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2021-05-31T20:25:28+02:00

Delphine de Christian CANDELIER

Publié par Tlivres
© Christian CANDELIER

© Christian CANDELIER

Je ne sais pas comment le climat agit sur vous, mais moi, ce soleil, ça me donne des ailes.

J'ai envie de liberté, de m'envoler... et j'ai tout naturellement puisé dans les oeuvres de Christian CANDELIER pour y trouver ma #lundioeuvredart.

Elle s'appelle "Delphine". Elle est en bronze, élégante et élancée. Elle est pleine d'énergie, en équilibre sur un pied, une formidable représentation de la sensualité féminine. 

Son créateur, Christian CANDELIER. Je ne peux que vous inviter à aller visiter son site pour découvrir la galerie de ses oeuvres, un travail soigné, un toucher que l'on imagine doux et délicat.

Et ce chapeau, avouons qu'il est parfait pour se protéger du soleil, non ?

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2021-05-19T20:06:15+02:00

Adieu les cons d'Albert DUPONTEL

Publié par Tlivres
Adieu les cons d'Albert DUPONTEL

On se souviendra longtemps de ce mercredi 19 mai, jour des réouvertures des terrasses des cafés, des cinémas, des musées... bref, de tout ce qui n'était pas considéré comme essentiel mais qui est pourtant "Le sel de la vie" !

Vous avez passé la journée à chercher le premier film qui vous ferait vibrer. J'ai peut-être quelque chose pour vous...

Synopsis 

Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.

Mon avis :

J'ai pleuré, j'avoue. Des larmes plein les yeux, j'ai éclaté de rire, aussi. C'est ça, je crois, le charme de Dupontel, le pouvoir de prendre le spectateur par surprise. La signature est bien là ! Ce film réalisé et interprété par Albert Dupontel est complètement déjanté, loufoque, aussi drôle que grave.

Le scénario est abracadabrantesque. Il prend racine dans la rencontre de deux âmes fragilisées par des accidents de la vie qui vont, à l’échelle d’une journée, être happées par un tourbillon de péripéties, toutes plus hallucinantes les unes que les autres. Il y a urgence à... VIVRE !

La mise en scène est fantastique avec des images gravées dans ma mémoire, ce film c’est un vrai moment de cinéma, à voir sur grand écran, absolument !

Le casting d'acteurs est excellent. Virginie Efira y joue un rôle central, son interprétation est brillante aux côtés d'Albert Dupontel, un couple aussi improbable qu’émouvant. J'ai adoré ! Quant à Nicolas Marié et Jackie Berroyer, ils y sont tout à fait remarquables.

La fin est magistrale. Inoubliable !

D'ailleurs, je ne suis pas seule à le dire, le jury des Césars ne s'y est pas trompé, il l'a couronné de succès avec 7 trophées !

Si d'aventure, vous hésitez encore, peut-être que le réalisateur interviewé ce matin par Léa Salamé dans #le79Inter saura vous convaincre... le débit est rapide, le propos dense et philosophique, juste jubilatoire, j'adore.

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2021-05-18T18:45:38+02:00

Il n’est pire aveugle de John BOYNE

Publié par Tlivres
Il n’est pire aveugle de John BOYNE
 
Traduit par Sophie ASLANIDES
 
Avec ce nouveau book club, quelque chose me dit que je ne suis pas au bout de mes surprises. Il y a eu « L’ami » de Tiffany TAVERNIER et puis maintenant, « Il n’y a pas pire aveugle » de John BOYNE, un auteur irlandais que je ne connaissais pas encore, la révélation d’une très grande plume.
 
Odran Yates, le narrateur, est Irlandais. Dans sa plus tendre enfance, sa famille, catholique, est victime d’une tragédie. Sa mère, jeune veuve, décide que son dernier fils fera le séminaire à Clonliffe College. Il a la vocation se dit elle. Il y obtiendra sa licence de philosophie. Ordonné prêtre et après avoir passé quelques années à Rome, il est de retour à Dublin en 1978. Il est affecté à Terenure comme professeur d’anglais et d’histoire. Il y reste pendant 27 ans. Parallèlement, il essaie d’être le plus présent possible auprès de sa soeur, dont le mari, Kristian, décède jeune, lui aussi, et de ses neveux, Aidan et Jonas.
 
Ce livre, de plus de 400 pages, est éminemment romanesque.
 
D’abord, il y a le narrateur dont la vie constitue le prétexte d’une fresque d’une cinquantaine d’années, le temps nécessaire pour faire de ce personnage un compagnon de route. Odran Yates est confronté à un drame mystérieux dès son plus jeune âge. J’ai ressenti une profonde empathie pour le jeune garçon et les épreuves de sa vie d’adulte ne vont que conforter ce sentiment. Il va côtoyer des hommes et des femmes marqués par le destin et l’éprouver dans ce que la vie peut offrir de plus noir.
 
Il y a des pages d’une profonde sensibilité autour de la maladie de sa soeur par exemple, des moments d’une saisissante réalité.


Je me dis que c’était là l’aspect le plus cruel. Le degré de lucidité lorsque la maladie faisait une pause. C’était comme si rien n’allait mal. Mais cela changerait bien sûr. En un instant. En un battement de cils. P. 270

Mais Odran tient le cap. Il suit sa voie et s’attache à cultiver le Bien quand d’autres détruisent à jamais tout ce qu’ils touchent. Chaque mot est savamment posé sur le scandale de l’Eglise, celui de la pédophilie parfaitement incarné par le copain de chambre de Odran.
 
Après le personnage principal construit avec beaucoup de minutie, vous l’avez compris, il y a un sujet de société parfaitement traité par John BOYNE. Si l’Eglise est dénoncée dans ce qu’elle représente de plus abject en cachant des faits immondes, totalement inacceptables, si justice est rendue aux victimes des pédophiles, il est un angle beaucoup plus singulier, celui des prêtres, intègres, lynchés par la société civile pour ce qu’ils représentent.


Je supporterais les critiques acerbes. Je souffrirais les indignités. Je serais moi-même. P. 182

L’écrivain surprend en explorant ce camp-là des victimes et à travers Odran Yates, il offre une certaine forme de réparation pour les victimes d’une double peine, celle de ne pas avoir vu, soupçonné et dénoncé. Je trouve cette approche du sujet originale et brillante. A méditer sans modération.
 
Enfin, il y a la plume, je dirais plus, les plumes. Si dans le texte original, John BOYNE est reconnu pour son talent, il n’en demeure pas moins que Sophie ASLANIDES assure une parfaite maitrise de la langue. On ne salue pas assez la qualité du travail réalisé par ces professionnels du livre attachés à parfaire la traduction d’un texte. J’ai été profondément touchée par le choix des mots, la beauté de l'écriture, le jeu de la narration. J’ai littéralement savouré ces 400 pages. Merci Hélène !

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2021-05-17T18:56:37+02:00

Jeune fille finlandaise de Juho KÖNKKÖLÄ

Publié par Tlivres
Jeune fille finlandaise de Juho KÖNKKÖLÄ

Ma #lundioeuvredart, je l'ai trouvée sur un compte Instagram, celui de Juho KÖNKKÖLÄ, un jeune artiste finlandais qui réalise des créations tout à fait EXTRAordinaires.

Dans sa collection, j'ai choisi la "Jeune fille finlandaise", réalisée avec une feuille de papier de 50 cm X 50 cm, sans aucun découpage.

Il a une expérience de 15 ans dans le domaine de l'origami et réussit des pliages époustouflants.

Je vous invite à aller visiter son site web, là où d'autres modèles sont exposés.

Et puis, comme mon coeur balance toujours entre l'art et la littérature, impossible de passer à côté du premier roman de Marc CECI découvert avec les 68 Premières fois bien sûr : "Monsieur Origami" publié chez Gallimard, aujourd'hui disponible en poche chez Folio. C'était en 2016 mais il n'a pas pris une ride avec les années.

Bon début de semaine !

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2021-05-11T19:43:26+02:00

L’ami de Tiffany TAVERNIER

Publié par Tlivres
L’ami de Tiffany TAVERNIER

Sabine WESPIESER

Hasard du calendrier, ou pas, c’est le jour de la médiatisation de la mort de Michel FOURNIRET que je publie ma chronique de « L’ami » de Tiffany TAVERNIER, un roman largement inspiré de l’histoire du violeur et tueur en série mais sous un angle tout à fait singulier.

Thierry vit avec sa femme, Elisabeth, dans une maison qu’il a totalement rénovée. Elle n’était pas très motivée pour habiter là, au fin fond de la campagne, en bordure de forêt, mais Thierry avait su la séduire en lui proposant un chien. Elle avait cédé. Depuis, elle s’était habituée. Et puis, il y a le travail, lui dans une usine occupé à la maintenance de machines, elle, infirmière. Depuis 4 ans, leur vie a changé avec l’arrivée de voisins. Guy et Chantal se sont installés dans la maison juste à côté de la leur, la seule maison, en fait. Ensemble, ils prennent du bon temps, ils mangent, ils jouent, ils s’entraident, les hommes font des travaux, creusent des trous, réparent des vitres quand ils ne se laissent pas absorber par le monde des insectes, une passion commune. Entre les femmes, la relations est plus distante, Chantal est sous médicament. Et puis, il y a ce réveil, en fanfare, des voitures de police entourant la maison des voisins, des policiers du GIGN partout. Que s’est-il passé ?

Ce roman, merci Laëtitia de m’avoir mise sur sa voie, quelle claque !

Tiffany TAVERNIER, j’en avais entendu parler avec « Roissy », son premier livre que je n’ai pas encore lu, j’avoue.

Cette plume, c’est de la grande littérature.

D’abord, il y a l’histoire, la découverte macabre qui va faire que la vie de Thierry et Elisabeth va basculer. En apparence, tout se passait bien jusqu'au coup de tonnerre, un tsunami dans la vie du couple déjà fragilisé, qui va pousser Thierry, le narrateur, à s’interroger.

Ensuite, il y a la psychologie du personnage. Tiffany TAVERNIER l’explore à la perfection. Quand certains ont une double personnalité et en joue allègrement, d’autres peinent à décrypter la leur. C’est le cas de Thierry qui, poussé par tous, va mener son introspection.


Puis, je démarre. Léger tout à coup. Enfin, je quitte le territoire hostile. Je peux redevenir celui que j’ai toujours été, allumer la radio, rêver au dessin incroyable des cheveux d’Elisabeth sur l’oreiller, contempler à perte de vue la beauté du ciel. P. 76

Si, dans les premières pages, l’écrivaine empreinte la voie royale du psychiatre pour effleurer les failles, elle va aller beaucoup plus loin avec le jeu de l’écriture. Le récit est foisonnant, orchestré à merveille avec des personnages qui ressurgissent du passé, des souvenirs qui envahissent l’esprit, des fantômes qui hantent les nuits. Quant aux émotions, cachées, mises sous silence depuis la nuit des temps, elles vont progressivement se faire une place dans un scénario impressionnant. Entre l’hébétude, la tristesse, la culpabilité, la haine, la rage, la violence, tout y passe avec des moments d’une profonde beauté et d’autres d’une grande cruauté.

Il y a aussi un rythme. Tout commence assez lentement avec des descriptions d’une vie « ordinaire » et puis, avec l’intervention de la police, le rythme s’emballe pour ne plus retrouver un apaisement que dans les toutes dernières pages. Thriller psychologique, ce roman est un véritable page-turner. 

Enfin, il y a la plume d’une qualité tout à fait remarquable avec des descriptions de Dame Nature enivrantes.


Plus je m’enfonce, plus la forêt se densifie. La lumière, de plus en plus étroite, gicle, obstinée, formant, là, sur les troncs, là, sur l’humus et les fougères, d’innombrables éclats qui me font penser à la beauté d’un paysage de songe. P. 199

La lecture évolue au gré de l’enquête policière, de la pression sociale, des épreuves auxquelles l’écrivaine va confronter le narrateur. Les mots sont forts, les phrases puissantes, le roman foudroyant, la chute bouleversante.

Ce roman, c'est un véritable uppercut. J'en suis sortie KO.

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2021-05-09T16:23:52+02:00

L'important c'est d'aimer de Pascal OBISPO

Publié par Tlivres
L'important c'est d'aimer de Pascal OBISPO

Ma #chansondudimanche, une nouvelle fois, je l'ai trouvée dans la discographie de Pascal OBISPO, l'occasion d'un p'tit clin d'oeil à Luciole et Feu Follet et son #carnettherapie (et oui, cette chanson fait partie de mon portrait chinois !).

J'ai choisi "L'important c'est d'aimer", un texte de 1999, écrit par l'interprète avec la complicité de Patrice GUIRAO.

J'aime particulièrement les paroles, cette chanson qui célèbre le don, ce que chacun peut offrir à l'Autre...

Peu importe ce qu'on donne
Un sourire, une couronne
A quelqu'un ou bien à  personne
Peu importe ce qu'on donne
Donner c'est comme recevoir
Mais sans s'en apercevoir
Comme quand on pardonne à  ceux qu'on aime
Qu'on goûte à  l'opium d'aimer quand même
D'aimer quand même...
D'aimer quand même...

L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
L'important c'est toujours d'être en amour
L'important c'est donner, et ne rien demander

Peu importe ce qu'on laisse
A tous ceux qui nous délaissent
Qu'on survive ou qu'on disparaisse
Peu importe qui nous blesse
Laisser c'est comme tout vouloir
Mais sans s'en apercevoir

C'est comme une faiblesse pour ceux qu'on aime
C'est presqu'une promesse d'aimer quand même
D'aimer quand même...
D'aimer quand même...

L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
L'important c'est toujours d'être en amour
L'important c'est donner, et ne rien demander

Peu importe ce qu'on dit

Avec des mots ou des cris
Quand c'est le cœur qui parle aussi
Peu importe ce qu'on vit
Il faut toujours le vouloir
Et bien s'en apercevoir

Comme quand on sourit à  ceux qu'on aime
Qu'on goûte à  l'opium d'aimer quand même
D'aimer quand même...
D'aimer quand même...

L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
L'important c'est toujours d'être en amour
L'important c'est donner, et ne rien demander
L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir

D'aimer quand même, comme je voudrais que l'on m'aime
Pour tout donner, à  tous ceux qui eux m'ont aimé
D'aimer quand même
Comme je voudrais que l'on m'aime

Et puis, il y a la voix de l'artiste, je suis totalement fan !

Enfin, il y a la musique, le rythme, les percussions... allez, finies les paroles, place à l'artiste !

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2021-05-07T18:00:45+02:00

Cendres blanches de Olivier SEBBAN

Publié par Tlivres
Cendres blanches de Olivier SEBBAN

Un western, ça vous dit ? J'ai quelque chose pour vous !

Dès le plus jeune âge, Ametza évolue dans le milieu de la mafia . Adulte, elle participe avec son frère, Franck, à des actions de contrebande. Si la première expédition permet de livrer les mules en nombre et à bon port, la seconde sera perturbée par l’intervention d’une bande rivale. Franck est gravement blessé. Elle, fait une fausse couche. Elle décide de prendre de la distance avec son environnement et s’exile aux Etats Unis. Passé le cap d’Ellis Island, elle devient gouvernante chez les Heidelberg, une famille honorable où elle s’occupe des deux jeunes garçons, William et James de 7 et 9 ans, mais son destin ne saurait la laisser en paix. Elle apprend à connaître la ville de New-York et son "underground", là où se côtoient les bandits de grand chemin. Une nouvelle vie commence... à moins que ça ne soit la précédente qui se poursuive !

Je remercie très sincèrement lecteurs.com et les éditions Rivages pour ce roman que je n’aurais sans doute pas lu s’il n’y avait eu ce concours.

A la lecture du roman « Cendres blanches », je me suis replongée dans l’univers des westerns que je regardais à la télévision quand j’étais enfant. Il n’y a, je crois, que les indiens qui ne soient pas représentés parce que, pour le reste, il y a tout, enfin je crois, à commencer par les gangsters, les malfaiteurs, les bandits, des hommes qui n’acceptent les femmes que pour les violer ou les utiliser dans leurs complots. Les mots sans âpres et sanglants. Il n’y a, à l’époque et dans cet univers, pas de place pour les lamentations. Si les affaires ne se passent pas comme prévu, on tue. Quant à la conservation des corps, bagatelle. Tous n’ont pas droit à leurs funérailles, loin s’en faut.

Olivier SEBBAN nous livre un véritable roman d’aventures. Le parcours d’Ametza, devenue Emma, est semé d’embûches, morbides et sanglantes certes, mais l’auteur réussit à nous captiver avec un itinéraire palpitant. Et puis, entre nous, c’est le personnage le plus droit, le plus loyal, le plus courageux, évoluant pourtant toujours en milieu hostile, qu’il s’agisse du climat, de la société... L’écrivain fait de cette femme l’héroïne du roman.

Et puis, l’écrivain restitue une fresque historique foisonnante sur une vingtaine d’années. Par le jeu de la fiction et d’un personnage, Ametza devenue Emman, Olivier SEBBAN réussit à créer un lien entre les deux rives de l’Atlantique, entre le vieux continent et le nouveau monde, depuis les rivalités franco-espagnoles dans le Pays Basque jusqu’à la seconde guerre mondiale, en passant par le krach boursier de 1929 et la guerre civile espagnole. Si le roman ne se déroule que sur une vingtaine d’années, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une période riche en événements, tristement célèbres.

Enfin, ce livre, c’est un roman d’atmosphère. Olivier SEBBAN réalise des descriptions d’orfèvre. Qu’il s’agisse de la nature, de décors... il écrit dans une langue quasi cinématographique.


Un ruisseau sec sinuait entre des plaques de roche sédimentaire quand ils quittèrent les sous-bois dans le dernier soleil dont l’éclat embrasait d’ocre un alpage et pénétrait à l’avant-garde d’une bouleraie. P. 121

Toutes les scènes ont défilé sous mes yeux dans leurs moindres détails. Je ne connaissais pas encore cette plume, je crois qu’elle mérite que l’on s’y attarde.  

Olivier SEBBAN est en lice pour le Prix Orange du Livre, avec notamment :

Charles ROUX pour "Les monstres"

Carine JOAQUIM pour "Nos corps étrangers"

Constance JOLY pour "Over the rainbow"

Martin DUMONT pour "Tant qu'il reste des îles"

(l'occasion d'un petit clin d'oeil aux 68 Premières fois)

Souhaitons que le meilleur gagne !

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2021-05-06T17:11:41+02:00

Les heures solaires de Caroline CAUGANT

Publié par Tlivres
Les heures solaires de Caroline CAUGANT

Ma #citationdujeudi est extraite de "Les heures solaires", le roman de Caroline CAUGANT publié chez Stock dans la collection Arpège (l'occasion d'un petit clin d'oeil à Caroline LAURENT, son éditrice).

Vous me direz, cette lecture date un peu. C'est vrai, c'est une lecture de janvier 2019 mais qui ne prend pas une ride avec le temps. Il faut dire que c'était un coup de coeur ce roman.

Et puis, ce qui m'a (re)mise sur la voie, c'est l'initiative de Luciole et Feu Follet.

Cette femme, je l'admire depuis des années.

Elle écrit des nouvelles extraordinaires, je vous invite à lire "Fuite(s)" ou bien encore "A la noce", "En parallèle", "Résistance"...

Et puis, elle dessine, sur des carnets, des collections de carnets...

Elle est aussi art-thérapeute. Et depuis la semaine dernière, elle nous invite à des séances de "coaching créatif". Chaque dimanche, nous recevons une lettre d'infos avec le programme de la semaine à venir. Pour notre semaine #1 du #carnettherapie, nous réalisons un portrait chinois. 

A la question : "Si j'étais un personnage de fiction, je serais...", j'ai choisi Billie, l'héroïne du roman de Caroline CAUGANT. Je vous dis quelques mots de l'histoire...

Un appel téléphonique vient perturber le quotidien de Billie. La trentaine, elle habite Paris. De son appartement, elle surplombe le cimetière du Père-Lachaise. Elle est artiste, elle dessine. Elle prépare une exposition et travaille avec acharnement, le calendrier est serré. Dans son univers, la portée des vues, l'intensité de la lumière, la présence des ombres sont autant d'éléments qui la font vibrer. Mais là, subitement, son tremblement  trouve sa cause ailleurs que dans sa passion. La Directrice de la résidence des Oliviers vient de lui apprendre la mort de sa mère, Louise, cette femme qu'elle n'a pas vue depuis des années. Avec ce décès, le passé, qu'elle s'était efforcée d'oublier, resurgit. Billie ne peut plus reculer, elle va retrouver V., le village de son enfance. Elle sait déjà que son château de cartes risque de s'écrouler, plus rien ne sera comme avant.

C'est un roman foisonnant avec des portraits de femmes hauts en couleur marqués par la grande Histoire à jamais.

La plume est prodigieuse, la construction savoureuse et la chute, juste éblouissante. 

Il aurait été dommage de passer à côté... de quoi ? Du roman, bien sûr ! Mais aussi du coaching créatif... nous n'en sommes qu'à la première semaine, alors, vous nous rejoignez ?

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2021-05-05T16:37:56+02:00

S'appeler Raoul de Angélique VILLENEUVE et Marta ORZEL

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S'appeler Raoul de Angélique VILLENEUVE et Marta ORZEL

Nous sommes mercredi, le jour des enfants !

Je vous propose aujourd'hui un album pour les petits, publiés chez Actes Sud Junior : "S'appeler Raoul".

Vous vous souvenez peut-être de "Piccolo". Angéline VILLENEUVE oeuvrait alors avec Amélie VIDELO

Aujourd'hui, nouvel album, nouvelle maison d'édition, nouveau duo !

Angélique VILLENEUVE a travaillé, cette fois, avec Marta ORZEL, illustratrice, chez Actes Sud Junior.

Avec ce nouvel album, les autrices abordent le sujet du prénom, de quoi en faire toute une histoire.

Raoul, qui est un ours, n'aime pas son prénom. Il en fait la confidence à son amie, Jacquotte, une fillette tout à fait perspicace qui va essayer de redonner le sourire à Raoul.

Cet album est un jubilé de petites merveilles.

D'abord, il y a les illustrations.

J'aime que les pages soient couvertes de couleur, et quelles couleurs ? Chatoyantes. Avec Marta ORZEL, vous ne trouverez quasiment pas un centimètre carré de blanc !

Et là, il y a en plus du mouvement. Toutes les pages (en dehors de celles dédiées aux dialogues entre Raoul et Jacquotte) sont animées, tantôt par un vol d'hirondelles ou d'oies sauvages, tantôt par une séance de patinage, ou bien encore par l'ascension d'un alpiniste.

Et puis il y a le texte, très beau.

Angélique VILLENEUVE réussit en un nombre de mots tout à fait limité à faire passer de jolis messages. Cet album, c'est un hymne à l'amitié, à ce qu'il y a de plus beau dans l'écoute et la compréhension, la générosité, la confiance retrouvée.

Il y a, enfin, les personnages.

Celui de Jacquotte est tout à fait succulent, une fillette qui s'attache à procurer du bonheur à son ours préféré, un ami qui le lui rend bien !


Jacquotte, c'est le prénom le plus mirifique,
le plus tourbillonnant qu'on ait jamais porté
dans une maison, dans un jardin, dit enfin Raoul.
Jacquotte, c'est un nom de reine, ça sent la clémentine et les libellules.

Petit clin d'oeil à ma Maman que l'on appelle Jacquotte. Je crois qu'elle aimerait beaucoup ce que dit Raoul de ce prénom !

Dans le monde imaginaire de Angélique VILLENEUVE et Marta ORZEL, les hommes et les animaux se partagent le territoire, une bien belle image de ce que pourrait être un petit coin de paradis, non ?

Pour mémoire, Angélique VILLENEUVE écrit aussi des romans pour les adultes, de petites merveilles...

"Maria"

"La belle lumière"

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2021-05-03T11:45:00+02:00

Réparation des filets de pêche vue par Zay Yar Lin

Publié par Tlivres
© Zay Yar Lin

© Zay Yar Lin

La photographie est une discipline que j'aime beaucoup explorer.

Dans les pas de Brindille, je viens de découvrir le travail de Zay Yar Lin, un jeune photographe birman.

Capitaine d'un navire à titre professionnel, il s'attache avec son appareil photo à immortaliser notamment l'activité d'hommes et de femmes de son pays ou en Asie.

Il nous propose ce magnifique cliché, ma #lundioeuvredart, d'une femme travaillant à la "Réparation des filets de pêche" de son mari, dans sa maison, à Beidou, dans la province de Fujian en Chine.

L'homme cherche la lumière idéale pour sublimer des scènes de gens au travail, des scènes qui, dans leurs contextes, pourraient paraître tout à fait ordinaires mais qui, sous l'oeil de l'artiste et le regard du spectateur, deviennent des créations sensationnelles.

Entre ombre et lumière, les couleurs se révèlent dans ce qu'elles ont de plus subtil. Le mariage du bleu et du fuchsia est si délicat pour un travail qui ne l'est pas moins. Il se dégage de cette photo une profonde poésie et un souffle de légèreté avec le drapé que forme le filet, étalé au sol.

Zay Yar Lin prend beaucoup de clichés vus d'en haut, le résultat est très réussi.

Et là n'est qu'un extrait de son formidable talent. Je ne peux que vous inviter à visiter la galerie de Zay Yar Lin et vous laisser porter par l'émerveillement que suscite ses images.

Ah, "joli moi de mai" ! 

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2021-05-02T18:31:05+02:00

Joli mois de Mai de Marcel AMONT

Publié par Tlivres
Joli mois de Mai de Marcel AMONT
Après le mois d’avril et son dicton
 »En avril, ne te découvre pas d’un fil »
j’avoue que j’aime cent fois plus celui du mois de mai
 »En mai, fais ce qu’il te plaît » !
J’ai cherché une #chansondudimanche qui soit dans le ton, j’ai trouvé celle de Marcel AMONT (aujourd’hui c’est séquence nostalgie 😉) :
« Joli mois de Mai
Ma mie est lointaine
Et le vent m'amène
L'odeur des lilas
Dans le grand jardin
Tout seul je promène
Mon âme en peine
Le printemps est là
Le temps a tout effacé (c'est le printemps)
Les muguets sont de retour (tout refleurit)
Mais les lilas vont passer (passe le temps)
J'attends mon amour (l'amour s'enfuit)
Joli mois de Mai
J'attends ma mie
Seul sous la charmille
Le printemps est là (le printemps est là)
Dans les parfums
Que la brise éveille
Ton souvenir m'ensoleille
J'ai le cœur bien las
Gentil mois de Mai
Jolie primevère
Depuis des jours que j'espère
J'ai trop de regrets
(C'est le printemps)
(Et tout refleurit)
(Et passe le temps)
(Et l'amour s'enfuit)
Le printemps est là
Mon cœur est en cage
Il a fait naufrage
Joli mois de Mai (joli mois de Mai) »
 
Et puis, en chemin, j’ai découvert aujourd’hui cette ardoise et cette bien belle phrase... il ne m’en fallait pas plus pour les lier 🌼

 

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