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2020-10-31T16:29:34+01:00

#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓

Publié par Tlivres
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓

Comme l’année dernière, Eliane, Christine, Florence et moi avons publié chaque jour une image pour soutenir la cause d’ #Octobrerose 💓

Au final, c’est un jubilé merveilleux d’œuvres d’art d’une diversité exceptionnelle.

A vous d’apprécier...

Chez Christine, place à la photographie appareil photo

#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓

Jour 1 📸 Robert Doisneau

 

Jour 2 📸 Adam Mendonca

 

Jour 3 📸 Yevonde Cumbers Middleton aka Madame Yevonde

 

Jour 4 📸 Martin Parr

 

Jour 5  📸 Raymond Depardon

 

Jour 6 📸 Richard Misrach

 

Jour 7 📸 ©Philippe Sainte-Laudy

 

Jour 8 📸 ©Ricardo Bofill, La Muralla roja, Postmodernisme, Calpe, Espagne

 

Jour 9 📸 Sam Abell

 

Jour 10 📸 Patrick Chatelier

 

Jour 11 📸 Karen Knorr

 

Jour 12  📸 Bruno Barbey, Vent d’Est à Tanger, 1995

 

Jour 13  📸 

« Agnès, tu la veux comment, la voiture ? 

— Rose avec des étoiles vertes ! » L’homme de Rio, Philippe De Broca

 

Jour 14  📸 Vivienne Gucwa, Central Park

 

Jour 15  📸 Matt Henry, Goat Island

 

Jour 16 📸 Diptendu Dutta

 

Jour 17 📸William Klein, Antonia and Simone at the Barber Shop, New York, 1962

 

Jour 18 📸 Steve McCurry, Procession de moines à Rangoon, 1994

 

Jour 19  📸 Joakim Eskildsen

 

Jour 20  📸 Robby Müller, Polaroïd, Santa Fe, pour Paris, Texas (1984) de Wim Wenders

 

Jour 21  📸 Nicolas Comment

 

Jour 22 📸 Norman Parkinson pour Vogue, automne 1957

 

Jour 23  📸 Philippe Halsman, Audrey Hepbrun, 1954, pour le magazine LIFE

 

Jour 24  📸 Saul Leiter

 

Jour 25  📸 Eve Arnold, 1979

 

Jour 26  📸 Olivier Morisse

 

Jour 27 📸 Ed Freeman, Sundowner Motel, Desert Shores, Californie. 

 

Jour 28  📸 Annie Leibovitz, Drew Barrymore pour Belle et la Bête

 

Jour 29 📸 Michaela Sibi

 

Jour 30 📸 Ola Kolehmainen

 

Jour 31 et dernier 📸Ralph Gibson

 

 

Chez Florence, place à la peinture et aux illustrations

#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓

Jour 1 🎨 The New Yorker by #AnatolKovarsky May 20, 1961

 

Jour 2 🎨 @ MonicaRohan (artiste australienne)

 

Jour 3 🎨 #PotPourri (1897) de Herbert James Draper

 

Jour 4 🎨 « Jeune femme au ruban rose » 🎀 de Marie Laurencin (1885-1956)

 

Jour 5 🎨 « L’enfant à la veste rose (1973) de Mai Trung Thu (1906-1980)

 

Jour 6 🎨 « La femme en rose » (1907) de #RaoulDufy 🇫🇷

 

Jour 7 🎨 illustration : Paul Bert Serpette par Pierre Le-Tan (1950-2019)

 

Jour 8 🎨 « Femme au fauteuil sur fond rose » (1939) de Pablo Picasso

 

Jour 9 🎨 « Le Pavillon dans la roseraie » (1931) de Henri Le Sidaner

 

Jour 10 🎨 «La nappe rose» (1925) de Henri Matisse

 

Jour 11 🎨 «La Nappe rose» (1938) de Georges Braque

 

Jour 12 🎨 «La Ronde» (1910) de Natalia Goncharova

 

Jour 13 🎨 Banksy – porte de la Chapelle, Paris

 

Jour 14 🎨 Still Life with Rose de Giovanni Boldini

 

Jour 15 🎨 Le verre d’eau (1947) d’Augustin Rouart (1907-1997)

 

Jour 16 🎨 Alphonse Mucha (1860-1939)

 

Jour 17 🎨 Bernie Fuchs (illustrateur américain 1932-2009)

 

Jour 18 🎨 🖌️ Illustration from Sonia Delaunay: A Life of Color

 

Jour 19🎨Portrait of a ballerina L.A. Ivanova,1922 de Zinaid Serebriakova 1884-1967

 

Jour 20 🎨 The Indiscreet Jewels, René Magritte, 1963

 

Jour 21 🎨 La Preghiera, 1914 de Felice Casorati

 

Jour 22🎨 Bouquet of Flowers, 1909 de Henri Rousseau (source : @artrousseau)

 

Jour 23 🎨 Party Hats de @Augustwren 

 

Jour 24 🎨 Puissante bonté @Olalarte 2020

 

Jour 25 🎨 Vallie le Boeuf 2020

 

Jour 26 🎨 Fleur du mardi de Illustrationst 2020

 

Jour 27 🎨 Haras.nitram 2020

 

Jour 28 🎨 Marie Deligny 2020

 

Jour 29 🎨 Tatjanamaiwyss 2020

 

Jour 30 🎨 Minji Kim

 

Jour 31 🎨 The dance off de Anna wright illustration2020

 

 

Chez Eliane, place à la peinture

#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓

Jour 1 Klimt, portrait de Mäda Primavesi (1912)

 

Jour 2 John William Waterhouse, Psyché entre chez Cupidon

 

Jour 3 Théo Van Russel Berghe, portrait de la violoniste Irma Sethe

 

Jour 4 Amedèo Modigliani Jeanne Hebuterne bien sûr

 

Jour 5 Alex von Javlesky Jeune fille aux pivoines

 

Jour 6 Picasso, La maternité, période rose évidemment (1904-1906)

 

Jour 7 Khalo Bukovac (peintre croate) Portrait de la baronne Rukavina

 

Jour 8 Cuno Amiet (peintre suisse 1868-1961) Jeune fille assise

 

Jour 9 Hugo Pratt, les chemins du rêve (pour la fondation Folon)

 

J 10 Portrait de mademoiselle Ehrler par Léon Riesener, peintre romantique (1808-1878)

  

J 11 « Rosa triplex » Dante Gabriel Rossetti

 

J12 Pour voyager un peu, une œuvre de Claude Dambreville, écrivain et peintre haïtien

 

J13 Miss.Tic, poète d’art urbain

 

J14 Maurice Denis Plage de Tregastel, 1ers pas d’Antoine

 

J15 Valse intime, de Georges Redon, peintre, illustrateur et affichiste

 

J16 Park Hang Ryul, peintre coréen (1950) L’invitation au rêve

 

J17 Angelo Morbelli (italien divisionniste) Femmes à la rizière

 

J18 Boleslaw von Szankowski (portraitiste polonais) Le flamenco

 

J19 Audrey Kawasaki, jeune artiste de Los Angeles, peinture sur bois

 

J20 Stella im Hultberg coréenne vivant aux USA Femme fleurs

 

J21 Giovanni Boldoni - Femme en rose

 

J22 - Federico Zandomeneghi - Fille avec des fleurs

 

J 23 Émile Deckers, Jeune fille en rose

 

J24 Haruyo Morita, artiste japonaise née en 1945

 

J25 Richard S. Johnson, peintre américain Chicago né en 1953

 

J26 Le paravent Joséphine Baker de Émile Compard (expo Fénéon)

 

J27 Tamara de Lempika - La chemise rose (peintre polonaise Art déco)

 

J28 Pour les 70 ans du festival de Cannes

 

J29 Magritte - Shéhérazade , l’une des variations

 

J30 Elisabeth Shippen Green, illustratrice américaine 

Et puis avec TLivresTarts, un patchwork d’œuvres en tous genres

#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓
#Octobrerose, 🎬 de fin de l’édition 2020 💓

Jour 1 🎨 #Vasedefleurs de Francis Picabia

 

Jour 2 🎨 #30ansoulavieenrose de Raoul Dufy  1931

@mam

 

Jour 3 🎨 #ladanse de Henri Matisse  1931-1933

@mam

 

Jour 4 ✏️ #lavalsedesdossiers de leocadie_illustration 2020

 

Jour 5 🎨 #Femmeasatoilette de Gustave Caillebotte 1873

 

Jour 6 🎨 #AmaryllisinVase de David Hockney 1984

Copyright David Hockney

 

Jour 7 🎨 #Lapromenade de Marc Chagall 1917

 

Jour 8 🎨 #Equilibre de Jade Rivera 2017

 

Jour 9 📷 Autoportrait d’une photographe confinée - 21 de Astrid Di Crollalanza 2020

 

Jour 10 🎨 Le soldat rose de BoteroPop 2019

 

Jour 11 🎶 Le gardien de nuit de Francis CABREL extrait du conte musical Le soldat rose

 

Jour 12 🎨 Après le bain de Joaquín Sorolla 1916

 

Jour 13 🖐 La Toilette de Niki de Saint-Phalle 1978

Photo: Valérie Maillard

 

Jour 14 📷 La Havane, Calle Amistad, de Stéphane Couturier 2005

 

Jour 15 🎨 Bouquet de fleurs roses de Nathalie-Audrey Dubois 2019

 

Jour 16 🎨 Lovers in pink de Marc,

Marc Chagall 1916

 

Jour 17 🎨 Féminité de Diane De La Roque, 2018

 

Jour 18 🎶 La vie en rose d’Edith Piaf 1947

C’est ma #chansondudimanche

 

Jour 19 🖐 Une Dame rose au balcon de Laure Duquesne, 2020

 

Jour 20 🎨 The dancer de Gustav Klimt 1918

 

Jour 21 🎨 Invitation aux Folies Angevines par Virus, 2020

 

Jour 22 🎨 Danseuses de Marie Laurencin 1939-1940

Musée d’art moderne de Paris

 

Jour 23 🎨 Fun trip de Marie Deligny, 2020

 

Jour 24 🤚 L’été prochain de Carole Feuerman 2016

 

Jour 25 🎶 I m African de Calypso Rose 2016

 

Jour 26 🎨 Yaye de Lemilo et Silas 2020

 

Jour 27 🎨 The beginning de Natalia Rak  2017

 

Jour 28 📔 Malgré tout de Jordi Lafebre chez @dargaud 

 

Jour 29 Scarabée d’Alix De Bourmont 2020

 

Jour 30 Naranjas de Fernando Botero 2000

 

Jour 31 🎶 Qui de nous deux de Mathieu Chedid
 

 

Un immense MERCI à Dina et Alexandra pour leur relais dans la diffusion.

Vivement l’année prochaine 💓

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2020-10-30T12:35:00+01:00

J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi de Yoan SMADJA

Publié par Tlivres
J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi de Yoan SMADJA

Belfond

Ma #vendredilecture, c'est le premier roman de Yoan SMADJA, "J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi", je l'ai découvert grâce aux fées des 68 Premières fois.

Il est tout juste lauréat du Prix littéraire Lucien CAROUBI, un prix qui honore les ouvrages en faveur de la paix et de la tolérance entre les hommes, avouons qu'on en a bien besoin, non ?

Sacha Alona est grand reporter. Elle, qui depuis sa plus tendre enfance, croque la vie à pleines dents, avide de découvertes à réaliser, d'expériences à faire et de défis à relever, elle prend l'avion au printemps 1994 à destination du Cap en Afrique du Sud, missionnée qu'elle est pour relater les premières élections démocratiques post-apartheid. Très vite, avec Benjamin, photographe, Sacha flaire une filière d'armes. Elle découvre des machettes en quantités effroyables et qui, coupantes des deux côtés, ne peuvent répondre aux besoins de seuls agriculteurs africains. Elles sont faites pour tuer. Sans l'accord de son employeur, elle s'envole pour le Rwanda où la guident ses pas... elle ne sait pas encore qu'en quelques mois sa vie basculera. Elle croisera effectivement sur son chemin, un homme, Daniel Kobeysi, chirurgien obstétrique, originaire de Kigali, qui partage sa vie entre sa famille de Butare et les patientes des montagnes des Virunga. Sacha et Benjamin lui demanderont de les mener jusqu'à Paul Kagamé, alors vice-président, pour l'interviewer. Mais très vite, leur destin est percuté par les événements, l'attentat perpétré contre l’avion du Président Habyarimana, l'assassinat du Premier Ministre du Rwanda  avec 10 casques bleus belges chargés de sa protection. Daniel est torturé par l'angoisse de ne pas retrouver sa femme, Rose, et son fils, Joseph, menacés du génocide Tutsi qui sévit dans tout le pays. Tous trois vont partager des moments d'intimité alors même que l'humanité sombre dans l'ignominie.

Ce premier roman est un hymne à l'écriture. Yoan SMADJA va, dans un procédé ingénieux, se faire côtoyer deux plumes, celle de Sacha qui relate les faits pour son métier et celle de Rose, cette femme qui, tout au long des événements, va écrire à son mari, Daniel, pour lui conter sa vie et celle de son fils au cas où... Le jeu de l'alternance entre chapitres et correspondances vont rythmer un brillant roman.

Yoan SMADJA signe assurément un premier roman bouleversant, de ceux qui vous font mesurer la fragilité de l'humanité, dans ce qu'elle a de plus noir, et de plus lumineux aussi. Je ne saurais dire si les larmes qui ont coulé de mes yeux étaient de chagrin, ou de plaisir.

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2020-10-28T07:00:00+01:00

Adieu les cons, Albert DUPONTEL

Publié par Tlivres
Adieu les cons, Albert DUPONTEL

Une comédie aussi hilarante que triste à mourir, ça vous dit ? Alors, je vous conseille "Adieu les cons".

Synopsis

Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.

Mon avis :

J'ai pleuré, j'avoue. Des larmes plein les yeux, j'ai éclaté de rire, aussi. C'est ça, je crois, le charme de Dupontel, le pouvoir de prendre le spectateur par surprise. La signature est bien là ! Ce film réalisé et interprété par Albert Dupontel est complètement déjanté, loufoque, aussi drôle que grave.

Le scénario est abracadabrantesque. Il prend racine dans la rencontre de deux âmes fragilisées par des accidents de la vie qui vont, à l’échelle d’une journée, être happées par un tourbillon de péripéties, toutes plus hallucinantes les unes que les autres. Il y a urgence à... VIVRE !

La mise en scène est fantastique avec des images gravées dans ma mémoire, ce film c’est un vrai moment de cinéma, à voir sur grand écran, absolument !

Le casting d'acteurs est excellent. Virginie Efira y joue un rôle central, son interprétation est brillante aux côtés d'Albert Dupontel, un couple aussi improbable qu’émouvant. J'ai adoré ! Quant à Nicolas Marié et Jackie Berroyer, ils y sont tout à fait remarquables.

La fin est magistrale. Inoubliable !

Bref, je vous conseille vraiment ce film. Courrez le voir avant que les cinémas ne soient contraints de fermer une nouvelle fois leurs portes pour des raisons sanitaires.

Si d'aventure, vous hésitez encore, la bande-annonce fera peut-être la différence, à moins que ça ne soit l'interview d'Albert Dupontel par Augustin Trapenard dans Boomerang du 13 octobre, ou bien encore la musique du film, « Mala vida » de Mano Negra, énergique et endiablée. What else ? 

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2020-10-27T07:00:00+01:00

Whiteout de Yuichi SHIMPO

Publié par Tlivres
Whiteout de Yuichi SHIMPO

Traduit du japonais par Annick LAURENT et Maiko FUJIMOTO

Les éditions d’Est en Ouest

Une fois n’est pas coutume, je vous propose aujourd’hui un polar. Nous partons pour le Japon, près de Fukushima. Nous sommes en 1995. 

Chiaki Hirakawa part se recueillir sur le lieu de la mort de Kazushi qu’elle devait épouser 6 mois après un mystérieux accident qui lui coûta la vie dans la montagne d'Okutowa. Elle est accueillie par le Chef de Kazushi, Yoshimitsu, le seul à avoir accepté de recevoir la veuve au barrage. La retenue d'eau de quelques six-cents-millions de mètres cubes  est sous haute surveillance. Pourtant, alors qu'ils sont dans la camionnette en chemin vers le site protégé, Yoshimitsu est interpellé par une chaîne coupée. Elle est censée interdire le passage à tout véhicule dans cette zone. Il relaie l’information au poste de contrôle et poursuit sa conduite. Peu après, dans un tunnel, ils découvrent un 4X4 stationné là. Yoshimitsu s'arrête, il va à la rencontre de l’occupant qui l'abat d'une arme à feu. Deux hommes montent alors dans la camionnette de Chiaki, elle devient l’otage de terroristes qui menacent de faire sauter le barrage. Ils demandent sous 24 heures le versement de cinq millions de yens en billets aux numéros d’ordre irréguliers. Teruo Togashi, qui n'avait rien pu faire pour sauver son collègue Kazushi lors de la mortelle expédition, réussit à échapper aux terroristes de la Lune Rouge. Nous voilà embarqués dans une incroyable course contre la montre en pleine tempête de neige, de quoi vous donner quelques sueurs froides.

Je ne vais bien évidemment pas vous raconter l'histoire de ce roman tout à fait haletant de près de 500 pages, juste vous dire toutefois que la neige y occupe un rôle particulier. Sous la plume de Yuichi SHIMPO, elle devient un personnage à part entière. Vous l'avez compris, nous sommes en milieu hostile. 

Parallèlement, grâce à ce roman, vous allez entrer dans les salles des machines, celles qui sont en souterrain d'une installation hydroélectrique tout à fait fascinante. Si je ne suis pas une adepte du génie civil, je me suis toutefois laissée porter par la course effrénée de Togashi à travers ses méandres.

Ce qui m'a captivée plus que tout dans ce polar, ce sont ces sursauts de vie que les hommes, comme les femmes, peuvent éprouver alors même que la mort semble imminente. Dans un contexte d'urgence, chaque instant semble devenir une éternité.


Un homme qui n’a plus de volonté n’est plus un homme. P. 257

Avec ce roman, j'ai découvert l'écrivain Yuichi SHIMPO dont c'est le cinquième roman pour lequel je salue la qualité de la traduction assurée par Annick LAURENT et Maiko FUJIMOTO.

J'ai aussi découvert une maison, les éditions d'Est en Ouest qui assurent la publication exclusive d'oeuvres japonaises contemporaines, l'occasion de s'initier à cette littérature d'un nouveau genre.

Ce roman, j'ai choisi de l'accompagner de l'ouvrage de Marion LE PENNEC et Patrick GILLET, "Arbres". J'y ai choisi une encre et un haïku qui me paraissent tout à fait à propos !


Face à la montagne
La silhouette lointaine
D'un homme debout

Whiteout de Yuichi SHIMPO

Enfin, pour que tout soit dit, ce roman a été porté au cinéma et lauréat du Prix Eiji Yoshikawa en 1996.

 
 

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2020-10-26T07:00:00+01:00

Yaye de Lemilo et Silas

Publié par Tlivres
Yaye de Lemilo et Silas

Ma #lundioeuvredart est une fresque réalisée tout récemment dans le quartier de la Roseraie sur Angers par le Collectif La Douceur, les artistes Lemilo et Silas, dans le cadre de l'opération "L'Art à ciel ouvert".

Yaye, ça veut dire Maman en wolof, cette langue parlée au Sénégal et en Mauritanie.

Cette oeuvre, je la trouve belle pour ce qu'elle évoque de poésie dans la transmission entre deux femmes, mère et fille, bien plus qu'une seule main tenue.

Cette création monumentale est une allégorie. Elle fait référence à cette mère décédée dans le terrible incendie d'une maison située rue de Frémur. Elle faisait partie de la famille de Silas.

Et puis, il y a ces couleurs chatoyantes en partie basse avec ces plantes exotiques qui invitent au voyage, comme la liane de fleurs, roses.

Cette oeuvre, je l'ai choisie pour soutenir l'opération #octobrerose. Nous en sommes au 26ème jour, l'occasion de rappeler les causes #cancerdusein et #tousunispourunememecouleur.

Avec cette peinture murale, c'est l'occasion aussi de commencer une nouvelle semaine toute en beauté !

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2020-10-25T16:14:47+01:00

I am African de Calypso Rose

Publié par Tlivres
I am African de Calypso Rose

Allez, haut les coeurs, ma #chansondudimanche va vous donner du peps pour contrer la morosité ambiante.

 

Pour relevé le défi, j'ai choisi I m African de Calypso Rose 2016, l'occasion de soutenir l'opération #octobrerose et de témoigner de mon soutien pour les causes : #cancerdusein #tousunispourlamemecouleur 

 

Nous sommes le Jour 25, c'est donc en musique 🎶 que je vous propose de passer cette journée.

 

Laissez-vous porter par l'ambiance festive du rythme dansant des Caraïbes et si ça ne suffit pas, portez un regard sur le visage de cette femme de 80 ans.

I am African de Calypso Rose

Personnellement, quand je vois ce sourire, je dis chapeau, Madame Linda McArtha Monica Sandy-Lewis !

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2020-10-23T15:54:00+02:00

Ce qu’il faut de nuit de Laurent PETITMANGIN

Publié par Tlivres
Ce qu’il faut de nuit de Laurent PETITMANGIN

Ma #vendredilecture c’est le premier roman de Laurent PETITMANGIN publié chez La Manufacture des Livres, "Ce qu'il faut de nuit", tout juste lauréat du Prix Littéraire Georges Brassens, une lecture coup de poing de cette rentrée littéraire de septembre 2020 !

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2020-10-22T06:55:51+02:00

Les Bleus étaient verts d'Alain JASPARD

Publié par Tlivres
Les Bleus étaient verts d'Alain JASPARD

Ma #citationdujeudi est extraite du deuxième roman d'Alain JASPARD publié aux éditions Héloïse d'Ormesson : "Les Bleus étaient verts", tout juste lauréat du Prix Claude Fauriel 2020, toutes mes félicitations.

L'écrivain y joue avec les registres littéraires, tantôt romanesque, tantôt épistolaire, tantôt encore sous forme de journal intime, pour aborder la Guerre d'Algérie.

Je vous dis quelques mots de l'histoire :

Max a une vingtaine d'années. Il habite à Saint-Etienne dans la Cité de la Ricamarie. C'est le fils de Mario, un mineur de la Loire, militant communiste, d'origine espagnole. Max a un frère aîné, Guy, mineur comme son père. Il a une soeur aînée aussi, Marisa, institutrice. Max, lui, n'a pas envie de suivre la lignée des mineurs de fond, il veut faire autre chose de sa vie. En décembre 1960, il reçoit sa feuille d’incorporation en Lorraine. Il intègre ensuite l'école militaire de Cherchell en Algérie. Là-bas, Max va mener une vie de soldat, nous sommes en pleine guerre d'indépendance. Il n'en est pas moins un homme, il va rencontrer une jeune femme, Berbère, qui va lui faire oublier sa petite amie, Monika.
Ce roman, ça pourrait être une conversation de comptoir. J'imagine assez bien des hommes, assis chez Jef, à égrener les souvenirs comme on écume les bières. La mémoire est sélective. De toutes ces années, il y a quelques images bien gravées en tête, plutôt drôles, plutôt belles. Et puis, il y a celles qui restent à fleur de peau comme autant de plaies béantes qu'une cicatrisation ne saurait effacer. Là, le ton se fait dur, sarcastique, acerbe. Alain JASPARD est un homme profondément humaniste. Son âge et son expérience font qu'il peut accepter certaines décisions, d'autres le révoltent. Par la voie de la fiction, l'auteur sème le doute, le ver est dans le fruit !

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2020-10-19T06:55:13+02:00

Une Dame rose au balcon de Laure DUQUESNE

Publié par Tlivres
Une Dame rose au balcon de Laure DUQUESNE

Ma #lundioeuvredart, c'est une création d'une artiste sculptrice angevine, Laure DUQUESNE.

J'ai choisi cette Dame rose pour soutenir l'opération #octobrerose.

Cette sculpture fait partie d’une série imaginée avant le confinement et réalisée pendant cette période dont on se souviendra bien longtemps.

J'avais déjà croisé, par le passé, les créatures de Laure DUQUESNE, elles étaient assises en façade du Musée Pincée d'Angers.

Elles sont maintenant au balcon et concourent à la mémoire des applaudissements en l'honneur des soignants pendant le confinement.

Ces silhouettes, aux courbes arrondies que l'on suppose féminines, font largement penser bien sûr aux Nanas de Niki de Saint-Phalle que j'aime tant. 

Elles ont toutefois leur originalité avec cette posture, accoudée, et leur couleur unie.

Je les vois comme une invitation à prendre de la hauteur pour regarder le monde, ce dont nous avons tant besoin aujourd'hui.

Cette Dame rose, vous pouvez la découvrir dans un lieu atypique dans une petite rue d'Angers : Le Cube 

 


Ce n’est pas « juste » une BOUTIQUE. Ce n’est pas « juste » une GALERIE. Ce n’est pas « juste » un CAFÉ. Ce n’est pas « juste » une EPICERIE. Ce n’est pas « juste » un ATELIER. Ce n’est pas « juste » un CONCEPT.

Cette chronique, c'est l'occasion d'un petit clin d'oeil à l'équipe qui fait un travail polyvalent pour notre plus grand plaisir.

Si vous ne connaissez pas encore ce site tout à fait original, c'est peut-être le moment d'y organiser une petite visite, non ? 

Une Dame rose au balcon de Laure DUQUESNE

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2020-10-18T08:27:39+02:00

La vie en rose d’Edith PIAF

Publié par Tlivres
La vie en rose d’Edith PIAF

Qui n’a pas entendu fredonner un jour...


Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouches
De l'homme auquel j'appartiens

Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose

Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose

Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause

C'est lui pour moi, moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré pour la vie

Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat

Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis, des chagrins s'effacent

Heureux, heureux à en mourir
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose

Il me dit des mots d'amour
Des…

LyricFind

« La vie en rose », c’est ma #chansondudimanche », l’occasion de réécouter cette chanson d’amour !


Et bien, dansons maintenant 💓

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2020-10-16T05:00:00+02:00

Le jour où d'Amélie ANTOINE

Publié par Tlivres
Le jour où d'Amélie ANTOINE

XO Editions

D’Amélie ANTOINE, j’avais lu il y a quelques années, « Quand on n’a que l’humour », un roman dont je me souviens dans les moindres détails.

J’étais tombée sous le charme de la plume de l’autrice et m’étais promise de rechuter un jour.

La rentrée littéraire de septembre m’a offert un très beau cadeau. Âmes sensibles, accrochez-vous !

Tout commence avec Benjamin. Il passe la journée avec son neveu, Axel, dans un parc d’attraction. Le garçon a 10 ans. Tous deux sont dans la file d’attente depuis une heure, le temps pour Benjamin d’observer ses voisins voisines et de découvrir un jeune homme, séduit par la jeune femme dont il vient de faire connaissance par le plus grand des hasards. Quand leur tour arrive, Benjamin décide de laisser leurs places aux garçons qui les suivent, histoire de leur permettre de rester un peu plus longtemps avec les filles avec qui ils ont engagé la conversation. Quelques secondes plus tard, pour une raison indéterminée, le manège s’arrête. Une grue est activée pour évacuer les personnes bloquées. C’est à ce moment que la machine se remet en route. C’est l’accident, le drame. Le jeune homme meurt sur le coup. Benjamin, choqué par la tournure des événements, décide d’assister aux funérailles du jeune homme qu’il connaissait à peine. Dans l’allée du cimetière, son attention est attirée par une femme qui semble entretenir des tombes d’apparence abandonnées. Captivé par son regard et curieux d’en savoir plus, il revient régulièrement dans l’espoir de la revoir. Un jour, c’est la rencontre, les premiers échanges avec Rebecca. Elle vient d’emménager dans la capitale. Elle cherchait un lieu où elle serait anonyme. Tous deux vont lentement s’apprivoiser, pour le meilleur... à moins que ça ne soit pour le pire !

Vous l’aurez compris, à défaut de profiter du manège, Amélie ANTOINE vous propose un fulgurant ascenseur émotionnel.

Benjamin est fasciné par le personnage de Rebecca, une femme énigmatique qui semble d’une étrange fragilité.

Il n’en faut pas plus pour qu’Amélie ANTOINE engage l’exploration méticuleuse de sa psychologie, son histoire, ses secrets.

Tour à tour, Benjamin et Sophie de Leyret, la psychiatre qu’elle rencontre toutes les 2-3 semaines, vont tenter de percer les mystères de Rebecca. 

Si, en littérature, le jeu de la narration permet généralement de découvrir au fil des pages les raisons des comportements et des émotions des personnages, il est moins fréquent d’assister aux confidences d'une patiente devant un médecin spécialiste du genre. 

Amélie ANTOINE réussit parfaitement un pari audacieux. Loin du cliché, réel ou fantasmé, du divan, l'écrivaine met les deux femmes face à face. 

Au fil des questions, la psychiatre permet à sa patiente de lentement dérouler le fil de sa vie et d’imaginer l’avenir, de quoi tenir le lecteur en haleine jusqu’à la toute dernière page.

Benjamin, comme Rebecca, sont deux êtres douloureusement meurtris. Avec ce roman, Amélie ANTOINE traite le sujet du deuil. Tantôt décliné au masculin, tantôt au féminin, le lecteur adapte son regard à la double focale et permet de prendre régulièrement de la distance comme une bouffée d’air à laquelle aspire une personne en train de se noyer.

Ce roman, c’est aussi la voie de la résilience. Benjamin et Rebecca pansent leurs plaies. En fiction comme dans la réalité, chacun a ses armes. Amélie ANTOINE construit deux trajectoires de vie avec chacune son échappatoire.

Enfin, ces personnages ne seraient pas aussi émouvants s’il n’y avait une plume extrêmement humaine et d’une très grande sensibilité. Le propos est si réaliste que les personnages nous paraissent des êtres ordinaires. Il est facile dès lors de s’identifier et tomber en empathie.

Ce roman, je l’ai dévoré. Le suspense reste entier jusqu’à la fin, et quelle fin !

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2020-10-15T07:05:05+02:00

L'homme qui n'aimait plus les chats d'Isabelle AUPY

Publié par Tlivres
L'homme qui n'aimait plus les chats d'Isabelle AUPY

Ma #citationdujeudi est extraite d'un roman découvert par les fées des 68 Premières fois "L'homme qui n'aimait plus les chats" d'Isabelle AUPY publié chez les éditions du Panseur.

 

C'est une fable très éclairante sur nos temps modernes...

 

Ne passez plus à côté de ce traité de philosophie, il est tout petit mais a tout d’un grand !

 

Je vous le conseille absolument.

 

 

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2020-10-13T06:00:00+02:00

Erika Sattler de Hervé BEL

Publié par Tlivres
Erika Sattler de Hervé BEL

Editions Stock

Tout commence avec "L'évasion" d'un juif d'un camp de la mort. Nous sommes en mars 1944. Dans la journée, il est au travail avec son commando. Il n'aura fallu qu'un instant pour se soulager et tomber dans un trou, se retrouver seul, en plein silence, en Forêt Noire. Nicolas Berger sait quelle fin lui est promise. Les SS n'ont aucune pitié pour ceux qui sortent du rang. Mais c'est sans compter sur le lieutenant Paul Sattler, et ce geste d'une profonde humanité, qui scellera leur destin à jamais, à la vie, à la mort. Pendant ce temps-là, Erika Sattler, l'épouse de Paul, cette Allemande de 24 ans, encartée au NSDAP, se gorge d'une nuit d'amour, qu'elle sait être la dernière, avec son amant, Gerd Halter, commandant SS. Erika est une fille de fermiers misérables de Bavière, des opposants au Führer. En 1936, elle assiste avec son amie Liselotte et sa mère, à son premier défilé. C'est à Munich. Elle part ensuite l'été avec les Jeunesses hitlériennes, de quoi nourrir sa soif d'émancipation d'un univers familial, qu'elle juge étriqué, et sa révolte contre son père. Erika est une inconditionnelle du Führer. Elle travaille dans une entreprise d'armement, allemande, implantée en Pologne. Si elle pensait être du côté des dominants et ne rien devoir craindre de l'avenir, c'est un tout autre scénario qui se joue alors. Les Russes font reculer l'assaillant. C'est la marche de Warthegau. 

Si la littérature d'aujourd'hui offre une multitude de livres en tous genres, quatre-vingt ans après la seconde guerre mondiale, Hervé BEL propose avec "Erika Sattler" un angle d'approche tout à fait singulier.

Fasciné par les régimes totalitaires en général, et le nazisme en particulier, il choisit un personnage féminin pour incarner le peuple acquis à la cause d'Hitler. Vous ne trouverez rien sur Erika Sattler dans les livres d'histoire. Ce personnage est sorti tout droit de l'imaginaire de l'écrivain sur la base des nombreuses recherches qu'il a réalisées. Les femmes nazies se sont révélées être, pendant la guerre, les plus fidèles alliées d'Hitler. Avec ce roman, il nous offre la possibilité de décrypter les rouages d'un culte que rien ne saurait affaiblir.

Erika Sattler est une grande femme, blonde, aux yeux bleus. Sa morphologie incarne le modèle allemand de cette race supérieure qu'Hitler revendiquait à cor et à cri. J'ai été profondément touchée par le côté solaire du personnage. Alors qu'elle fait partie de cette marche de miséreux, sales, pouilleux, puants, Hervé BEL décrit son corps, altier,  faisant d'elle l'exception de tous ces décharnés voués à la mort. 


Le panel des émotions humaines est limité : tout est question d’intensité. P. 42

Mais Erika Sattler est un personnage encore plus noir que ne le laisseraient à penser ces simples caractéristiques physiques honorées par le régime nazi. 

Non, Erika Sattler est aussi une femme d'esprit. Elle est intelligente et machiavélique. 

Si elle sait qu'aucun conflit n'épargne les femmes, ces premières armes de guerre, et sait aussi que les soldats russes ne relèvent pas de l'exception, Erika conçoit qu'elle encourt le risque d'être bafouée par les siens, la peine suprême. 

Le mensonge qu'elle va construire de toutes pièces montre la puissance de son ignominie.

Je suis sortie de ce roman totalement abasourdie devant de  telles infamies. J'aime, à mon corps défendant, que la littérature me pousse dans mes plus profonds retranchements. "Erika Sattler", c'est la lecture coup de poing par excellence, de celles qui vous laissent sur le carreau, incapables de mettre des mots sur son propre sentiment. Il aura fallu quelques jours, quelques nuits aussi, pour me remettre de ce tour de force.

Chapeau Hervé BEL pour la qualité de l'exercice, chapeau aussi à sa talentueuse éditrice, Caroline LAURENT, pour la signature d'une narration effroyablement réussie. 

Le récit est captivant. 

Merci à l’équipe de la Librairie Richer de les avoir invités.

Erika Sattler de Hervé BEL

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2020-10-12T11:45:00+02:00

Apres le bain de Joaquín SOROLLA

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Apres le bain de Joaquín SOROLLA

Ma #lundioeuvredart, c’est une toile réalisée en 1916 par Joaquín SOROLLA, peintre espagnol connu pour ses scènes de genre. C'est l’occasion d’un petit clin d’oeil à Nathalie-Audrey DUBOIS.

Le #RubanRose a 26 ans 🎀 

Je publie cette image en l’honneur d’#octobrerose pour témoigner de mon soutien 💓
#cancerdusein #tousunispourlamemecouleur 

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2020-10-11T12:40:10+02:00

Le gardien de nuit de Francis CABREL

Publié par Tlivres
Le gardien de nuit de Francis CABREL

Ma #chansondudimanche, je l’ai extraite du conte musical « Le soldat rose ».

Parmi tous les artistes qui se sont joliment pliés à l’exercice, j’ai choisi Francis CABREL et « Le gardien de nuit », une chanson que j’aime pour ses paroles et sa mélodie.

Maintenant, à vous d’apprécier !

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2020-10-08T17:30:00+02:00

Rien n'est noir de Claire BEREST

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Rien n'est noir de Claire BEREST

Ma #citationdujeudi est extraite de l'un de mes coups de 💓 de la rentrée littéraire de septembre 2019.

"Rien n'est noir" est un roman de Claire BEREST publié initialement chez Stock Editions, aujourd'hui en version Le Livre de Poche.

Dans une narration foisonnante, Claire BEREST relate une page de la vie de Frida KAHLO, le temps d'une passion amoureuse incandescente pour le peintre, Diego RIVERA.

"Rien n'est noir" est également le lauréat du Grand Prix des Lectrices Elle 2020 dans la catégorie Roman 🦋 

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2020-10-06T11:35:00+02:00

Retour en images et en musique sur les découvertes du mois de septembre...

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2020-10-05T06:57:00+02:00

Femme qui marche de Giacometti

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Femme qui marche de Giacometti

Ma #lundioeuvredart est une oeuvre d'Alberto GIACOMETTI, la « Femme qui marche », un plâtre réalisé en 1933.

Vous connaissez sans doute L' « Homme qui marche », largement décliné par l’artiste. 

J'ose un pas de côté (jeu de mots !) pour partager avec vous cette version au féminin que j’ai eu la chance de découvrir à l’Institut GIACOMETTI créé il y a deux ans dans le 14e arrondissement à l’initiative de sa veuve, Annette ARM, et la Fondation.

La posture hiératique de cette femme sculptée est largement inspirée des Arts Premiers et de l’Art Égyptien en particulier.

Mais elle s'en distingue avec un pied en avant. C'est la première figure en marche créée par Alberto GIACOMETTI. 

Initialement, elle avait des bras et une tête composée de plumes.

Mais Alberto GIACOMETTI, membre du Mouvement Surréaliste entre 1930 et 1935, proche d’André BRETON au moment de cette création, ne pouvait s’en satisfaire.

 

C'est ainsi qu'il revisita sa création que vous pouvez voir dans une magnifique demeure du 5 rue Victor Schoelcher, ayant appartenu à l’Architecte Paul FOLLOT, instigateur du mouvement Art Déco.

Vous pouvez aussi vous y délecter de visites guidées, une façon d'aborder le registre artistique d'Alberto GIACOMETTI.

Impossible pour moi de terminer cette chronique sans un petit clin d'oeil à Jérôme ATTAL et son roman "37, étoiles filantes" aux éditions Robert Laffont, en poche chez Pocket, un livre savoureux !

 

 

 

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2020-10-04T09:02:10+02:00

N’attendons pas de Vianney

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N’attendons pas de Vianney

Ma #chansondudimanche, c’est un titre de Vianney.

Par le passé, Charles TRENET nous interrogeait sur notre rapport au bonheur. Vous vous souvenez, j’en suis persuadée, de cette ritournelle : « Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? »

Avec Vianney, c’est aujourd’hui une incitation à se saisir du bonheur, comme quelque chose d’impérieux, d’urgent... « N’attendons pas ».

J’aime beaucoup le rythme et les paroles de ses chansons. Celle-là en particulier.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon dimanche 🍀

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2020-10-02T06:00:00+02:00

Les bleus étaient verts d’Alain JASPARD

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Les bleus étaient verts d’Alain JASPARD

Après "Pleurer des rivières", Alain JASPARD revient lors de la rentrée littéraire avec "Les bleus étaient verts".

Max a une vingtaine d'années. Il habite à Saint-Etienne dans la Cité de la Ricamarie. C'est le fils de Mario, un mineur de la Loire, militant communiste, d'origine espagnole. Max a un frère aîné, Guy, mineur comme son père. Il a une soeur aînée aussi, Marisa, institutrice. Max, lui, n'a pas envie de suivre la lignée des mineurs de fond, il veut faire autre chose de sa vie. En décembre 1960, il reçoit sa feuille d’incorporation en Lorraine. Il intègre ensuite l'école militaire de Cherchell en Algérie. Là-bas, Max va mener une vie de soldat, nous sommes en pleine guerre d'indépendance. Il n'en est pas moins un homme, il va rencontrer une jeune femme, Berbère, qui va lui faire oublier sa petite amie, Monika.
Ce roman, ça pourrait être une conversation de comptoir. J'imagine assez bien des hommes, assis chez Jef, à égrener les souvenirs comme on écume les bières. La mémoire est sélective. De toutes ces années, il y a quelques images bien gravées en tête, plutôt drôles, plutôt belles. Et puis, il y a celles qui restent à fleur de peau comme autant de plaies béantes qu'une cicatrisation ne saurait effacer. Là, le ton se fait dur, sarcastique, acerbe. Alain JASPARD est un homme profondément humaniste. Son âge et son expérience font qu'il peut accepter certaines décisions, d'autres le révoltent. Par la voie de la fiction, l'auteur sème le doute, le ver est dans le fruit !

Ce roman, c'est aussi l'opportunité de se documenter sur un conflit peu présent encore en littérature. Les langues ont tendance à se libérer avec la disparition de la génération qui a vécu une tragédie. Il suffit de regarder tous les romans qui ont fleuri ces dernières années à propos de la seconde guerre mondiale. Dans les familles, il est encore fréquent d'avoir un grand-père qui ait combattu lors de la guerre d'Algérie. Il est, en général, peu bavard sur le sujet. Alain JASPARD contribue à lever l'omerta.
J'ai aimé retrouver dans ce roman quelques repères historiques, la référence aux harkis, aux pieds noirs... tous ces hommes marqués à vie par un camp choisi.

Ce roman, c'est encore le portrait brossé d'une jeunesse des années 1960, des garçons tout particulièrement. Ils veulent vivre, plus que ça, EXISTER. Ils veulent s'émanciper de la voie tracée par leur père. Ils veulent voir du pays, se gorger de soleil, profiter de la mer. Ils veulent se laisser séduire par les femmes, s'enivrer de leurs plaisirs, se nourrir de leur chair. Le temps de la guerre, Max est en terre étrangère, une fenêtre ouverte sur le monde et une certaine forme de liberté.


J’ai mis du temps à l’aimer, il était dur avec les enfants, ma mère était douce, la ville était noire, je regrettais le bled. P. 108

Dans "Les bleus étaient verts", l'écrivain joue avec les registres littéraires, tantôt romanesque, tantôt épistolaire, tantôt encore sous forme de journal intime.

L'homme est joueur !

Dans la vie, il a l'oeil malicieux et le ton badin. Ce roman, c'est pour moi l'opportunité de retrouvailles avec un auteur singulier, hors du commun, que j'ai eu la chance de rencontrer lors des Journées Nationales du Livre et du Vin de Saumur, et d'interviewer. Que de beaux souvenirs qui ne demandent qu'à resurgir avec l'édition de ce nouveau roman chez Héloïse d'Ormesson.

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