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Articles avec #t une femme catégorie

2020-03-12T18:01:19+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Lenka HORNAKOVA CIVADE

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Lenka HORNAKOVA CIVADE

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Lenka HORNAKOVA CIVADE, une plume découverte avec les 68 Premières fois que je ne remercierai jamais assez !

Il y a eu

« Giboulées de soleil »

« Une verrière sous le ciel »

et puis récemment 

« La symphonie du Nouveau Monde »

les trois romans publiés chez Alma éditeur, une maison que j’apprécie tout particulièrement.

Lenka HORNAKOVA CIVADE nous livre des romans sublimes dans lesquels se croisent des destins singuliers avec la grande Histoire, celle de son pays d’origine, la République Tchèque, une formidable opportunité de revisiter nos connaissances tout en beauté. La littérature, ça sert à ça aussi, non ?

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2020-03-12T16:56:41+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Alice FERNEY

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Alice FERNEY

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Alice FERNEY.

J’ai découvert cette plume, il y a bien longtemps maintenant et j’en suis devenue au fil du temps une inconditionnelle.
 
Alice FERNEY est née le 21 novembre 1961, l’occasion d’un petit clin d’œil à ma grande fille née jour pour jour 30 ans plus tard. 
 
De cette écrivaine, j’ai lu :

« Les autres »
 
 
J’ai eu aussi l’immense chance de rencontrer cette femme à l’Université Catholique de l’Ouest d’Angers, un vrai moment de bonheur à l’entendre parler de littérature.

Quand elle dit qu’un écrivain peut écrire sur tout dès lors qu’il se documente sur le sujet, je crois que d’elle je peux tout lire. Il y a des romans historiques et des fictions qui font miroir avec notre société contemporaine. Il y a toujours des qualités indéniables dans la prose et de l’émotion véhiculée par des personnages éminemment romanesques.
 
A l’image de Frédérique DEGHELT, Anne-Marie GARAT, Véronique OVALDÉ... Alice FERNEY sait merveilleusement bien raconter des histoires et nous plonger dans un univers imaginaire qui nous permette de lâcher prise avec notre propre quotidien.
 
Et vous, vous avez lu des romans écrits par Alice FERNEY ?

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2020-03-11T19:07:53+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Pénéloge BAGIEU

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Pénéloge BAGIEU

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Pénélope BAGIEU, dessinatrice, illustratrice, une nouvelle référence de ma fille d’il y a très longtemps maintenant.

Le graphisme de ses personnages est un brin malicieux.

Et puisque nous sommes en mars, je voudrais saluer ses portraits de femmes hauts en couleur (au sens propre comme au figuré) croqués avec tendresse.

Pénélope BAGIEU a commencé par des publications régulières dans le journal Le Monde. Il y a eu notamment Nzinga, reine du Ndongo et du Matamba, Margaret Hamilton, Wu Zetian, Joséphine Baker, Iozen guerrière et chamane...

Et puis, l’aventure a continué avec la création d'un blog. Personnellement, j'adore les recueils, « Les Culottées », tomes 1 et 2, de petits bijoux à offrir sans modération ! Je vous les conseille absolument.

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2020-03-10T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Valentine GOBY

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Valentine GOBY

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Valentine GOBY.

J'ai lu d'elle

"Le rêve de Jacek" et "Le cahier de Leïla"

"Kinderzimmer"

"Un paquebot dans les arbres"

"Murène".

Chaque fois, ce sont des livres largement inspirés de la grande Histoire et qui concourent formidablement au devoir de mémoire. La littérature a aussi cette vocation d'alimenter les souvenirs et de faire en sorte que plus jamais on oublie.

Sous la plume de Valentine GOBY, le propos devient haletant, les personnages éminemment romanesques. Cet univers littéraire, je m'en délecte.

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2020-03-09T14:50:13+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Diane De La Roque

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Diane De La Roque

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Diane DE LA ROQUE. Aujourd’hui, habituellement dédié à la #lundioeuvredart, petit pas de côté, je vous présente une street artiste hors du commun.

C’est le compagnon de ma fille qui m’a mise sur la voie de Diane.d2

L’année dernière, nous étions en mars, Diane préparait une exposition : « Quelle femme ? Quelle femme ! » Tout un programme.

Ça se passait dans le 13ème arrondissement de Paris. À la bombe, elle réalisait une fresque.

 

Depuis, je suis devenue une inconditionnelle de son art. Ses fresques, majoritairement des portraits, sont sublimes avec un regard éminemment émouvant. Les couleurs sont vives, chatoyantes, j’adore tout simplement.

Si vous avez la chance d’habiter sur Paris, rendez-vous Passage des Abbesses à Montmartre pour découvrir le portrait de Suzanne VALADON réalisé dans le cadre du StreetarttourParis.

Et puis, à partir du 13 mars prochain, vous pourrez aussi vous délecter de ses œuvres dans le cadre de l’exposition « La femme est l’avenir de l’art ».

Cette femme, j’avais envie de partager avec vous son talent, une bonne idée, non ?

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2020-03-08T17:39:32+01:00

Tendrement d’Oxmo Puccino

Publié par Tlivres
Tendrement d’Oxmo Puccino

J’ai commencé cette #Journeeinternationaledesdroitsdesfemmes sur le ton de l’humour avec « Le problème avec les femmes » de Jacky Fleming, je vous propose de la terminer en chanson, tout en beauté, avec un clip magnifique du titre « Tendrement » du rappeur Oxmo Puccino. 

A saluer le très beau geste de l’artiste qui en fait don à La Maison des Femmes de Saint-Denis 👏

C’est ma #chansondudimanche.

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2020-03-08T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Véronique OVALDE

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Véronique OVALDE

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Véronique OVALDE.

J'aime profondément son écriture, empreinte d'un imaginaire débordant, à l'image de ce que peuvent écrire Anne-Marie GARAT et Frédérique DEGHELT.

J'ai lu d'elle

" Ce que je sais de Vera Candida ", lauréat du #grandprixdeslectriceselle 2010

" La grâce des brigands "

" Des vies d'oiseaux "

" Les homme en général me plaisent beaucoup "

" Soyez imprudents les enfants "

" Personne n'a peur des gens qui sourient".

Dans ce dernier roman, Véronique OVALDE se renouvelle. Elle nous offre un roman au rythme trépident et OVALDÉ focalise son récit sur l’histoire rocambolesque et chahutée de Gloria, une jeune femme étrange et mystérieuse qui s’est construite au gré de circonstances dramatiques.

Tout au long de cette lecture, la respiration est saccadée, elle évolue au rythme irrégulier de la narration avec des chapitres tantôt de quelques pages, tantôt de quelques lignes. Au coeur d’un paysage naturel, il y a cette urgence à vivre !

Bref, c'est une écrivaine dont je suis devenue une inconditionnelle au fil du temps, une femme de talent, quoi !

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2020-03-07T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Wangari MAATHAI

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Wangari MAATHAI

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Wangari MAATHAI, Prix Nobel de la Paix en 2004.

Wangari MAATHAI est née au Kenya, elle est décédée en 2011.

Militante, pacifiste, biologiste, cette femme a marqué l'histoire de son pays de son empreinte. De retour des Etats-Unis où elle a suivi des études supérieures, elle mène trois combats, celui de l'amélioration de la condition féminine, celui de la protection des espaces boisés et enfin, celui de la libération des prisonniers politiques de son pays.

A l'initiative de la création du mouvement de "la ceinture verte" et du parti vert Mazingira, elle s'engage dans la politique. Elle est nommée, en 2002, Ministre Déléguée à l'Environnement et aux Ressources Naturelles.

Wangari MAATHAI a écrit son autobiographie que j'ai lu il y a quelques années maintenant : " Celle qui plante les arbres" publié initialement aux éditions Héloïse d'ORMESSON et en version poche chez J'ai lu.

Ce livre est une véritable leçon de courage et de dévouement. Il nous présente la vie de cette femme formidable qui fera don de sa vie pour libérer son peuple de l'oppression blanche, de la corruption et des effets négatifs de l'occidentalisation.

Elle fut récompensée du 39ème #grandprixdeslectriceselle 2008.

Encore une femme EXTRAordinaire !

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2020-03-06T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Maylis de KERANGAL

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Maylis de KERANGAL

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec  Maylis de KERANGAL dont la plume est d'une beauté hors pair.

J'ai lu 

" Tangente vers l'est "

" Réparer les vivants ",

un roman dont je me souviens comme à la première heure, couronné de nombreux prix littéraires,

" Un monde à portée de main ",

un roman tout à fait extraordinaire sur la discipline artistique du trompe-l'oeil, un énorme coup de coeur.

L'écriture est ciselée, chaque mot délicatement pesé, les personnages profondément explorés. L'univers littéraire de Maylis de KERANGAL est éminemment technique, elle s'imprègne du vocabulaire de chaque registre pour mieux en comprendre les codes et les partager avec le grand public. Il y a un exercice pédagogique dans les expériences littéraires que nous propose Maylis de KERANGAL. Personnellement, j'en raffole ! Et vous ?

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2020-03-05T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Frédérique DEGHELT

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Frédérique DEGHELT

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec  Frédérique DEGHELT.

Cette écrivaine, j'en suis devenue une inconditionnelle au fil du temps. Il y a eu :

" La grand-mère  de Jade "

" La vie d'une autre "

" La nonne et le brigand "

" Les brumes de l'apparence "

et puis "Agatha".

A l'image de ce que peut écrire Anne-Marie GARAT, Frédérique DEGHELT sait merveilleusement bien nous raconter des histoires, elle nous prend par la main pour nous plonger dans un scénario parfaitement maîtrisé dans un rythme soutenu avec des portraits d'hommes et de femmes hauts en couleur. Chacun est sublimé dans sa part d'humanité.

Un tout nouveau roman vient de sortir chez Actes Sud : "Sankhara". Peut-être l'avez-vous déjà lu ?

Outre la femme de lettres, je voudrais aussi saluer le projet artistique "Etre beau" qu'elle porte avec, pour objectif, de faire évoluer notre regard sur celles et ceux qui sont porteurs d'un handicap. Mère d'un enfant différent, Frédérique DEGHELT se mobilise pour que son fils puisse être reconnu dans ce qu'il a de beau parce que, "Etre Beau, c'est avoir des ailes dans le coeur".

Dans un premier temps, elle a collaboré avec une autre femme, photographe, elle, Astrid DI CROLLALANZA, pour réaliser un livre sur la base de 18 portraits.

Il y a eu une exposition des clichés et maintenant, un spectacle de danse avec le metteur en scène, Luc PETTON de la Compagnie Le Guetteur.

Je trouve cette aventure très belle. D'ailleurs, si vous souhaitez contribuer à sa réalisation, un appel aux dons est en cours.

Vous me voyez venir, Frédérique DEGHELT est une belle personne. Assurément, je le crois.

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2020-03-04T08:08:37+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Valérie TONG CUONG

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Valérie TONG CUONG

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Valérie TONG CUONG, une écrivaine au style remarquable que j’ai eu l’immense chance d’interviewer.

 

Valérie TONG CUONG a écrit de nombreux romans. Certains sont historiques à l’image de « Par amour », d’autres, plus nombreux, entrent dans le registre du thriller psychologique comme « L’ardoise magique », « Pardonnable Impardonnable » et « Les guerres intérieures », son tout dernier roman paru chez Lattès en 2019.

 

Dans son univers littéraire, les personnages sont éminemment ciselés. Comme le disait Friedrich NIETZSCHE  : "Le diable est dans les détails" et Valérie TONG CUONG aime tout particulièrement les explorer, ces détails, qui font toute la différence, assaillent les êtres humains d’un sentiment de culpabilité, les angoissent, les terrorisent…

 

Valérie TONG CUONG est une écrivaine de talent. Elle est aujourd’hui sur Angers, je me réjouis de notre rencontre ce soir à la Librairie Contact ! Alors, on s'y retrouve à 19h ?

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2020-03-03T10:17:55+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Anne-Marie GARAT

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Anne-Marie GARAT

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Anne-Marie GARAT, une bordelaise tout à fait pétillante, une écrivaine à l’imaginaire particulièrement développé et couronnée de nombreux prix littéraires.

 

Cette femme est une formidable conteuse, elle nous entraîne dans des aventures tout à fait exceptionnelles au bras de personnages éminemment romanesques, notamment des femmes dont les portraits sont hauts en couleur.

 

Son univers littéraire nous fait voyager à travers le temps, les territoires... Je pense notamment au roman « Le Grand Nord-Ouest » qui se passe aux Etats-Unis dans les années 1930,  et puis à « L’enfant des ténèbres ».

  

Anne-Marie GARAT est très présente aujourd’hui en librairie. La rentrée littéraire de janvier 2020 a donné lieu à la sortie chez Actes Sud de « La Nuit atlantique ». Peut-être l’avez-vous déjà lu ?

 

C’est toujours un immense plaisir pour moi d’entendre sa voix. Augustin TRAPENARD l’a d’ailleurs accueillie le 27 février dans son émission « Boomerang », un petit moment de bonheur.

 

Si vous avez envie, aussi, de la regarder, sa maison d’édition a également publié une petit vidéo

 

Je vous laisse savourer !

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2020-03-02T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Simone VEIL

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Simone VEIL

Comme d’autres s’y sont engagées, à l’image de Moonpalaace et de Floandbooks, je vais, moi aussi, mettre des femmes à l’honneur tout au long du mois de mars.

La première femme à qui j'ai envie de rendre hommage, c'est Simone VEIL dont la voix me manque cruellement aujourd'hui. Simone VEIL était une femme de lettres, une femme politique, une grande Dame que je respecte profondément.

Comme j'aimerais qu'elle nous éclaire encore de son propos, qu'elle nous permette de prendre de la distance par rapport aux événements, qu’elle nous aide à décrypter ce qui s’est joué vendredi dernier à la remise des Césars, qu'elle nous aide à tracer le sillon du féminisme du XXIème siècle.

Si des femmes d'un âge certain, qui prennent la parole aujourd'hui, me paraissent totalement à côté du sujet, à côté des réalités que vivent les jeunes femmes aujourd’hui, elle, avait su évoluer avec son temps. 

Cette chronique, c'est aussi l'occasion d'un petit clin d'oeil à Sarah BRIAND qui a écrit "Simone, éternelle rebelle" et puis à Dominique MISSIKA pour "Les inséparables", un essai découvert dans le cadre du #grandprixdeslectriceselle2019. 

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2020-03-01T23:07:57+01:00

Mars au féminin

Publié par Tlivres
Mars au féminin

Comme d’autres s’y sont engagées, à l’image de Moonpalaace et de Floandbooks, je vais, moi aussi, mettre des femmes à l’honneur tout au long du mois de mars.

Pourquoi ?

Parce que les femmes peinent toujours à trouver leur place dans un monde marqué par des siècles de domination masculine, 
Parce qu’elles sont aussi les premières victimes des hommes, dans les pays en guerre mais aussi dans le monde occidental, le nôtre,
Parce que les femmes doivent toujours lutter pour être reconnues pour ce qu’elles sont,

Parce que Nathalie LOISEAU dans « Choisissez tout » disait 


Pour faire sa place sans perdre son âme dans un monde construit par d'autres, il y a a priori deux options : changer soi-même ou changer le monde.

et que j’ai choisi mon camp ! 

Je vais ainsi égrainer tout au long du mois de mars des portraits de femmes d’exception, brillantes, intelligentes, perspicaces, ingénieuses... bref, des femmes qui comptent !

Et vous, vous participez ?

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2019-04-03T17:23:23+02:00

Noire d'Emilie PLATEAU

Publié par Tlivres
Noire d'Emilie PLATEAU
 
Ou « La vie méconnue de Claudette COLVIN »
d’après Tania de MONTAIGNE
 
Aujourd’hui, place à la #mercrediBD. J’avoue ne pas être fidèle de cette rubrique et pourtant... régulièrement je tombe sous le charme !
 
Là, coup de ❤️, vous avez reconnu le timbre signé Nicolas PICHON !
 
Merci à Antoine du Renard qui lit de Chalonnes-sur-Loire pour ses conseils.
 
Avec ce roman graphique, Émilie PLATEAU vous lance une invitation au voyage.
 
Un voyage à travers le monde, destination L’Alabama aux États-Unis. Un voyage dans le temps aussi, l’histoire se passe en 1950. Un voyage sous l’angle du genre, vous êtes une femme. Voyage interculturel enfin, vous êtes noire.
 
Vous êtes maintenant prête à vous laisser conter une histoire, vraie !
 
Claudette est née en 1939, elle est élevée avec sa sœur Delphine par une grand-tante et un grand-oncle. Sa sœur meurt enfant de la polio. À 15 ans, alors que Claudette rentre de l’école, elle refuse de céder sa place à une femme blanche dans le bus. Le conducteur intervient dans le respect des règles ségrégationnistes qui sévissent. Claudette est interpellée par la police. Rosa Parks vivra la même fâcheuse aventure, c’est d'ailleurs l'histoire de cette dernière qui sera médiatisée à travers le monde alors que le premier acte de bravoure et de courage relevait d’une adolescente.
 
Avec ce roman graphique, Émile PLATEAU restaure la dignité de Claudette COLVIN. Elle assure la mémoire d’une femme qui, alors qu’elle était toute jeune, a manifesté sa rébellion à l’égard d’un régime qu’elle désavouait, d'une inégalité de traitement qui la révoltait. L'action de Claudette COLVIN est suffisamment remarquable pour que l'on en parle. Effectivement, son geste ne relevait pas d'un collectif mais bien d'une intention personnelle. Chapeau !
Noire d'Emilie PLATEAU

Ce roman graphique est profondément militant. Il oeuvre en faveur de l'égalité des hommes et des femmes et prend, dans la reconnaissance de la cause noire, le relais de Tatia DE MONTAIGNE, auteure de l'essai : "Noire", publié en 2015 chez Grasset dans la collection "Nos héroïnes". Parce que oui, Claudette COLVIN est bien une héroïne. Après une adaptation à la scène au Centre National de Création d'Orléans en 2016, Emilie PLATEAU propose donc une version illustrée à mettre dans toutes les mains, grandes et petites.

Parce qu'il faut savoir d'où l'on vient pour savoir qui l'on est, je voudrais remercier Emilie PLATEAU de nous proposer un formidable outil pédagogique.

Il relate la grande Histoire à travers des mouvements de défense des droits des noirs, de la contre-attaque blanche. Les "Notices historiques" sont là pour vous donner toutes les clés de lecture !

Vous n'aurez bientôt plus aucune excuse de parler de l'action de Claudette COLVIN et des grands mouvements révolutionnaires noir-américains. Au lendemain de l'ouverture de la 17ème édition du Festival Cinémas d'Afrique à Angers et à la veille de l'anniversaire de la mort de Martin LUTHER KING, c'était il y a 51 ans, avouons que cette découverte tombe à point nommé !

Outre le contenu, la forme est aussi à relever.

Le graphisme est un brin naïf et saura séduire les plus jeunes, la police de caractères des bulles est très facile à décrypter, les couleurs dans les nuances de marron sont chaleureuses et attendrissantes.

Ce roman graphique est un bijou, un cadeau à offrir sans modération !

 

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2018-12-11T07:00:00+01:00

Les inséparables de Dominique MISSIKA

Publié par Tlivres
Les inséparables de Dominique MISSIKA

Seuil
 

J'avoue que c'est avec un immense plaisir que j'ai découvert la sélection du Jury de décembre du #GrandPrixdesLectricesElle 2019.

Plonger dans la destinée de cette grande Dame qu'est Simone VEIL, reposant aujourd'hui avec son mari, Antoine, au Panthéon, fut un moment fascinant et éminemment instructif. 

Bien sûr, j'avais lu "Simone, éternelle rebelle", une biographie rédigée par Sarah BRIAND, journaliste et réalisatrice de documentaires. Elle est remarquable du point de vue de la femme publique, retraçant l'ascension politique de Simone VEIL.

Avec "Les inséparables", Dominique MISSIKA, historienne, nous livre un récit de vie empreint de l'intimité de Simone VEIL. Elle naît dans une famille bourgeoise, cultivée, de La Ciotat. Elle est la dernière d'une fratrie de quatre enfants, trois filles et un garçon. Son père est architecte. Malgré son second Prix de Rome, avec la crise de 1929, son carnet de commandes se raréfie. Il faut penser à déménager. La famille JACOB s'installe dans un logement de Nice. Denise, la deuxième, pratique le scoutisme très tôt et s'investit auprès des réfugiés, elle s'occupe des enfants juifs dont les parents ont été déportés. Elle est recrutée par le Mouvement de Résistance Franc-Tireur et se prénomme désormais Miarka, en souvenir de sa lecture du roman de Jena RICHEPIN. Nous sommes en 1943, la guerre gronde, la famille, juive, est menacée. Simone est exclue du lycée pour ses origines. Elle passe son bac en candidate libre. Les épreuves sont avancées. Alors qu'elle savoure les premiers instants de liberté de fin d'examen, elle est arrêtée le  30 mars 1944.

A partir de cette date, la vie de Simone JACOB bascule comme celle de sa famille toute entière. Dominique MISSIKA décrit les conditions de la déportation. Seules reviendront Madeleine, Denise et Simone, leur mère décédera d'épuisement quelques semaines avant la libération. Quant aux hommes, le père et le frère de Simone, ils ne reviendront jamais de Lituanie. 
La singularité de ce récit repose, pour partie, dans l'exploration que fait l'historienne des conditions de vie de rescapées des camps de la mort. Les trois soeurs, à leur retour, sont confrontées à la vie ordinaire, au regard de celles et ceux qui ne peuvent imaginer à quel point l'humain peut être foncièrement mauvais. Orphelines, elles se reposent les unes sur les autres, et puis, bientôt, de femmes, elles vont devenir des épouses et ensuite des mères. Toutes les fondations de la famille JACOB ont été détruites, elles vont essayer de se REconstruire sous les noms JAMPOLSKY, VERNAY et VEIL. Elles seront profondément marquées par le décès accidentel de leur soeur Madeleine et de son fils, au retour d'un week-end passé chez Simone, en famille, à Stuttgart. Dominique MISSIKA s'attache à nous décrire leur quotidien, ponctué de moments de bonheur et de profonde tristesse.

Mais son originalité réside, sans conteste, dans les relations établies entre Simone VEIL et Denise VERNAY. Dès leur retour, les deux femmes prennent conscience du fossé qui les sépare. L'une a été arrêtée dans un acte de résistance, l'autre parce qu'elle était juive. Denise VERNAY fait l'objet de toutes les attentions, elle est honorée, invitée par les grands noms pour sa bravoure, quand Simone VEIL reste dans l'ombre. De leur état de santé transparaît leur statut. Il y a quelque chose de profondément douloureux qui s'installe entre les deux femmes. Leurs itinéraires feront que les choses s'inverseront progressivement. Simone VEIL prendra le devant de la scène avec son combat en faveur de l'Interruption Volontaire de Grossesse et la carrière politique qu'on lui connaît, quand Denise VERNAY s'évertuera, modestement, à nourrir le souvenir de la Résistance et de la Déportation.

Le propos de Dominique MISSIKA prend la voie d'une réparation. Tout le récit est incarné par l'incipit :

A la mémoire de Denise
A la mémoire de Simone

L'historienne rend un hommage vibrant aux deux femmes, elle restaure un semblant d'égalité. Par les liens qu'elle établit entre elles, elle crée l'opportunité d'un rapprochement des "deux déportations", celle de la Shoah et celle de la Résistance, deux mouvements dont je n'avais absolument pas mesuré les subtilités.

Ce que j'aime dans les documents, c'est qu'il nous font regarder la réalité autrement. Avec "Les inséparables", j'ai mesuré à quelle point notre Histoire peut être fracturée.

Un immense merci aux lectrices du Jury Elle de décembre, c'est un excellent choix !

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2018-07-01T10:32:22+02:00

Simone VEIL entre au Panthéon

Publié par Tlivres
Simone VEIL entre au Panthéon

Simone VEIL entre aujourd'hui avec son époux au Panthéon, un an après sa mort à l'âge de 89 ans.

Sa voix nous manque, elle qui a été de tous les combats. Profondément attachée à faire évoluer la condition des femmes, elle a porté la cause de l'IVG et a voué toute son existence à leur protection. 

Plus largement, humaniste et visionnaire, Simone VEIL s'est battue en faveur de la paix, alors même qu'elle avait vécu l'indicible, et a insufflé la construction européenne.

Si vous avez envie de vous familiariser avec cette grande Dame, et pour que sa mémoire soit transmise de génération en génération, je vous invite à découvrir la biographie écrite par Sarah BRIAND : "Simone, éternelle rebelle", un jubilé d'anecdotes d'une grande sensibilité et de grandes causes portées par une femme EXTRAordinaire.

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2017-05-17T20:01:34+02:00

Niki de Saint-Phalle et son "Arbre-serpents"

Publié par Tlivres
Niki de Saint-Phalle et son "Arbre-serpents"

Impossible de passer à côté du retour de l'oeuvre de Niki de SAINT-PHALLE "L'Arbre-serpents" dans la cour du Musée des Beaux Arts d'Angers sans rédiger une chronique sur cette artiste franco-américaine extraordinaire.

Sa petite-fille et gestionnaire de la Niki charitable art foundation, Bloum CARDENAS s'est déplacée pour l'événement. Elle a salué le travail réalisé par les restaurateurs pour offrir une nouvelle vie à cette sculpture exposée à tous les temps.

Elle dit de sa grand-mère que "c'était une bombe dans tous les sens du terme !". Niki de SAINT-PHALLE, c'est une artiste que j'aime beaucoup et depuis une belle vingtaine d'années maintenant. Elle s'affiche d'ailleurs dans la bannière du blog comme une signature depuis son tout premier jour !

Bien sûr, comme beaucoup, je l'ai découverte avec ces Nanas, ces femmes aux formes généreuses qui, dans les années 1960, affichaient le charme des rondeurs comme un contre-pouvoir exercé face aux canons de la beauté revendiqués par les professionnels de la mode. Elle savait d'ailleurs tout particulièrement de quoi elle parlait puisqu'elle fut elle-même mannequin ! Il y avait avec Niki de SAINT-PHALLE l'affirmation d'un acte militant, un acte féministe montrant une autre voie possible.

Elle était provocatrice aussi. J'en veux pour preuve sa Nana couchée, Hon, créée en 1966 avec son mari, Jean TINGUELY, et dans laquelle le public pouvait entrer par le vagin pour assister à une mise en scène artistique.

Niki de Saint-Phalle et son "Arbre-serpents"

Elle était exceptionnelle aussi dans les dimensions qu'elles donnait à ses oeuvres. Monumentales elles étaient. Hon mesurait 28 mètres de long.

Elles ont trouvé un écrin majestueux dans le Jardin des Tarots situé en Toscane. Inspirée du Parc Güell de Barcelone pour les oeuvres de GAUDI, Niki de SAINT-PHALLE y a mis beaucoup de ténacité pour mener à bien ce projet fantastique.

Ce que j'aime beaucoup dans son oeuvre, c'est le mélange des matières avec ses mosaïques composées de petites pierres, de morceaux de miroir, brillants et réfléchissants, ce sont ses couleurs aussi, chatoyantes à l'envi, gaies, lumineuses. 

Elle créait des oeuvres originales et tellement suggestives à l'image de "La Justice" par exemple. Insolite, non ?

Niki de Saint-Phalle et son "Arbre-serpents"

Niki de SAINT-PHALLE, c'était une femme qui allait jusqu'au bout de ses idées, de son art. Elle s'affranchissait des limites qui pouvaient entraver sa création, elle croyait en ses capacités de devenir une héroïne.

Sa philosophie, j'ai envie de la relayer partout autour de moi. Elle n'a pas pris une ride avec le temps. Il conviendrait même de la crier haut et fort quand les droits des femmes peuvent être un brin fragilisés.

Que toutes les petites filles, les jeunes filles, les jeunes femmes, et les autres, croient en cet horizon des possibles ! 

Niki de Saint-Phalle et son "Arbre-serpents"

Niki de SAINT-PHALLE, assurément, "c'était une bombe !".

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2017-05-16T19:10:22+02:00

Nathalie DUBOIS en résidence au CHU d'Angers

Publié par Tlivres

Au mois de mai, fait ce qu'il te plaît ! 


Autant depuis le début de cette année, j'ai été très branchée littérature avec un rythme de folie mené avec les 68 premières fois, autant depuis quelques jours, je vagabonde !

Il y a eu la visite de l'exposition "Sisyphe Six Artistes" au Musée Jules DESBOIS de Parçay-les-Pins vendredi soir, il y a eu cette déambulation Place Giffard Langevin à Angers dimanche matin avec la rencontre de Séverine MOISY dite SMO et l'approche de la maladie mentale par la peinture, et puis, hier, dans un lieu improbable, dans une salle d'attente d'un cabinet de kinésithérapie, mon oeil a été attiré par ce qui pourrait être un journal.

 

Nathalie DUBOIS en résidence au CHU d'Angers

D'une pile composée de magazines dépassait une revue en papier grisé. Son format A3 l'empêchait de se dissimuler et ce fut ma chance. Je l'ai retirée de cette pyramide incertaine et là, je suis restée scotchée à sa couverture : le dessin d'un arbre au feuillage léger, peut-être des roseaux ou bien des bambous. Son titre m'interroge "Dehors-dedans" et puis une légende : Résidence d'artiste 2015 au CHU d'Angers. J'étais happée, impossible de m'en détacher !


Nathalie DUBOIS a été invitée pour une résidence d'artiste par le département de soins de suite et de soins de longue durée pendant six mois. Pourquoi elle en particulier ? Parce qu'elle confère à l'art un rôle majeur dans notre société : "celui de générer du lien entre les personnes, mais aussi entre les individus et leurs lieux de vie et de travail".  Pour explorer l'urbanisme dans ses tréfonds, elle s'est associée à Mustapha SANAOUI, Architecte, il n'en fallait pas plus pour me séduire !

Elle a choisi, pour cette résidence d'artiste, d'appréhender "La Nature" dans le cadre d'oeuvres participatives où patients, visiteurs et personnels du CHU ont apporté leur contribution (des témoignages, des anecdotes...). Sur cette base, elle a stimulé des entrées et sorties pour tisser un lien entre le dehors et le dedans.


Elle s'est appropriée le milieu médical dans lequel elle était accueillie. Ainsi, dans son atelier, elle a convoqué des produits comme la bétadine, la chlorexidine... Elle y a stocké aussi des radios, des opercules de sérum utilisés pour les perfusions, et d 'autres accessoires encore dont elle a dévoyé l'usage.

 
Les oeuvres ainsi composées sont juste magnifiques.

 

Nathalie DUBOIS en résidence au CHU d'Angers
Nathalie DUBOIS en résidence au CHU d'Angers

A partir d'éléments sources de craintes, de peur, d'angoisses, de souffrance, de douleur, de mal être, elle a réussi à susciter l'esthétisme, le beau, le léger, le merveilleux à l'image de cette branche d'acacia suspendue dans les airs, à l'horizontale, dont les feuilles sont découpées dans de la gaze. Le résultat est d'une légèreté incroyable et d'une beauté exceptionnelle.

Nathalie DUBOIS en résidence au CHU d'Angers

Pour animer ses oeuvres, elle a aussi fait entrer des oiseaux dans son univers. Ceux qui sont invités parfois, par des patients en fin de vie, à venir manger quelques graines sur le bord de leur fenêtre, comme une bouffée d'air avant le grand départ. L'oiseau retenu ne l'a pas été par hasard. Le chardonneret est effectivement cet oiseau qui se nourrit de chardons, il est à lui seul le symbole des souffrances de l'homme. Découpées dans des radios, les silhouettes des oiseaux laissent apparaître des parties de l'anatomie humaine, une main, un poignet, des doigts... Placées sur un négatoscope éclairé, la réalisation devient une oeuvre artistique remarquable. Le processus est d'une ingéniosité fabuleuse.

Nathalie DUBOIS en résidence au CHU d'Angers

Le temps passé à attendre dans cette salle impersonnelle a été pour moi une parenthèse d'une très grande impuissance. Je n'ai pas pu résister à l'évoquer avec les professionnels et à leur demander un emprunt de cette publication pour quelques jours, histoire de me permettre de rédiger une chronique à la hauteur de l'émotion ressentie.


L'art soigne les maux, on parle aujourd'hui d'art-thérapie ! En France, les pratiques se multiplient. Elles restent toutefois méconnues. Je suis pourtant convaincue qu'elles peuvent être complémentaires aux pratiques médicales et apporter du bien-être à des hommes et des femmes frappés par la maladie.


Les kinés avec qui j'ai eu la chance d'échanger m'ont dit leur intention d'organiser une exposition des oeuvres de Nathalie DUBOIS. Je ne peux que les inciter à mener à bien ce projet, elles ont besoin de rayonner ! Cette chronique est peut-être un premier pas, notamment pour amener l'artiste à sortir du silence !

Nathalie DUBOIS en résidence au CHU d'Angers

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2017-03-08T07:38:00+01:00

Quand Sonia RYKIEL illustre un abécédaire...

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Quand Sonia RYKIEL illustre un abécédaire...

Il y a quelques temps déjà, j'ai découvert Le Dictionnaire universel des Créatrices, réalisé par des femmes  (bien sûr !) : Béatrice DIDIER, Antoinette FOUQUE et Mireille CALLE-GRUBER. 

 


Toutes les disciplines y sont abordées : les arts, la littérature, la politique, les sciences humaines, le sport... A croire que les femmes s'autorisent désormais tout, qu'on se le dise !

 

D'ailleurs, ça ne serait pas d'aujourd'hui puisque l'ouvrage met en lumière des créatrices sur 40 siècles, rien que ça. Il est composé de 3 volumes de 1600 pages, de quoi accorder à chacune une place à la hauteur de sa contribution pour la civilisation !


Mais, qui dit dictionnaire, dit abécédaire. Et là, c'est une artiste connue pour sa grande couture et son design qui s'est livrée à l'exercice avec une réalisation que je trouve personnellement très réussie.


Sonia RYKIEL, qui est décédée elle aussi l'année dernière, a illustré ces lettrines avec un immense talent. Chaque lettre a son identité propre. Je suis frappée par leur caractère suggestif alors même qu'il ne s'agit que de petits formats. Incroyable !


Je voulais lui faire ce petit clin d'oeil, et je me suis dit que le 8 mars était certainement une date appropriée, non ?

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