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2018-10-29T22:06:22+01:00

Tu t'appelais Maria Schneider de Vanessa SCHNEIDER

Publié par Tlivres
Tu t'appelais Maria Schneider de Vanessa SCHNEIDER

Grasset


Vanessa SCHNEIDER nous livre ses confessions dans « Tu t’appelais Maria Schneider », un document qu’elle voue à la mémoire de sa cousine, décédée à l’âge de 58 ans. Après une enfance marquée par des relations difficiles avec sa mère, elle est accueillie par les parents de l’auteure. Des premiers liens s’établissent quand elle est adolescente avec son père naturel, Daniel Gélin. Il fait découvrir à sa fille le monde du cinéma et la vie de saltimbanque, le monde de la nuit, des discothèques. Maria fait connaissance avec Alain Delon qui lui obtient un rôle de figurante dans Madly de Roger Kahane sorti en 1969. Puis, le rôle de sa vie lui est proposé par Bernardo Bertolucci. Elle tourne une scène d’amour avec Marlon Brando. Le réalisateur et l’acteur décident de faire un pas de côté par rapport au scénario. Pour donner au film son caractère sulfureux, ils ont l’idée d’ajouter à la scène sexuelle une sodomie. La vie personnelle et professionnelle de Maria ne s’en remettront pas. Le film fait polémique, en France, il est interdit aux moins de 18 ans, dans le monde entier, le « Dernier tango à Paris » défraie la chronique.
 

Avec ce livre, entre récit et roman mon coeur balance, l’auteure tient un engagement, celui pris enfant quand elle découvre que la pochette, dans laquelle elle classe tous les articles de presse qui parlent de sa cousine, a disparu de la maison de campagne familiale. Un jour, elle écrira sur Maria Schneider. Le livre commence avec son décès. Elle a 58 ans. C’est là que Vanessa SCHNEIDER se lance.
 

L’objet littéraire est engagé et parfaitement assumé. Restaurer l’image d’une actrice déchue n’est pas une mince affaire. Alors que malheureusement, le personnage n’est que souffrance, Vanessa SCHNEIDER réussit à le traiter avec pudeur et sensibilité. La jeune fille brade une mère qui ne l’aime pas pour un père attentionné mais dont la vie est empreinte du show-biz. Commence alors pour elle une toute nouvelle vie qu’elle croit bien sûr meilleure que la précédente mais qui l’expose à des risques insoupçonnés. Sa jeunesse et son isolement la rendent d’autant plus vulnérable.
 

Elle découvre le monde du cinéma dont elle ne connaît pas les codes, elle côtoie des stars (son propre père, Alain Delon, Brigitte Bardot), découvre la reconnaissance, des personnes qui lui font confiance, une première dans sa vie de femme.
 

Nous sommes au lendemain des événements de 1968. Le slogan « il est interdit d’interdire » a largement fait son chemin, il n’en faut pas plus pour séduire une jeune fille de 18 ans en quête de liberté. La sexualité se débride, les corps s’émancipent. Vanessa SCHNEIDER dénonce les rouages d’une industrie du cinéma qui est aussi une affaire de mode, elle tient compte des évolutions sociétales, les devance parfois. Avec ce film, le réalisateur est prêt à tout pour faire du buzz (nous n’avions pas encore les réseaux sociaux mais les excès existaient déjà !). Maria Schneider est purement et simplement instrumentalisée par une machinerie qui la dépasse totalement. Elle va payer le prix le plus cher qu’il soit, une atteinte à son intégrité, une humiliation et la perte de sa dignité. Je ne peux m’empêcher de mettre en relation cette scène qui a maintenant une cinquantaine d’années avec celles tournées maintenant. Ce livre a aussi le mérite de nous faire réfléchir sur ce que nous voulons pour notre société. Qu’est-ce que nous sommes prêts à accepter pour nos enfants, nos petits-enfants ?


J’ai été profondément touchée par le destin de cette femme. Son existence a été marquée par de profondes souffrances, elle dira pourtant d’elle-même : « J’ai eu une belle vie ».


J’ai aussi beaucoup aimé le jeu de la narration à la deuxième personne du singulier. C’est un peu comme si Maria vivait toujours et que sa cousine s’entretenait avec elle. Vanessa SCHNEIDER use d’un procédé littéraire ingénieux pour faire entrer le lecteur dans l’intimité d’une famille meurtrie par les blessures transmises de mère en fille comme une malédiction entre des générations de femmes.


Un récit poignant.
 

Merci au jury Elle de septembre pour le Grand Prix des Lectrices 2019. A défaut, je pense que je serai passée à côté !

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2018-10-29T07:53:49+01:00

La Joconde revisitée par Zelva1

Publié par Tlivres
La Joconde revisitée par Zelva1

Lors de notre visite dans le quartier Barranco de Lima au Pérou, nous avons découvert un nombre incroyable de fresques. Les streetartists s'en sont donnés à coeur joie, pour notre plus grand plaisir bien sûr.

Ma #lundioeuvredart est celle de Zelva1, La Joconde de Léonard de VINCI revisitée cinq siècles après sa réalisation par un artiste péruvien ne manque pas de charme, je dois bien le dire.

Une jolie manière aussi de soutenir l'action du moment, #octobrerose.

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2018-10-26T06:48:17+02:00

Les huit montagnes de Paolo COGNETTI

Publié par Tlivres
Les huit montagnes de Paolo COGNETTI

Ma #vendredilecture est le dernier roman de Paolo COGNETTI, "Les huit montagnes" publié aux éditions Stock, lauréat du Prix Médecis Etranger 2017 et le Prix François Sommer 2018. C'est un hymne à la montagne, à la marche dans ces environnements naturels, au bien être que ça procure, un petit bijou. 

En plus du sens, vous avez vu sa couverture ? Elle revêt la couleur d'une action que je soutiens, #octobrerose, une bien belle manière de lier la littérature à la recherche médicale.   

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2018-10-22T19:34:07+02:00

Après Miraflores, place au Barranco !

Publié par Tlivres
Après Miraflores, place au Barranco !

Arrivée à 4h30 sur Lima. Nous sommes un peu en avance, nous attendons notre chauffeur de taxi. Le terminal nord est très éloigné du quartier Miraflores, impossible de faire autrement !

 

Il nous dépose à l’hôtel mais la disponibilité des chambres n’intervient qu’à 13h. Nous partons faire un tour sur La Costa Verde, les péruviens courent, jouent au tennis, font du vélo. Ils profitent du lever du jour pour faire du sport. Dans l’océan pacifique, des surfeurs s’en donnent à cœur joie.

 

Retour à l’hôtel pour le petit-déjeuner, demain nous partirons trop tôt, l’hôtel nous propose donc d’en profiter aujourd’hui.

 

On recharge aussi nos téléphones. La connexion wifi nous permet d’envoyer quelques messages et puis le top départ est donné pour le quartier Barranco.

 

On arrive sur l’avenue Seanz Peña qui est bordée de propriétés bourgeoises et mène à l’océan.

 

On s’arrête au Dedalo, un lieu d’exposition de produits artisanaux avec un jardin intérieur absolument charmant. Là, dans une ambiance jazzy, vous pourrez boire une bière artisanale, un jus de fruits frais et savourer de très bons cookies.

Après Miraflores, place au Barranco !

On repart à l’aventure et près de la rue du 28 Julio, les graffs s’étalent sous nos yeux, il y en a partout, en haut d’un escalier, en bas sous un pont, le long d’une façade... avec quelques (que dis-je, un nombre incroyable) de fresques remarquables !

Après Miraflores, place au Barranco !

Il y en a des petites, des grandes, des colorées, des monochromes. Personnellement, j’ai un faible pour celle de Jade RIVERA réalisée en 2015 au pied du Pont des Soupirs, elle est monumentale et tellement émouvante, j’💗

Après Miraflores, place au Barranco !

Pause déjeuner au Barbarian de Barril, un petit resto aux tonalités des rues avoisinantes, toute la déco est graffée quand ce ne sont pas les bières qui font les stars. On mange un hamburger, ça faisait longtemps et il est très bon.

Après Miraflores, place au Barranco !

On reprend notre promenade dans la ville, et là, je tombe sous le charme d’une bâtisse qui accueille, devinez quoi, une librairie ! Quelques mots échangés et voilà tout un panel de livres d’auteurs français traduits en espagnol : Au revoir là-haut, Goncourt de Pierre LEMAITRE, Eldorado de Laurent GAUDE, Le rapport de Brodeck de Philippe CLAUDEL, Avenue des géants de Marc DUGAIN... Patrick MODIANO y est très bien coté ! Un grand merci au libraire qui a joué le jeu de la mise en scène, son antre s’appelle Books and Co, je vous invite à le visiter si vous passez par-là !

Après Miraflores, place au Barranco !

On rentre tranquillement le long du Malecon de la reserva jusqu’à notre hôtel. Place au briefing avec Stéphane de Yunka trek. On part demain à 6h30 pour 13 j dans la Sierra de  Lima avec pour seuls compagnons, des lamas !

 

Pour notre dernière soirée en ville, on se régale d’une soupe andine, un mélange de légumes broyés et de légumes en morceaux avec des grains de maïs grillés qui donnent un côté croustillant. Quelques gouttes d’un jus de citron vert suffisent à raviver les papilles, un délice !

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2018-10-21T18:09:08+02:00

Huaraz, tout en couleur !

Publié par Tlivres
Huaraz, tout en couleur !

Dans le package, il n’y avait que 4 excursions sur 5 j de présence à Huaraz, nous en profitons pour faire une grasse matinée, pas de réveil à sonner.

 

Quand on émerge, on découvre le ciel bleu et un franc soleil, comme tous les matins d’ailleurs.

 

On va prendre notre petit déjeuner en terrasse de l’hôtel, là, pas de touristes, ils sont tous déjà partis, la vue sur les toits de la ville et les pics enneigés est rien que pour nous, un moment seuls au monde dans un site EXTRAordinaire.

Huaraz, tout en couleur !

On décide de flâner dans la ville.

 

On s’oriente vers l’ouest et découvrons des marchés dans toutes les rues. L’ambiance est animée, colorée par tous ces fruits/légumes, les vêtements des femmes péruviennes, dépaysement total !

Huaraz, tout en couleur !

Nous avons envie d’un ceviche. Nous allons au Junagan, juste une merveille avec un petit verre de leche de tigre, des saveurs gustatives exceptionnelles rencontrées juste au Pérou !

Huaraz, tout en couleur !

Nous reprenons notre déambulation dans la ville au rythme lent de la digestion.

 

On récupère nos sacs en fin de journée à l’hôtel avec notre linge lavé (un service très appréciable du Caroline Lodging).

 

On retrouve nos globe-trotters pour boire un verre. Finalement, tous sont sur le départ, certains à destination de Lima, d’autres Pariacas. On dîne ensemble avant de se souhaiter un très bon voyage, chacun poursuit son chemin. Ils ne manqueront pas de nous faire rêver très longtemps avec leurs destinations ! Assurément de beaux moments de complicité.

 

Rdv au terminal de Cruz del Sur pour prendre le bus de nuit à destination de Lima.

Huaraz, tout en couleur !

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2018-10-21T11:30:22+02:00

La province de Yungay et la lagune 69

Publié par Tlivres
La province de Yungay et la lagune 69

(J’ai retrouvé une connexion internet stable, je poursuis donc la diffusion de notre carnet de voyage, en différé !)

Réveil à 4h15, la nuit a été courte. Après une douche à l’eau chaude (c’est suffisamment rare pour être signalé !), il n’y paraît plus rien.
On sort dehors. Il fait déjà jour et la température est clémente.

Du rdv fixé à 5h, nous ne partirons qu’à 6h, le temps de passer dans tous les hôtels chercher les différents touristes. Pas de français à bord cette fois-ci, on retrouvera nos globe-trotters sur site !

On fait une pause pour le petit déjeuner, des péruviens nous servent le maté de coca avec des sandwichs.

C’est parti pour 2h30 de route qui se terminent dans un site vertigineux. Nous sommes dans un canyon entre deux parois immenses, toutes droites. Nous sommes à flanc de montagne, sensation EXTRAordinaire.

Nous nous arrêtons quelques minutes pour prendre des photos d’une première lagune, l’eau y est turquoise, presque incroyable

La province de Yungay et la lagune 69

Notre rando est ponctuée par de sublimes cascades qui nous permettent de faire des pauses, pour les photos bien sûr !

La province de Yungay et la lagune 69

Le dernier kilomètre est particulièrement ardu, le dénivelé important, la respiration difficile (nous arrivons à 4600 m quand même !) et les arrêts fréquents mais là-haut, après le dernier virage, quelle vue !

 

Le site est immense, la lagune se trouve au pied du glacier qui fond, les craquements résonnent dans tout l’espace.

 

Les appareils photo sont tous sortis. Les nuages présents et le ciel bas ne nous permettent pas de voir une eau aussi turquoise qu’imaginée mais quand un brin de soleil se présente, les nuances de couleur s’animent, spectacle grandiose !

 

On pique-nique au bord de l’eau, à l’abri du vent. L’orage commence à gronder, on redescend avec la pluie, l’occasion de tester l’imperméabilité de nos capes !

 

Quand on reprend la route, l’orage est terminé, on retrouve le soleil et profitons de paysages magnifiques tout au long du retour.

 

Soirée à grignoter quelques biscuits, la journée a été bien remplie, on a des images plein la tête, il ne nous reste plus qu’à aller dormir, que dis-je, rêver !

 

Un grand merci à Stéphane de Yunka Trek qui nous avait listé les sites à privilégier sur Huaraz, tous ceux proposés par Sechin Tour.

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2018-10-02T15:23:33+02:00

La province Recuay et le glacier Pastoruri

Publié par Tlivres

 

Rdv à 9h Plaza de Armas. Sur notre chemin, une fanfare, les tonalités péruviennes résonnent. Grand soleil et ciel bleu toujours, la journée se présente bien !

 

A bord du bus, nous longeons El rio Santa, bordé d’aloe vera.

 

Petite pause dans un bar/restaurant pour boire un maté de coca. On repart avec les bonbons, à la coca toujours.  Nous allons marcher à 5000 m d’altitude, il faut se mettre en conditions !

 

Là, nous voyons les effets de la pollution au plomb des terres liées à l’extraction des mines.   En toile de fond, les grands sommets enneigés menacés par l’activité de l’homme sur la planète. Le glacier Pastoruri est amené lui-même à disparaître dans les 4 années à venir. Il y a cinquante, il venait jusqu’à la route. Aujourd’hui, il est à 2 km !

 

Nous sommes toujours dans La Cordillera Blanca, la cordillère tropicale la plus haute du monde. D’ailleurs, pensez bien à prévoir 30 soles par personne pour contribuer à la conservation du Parc de Huascaran.

 

Nous parcourons de très grands espaces aux couleurs brunes, il fait très sec ici.

Arrêt sur un site où l’eau bouillonne par la pollution au gaz.

 

Les moutons sont pourtant à y paître !

 

 

Ces grands espaces sont aussi habités par une plante EXTRAordinaire, la « puya raimondi » qui a une durée de vie de 40 à 100 ans. La fleur est l’une des plus grandes du monde. Elle est malheureusement en voie de disparition.

 

On file ensuite au glacier. Le bus s’arrête à 45 minutes à pied. La pente est douce, on marche tranquillement mais ça se passe bien. Certains montent à cheval.

 

Arrivés là-haut, on a envie juste de pleurer devant la fonte du glacier. L’eau coule, quelques morceaux de glace sont sur le côté. 

Entre, de la terre !

 

On s’émerveille du spectacle qu’on a sous les yeux. On mesure notre chance de pouvoir encore l’apprécier, il n’a jamais été aussi précaire. 

 

On en profite pour faire quelques photos pour #octobrerose avec des globe-trotteuses rencontrées dans le bus.

 

Le groupe nous invite à passer la soirée ensemble. On boit un verre et on va dîner indien, il n’y a que nous dans le petit restaurant. Soirée super sympa. Comme dit Mathieu : « Chacun, chacune, fait partie de mon voyage ». 

 

Il est temps d’aller dormir, demain réveil 4h15 pour la lagune 69.

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