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2020-03-31T17:40:22+02:00

La fille du train de Paula HAWKINS

Publié par Tlivres
La fille du train de Paula HAWKINS

Une fois n'est pas coutume, mon #mardiconseil est un thriller.

J'ai effectivement mis à profit cette période de confinement pour me lancer dans la découverte de "La fille du train", le roman de Paula HAWKINS, traduit de l'anglais par Corinne DANIELLOT, publié aux éditions Sonatine et si aimablement prêté par Amélie de l'Institut Au coeur des soins.

Je vous dis quelques mots de l'histoire.

Rachel habite Ashbury. Elle prend le train de 8h04 le matin à destination de Londres et rentre par celui de 8h56. Peu importe qu'elle ait perdu son emploi, elle continue, coûte que coûte, à réaliser les mêmes trajets, occuper le même fauteuil dans le même wagon, observer les mêmes maisons, imaginer les mêmes histoires pour des gens qu'elle ne connaît pas mais qu'elle a nommés et pour qui elle a inventé des vies jusqu'au jour où... l'imaginaire explose en mille morceaux. Rachel est témoin d'une scène qui la fait basculer dans le réel, elle plonge, c'est là que commence une toute nouvelle histoire...

Ce roman choral est d'une construction narrative redoutable. Paula HAWKINS donne ainsi la parole alternativement à Anna, Megan, et Rachel bien sûr. Elle plante, pour chacune, un décor et commence à dérouler le fil de leur existence individuelle. Si Megan et Rachel croulent sous un lourd fardeau et portent, dans leur esprit comme sur leur corps, la marque de traumatismes effroyables, chez Anna, une simple apparition suffit à éveiller la terreur tapie. 

Après quelques pages seulement, vous sentirez l'étau se serrer autour de votre gorge. Une fois piégé.e, vous ne pourrez plus résister à la puissance littéraire de Paula HAWKINS, ce polar psychologique est d'une force absolument incroyable.

Pour vous en dire un petit peu plus, sans dévoiler toutefois l'intrigue, l'écrivaine explore à travers ces trois personnages le sujet de la maternité, celle désirée, celle redoutée.


J’étais encore jeune, j’avais encore du temps devant moi, mais l’échec m’a enveloppée comme un linceul. Il m’a submergée, m’a entraînée vers les profondeurs, et j’ai fini par abandonner tout espoir. P. 101

Je vais vous laisser sur votre faim... ne pas vous en dire plus mais vous inviter à vous mettre à table ! Le menu proposé par Paula HAWKINS est de mille saveurs. Vous le goûterez avec envie, le mangerez avec frénésie, le dévorerez en une bouchée. Il n'en restera pas une miette, j'en suis persuadée.

La chute est magistrale, ça, c'est la cerise sur le gâteau !

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2020-03-31T16:42:39+02:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Leïla SLIMANI

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Leïla SLIMANI

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Leïla SLIMANI.

J’ai commencé cette folle aventure avec Simone VEIL, je la termine avec Leïla SLIMANI, il n’y a pas de hasard dans la vie ! 

Leïla SLIMANI, j’ai lu d’elle « Chanson douce », prix Goncourt 2016 (12ème femme en 113 ans !), lauréat du #grandprixdeslectricesElle 2017, porté depuis au cinéma. 

 
J’avais été frappée par la noirceur du propos. C’est grâce à la toute nouvelle émission lancée par Olivia de LAMBERTERIE « Une nuit en librairie » que vous pouvez réécouter en podcast que j’ai compris. Tout au long de cette nuit, elle égrène ses références, ses lectures depuis sa plus tendre enfance. Le concept est formidable et cette complicité établie avec Leïla SLIMANI est un petit bijou. 
 
Mais Leïla SLIMANI, je l’apprécie aussi pour ses valeurs, sa vision du monde. Franco-marocaine, Leïla SLIMANI porte un regard sans concession sur la double culture, sur les mœurs de son pays d’origine. Je vous invite d’ailleurs à réécouter le podcast de l’interview d’Augustin TRAPENARD du 23 mars 2017, un jubilé d’interculturalité.
 
Enfin, Leïla SLIMANI, je l’apprécie pour ce qu’elle dit et défend de la condition féminine aujourd’hui. C’est une voix du XXIème siècle qui m’éclaire beaucoup. J’ai savouré la qualité de sa chronique « Un porc, tu nais ? » dans Libération en réponse à la tribune publiée dans Le Monde de 100 femmes qui disaient vouloir en terminer avec la victimisation des femmes. Leïla SLIMANI, elle, seule, a réussi à mettre fin à des propos qui relevaient de l’indécence et de l’inacceptable en revendiquant le droit de ne pas être importunée. Les mots sont justes, savamment choisis, chapeau !
 
Pour toutes ces raisons, vous comprendrez qu’elle occupe une place de choix dans ce mois de #marsauféminin. Elle a l’honneur de fermer le bal et de clôturer, tout en beauté, un challenge relevé haut la main.
 
Il faut dire que des héroïnes, il y en a beaucoup. Inutile de vous dire que j’ai dû faire des choix, 31 jours ne peuvent suffire à présenter la richesse de leurs talents, la puissance de leur plume, la qualité de leurs créations... mais #marsauféminin a le mérite d’exister. Alors, Mesdames, Moonpalaace et Floandbooks, on se dit : « À l’année prochaine ! ».

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2020-03-30T17:00:55+02:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Delphine BERTHOLON

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Delphine BERTHOLON

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Delphine BERTHOLON.

Impossible effectivement de passer à côté de cette écrivaine dont la plume me foudroie... littéralement !

Il y a eu :

"Celle qui marche la nuit"

"Coeur-naufrage"

"Les corps inutiles"

"Grâce"

"L'effet larsen"

Chaque fois, ce sont des lectures coups de poing, des moments inoubliables... d'ailleurs certains livres s'en souviennent encore. Je fais d'ailleurs mes excuses à la bibliothèque qui m'avait prêté "L'effet larsen", je l'ai rendu tout gondolé !!! J'ai pleuré au-dessus toutes les larmes de mon corps.

Dans cette période de confinement, j'ai fait un petit tour de ma PAL et j'y ai découvert "Twist". Là, c'est mon exemplaire, et en plus, dédicacé, je vais me munir d'une boîte de mouchoirs en papier pour éviter de le dévaster !

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2020-03-30T16:31:56+02:00

Le Verdier d'Europe photographié par Fabrice LENFANT

Publié par Tlivres
© Fabrice LENFANT

© Fabrice LENFANT

La photographie est peu présente sur le blog. Aujourd'hui, j'ai envie de me rattraper et de mettre à l'honneur un cliché que je trouve magnifique pour ce qu'il représente : l'envol, la légèreté, la liberté, la finesse, l'esthétique... et l'altérité, tout ce dont nous avons besoin en ce moment, non ?

C'est ma #lundioeuvredart.

Outre cette très belle image du Verdier d'Europe, un oiseau protégé en France depuis 1981, c'est plus globalement le travail de Fabrice LENFANT, passionné, que je souhaite présenter.

Il m'émerveille chaque jour. Maintenant, vous me connaissez, impossible de garder cette petite perle rien que pour moi ! Alors, je vous invite à visiter son compte Instagram et/ou sa page Facebook. Nul doute que vous aussi serez fascinés par la beauté de ses collections, de l'ART tout simplement ! 

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2020-03-29T12:01:50+02:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Aude LE CORFF

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Aude LE CORFF

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Aude LE CORFF.

J’ai découvert cette plume, profondément émouvante, avec « L’importun ». Je me souviens de cette lecture comme à la première heure. J’en frissonne encore.

Il y a eu ensuite « Les arbres voyagent la nuit » et plus récemment « La mer monte »

Trois romans, trois coups de ❤️

Vous la connaissez ?

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2020-03-29T11:28:53+02:00

Résiste de France GALL

Publié par Tlivres

Parce que dans ces temps de confinement, il faut avoir la force d’exister, ma #chansondudimanche, je l’ai choisie dans le répertoire de France GALL. « Résiste », comme une injonction à vivre !

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2020-03-28T12:01:44+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Claudie GALLAY

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Claudie GALLAY

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Claudie GALLAY.

Vous avez peut-être lu et aimé : "Les déferlantes", "L’amour est une île" ou bien encore "Une part de ciel", "Mon amour, ma vie". Si tel est le cas, vous aimerez "La beauté des jours", je puis vous l’assurer !

Claudie GALLAY est une formidable conteuse. A l'image d'Anne-Marie GARAT, Nancy HUSTON, Gaëlle JOSSE, Michèle LESBRE, Lenka HORNAKOVA CIVADE, Alice FERNEY, et bien d'autres encore, elle sait planter un décor dans les toutes premières pages et vous transporter avec ses mots. Sous la plume, la magie de la littérature opère, j'adore !

 

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2020-03-28T11:22:22+01:00

Yonah ou le chant de la mer de Frédéric COUDERC

Publié par Tlivres
Yonah ou le chant de la mer de Frédéric COUDERC

Editions Héloïse d’ORMESSON

 

Ce roman est arrivé dans ma boîte aux lettres, un joli cadeau des éditions Héloïse d’Ormesson que je remercie chaleureusement.

 

Frédéric COUDERC, dont je découvre la plume, nous emmène à Tel-Aviv. Là-bas se tourne un biopic sur Abie NATHAN, un pacifiste israélien décédé en 2008. Zeev STEIN, l’un de ses amis de tout temps, vit avec sa femme Hélène. Leurs quarante années de mariage sont célébrées dans le faste dans leur luxueuse maison de Tel-Aviv. Leur fille Yonah fait partie des invités, elle est avec ses enfants, Iris et Noam. Elle est divorcée. Rafaël, leur fils, n’est pas là. Il est porté disparu depuis plus de 5 ans. Il s’est rapproché des ultra-orthodoxes. Sa radicalisation l’a éloigné de sa famille noyée, depuis, dans le chagrin. C’est bien connu, l’argent ne fait pas le bonheur, alors, quand le père, avocat, va lancer une initiative pour le retrouver et le ramener à la raison, c’est une toute nouvelle page de l’histoire familiale qui va s’écrire !

 

Ce roman, je vous l’avoue, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, non pas à cause de l’écriture de Frédéric COUDERC, mais bien de cette crise sanitaire effroyable qui sévit dans le monde entier, y compris la France. Pour autant, j’ai persévéré et j’ai bien fait.

 

Il y a notamment cette scène qui m’a rappelé que tout est toujours possible et la littérature est là pour nous le confirmer. Rafaël est de retour à la table familiale, j’ai été profondément touchée par l’initiative de cette mère, louve. Je ne vous en dirai pas plus bien sûr. Vous la découvrirez vous-même !

 

Beaucoup d’émotion aussi en lisant ces quelques mots qui résument tout en beauté la paternité :


Il sourit en pensant à toutes les raisons pour lesquelles un père est un père. Cet émerveillement depuis la naissance, ce cœur à cœur, cet amour inaliénable, comme si rien d’autre n’existait. P. 298

Et puis, avec ce roman, j'ai plongé au coeur du conflit israélo-palestinien. Je me suis laissée porter par les aventures de l’acteur, Orlando Dito Beck,  interprétant Abie Nathan, l’occasion de se focaliser un temps sur les exigences du métier de comédien et de l'interprétation en particulier d'un personnage qui a existé :


Pour un acteur, entrer en scène, c’est se jeter dans le vide, s’exposer brutalement. P. 133

Enfin, ce roman, inspiré donc d’une histoire vraie, revisitée pour l'occasion sous la plume de Frédéric COUDERC, concourt au devoir de mémoire de cette page de l’Histoire et du rôle qu’a joué Abie NATHAN notamment avec Voice of peace. Je ne connaissais pas cette radio installée en mer et qui, en 1973, comptait pas moins de 30 millions d'auditeurs. Abie NATHAN souhaitait que le bateau soit un outil de pacification, malheureusement, ses tentatives seront vaines. 

 

L’écrivain réussit parfaitement à lier fiction et réalité, mêler une petite histoire à celle qui s’écrit en majuscule, le tout dans un roman haletant.
 

Comme vous le savez, je ne lis plus jamais les 4èmes de couvertures des livres. Je leur préfère de beaucoup les premières lignes. Dans ce cas très précis, si vous relisez celle de « Yonah ou le chant de la mer », elles vous mettront sur la voie d’une chute absolument remarquable. Bravo, elle est éblouissante.

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2020-03-27T18:12:06+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Benoîte GROULT

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Benoîte GROULT

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Benoîte GROULT.

Vous vous souvenez certainement de cette grande Dame de la littérature, éminemment féministe en son temps. Elle s’est éteinte en 2016, elle avait 96 ans.

J’ai lu d’elle « Ainsi soit-elle », un essai largement conseillé par ma grande fille (que je remercie une nouvelle fois !). L'écrivaine répondait alors avec humour, tact et finesse, à des hommes qui croyaient tout connaître des femmes, ils se trompaient largement, à commencer par Freud.

C’est croustillant. En ce début de week-end, je ne pouvais décemment pas passer à côté !

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2020-03-26T18:00:00+01:00

Où bat le cœur du monde de Philippe HAYAT

Publié par Tlivres
Où bat le cœur du monde de Philippe HAYAT

Ma #citationdujeudi est extraite d’un roman de la #RL2019, "Où bat le cœur du monde" de Philippe HAYAT, une épopée romanesque tout à fait remarquable publiée chez Calmann Levy, l’occasion d’un petit clin d’œil à toute l’équipe de la Librairie Richer.

Vous l’aurez compris, il y est question de musique, de son pouvoir de nous prendre par la main et nous porter vers d’autres horizons, ce dont nous avons tous sacrément besoin en cette période de confinement.

Plus particulièrement, c’est du jazz que nous parle Philippe HAYAT. Je ne résiste pas à faire le lien avec Mano DIBANGO, ce jazzman camerounais qui nous a quittés le 24 mars dernier. Augustin TRAPENARD a eu la merveilleuse idée de reprogrammer le podcast de sa dernière interview, un immense moment de bonheur, gardons, nous aussi, notre joie de vivre !

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2020-03-26T17:55:27+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Diane DUCRET

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Diane DUCRET

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Diane DUCRET.

J’ai eu la chance de découvrir sa plume avec « Les Indésirables », un roman publié chez Flammarion. Historique, il relate le camp de Gurs, ce camp de femmes installé dans les Pyrénées pendant la seconde guerre mondiale. 

Et puis, il y a eu plus récemment « La meilleure façon de marcher est celle du flamand rose », un titre à rafler tous les records de longueur de hashtag ! Avec ce roman, vous allez rire (jaune), l’écrivaine brosse un portrait satirique de la société contemporaine. 

Les deux existent en poche chez J’ai lu

Son actualité est marquée par la sortie en janvier dernier de "La dictatrice", peut-être l'avez-vous lu ?

 

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2020-03-25T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Chloé CRUCHAUDET

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Chloé CRUCHAUDET

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Chloé CRUCHAUDET.

Aujourd'hui, c'est #mercrediBD, quoi de plus naturel donc que de vous brosser le portrait d'une toute illustratrice pleine de talent.

Chloé CRUCHAUDET, je l'ai découverte en 2013 avec "Mauvais genre", une BD inspirée de l’histoire vraie de Paul GRAPPE et Louise LANDY relatée par Fabrice VIRGILI et Danièle VOLDMAN sur la base de nombreux éléments d’archives collectés. Elle traitait alors des traumatismes de guerre, du genre, de l’homosexualité, du travestissement, des violences conjugales…

Cette BD a été couronnée du Prix Landerneau bande dessinée 2013, Fauve d'Angoulême prix du public Cultura 2014, Grand Prix de la critique de l'ACBD de la même année et puis du Prix Micheluzzi de la meilleure bande dessinée étrangère 2015.

Depuis, j'ai eu l'immense chance de la rencontrer à Carnac lors d'un événement littéraire, sous l'oeil avisé de ma très chère Valérie, blogueuse, chroniqueuse, et tout un tas d'autres casquettes ! Je profite de cette publication pour la saluer d'ailleurs et vous inviter à visiter son blog : unlivreapreslautre. J'étais alors accompagnée de ma grande fille. Nul doute qu'elle garde elle aussi très précieusement l'album dédicacé !

J'avais ainsi découvert "Ida", une trilogie dont le scénario est construit autour du parcours initiatique d'une jeune fille, Ida Von Erkentrud qui vit à Bâle en Suisse dans un milieu favorisé. Ida souffre d'un mal que les médecins n'arrivent pas à soigner, l'idée germe alors d'un voyage autour du monde. Son itinéraire est ponctué de rencontres, de découvertes... quand l'Autre offre la voie de la guérison !

Le graphisme est remarquable, un brin féerique, empreint de poésie et ô combien raffiné, chaque planche est une oeuvre d'art !

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2020-03-24T17:31:46+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Laurence TARDIEU

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Laurence TARDIEU

Dans le sillage de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Laurence TARDIEU.

Il y des plumes qui nous submergent, nous prennent dans leurs bras pour mieux pour émouvoir, assurément, celle de Laurence TARDIEU fait partie de celles-là.

Je l'ai découverte avec "A la fin, le silence" aux éditions du Seuil.

Et puis il y a eu plus récemment "Nous aurons été vivants" chez Stock

Chaque fois, ce sont des lectures qui ont laissé leur empreinte dans mon esprit. Je me souviens d'ambiances, de décors... je crois que ces deux romans pourraient être portés au cinéma, les descriptions sont d'un tel détail que les images déferlent devant mes yeux.

Peut-être avez-vous d'autres références à partager...

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2020-03-24T07:00:00+01:00

Yonah ou le chant de la mer de Frédéric COUDERC

Publié par Tlivres
Yonah ou le chant de la mer de Frédéric COUDERC

Mon #mardiconseil est le tout dernier roman de Frédéric COUDERC : "Yonah ou le chant de la mer" sorti en librairie le 5 mars dernier. Il est publié aux éditions Héloïse d'ORMESSON, que je remercie chaleureusement pour l'envoi.

Comme j’en ai pris l’habitude maintenant, je vous en propose aujourd’hui les premières lignes, histoire de planter le décor...

"Un vent léger montait de la mer. Des bourrasques tièdes s'enroulaient autour des arbres, caressaient les racines aériennes des ficus, aux cimes les feuilles tremblaient, projetant des ombres sur les façades blanches et arrondies des immeubles Bauhaus. Les oiseaux du crépuscule survolaient le vaste toit-terrasse et ici, la fête commençait. Les Stein comptaient sur la présence d'une centaine d'amis. Une bonne moitié se pressait dans la cage d'escalier au plâtre poli avec incrustation de nacre. Les formes géométriques de la maison blanche, cette fluidité horizontale, les laissaient surgir à l'air libre, les uns après les autres."

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2020-03-23T17:50:00+01:00

Joie de vivre de Niki de SAINT-PHALLE

Publié par Tlivres
Joie de vivre de Niki de SAINT-PHALLE

J’avais ouvert l’année 2019 avec « Joie de vivre » de Niki de SAINT-PHALLE. Cette "Nana" faisait partie de toute une collection réalisée par l'artiste comme un pied de nez aux canons de la beauté. Elle nous ouvrait la voie des femmes émancipées, libres, lumineuses, joyeuses, colorées... 

Nous sommes en 2020 et plus que jamais, de la "Joie de vivre", nous en avons besoin, alors, je fais de cette sculpture monumentale ma #lundioeuvredart.

Portez-vous bien et #restezchezvous !

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2020-03-23T17:45:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Niki de SAINT-PHALLE

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Niki de SAINT-PHALLE

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks , je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Niki de SAINT-PHALLE.

En mai 2017, lors de la livraison de « L’Arbre-serpents » rénové dans la cour du Musée des Beaux Arts d’Angers, sa petite-fille et gestionnaire de la Niki charitable art foundation, Bloum CARDENAS, s'est déplacée pour l'événement.

Elle dit de sa grand-mère que "c'était une bombe dans tous les sens du terme !". Niki de SAINT-PHALLE, c'est une artiste que j'aime beaucoup et depuis une belle vingtaine d'années maintenant. Elle s'affiche d'ailleurs dans la bannière du blog comme une signature depuis son tout premier jour !

Bien sûr, comme beaucoup, je l'ai découverte avec ses Nanas, ces femmes aux formes généreuses qui, dans les années 1960, affichaient le charme des rondeurs comme un contre-pouvoir exercé face aux canons de la beauté revendiqués par les professionnels de la mode. Elle savait d'ailleurs tout particulièrement de quoi elle parlait puisqu'elle fut elle-même mannequin ! Il y avait avec Niki de SAINT-PHALLE l'affirmation d'un acte militant, un acte féministe montrant une autre voie possible.

Elle était provocatrice aussi. J'en veux pour preuve sa Nana couchée, Hon, créée en 1966 avec son mari, Jean TINGUELY, et dans laquelle le public pouvait entrer par le vagin pour assister à une mise en scène artistique.
 

Elle était exceptionnelle aussi dans les dimensions qu'elles donnait à ses oeuvres. Monumentales elles étaient. Hon mesurait 28 mètres de long.

Elles ont trouvé un écrin majestueux dans le Jardin des Tarots situé en Toscane. Inspirée du Parc Güell de Barcelone pour les oeuvres de GAUDI, Niki de SAINT-PHALLE y a mis beaucoup de ténacité pour mener à bien ce projet fantastique.

Ce que j'aime beaucoup dans son oeuvre, c'est le mélange des matières avec ses mosaïques composées de petites pierres, de morceaux de miroir, brillants et réfléchissants, ce sont ses couleurs aussi, chatoyantes à l'envi, gaies, lumineuses. 

Elle créait des oeuvres originales et tellement suggestives à l'image de "La Justice" par exemple. Insolite, non ?

Niki de SAINT-PHALLE, c'était une femme qui allait jusqu'au bout de ses idées, de son art. Elle s'affranchissait des limites qui pouvaient entraver sa création, elle croyait en ses capacités de devenir une héroïne.

Sa philosophie, j'ai envie de la relayer partout autour de moi. Elle n'a pas pris une ride avec le temps. Il conviendrait même de la crier haut et fort quand les droits des femmes peuvent être un brin fragilisés.

Que toutes les petites filles, les jeunes filles, les jeunes femmes, et les autres, croient en cet horizon des possibles ! 

Niki de SAINT-PHALLE, assurément, "c'était une bombe !".

J’avais choisi « Joie de vivre » pour vous souhaiter une très belle année 2019. Nous sommes en 2020 mais je crois que plus que jamais aujourd’hui, nous en avons besoin... c’est donc ma #lundioeuvredart.

 

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2020-03-22T18:07:43+01:00

Envole-moi de Jean-Jacques GOLDMAN

Publié par Tlivres
Envole-moi de Jean-Jacques GOLDMAN

Je sais, cette chanson date un peu maintenant, mais quand les nuits de Jean-Jacques GOLDMAN ressemblent à nos journées, « Envole-moi » devient un rêve à partager... c’est ma #chansondudimanche !

Merci à Sophiadelavega, instagrameuse, de m’avoir mise sur la voie 😉

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2020-03-22T16:45:54+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Françoise HÉRITIER

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Françoise HÉRITIER

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks , je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Françoise HÉRITIER.

Cette femme s’est éteinte en novembre 2017.

Au préalable, elle avait été anthropologue. J’adorais personnellement l’écouter. Elle avait une voix reconnaissable entre toutes et quel discours. Sa vision du féminisme, de la société en général, me manque aujourd’hui. J’aimerais qu’elle nous éclaire encore de ses points de vue, qu’elle partage avec nous son regard sur les événements que nous traversons en ce moment...

Et puis, Françoise HÉRITIER, c’était un sourire, la bonhomie incarnée. C’était un rire aussi !

J’ai choisi de partager avec vous cette émission du 23 octobre 2017, à quelques semaines de sa disparition, une interview d’Augustin TRAPENARD dans le cadre de « Boomerang » sur France Inter :

https://www.google.fr/amp/s/www.franceinter.fr/amp/emissions/boomerang/boomerang-23-octobre-2017

Peut-être avez-vous lu ses écrits... je cherche des références !

 

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2020-03-21T11:05:04+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Caroline LAURENT

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Caroline LAURENT

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Caroline LAURENT.

Il y a quelques années encore, je ne connaissais pas cette brillante personne.

Il aura fallu l'association des 68 Premières fois (j'en profite pour embrasser chaque membre très affectueusement !) pour me mettre sur la voie de son premier roman "Et soudain, la liberté", un roman écrit pour partie à quatre mains avec Evelyne PISIER.

Et puis, il y a eu la sortie, toujours chez Les Escales, lors de cette rentrée littéraire de janvier 2020, de "Rivage de la colère", un énorme coup de coeur en la faveur d'un peuple déporté à la fin des années 1960 au prix d'une effroyable transaction entre ceux qui détiennent le pouvoir, de vie et de mort, sur les autres. Peut-être avez-vous entendu parler des Chagossiens ? Caroline LAURENT s'évertue à leur donner de la voix et les sortir de l'ombre pour leur permettre de regagner leur dignité, à défaut de leurs terres. Ce roman, je vous le conseille absolument, il nous permet de découvrir une page de notre Histoire, celle-là même qui n'entrera dans les manuels scolaires (si un jour elle daigne le faire) que dans des décennies !

Avant que cette crise sanitaire du Covid19 ne nous confine chacun chez nous, la Librairie Richer ( dont je salue chaleureusement toute l'équipe) avait eu la formidable idée de l'inviter sur Angers. Nous avions partagé ce moment de bonheur avec un public émerveillé par ses mots, un très beau moment de littérature dans la simplicité et la chaleur humaine dont Caroline LAURENT a le secret. Aujourd'hui, dans les mains d'une autre Caroline (que j'embrasse tendrement), "Rivage de la colère" attend son heure avec un joli message d'une très belle tendresse dont nous avons tous besoin plus que jamais. En choisissant le graffiti de Banksy pour orner mes coups de coeur 2020, je ne savais pas encore que l'espoir serait notre fil d'ariane des semaines à venir...

Et enfin, Caroline LAURENT, c'est une éditrice, elle travaille aux éditions Stock et est à la tête de la collection "Arpèges". Vous vous souvenez de Caroline CAUGANT bien sûr, mon coup de coeur pour "Les heures solaires", c'était elle aussi !

Caroline LAURENT, c'est une femme qui donne beaucoup de temps pour les autres. Qu'elle puisse, elle aussi, bénéficier de la bienveillance et de la reconnaissance, pure et simple, de sa personne et de son talent. Mais, à en croire la tribune de France Info du 6 février dernier, le monde de l'édition est également concerné par les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, qui aurait crû d'ailleurs que ce domaine puisse en être exclu !

Vous comprendrez donc l'émotion que je ressens aujourd'hui à l'écriture de ce billet. Très chère Caroline, je te souhaite tout le meilleur du monde. Porte toi bien, reste chez toi, et prépare nous une rentrée littéraire de folie, nous sommes dans les starting blocks ! 

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2020-03-20T21:50:01+01:00

Coeur-Naufrage de Delphine BERTHOLON

Publié par Tlivres
Coeur-Naufrage de Delphine BERTHOLON

Ma #citationdujeudi est extraite du roman de Delphine BERTHOLON "Coeur-Naufrage" publié aux éditions Lattès et récemment chez Le livre de poche.

Ce roman, ce fut un énorme coup de coeur.

Mon petit doigt me dit que des rêves, vous en avez, en ce moment, plus que jamais ! Portez vous bien.

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