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2019-06-30T10:05:45+02:00

La rentrée littéraire des éditions Stock, enivrante !

Publié par Tlivres
La rentrée littéraire des éditions Stock, enivrante !

Hier, c’était jour de fête. Les Éditions Stock avaient invité des blogueurs pour une présentation de leurs rentrée littéraire. Et pour ce bain de littérature, quel plus bel endroit que Paul et Rimbaud, une adresse magnifique où les livres sont chez eux, tout simplement.

 

Nous avons eu la chance d’écouter Constance Rivière pus parler de son premier roman « Une fille sans histoire » qui va nous donner à méditer sur l’état de notre société et les pathologies qu’elle nourrit. Elle va explorer une certaine forme d’usurpation d’identité, celle des victimes d’attentas, une première en littérature, un sujet audacieux que je veux lire au plus vite.

 

Nous en aurions presque oublié la chaleur caniculaire qui régnait sur Paris mais c’était sans compter sur l’intervention de Romane Lafore aux côtés de Caroline Laurent pour un tout premier roman édité dans la Collection Arpège : « Belle infidèle ». L’écrivaine nous emmène en voyage en Italie, un pays qu’elle a découvert au gré d’un séjour Erasmus et dont elle est tombée amoureuse. J’ai terriblement envie de lire ce roman qui promet tant la verve de l’auteure est exaltante. Elle nous a enivrés de ces mots, un moment électrisé par la passion.

 

Et puis, comme chez Stock, ils ne font pas les choses à moitié, ils avaient aussi invité Claire Berest pour la présentation de son nouveau roman « Rien n’est noir ». Elle nous a littéralement enflammés par son enthousiasme, son énergie, sa fougue pour le personnage de Frida Kahlo dont elle nous livre une page de sa vie, celle d’un amour sans limite pour Diego Rivera. Quelle ardeur, une femme juste éblouissante, haute en couleur, à l’image de sa dédicace. J’ai une furieuse envie de le commencer celui-là, aussi.

 

Vous l’aurez compris, le moment était nourri d’un feu rougeoyant comme la littérature sait les animer.

 

Un immense merci à toute l’équipe, Raphaëlle, Alice, Solène, sans oublier notre chère Valentine, pour cette fièvre dont je souffre aujourd’hui... pour mon plus grand plaisir !

 

Très belle rentrée littéraire, elle va être mémorable, celle-là, à plus d’un titre !

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2019-06-28T06:00:00+02:00

Quand un éditeur se livre... Portrait de Jean-Maurice MONTREMY

Publié par Tlivres
Quand un éditeur se livre... Portrait de Jean-Maurice MONTREMY
Monsieur de Montremy, vous avez accepté de répondre à mes questions, et je vous en remercie tout particulièrement. Je suis une fidèle maintenant de votre maison d'édition, Alma éditeur, et je ne vous cache pas que c'est un grand honneur pour moi d'en découvrir un peu plus les coulisses.

Pouvez-vous nous présenter l'histoire de votre maison d'édition ?

Cette maison a été fondée il y a 10 ans maintenant. Après 37 années de journalisme en presse écrite et radio, j'avais envie de quitter mon ronron quotidien. Et puis, c'est à cette période aussi que Catherine ARGAND, un temps journaliste pour le magazine Lire, devenue éditrice chez Rivages, a connu quelques remaniements dans sa maison. Nous avons construit ensemble le projet de lancer Alma éditeur, une affaire de synchronisation.

Votre maison a-t-elle une ligne éditoriale, une sorte de fil rouge dans toutes vos publications ?

Nous avons fait le choix dès le début de ne publier que de la fiction française, et puis d'aller sur le champ des essais, des sciences humaines, de la philosophie, mais avec une approche décalée par rapport à ce qui existait déjà.
 

La première année, nous n'avons publié que des premiers romans et puis nous avons progressivement développé notre propre école avec un rythme de trois premiers romans environ par an. Nous nourrissons tout particulièrement la fidélité qui nous lie aux auteurs pour constituer une oeuvre de leurs publications. 


Nous n'avions pas la volonté d'aller "démarcher" des auteurs d'autres maisons d'édition. Pour autant, nous sommes convenus avec certains d'entre eux de faire un pas de côté et de leur permettre d'être édité par notre maison mais pour un seul de leurs livres. C'est le cas de François BEGAUDEAU avec "Au  début" en 2012. 

 
Ça sera le cas également pour Karin SERRES à la rentrée littéraire de septembre avec "Les silences sauvages". Pour les distinguer de nos autres ouvrages, nous avons choisi de les publier dans la Collection Pabloïd, très colorée.


Justement, nous y venons, vous avez parié sur une charte graphique pour singulariser vos livres. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?


Nous avions la volonté effectivement de travailler sur le visuel de nos livres. Nous souhaitions quelque chose de plutôt classique, dans tous les cas de sobre. C'est ainsi que nous avons retenu la proposition de François-Xavier DELARUE avec, pour la littérature, une couverture dans un ton gris, une tranche colorée en référence à notre oiseau, le jabiru, cet échassier qui figure sur toutes nos publications.

Vous recevez très certainement de nombreux manuscrits. Comment retenez-vous l'un plus que l'autre ?

Deux-trois personnes les lisent et puis, certains s'imposent, souvent au feeling. Retenir un manuscrit est une chose mais de nombreuses étapes sont encore à franchir avant la sortie en librairie. Des premiers contacts sont établis avec l'auteur, des propositions de mises au point sont faites, l'écrivain a le choix de poursuivre les échanges, ou pas. C'est sur ce canapé, présent depuis l'origine de la maison, que tout se joue... ou presque !
 
Je vous l'ai dit, nous portons une attention toute particulière aux premiers romans, nous menons une sorte de quête. C'est ainsi que nous avons découvert la plume de Théophile BOYER dont nous publierons à la rentrée littéraire prochaine "Mort d'un requin-pèlerin". Enfin, en réalité, il s'agit là de son deuxième roman. Le premier, il nous l'avait présenté, il était court, écrit avec des phrases courtes et sur un ton humoristique. Nous avions été frappé par sa jeunesse, il avait l'ambition d'un vrai style. Finalement, d'un commun accord, nous ne publierons pas son premier roman mais son second, le premier ne sera sans doute jamais édité ! C'est aussi ça le travail réalisé avec un auteur et quelle satisfaction de voir que, finalement, nous aurons un roman original qui sortira dans les prochaines semaines. 

Vous pouvez nous le présenter succinctement ?

Oui, en fait, l'action se passe autour d'une maison familiale située en Bretagne du sud. Le roman tourne autour de souvenirs d'enfance, d'une histoire d'amour, d'une rupture, et puis de retrouvailles qui seront pires que les premières relations. La mer y est très présente. Il y a du romantisme, des sentiments avec une vraie finesse dans l'approche psychologique, mais ce n'est pas tout, il y a aussi l'histoire de l'écriture d'un livre autour de la rupture consommée.

Nous tenons beaucoup à la place de l'imaginaire dans nos romans, la présence de l'irréel nous paraît fondamentale. Ça se vérifiera avec les romans de Lenka HORNAKOVA-CIVADE. Il y a dans "La symphonie du Nouveau Monde" la présence d'une poupée, un personnage à part entière, tout comme la langue russe qui, dans "Domovoï" de Julie MOULIN, exerce une véritable fascination sur le personnage principal. 
Nous avons hâte de nous retrouver dans quelques mois pour toutes ces sorties en librairies. Parlez-nous de ces professionnels du livre ?

Nous développons des relations avec des libraires spécialisés, très orientés littérature. Nous avons trois personnes, des anciens libraires d'ailleurs, qui travaillent sur le créneau de la "surdiffusion", ils organisent des événements, des rencontres. Ils travaillent pour trois quatre éditeurs à la fois.

Comme vous le savez, cette interview est réalisée en partenariat avec le groupe Page des Libraires, comment qualifieriez-vous le travail réalisé par ce réseau ? 

Précieux, sans aucun doute. Nous aimons tout particulièrement voir des libraires écrire sur nos livres. Certains lisent, vendent, mais d'autres encore passent à l'écriture et nous trouvons la démarche très intéressante. La formule de Page des Libraires est tout à fait adaptée. Et puis, nous suivons quelques libraires, nous connaissons un peu de leur vie, leur itinéraire professionnel, leurs mutations... 

Je vous propose de conclure maintenant, enfin presque.

Avant de nous quitter, je voudrais faire un clin d'oeil à une association qui partage votre volonté à vous de promouvoir les premiers romans, il s'agit des 68 Premières fois bien sûr. J'ai l'immense chance moi-même d'y participer en tant que lectrice. Il y a dans cette association des fées qui réalisent un travail extraordinaire pour découvrir de nouveaux talents, édités, et leur offrir la lumière qu'ils méritent parmi les quelques centaines de romans qui sortent à chaque rentrée littéraire. C'est comme ça, par exemple, que j'ai découvert la plume de Lenka HORNAKOVA-CIVADE avec ses "Giboulées de soleil", celle de Julie MOULIN aussi avec "Jupe et pantalon", Fanny TONNELIER pour "Pays provisoire"... 

A bien y regarder, votre maison d'édition y est régulièrement citée. Qui sait ? Peut-être que le roman de Théophile BOYER fera partie de la sélection automne 2019, je crois les doigts pour vous.

Maintenant, je vous propose vraiment de conclure. Je vous remercie infiniment de m'avoir consacré un peu de votre temps. Nous nous disons donc : "A la rentrée !" pour la découverte de vos toutes nouvelles publications, et longue vie à votre maison d'édition.

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2019-06-27T06:47:56+02:00

Le baiser de Gustav de Martine MAGNIN

Publié par Tlivres
Le baiser de Gustav de Martine MAGNIN

Ma #citationdujeudi est extraite du dernier roman de Martine MAGNIN publié aux éditions Pierre PHILIPPE : "Le baiser de Gustav", un roman éblouissant, d'une sensibilité à fleur de peau.

L'artiste peintre, Klimt, est invité par l'écrivaine dans le quotidien de Lucie naviguant entre rêve et réalité. 

Les destins se croisent, les histoires s’entremêlent, la chute est magistrale !

Le tout servi par une plume profondément émouvante, les mots sont tendres, les phrases belles, le propos lumineux, l'écrivaine nous met, le temps d'une lecture, sous perfusion. 

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2019-06-25T06:31:00+02:00

Edmonde de Dominique de SAINT-PERN

Publié par Tlivres
Edmonde de Dominique de SAINT-PERN

Mon #mardiconseil c’est "Edmonde" de Dominique de Saint-Pern aux Editions Stock, roman tout juste lauréat du #PrixSimoneVeil qui honore une femme d’action, ex aequo avec « Nina Simone : love me or leave me ». Un grand 👏 pour ce #prixlitteraire 🤗

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2019-06-24T06:33:25+02:00

La misère de Jules DESBOIS

Publié par Tlivres
La misère de Jules DESBOIS

Il y des oeuvres d'art qui résonnent parfaitement avec le propos d'un livre. "La misère" de Jules DESBOIS exposée au Musée éponyme de Parcay-les-Pins représente parfaitement l'image que je me fais du film pour lequel "Casting sauvage" d'Hubert HADDAD aux éditions Zulma recherche dans Paris 100 figurants susceptibles de jouer le rôle de rescapés des camps de la mort.

Tous, sculpteur, réalisateur de cinéma, écrivain, cherchent la beauté artistique. Celle-là fait référence au mouvement lancé par Jules DESBOIS, ses amis, Rodin et Camille CLAUDEL, des artistes qui ont souhaité faire un pas de côté par rapport à la beauté académique telle qu'enseignée et incarnée à la fin du 19ème siècle.

Dans le corps décharné de cette vielle femme, habillée de haillons, recroquevillée sur elle-même, en plein dénuement, le sculpteur cherche à provoquer des émotions chez celles et ceux qui la regardent, et je dois bien avouer que "La misère" nécessite un regard attentionné.

Si au premier coup d'oeil, elle inspire la pauvreté, la détresse, l'indigence... et qu'elle suscite la pitié et la tristesse, l'oeuvre en tant que telle est d'une profonde beauté. Le traitement du matériau, la justesse dans la représentation du corps sont autant d'éléments qui peuvent prêter à la contemplation, et encore, nous ne sommes là que devant le plâtre d'une création réalisée par la suite en bois.

Cette publication est aussi l'opportunité d'un clin d'oeil aux dames de la D.A.M.M., elles se reconnaîtront, j'en suis certaine !

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2019-06-20T12:28:24+02:00

Les heures solaires de Caroline CAUGANT

Publié par Tlivres
Les heures solaires de Caroline CAUGANT

Il y a des coups de coeur que l'on ne se lasse pas de partager et puisque, depuis le début de la semaine, je vois la vie en bleu, j'extrais ma #citationdujeudi du magnifique roman de Caroline CAUGANT, "Les heures solaires", publié chez Stock dans la collection Arpège.

Outre l'histoire ancrée dans des secrets de famille, des affaires de filiation entre femmes et de mémoire transgénérationnelle, autour d'un personnage, Billie, éminemment romanesque, il y a la beauté de l'écriture, une plume prodigieuse, parfaitement maîtrisée dans une construction ô combien structurée. La narration fait alterner les personnages et les temporalités, sème le doute, entretient le mystère jusqu'à la chute, juste éblouissante. 

"Les heures solaires", c'est un roman initiatique qui dévoile l'immense talent de Caroline CAUGANT.

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2019-06-18T06:00:00+02:00

Casting sauvage d'Hubert HADDAD

Publié par Tlivres
Casting sauvage d'Hubert HADDAD

Zulma

Lire un roman d'Hubert HADDAD, c'est un peu comme partir en voyage. Je me souviens très bien de ce titre " Le Peintre d'éventail" auquel j'avais décerné la meilleure note de la sélection du Prix Cezam InterCE 2014, il s'agissait alors du Japon. Cette fois, nous n'allons pas partir si loin, juste déambuler au plus profond de l'âme humaine.  

La vocation de danseuse de Damya a explosé en plein vol le soir du 13 novembre à Paris lors des attentats. Son genou blessé ne lui permettra plus jamais d’assouvir sa passion. Exclue du spectacle qu’elle préparait pour lequel elle répétait le rôle d’une statue enchantée, elle est missionnée par une danseuse pour mener un "Casting sauvage" et recruter une centaine de figurants pour un film sur le retour des rescapés des camps de la mort en 1945. En proie à une lutte personnelle contre son propre corps, elle déambule dans les rues de Paris en quête d’ombres faméliques. Au gré des rencontres, des échanges furtifs, elle découvre toute la misère du monde, saura-t-elle se sauver elle-même de cette humanité morbide ?

À travers une galerie de personnages réduits à leur plus simple existence, Hubert HADDAD dénonce une tragédie humaine. Si en 1945 ils étaient juifs, tziganes, communistes... aujourd’hui ils viennent du Soudan, de l’Erythrée, ils sont d'ici aussi. « Casting sauvage » met les projecteurs sur tous ces invisibles qui peuplent l'une des capitales les plus visitées au monde. Porteur d’un propos militant, "Casting sauvage" compose l’album photographique d’une ville rongée par la solitude, le mal du XXIème siècle. C'est une page de notre Histoire qui se dévoile sous nos yeux, contemporaine celle-là.


Les noms s’effacent avant les visages. [...] Les noms sont des artifices, des exutoires pour distinguer le cercle flou des proches entre des millions d’inconnus. P. 60

Ce "Casting sauvage" m'a beaucoup fait penser à l'exposition "Sublime déchéance" découverte au Musée Jules DESBOIS de Parçay-les-Pins en avril 2018. Le temps d'un événement, elle faisait cohabiter trois oeuvres, "La Misère" de Jules DESBOIS, "Torse de Clotho" de Camille CLAUDEL et "La Vieille Heaulmière" de RODIN, trois artistes qui se sont écartés du chemin tracé par la beauté académique pour en trouver une autre, celle sublimée par l'art. Il y a la sculpture comme un fil  tendu entre cette exposition et le personnage de Matheo. Il vit sur une péniche et passe ses journées à modeler le tuffeau. Ancien comédien, lui aussi cherche la voie de la résilience. J'ai beaucoup aimé le rencontrer sous la plume d'Hubert HADDAD et faire un bout de chemin avec lui.

Hubert HADDAD explore avec minutie la dimension individuelle de cette tragédie humaine qui se joue sous nos yeux. Il met la focale tout spécialement sur Damya, meurtrie par sa blessure et l’abandon, à jamais, de la danse. Et même si Egor, chorégraphe, sait qu’il ne trouvera personne pour égaler la qualité de la prestation de Damya, la professionnelle doit bien se faire une raison. J’ai beaucoup aimé l’accompagner dans sa lutte personnelle, intime, un combat de tous jours partagé entre la réalité des rues de Paris et les illusions de ses nuits. Le registre onirique se prête parfaitement aux échappées livresques de l’auteur comme autant de parenthèses artistiques pour surVIVVRE dans cette société qui broie les hommes. Hubert HADDAD joue habilement avec des rencontres aléatoires


Les mouvants ressorts des coïncidences ballottent chacun sur une mer démontée. 111

pour entremêler les destins des personnages de son roman, des anti-héros qui malgré leur misère poursuivent le chemin de leur existence... vers la voie de la LIBERTE. Ce roman est lumineux, il est plein d'espoir.

Quant à la plume de l'écrivain, elle est d'une grande poésie. Vous ne la connaissez pas encore ? Elle est à découvrir absolument. Un tout nouveau livre est d'ailleurs annoncé à la prochaine rentrée littéraire !

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2019-06-17T11:58:17+02:00

Tersicore à Venise

Publié par Tlivres
Tersicore à Venise

Certains voient "La vie en rose", moi, en ce début de semaine, je la vois en bleu !

Ma #lundioeuvredart est une sculpture découverte en 2017 à Venise lors de la Biennale Internationale d'Art. Elle représente "Tersicore", la Muse de la danse en référence à la mythologie grecque. 

C'est un bronze patiné d'une couleur tout à fait remarquable.

Je n'ai malheureusement pas le nom de l'artiste, si quelqu'un le ou la connaît, je suis preneuse !

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2019-06-14T06:00:00+02:00

Mare Nostrum de Philippe de la GENARDIERE

Publié par Tlivres
Mare Nostrum de Philippe de la GENARDIERE

Actes Sud

Il y a des romans qui se lisent à l'allure d'un sprint en course à pied, à l'image d'Arcanes Médicis de Samuel DELAGE, La Vraie Vie d'Adeline DIEUDONNE, Le baiser de Gustav de Martine MAGNIN... et d'autres à l'allure d'un marathon, comme le dernier de Philippe de la GENARDIERE, fait de petits pas, inscrit dans l'endurance !

Adelphe quitte Paris pour la mer Méditerranée, Port-Venelles très exactement. Là aussi (cf. "Fuite(s)" d'Anna COSTA), une est question d'une fuite, d'une quête. Editeur, son quotidien a longtemps été fait de mots, de la fiction aussi. Il a connu un premier amour pour une danseuse décédée d’une leucémie et puis sa vie a basculé avec la passion amoureuse pour Maïsha, une parisienne née d’une mère sénégalaise et d’un père inconnu. Avec elle, il a connu l'amour fou, et puis la rupture, douloureuse à en mourir. Aujourd'hui, il se fait vieux et se laisse séduire par l'attrait de l'eau. Il offre son dernier bain aux divinités ! Maïsha, elle, s'est laissée séduire par l'homme blanc, celui-là même qu'elle rend coupable de l'esclavage de ses ancêtres, celui dont l'esprit de domination la révulse. Elle a une revanche à prendre, elle et son peuple, à la vie à la mort...

Ce roman, je l'ai dit, fait partie de ceux qui nécessitent une disponibilité d'esprit, de temps aussi. Si j'aime lire souvent avec frénésie, j'apprécie aussi parfois d'avancer lentement dans l'histoire, de m'immerger patiemment dans le contexte, l'âme du personnage. Avec Adelphe, et dans la toute première partie, j'y ai savouré le plaisir des livres. Il vit sa vie par procuration au gré des aventures que lui proposent les livres, une vie de lecteur, non ? Le rapport au livre a ce petit quelque chose de merveilleux...  


L’odeur du papier, son toucher, c’est ce qu’avait tout de suite aimé Adelphe dans les livres, un objet qu’on tenait dans la main et qui ouvrait grandes les fenêtres du monde. P. 19


J'ai aimé découvrir les états d'âme d'Adelphe, sa quête personnelle, sa façon très singulière d'imaginer son avenir. Attiré par les Dieux, il m'a fait penser, lui et Maïsha, à l'astrologie et à ses références aux éléments. Il y a l'eau qui symbolise les émotions, les sentiments, souvent associée à des personnes rêveuses, imaginatives, et puis, il y a le feu qui brûle, généralement associé à des personnes animées par la fougue, la colère, le désir de conquête, des tempéraments volcaniques quoi. Dans ce roman, les deux personnages sont décrits comme des êtres diamétralement opposés mais il arrive que les contraires s'attirent... pour le meilleur et pour le pire !

Ce roman, il m'a plus aussi pour l'exploration de la maladie mentale, le traitement du patient, le pouvoir des médicaments sur les êtres qui, avec eux, perdent de leur dimension humaine. Dans la 3ème partie, nous sommes entre l'illusion et la lucidité, le rêve et la réalité, le lecteur navigue entre les possibles jusqu'à la chute, un coup de maître. 

"Mare Nostrum", c'est une expérience littéraire qui se construit autour des parcours initiatiques d'Adelphe et Maïsha, j'ai aimé les accompagner dans leurs cheminements intérieurs.

C'est assurément un livre singulier, exigeant, qui mérite toutefois que l'on y porte attention. Il m'a aussi permis de découvrir la plume de Philippe de la GENARDIERE, un résident de la Villa Médicis de 1984 à 1986 (l'occasion d'un petit clin d'oeil à Samuel DELAGE, depuis que j'ai lu son dernier roman, je vois la villa partout !), et rien que pour ça, je vous le conseille.

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2019-06-13T06:00:00+02:00

L'empreinte d'Alexandria MARZANO-LESNEVICH

Publié par Tlivres
L'empreinte d'Alexandria MARZANO-LESNEVICH

Parce que la #citationdujeudi me donne l'occasion de revenir sur des lectures qui m'ont profondément marquées, j'extrais celle du jour du récit d'Alexandria MARZANO-LESNEVICH "L'empreinte", lauréat du #GrandPrixdesLectricesElle2019 dans la catégorie "Document".

Ce livre foisonnant, très bien écrit et particulièrement bien traduit par  Héloïse ESQUIE , met en relation une situation intime, celle de l'écrivaine, avec une affaire judiciaire américaine. La littérature offre cette possibilité de naviguer entre les genres et avouons qu'Alexandria MARZANO-LESNEVICH le fait divinement bien. Entre récit autobiographique et journalisme d'investigation, "L'empreinte" agit comme un baume sur des plaies personnelles et pose les mots sur des questions d'intérêt général. 

C'était mon favori de la sélection, je vous le conseille ardemment !

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2019-06-11T17:14:19+02:00

Fuite(s) d’Anna TOSCA

Publié par Tlivres
Fuite(s) d’Anna TOSCA

Ce roman, je l’ai trouvé dans ma boîte aux lettres, un cadeau reçu d’une fan de livres bien connue sur Instagram pour la beauté de ses carnets. Merci à toi, ma chère Luciole et Feu Follet.


J’ai tout de suite été happée par la couverture à l’effet miroir, une femme, un homme, une forêt, un lac montagneux. Ne cherchez pas la maison d’édition, ce livre est auto-édité. N’allez surtout pas en conclure quoi que ce soit, ce roman m’a transportée, il m’a beaucoup émue, c’est un petit bijou de littérature.

Marie savoure sa tasse de thé, sur le seuil de sa maison, un peu comme un rituel de sa nouvelle vie. Elle aime prendre son temps, se délecter de la beauté du paysage qui s’offre à elle, prendre ses repères avant de vivre une nouvelle journée. Affronter, c’était avant. Maintenant, elle se satisfait de presque rien, agit, ne se pose plus de question sur ce qu’elle doit ou ne doit pas faire. Elle est ancrée dans la nature qui l’entoure, vit à son rythme, l’été toutes fenêtres ouvertes, l’hiver protégée du grand froid et de la neige qui s’accumule autour de son refuge, le jour à réaliser les tâches du quotidien, la nuit à dormir. Elle vit coupée du monde, des actualités, des réseaux sociaux aussi. Elle a fait ce choix et l’assume... mais jusqu’à quand ?

Avec "Fuite(s)", nous partons nous mettre au vert ! Le roman que nous propose effectivement Anna TOSCA est bucolique, il est frais comme le printemps. C’est un hymne à la nature, sa beauté, sa sérénité, sa capacité à nous procurer du bien-être, la fusion possible de l’environnement avec les corps. Si Marie subissait avant un formatage sociétal devenu insupportable, elle se laisse aujourd’hui porter par son cadre de vie. Vous l’aurez compris, le propos d’Anna TOSCA est militant, il invite à une alternative à notre société de consommation, un discours écologique séduisant. Qui n’a pas récemment dit « j’aimerais partir au bout du monde » ou bien « je vais aller élever des biques », désabusé face à un modèle de vie qui nous oppresse, nous instrumentalise, nous harcèle ? Par la voix de Marie, Anna TOSCA nous offre mille et un sujets de méditation sur ce qui nous paraît essentiel. Sans déflorer l'histoire, elle pose aussi la question de l'éducation, des formes d'apprentissages explorées de façon universelle par la voie d'un enseignement académique. Là aussi, n'y aurait-il pas d'autres manières de se comporter. Pouvons-nous transmettre autrement les savoirs aux enfants. N'ont-ils pas, eux aussi, à apprendre de la nature ? 

Ce roman est à suspens. Si le contexte est annoncé dans le titre « Fuite(s) », on ne découvre qu’au fil de notre lecture le pourquoi. Que fuit Marie ? Qu’est-ce qui l’a poussée à partir ? D’où ? Depuis quand ? Comment ? Autant de questions auxquelles Anna TOSCA apporte progressivement des éléments de réponse. Marie est un être écorché qui trouve dans la nature la voie de la résilience, elle met du baume sur ses plaies, soigne ses états d'âme, son corps aussi.


Elle devait se donner le droit d'essayer, d'échouer et même de réussir. Elle devait s'imposer de ne plus être sa pire ennemie. P. 41

J'ai lu ce roman comme un page-turner, j'avais très envie d'en connaître l'issue. S'il y a de l'harmonie entre Marie et son environnement naturel, il y a de la cadence dans les relations humaines. J'ai personnellement beaucoup aimé tous ces passages sur l'apprivoisement de l'être blessé, le besoin de temps, d'alternances entre les phases de déni, voire de rejet, et celles de la confiance.

Enfin, ce roman, je l'ai aimé pour le choix des mots. Dès les premières phrases, je me suis sentie portée par leur justesse. Anna TOSCA a une plume remarquable. Elle écrit magnifiquement bien. J'ai ressenti beaucoup d'émotions avec la lecture de "Fuite(s)", chapeau à son écrivaine qui a beaucoup de talent et qui ne demande qu'à être connue. Si vous souhaitez, vous aussi, en faire l'expérience, je ne peux que vous inviter à entrer en contact avec elle soit via Instagram, soit via son blog. Vous ne serez pas déçu(e), j'en prends le pari.

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2019-06-10T13:00:00+02:00

Un très grand merci à toute l'équipe du Magazine Elle !

Publié par Tlivres
Un très grand merci à toute l'équipe du Magazine Elle !

Il y a une semaine, tout juste, j'ai vécu une journée tout à fait extraordinaire grâce au #GrandPrixdesLectricesElle2019. Mon aventure de jurée touchait à sa fin et je ne soupçonnais pas encore à quelle point elle deviendrait inoubliable.

Nous étions conviées au Théâtre de l'Odéon, un lieu éminemment prestigieux, tout de rose vêtu pour l'occasion...

Un très grand merci à toute l'équipe du Magazine Elle !

Olivia de Lamberterie a introduit cet après-midi qui promettait de bien jolies surprises, à commencer par l’interview d’Amélie Nothomb, l’occasion de revenir sur son écriture, sa correspondance avec ses « fans », et puis son actualité littéraire, la publication d’un roman « renversant » : « Soif » à sortir le 21 août prochain !

Un très grand merci à toute l'équipe du Magazine Elle !

Thibault de Montalembert nous a ensuite offert la lecture d’extraits de « Lambeaux » de Charles JULIET, un moment en suspension portées par la résonance toute singulière des mots du récit autobiographique de l’auteur relatant, enfant, son rapport aux livres.

Un très grand merci à toute l'équipe du Magazine Elle !

Mais l’après-midi n’aurait pas été aussi fascinant sans la rencontre de Jacqueline DUHEME, connue pour ses illustrations de « Tistou les pouces verts ».

Recrutée par la fondatrice du magazine Elle, Hélène LAZAREFF, elle y fut grand reporter une vingtaine d’années, l’occasion de rencontrer les Premières Dames de France et des Etats-Unis dans une complicité tout à fait étonnante.

Elle fut aussi Maître d’Atelier pour l’illustre peintre, Matisse. Inspirée de ses rituels, elle a appris à ses côtés à respecter le matériel de dessin.

Elle a aussi côtoyé Jacques PREVERT, avec qui elle a entretenu une formidable relation d’amitié, avec Paul ELUARD aussi.

Une femme de 91 ans pétillante. A plusieurs reprises, elle a utilisé le terme « épatant » pour qualifier ses ami(e)s, ça vous rappelle quelqu’un, non ?

Un très grand merci à toute l'équipe du Magazine Elle !

Après des tables rondes avec les lauréats du #grandprixdeslectriceselle2019nous avons retrouvé la scène du Théâtre de l’Odéon, le temps d’une très belle photo de famille avec de nombreux lauréats des années passées, l’occasion de revenir sur

« Chanson douce » de Leïla Slimani,

« Ce que je sais de Vera Candida » de Ovaldé Véronique,

« Les déferlantes » de Claudie GALLAY,

« Les âmes grises » de Philippe Claudel,

« Un secret » de Philippe GRIMBERT,

« Journal d’un vampire en pyjama » de Mathias Malzieu, et plein d’autres encore...

Un très grand merci à toute l'équipe du Magazine Elle !

Roulement de tambour ensuite pour les lauréats du #grandprixdeslectriceselle2019, la 50ème édition ! « La vraie vie » d’Adeline Dieudonné aux Éditions de L'Iconoclaste est lauréat ex-æquo avec « Le chant des revenants » de Jesmyn WARD chez Belfond dans la catégorie « Roman ». Un grand bravo pour ce roman qui laisse un goût de je ne sais quoi en bouche quand votre coeur a repris son rythme cardiaque ordinaire !

Un très grand merci à toute l'équipe du Magazine Elle !

Un immense bravo ensuite pour Alexandria Marzano-Lesnevich pour son formidable récit « L’empreinte » publié chez Sonatine Editions mon favori dans la sélection « Document », une prouesse littéraire qui allie une histoire personnelle avec une affaire judiciaire américaine. Une écriture tout à fait remarquable digne du journalisme d’investigation avec la dimension intime comme une cerise sur le gâteau. Merci à l’auteure pour ce beau moment de partage et une dédicace à la volée dans les dernières minutes de cette soirée pleine de magie.

Un très grand merci à toute l'équipe du Magazine Elle !

Et puis le tout dernier, et non des moindres, « Né d’aucune femme » de Franck Bouysse à La Manufacture des livres lauréat du #grandprixdeslectriceselle2019 dans la catégorie « Policier », un inclassable absolument foudroyant. Un immense bravo pour ce coup de maître !

Un très grand merci à toute l'équipe du Magazine Elle !

Lundi dernier, il n’y a pas eu que les mots, et les applaudissements, qui ont résonné dans le Théâtre de l’Odéon. Les douces notes de piano de Vincent DELERM sont venues ponctuer cette soirée. Il a interprété « Le baiser Modiano », « Elle a les yeux revolver » de Marc LAVOINE, l’occasion de faire participer la salle, et puis enfin, un très joli cadeau avec une chanson jouée pour la toute première fois en public. Une très jolie respiration musicale.

Un très grand merci à toute l'équipe du Magazine Elle !

Nous avons poursuivi la soirée au Champagne, réalisé des rencontres étourdissantes, s'enivrer encore et toujours de ce que la littérature peut offrir.

Un immense 

MERCI

à toute l'équipe de Elle, Olivia de Lamberterie bien sûr, mais aussi Oriane avec qui j'ai eu un très grand plaisir à échanger. Je me sens déjà un peu orpheline, c'est normal, non ?

 

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2019-06-09T12:03:39+02:00

Arcanes Médicis de Samuel DELAGE

Publié par Tlivres
Arcanes Médicis de Samuel DELAGE

Lire le programme des « Rendez-vous au jardin » du week-end des 8 et 9 juin sur Angers et y trouver de drôles de coïncidences avec le roman de Samuel Delage « Arcanes Médicis » chez De Borée Éditions ou comment construire un terrarium avec des petites plantes succulentes comme la Ruine de Rome (Linaria cymbalaria) !

 

Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Un petit passage chez votre libraire s’impose. On en reparle ?

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2019-06-08T11:03:08+02:00

Un mois laisse sa place à un autre...

Publié par Tlivres

Retour en images et en 🎶 sur le mois de mai riche de découvertes. Alain Jaspard est sous les projecteurs, sans oublier Jacky Durand, Saïdeh Pakravan, Marie Charvet, Ellison Cooper, Alain Yvars, Alexandria Marzano Lesnevich, Jon Kalman Stefansson, Diane Brasseur, et puis Raphaëlle Fabris-Matuszewski, et enfin Alexis Merodack-Jeaneau. Il y en a pour tous les goûts, à vous de choisir 😉

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2019-06-06T06:00:00+02:00

Ces rêves qu'on piétine de Sébastien SPITZER

Publié par Tlivres
Ces rêves qu'on piétine de Sébastien SPITZER

Alors que la maison d'édition Albin Michel s'apprête à publier "Le coeur battant du monde", le tout nouveau roman de Sébastien SPITZER, je choisis aujourd'hui d'extraire ma #citationdujeudi de son premier roman "Ces rêves qu'on piétine", un immense coup de coeur découvert grâce aux 68 Premières fois.

Il explorait alors le destin d'une femme,  Magda Konzerthaus, l'épouse de Joseph Goebbels. Dans sa vie, elle a renié son passé, sa famille aussi. Son père "adoptif", Richard Friedländer, juif, déporté, mourra en 1939 au camp de concentration de Buchenwald malgré tous les appels lancés comme autant de bouteilles à la mer.

Ce roman est un petit bijou, alors, en attendant la rentrée littéraire de septembre, vous pouvez toujours le trouver en petit format, il est édité par Le livre de poche

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2019-06-04T12:37:54+02:00

Arcanes Médicis de Samuel DELAGE

Publié par Tlivres
Arcanes Médicis de Samuel DELAGE

Marge Noire

Les journées nationales du livre et du vin de Saumur réservent plus d’une surprise, la rencontre d’Alain JASPARD, auteur du premier roman « Pleurer des rivières », et puis celle de Samuel DELAGE, l’occasion de découvrir un nouvel univers.

Nous voilà villa Médicis à Rome. C’est dans ce haut lieu de la culture que Maxime Berthelot, peintre, Pavel Mirov, sculpteur du son, Nathan Lemay, botaniste, Justine Catalan, artisane du temps... sont pensionnaires pour une année, 12 mois pour réaliser une œuvre sur la base d’un projet qui a permis qu’ils soient retenus pour cette résidence artistique prestigieuse. Valente Peyron est un invité particulier, c’est le fils du directeur. Depuis 3 ans, il dispose d’un atelier et vit dans le cœur de Rome. Artiste, peut-être, ce qui est certain, c’est qu’il est retrouvé assassiné au petit matin, les orbites vidées.

Le policier Pietro Castilli et son équipe prennent possession des lieux. Tour à tour, ils vont s’intéresser à chacun des résidents de la Villa, des artistes tous aussi mystérieux les uns que les autres.

Et puis, tout juste débarqué, Yvan Sauvage, commissaire-priseur, appelé par le secrétaire-général de l’institution pour monter une exposition. Cet homme y retrouve sa petite amie, Marions Evans, dont Valente Peyron était également l’amant.

Samuel DELAGE nous offre un roman foisonnant, aux histoires toutes les plus rocambolesques les unes que les autres et dans lesquelles chacun représente un meurtrier potentiel. J'ai beaucoup aimé accompagner chacun dans les quelques jours d'enquête qui ont suivi l'assassinat de Valente Peyron. L'écrivain s'amuse à l'image d'un marionnettiste à tirer sur les fils qui conviennent pour nourrir l'intrigue, tous étant liés les uns aux autres, à la vie à la mort.


Peyron vient de lui rappeler que l’amitié rend chacun débiteur de l’autre, y compris dans leur monde. P. 61

Mais ce huis clos au sein de cette éblouissante institution n'aurait pas été ce qu'il est sans l'invitation de la guerre 39-45 à la table des résidents, de quoi faire resurgir du passé des histoires on ne peut plus sombres. Dès lors, les galeries souterraines deviennent des lieux largement convoités pour des secrets que certains aimeraient bien voir gardés et d'autres dévoilés.

Avec ce roman "Arcanes Médicis", j'ai découvert la plume de Samuel DELAGE, une vraie révélation. Je ne suis pas une grande spécialiste des policiers, même si le #GrandPrixdesLectricesElle2019 m'a fait grandir dans le domaine, mais j'ai beaucoup apprécié la maîtrise du scénario, le rythme est haletant, le suspens maintenu jusque dans les dernières pages. Les écrivains nordiques, souvent cités dans ce registre, n'ont qu'à bien se tenir !

 

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2019-06-03T07:14:47+02:00

Le Carré des Niobides de Balthus à la villa Médicis

Publié par Tlivres
Le Carré des Niobides de Balthus à la villa Médicis

Petit-avant goût de ce qui vous attend demain... je vous emmène à Rome visiter la villa Médicis. Dans les jardins, vous découvrez "Le Carré des Niobides" réalisé par Balthus lors de sa résidence dans ce haut lieu de la culture. Elle évoque une scène mythologique, les enfants de Niobée et d'Amphion tués par Apollon et Artemis.

Ce panel de statues baroques, installé autour d'une fontaine, est accueilli dans un écrin de verdure. Nous avons eu l'immense chance de la voir au mois de juin avec les acanthes en fleur, de quoi la sublimer plus encore.

C'est ma #lundioeuvredart.

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