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Articles avec #t une femme catégorie

2022-03-24T23:01:45+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Ariane BOIS

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Ariane BOIS

L'opération #marsaufeminin est l'occasion de mettre des plumes féminines sous les projecteurs, des plumes découvertes ces derniers mois.

Ariane BOIS a écrit "L'amour au temps des éléphants" aux éditions Belfond.

Arabella Cox, rebelle, insoumise depuis sa plus tendre enfance, bercée par les histoires de sa grand-mère inspirées de sa propre expérience de missionnaire adventiste en Afrique australe, est fascinée par le cirque. Elle assiste, indignée, à l’effroyable spectacle, la mort d’un éléphant par pendaison. Nous sommes dans le Tennessee en 1916. Tous les journalistes sont là pour couvrir l’événement. Lors de la parade du cirque, la veille, dans les rues de Kingsport, l’éléphante Mary a tué son dresseur devant une foule apeurée. Arabella a profondément été affectée par l’assassinat du pachyderme. Elle poursuit sa vie d’adolescente sous le regard exigeant de son père, adventiste du 7ème jour. Et puis, il y aura une histoire de jeunesse, dénoncée par son frère. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, Arabella est renvoyée de la famille par son père. Elle part pour New-York où elle suit une formation d’infirmière, mais là ne sera qu’une première étape de son itinéraire à travers le monde.

Arabella est un personnage haut en couleurs, un très beau portrait de femme, c’est sans conteste l’héroïne du livre. Petite, elle ne faisait rien comme les autres enfants de son âge. Elle aura repoussé les limites jusqu’au point de rupture avec son père mais c’est sans doute là le plus beau cadeau qu’il ait pu lui faire, lui offrir la voie de la liberté. Et puis, Arabella est éminemment romanesque. Elle va vivre une histoire d’amour fougueuse et une histoire d’amitié absolument magnifique, les deux intimement liées par une même allégresse.

« L’amour au temps des éléphants » est un brillant roman d’aventure, un foisonnant roman historique, le tout servi par une plume jubilatoire. Je vous le conseille absolument.

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2022-03-23T21:33:48+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Catherine MEURISSE

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Catherine MEURISSE

L'opération #marsaufeminin est l'occasion de mettre des plumes féminines sous les projecteurs.

Nous sommes mercredi et seulement quelques jours après la clôture du Festival d'Angoulême, place donc au 9ème art avec Catherine MEURISSE, une autrice, dessinatrice et illustratrice de BD.

Avec Julie BIRMANT, elle nous a récemment livré "Drôles de femmes", un album dans lequel elles croquent d'autres femmes et en dressent de beaux portraits pour concourir à leur mémoire. C'est une démarche généreuse, pleine de fantaisie et d'humour.

Plus tôt, il y avait eu "La légéreté". Catherine MEURISSE, qu'une panne de réveil a sauvé des attentas de Charlie Hebdo, vit un drame intime, singulier, profond, intérieur, l'instinct de survie repose sur la beauté. Elle en fait sa quête personnelle, quotidienne. Elle va se mettre à rêver du "syndrome de Stendhal".

Pour faire plus ample connaissance avec cette femme pleine de talent, vous pouvez aussi écouter le podcast de l'émission de Boomerang sur France Inter du 15 janvier 2021, elle était interviewée par Augustin TRAPENARD, un très bel entretien.

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2022-03-21T22:38:29+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Séverine VIDAL

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Séverine VIDAL

L'opération #marsaufeminin est l'occasion de mettre des plumes féminines sous les projecteurs.

Celle de Séverine VIDAL, je l'ai découverte grâce à ma fille qui m'a confié un roman graphique, "George SAND", réalisé avec la dessinatrice, Kim CONSIGNY.

Cette biographie d'une femme du siècle est brillamment restituée, quelques textes accompagnés d'illustrations en monochrome avec des personnages aux seuls contours. 

J'étais loin de connaître l'ensemble de la vie de cette femme de lettres. Cette désignation lui sied tout particulièrement. Elle en aurait rédigé à peu près 20 000 qu'elle adressait à ses amants, sa famille, toutes celles et tous ceux avec qui la féministe et l'écrivaine entretenait une relation.

Cette BD s’inspire d’événements marquants de l’existence de George SAND pour en brosser le portrait à grands traits.

Cette BD résonne comme un appel à se replonger dans l’œuvre de l'écrivaine. Je vous invite à écouter La compagnie des auteurs qui a consacré sur France Culture quatre volets à la romancière, la critique littéraire, la femme engagée que fut George SAND.

Mais plus que ça, il s'agit là de s'intéresser à Séverine VIDAL. Honte sur moi quand je vois le nombre de livres réalisés. Si là, il s'agit d'un roman graphique, l'écrivaine a plus d'une corde à son arc, elle navigue entre les registres littéraires. Sa production est époustouflante. Je crois que je vais m'y intéresser de plus près. Vous aussi j'espère !

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2022-03-21T22:14:05+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Laurine THIZY

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Laurine THIZY

L'opération #marsaufeminin est l'occasion de mettre des plumes féminines sous les projecteurs.

Il en est une découverte tout récemment dans le cadre de la #selection2022 du bal des 68, Laurine THIZY avec son roman, "Les maisons vides" aux Éditions de L’Olivier, une lecture coup de poing.

Dans ce roman, il est question du corps, de la mort, de la religion.

Le personnage de Gabrièle, adolescente, est profondément émouvant. Impossible de l'oublier, vraiment.

Quelle plume, la main de fer dans un gant de velours, quelle construction narrative, une alternance de chapitres méticuleusement rythmés, quel premier roman, une lecture coup de poing, tout simplement. J'en suis sortie K.O., bravo !

Cette découverte, je la dois aux fées que je ne remercierais jamais assez de repérer dans la rentrée littéraire des  plumes tout à fait exceptionnelles.

Repérez bien ce nom, Laurine THIZY, nul doute que l'on reparlera d'elle !

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2022-03-21T22:06:29+01:00

Les violences conjugales selon Firoozeh

Publié par Tlivres
Les violences conjugales selon Firoozeh

Sur Angers, du 7 au 31 mars 2022, les grilles du Musée Pincée et du Jardin des Plantes deviennent un lieu d'exposition à ciel ouvert pour l'égalité femme/homme.

Une trentaine de dessins de presse est visible pour le badaud flânant dans les rues de la ville. Il s'agit d'imaginer d'autres formes d'action après le mouvement #MeToo.

Après deux créations de Carrilho, portugais, place aujourd'hui à Firoozeh, une artiste iranienne, membre du collectif Cartooning for peace.

Au dos des grilles du Jardin des Plantes, c'est-à-dire côté intérieur, sont exposées des créations choquantes, âmes sensibles d'abstenir.

En réalité, il s'agit d'aller au-delà des carricatures et autres humiliations des femmes pour passer à la force supérieure et évoquer les violences physiques faites aux femmes.

Là, une maison, toute en noir, un rideau tiré qui laisse passer la lumière intérieure pour mieux repérer le visage d'une femme, torturé. Au théâtre, on parlerait d'une tragédie mais nous ne sommes pas au théâtre. Il n'y a pas de comédiens, il n'y a pas de rôles à jouer. Il s'agit de faits réels.

Cette création, ma #lundioeuvredart, fait référence aux 126 000 femmes qui, en 2019, ont été victimes des violences de leur conjoint, c'est-à-dire dans l'intimité familiale, à la maison, dans l'appartement, à l'abri des regards. 102 femmes y ont laissé leur vie en 2020.

S'il n'y a pas de hiérarchie dans les violences faites aux femmes, les violences physiques sont la représentation la plus forte, la plus insupportable aussi, de la soumission des femmes. Louise MEY avec "La deuxième femme" nous livre un roman insoutenable sur le sujet, roman qu'elle a écrit sur la base de nombreux témoignages et autres archives. 

Si des actions sont lancées par le Gouvernement et les Associations pour permettre aux femmes de trouver un nouveau logement après une solution d'hébergement temporaire, chacun sait que sortir des griffes du prédateur reste l'une des plus grandes difficultés pour les femmes battues.

Cette oeuvre d'art constitue, de mon point de vue, un très bon prétexte à l'échange. Elle est tellement explicite. Bravo à Firoozeh pour le message accessible par tous.

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2022-03-21T21:24:43+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Jakuta ALIKAVAZOVIC

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Jakuta ALIKAVAZOVIC

L'opération #marsaufeminin est l'occasion de revenir sur des plumes pleines de talent.

Il en est une découverte très récemment qui m'a offert un vrai moment d'émerveillement, celle de Jakuta ALIKAVAZOVIC.

Il aura fallu une soirée organisée par l'Association Bouillon de Cube au  Musée des Beaux Arts d'Angers pour que je tombe sous le charme de la prose de l'autrice du Prix Medicis Essai 2021, "Comme un ciel en nous", publié aux  éditions Stock dans la collection "Ma nuit au musée".

Jakuta ALIKAVAZOVIC, c'est au Musée du Louvre de Paris qu'elle a passé une nuit, juste avant le confinement de 2020, en mars, dans la section des Antiques, dans la salle des Cariatides.

Quelques pas de danse et puis, la nuit venue, l’installation du matelas au pied de la Vénus de Milo, un petit clin d’œil à sa mère.

Mais cet essai est en réalité une formidable preuve d’amour d’une fille qui à son père, cet immigré arrivé du Monténégro en France à l’âge de 20 ans. Ses études d’économie ont très vite été abandonnées pour laisser place à celles de l’histoire de l’art. Il s’enivrait de la beauté. Homme de fantaisie, il posait régulièrement cette question à sa fille :


Et toi, comment t’y prendrais-tu, pour voler la Joconde ?

De l’histoire de son père, son arrivée en France, l’apprentissage des codes… elle n’en a rien su. Quand il y faisait référence, tout n’était qu’un conte, mais elle sait aujourd’hui qu’il mentait.

 

La question de la transmission des traumatismes aux générations suivantes me captive. Comment ne pas mettre cet essai aujourd’hui en relation avec ce que vivent les réfugiés ukrainiens qui fuient leur pays, menacés de mort par Vladimir POUTINE ? Comment vont-ils se construire après ces événements ?

J’ai été profondément émue par cette dimension de l’essai.

Et puis, il y a eu aussi le rapport à l’art, l’appréciation des détails grâce à un regard initié porté aux œuvres. Fascinant !

Enfin, et c’est là le sel de ce livre, c’est le sujet de la transgression, le fait de pourvoir repousser les limites et accéder à un interdit. 

Je ne connaissais pas encore Jakuta ALIKAVAZOVIC, pourtant lauréate du Prix Goncourt du premier roman pour « Corps volatils » en 2008. C'est désormais chose faite et je me réjouis d'avoir devant moi quelques livres d'elle à lire !

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2022-03-20T21:47:55+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Anne-Fleur MURTON

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Anne-Fleur MURTON

L'opération #marsaufeminin est l'occasion de mettre des plumes féminines sous les projecteurs.

Il en est une découverte tout récemment dans le cadre de la #selection2022 du bal des 68, Anne-Fleur MURTON avec son premier roman, "Les nuits bleues" aux éditions de L'Observatoire.

Ce roman inspiré de l'histoire personnelle de l'autrice, c'est une histoire d’amour, d’une femme avec une femme, une histoire de vie, quotidienne, amoureuse, passionnante, une histoire de tous les jours, de toutes les couleurs... de l'arc-en-ciel.

Là, la plume a elle seule est un roman, des phrases courtes, des phrases longues, le tout avec un minimum de ponctuation, voire pas, en vers, ou pas, laisser rythmer sa lecture, se laisser porter par la cadence, tenter, trébucher, recommencer, épouser.

Anne-Fleur MURTON incarne la nouvelle génération d'écrivaines, des jeunes femmes qui sortent des sentiers battus des canons de la narration pour s'affranchir de la forme, s'autoriser de nouvelles voies, nous proposer de nouvelles sensations. 

Impossible de vous quitter sans vous proposer de danser, nous sommes au bal, n'est-ce pas ? 

Je vous propose quelques notes de country, "Jolene" de Dolly PARTON.

Allez, musique !

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2022-03-18T22:30:20+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Julie DACHEZ

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Julie DACHEZ

L'opération #marsaufeminin, c'est l'opportunité de mettre sous les projecteurs des femmes talentueuses. Semaine du Festival de BD d’Angoulême oblige, une nouvelle fois, place à une autrice, Julie DACHEZ.

Je l’ai découverte avec « La différence invisible », un album profondément émouvant mais aussi très instructif sur le syndrome d’Asperger dont Julie DACHEZ est elle-même victime.

 

Cette BD est aussi un formidable outil pédagogique pour celles et ceux qui sont confronté(e)s de près ou de loin au syndrome d'Asperger reconnu aujourd'hui nationalement. La journée du 18 février lui est d'ailleurs dédié. Pouvoir mettre des mots sur des émotions est, à n'en pas douter, le premier pas vers l'acceptation de soi. C'est d'ailleurs ce que montre très bien le scénario de ce roman graphique qui, pour celles et ceux qui voudront aller encore plus loin, pourront terminer par un kézako sur le sujet.
 
C'est une BD très didactique que l'on devrait mettre dans toutes les mains. Je suis sûre que petits et grands auraient beaucoup à apprendre de l'itinéraire de Marguerite tant pour celles et ceux qui souffrent au quotidien d'une différence que pour celles et ceux qui regardent les autres comme s'ils étaient différents. Différents par rapport à quoi ? C'est peut‐être la question qu'il est urgent de se poser !

 

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2022-03-17T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Carole MAUREL

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Carole MAUREL

L'opération #marsaufeminin, c'est l'opportunité de mettre sous les projecteurs des femmes talentueuses. 


À l’heure du Festival de BD d’Angoulême, après Catel et Marion MONTAIGNE, place une nouvelle fois au 9ème art avec une autrice, dessinatrice et illustratrice de BD, Carole MAUREL.

 

Je l'ai découverte avec "Collaboration horizontale", un album tout à fait exceptionnel réalisé avec Navie et qui raconte un amour interdit, celui de Rose, une femme française, et de Frank, un soldat allemand. La grande Histoire s'invite dans l'histoire d'hommes et de femmes, décidant de vie et de mort sur eux.

 

Et plus récemment, il y a eu "En attendant Bojangles".

 

Vous vous souvenez peut-être du premier roman d'Olivier BOURDEAUT découvert avec les 68 Premières fois. Il s'agit là d'une nouvelle version d'un coup de coeur porté depuis au cinéma et interprété magistralement par Virginie EFIRA et Romain DURIS. Cette BD a été réalisé avec le concours d'Ingrid CHABBERT.

 

En relisant ma chronique, je me dis que les femmes ont quand même sacrément réussi à investir le champ de la bande dessinée. Il suffit de regarder le palmarès du Festival d'Angoulême, trois artistes féminines, Pénélope BAGIEU, Julie DOUCET et Catherine MEURISSE étaient en lice. C’était une première, chapeau Mesdames !
 

Julie DOUCET vient de recevoir le Grand Prix du Festival d’Angoulême qui honore l’ensemble de son oeuvre, toutes mes félicitations !

 

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2022-03-16T20:30:55+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Marion MONTAIGNE

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Marion MONTAIGNE

L'opération #marsaufeminin, c'est l'opportunité de mettre sous les projecteurs des femmes talentueuses. 


À l’heure du Festival de BD d’Angoulême, et après Catel, place une nouvelle fois au 9ème art avec une autrice, dessinatrice et illustratrice de BD, Marion Montaigne.

 

Je l’ai découverte avec « Riche, pourquoi pas toi ? », je vous vois déjà rigoler, mais attention, ça pourrait bien vous arriver. Regardez les gagnants du Loto...

 

Cet album truculent est scénarisé avec la contribution de Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, sociologues, et publié chez Dargaud
 

Sous le trait malicieux de Marion Montaigne, deux sociologues de fiction vont vous faire votre éducation sur le genre, humain, mais aussi urbain, économique, social, culturel, et tout le tralala.

 

La BD, je l'aime quand elle me détend, et là, j'avoue être gâtée. Marion Montaigne a un humour de folie, ses dessins sont drôles, elle a cette capacité tout à fait remarquable à synthétiser des grands principes.

 

Si vous avez envie de vous familiariser avec le registre artistique de Marion Montaigne, son graphisme, sa philosophie, un conseil, faites un tour sur son blog : "Tu mourras moins bête".

 

Cette jeune femme à un talent fou. Elle reçut notamment en 2018 le fauve du public au Festival d’Angoulême. À découvrir absolument.

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2022-03-15T20:42:08+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Catel

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Catel

L'opération #marsaufeminin, c'est l'opportunité de mettre sous les projecteurs des femmes talentueuses.

Là, place au 9ème art avec une autrice, dessinatrice et illustratrice de BD, Catel (Muller).

Je l'ai découverte en association avec José-Louis BOCQUET pour des biographies de femmes EXTRAordinaires :

Niki de Montparnasse,

Grand Prix RTL BD en 2007 et Grand Prix Essentiel FNAC-SNCF en 2008 du festival d'Angoulême,

Olympe de Gouges,

Grand Prix littéraire de l'Héroïne Madame Figaro

Joséphine Baker

chez Casterman écritures

Mais c'est loin d'être représentatif de sa créativité, je vous invite à visiter son site officiel qui vous donnera la réelle dimension de ses champs d'intervention.

La bande dessinée est un art à part entière depuis le début des années 1960 mais je me souviens encore d'une période, pas si lointaine que ça, où la BD n'était pas considérée comme de la "vraie" lecture. Ce n'est d'ailleurs pas Benoît PETEERS qui me démentira. Il était l'invité d'Augustin TRAPENARD dans Boomerang ce matin sur France Inter, un entretien passionnant qui relate l'histoire du genre et parle aussi de la place des femmes. 

Personnellement, je suis pourtant toujours fascinée par la qualité du rendu des dessins, leur capacité à nous émouvoir, si peu (voire pas) accompagnés de textes. 

Chapeau à nos trois artistes féminines, Pénélope BAGIEU, Julie DOUCET et Catherine MEURISSE. C'est une première au festival d'Angoulême, trois femmes en lice pour le 49ème Prix. Que la meilleure gagne ! 

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2022-03-13T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Titiou LECOQ

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Titiou LECOQ

L'opération #marsaufeminin, c'est l'opportunité de mettre sous les projecteurs des femmes talentueuses, à l'image de Titiou LECOQ, une nouvelle voix du féminisme.

Titiou LECOQ est née en 1980, c'est une jeune femme, romancière, essayiste, journaliste...

Dans son dernier livre, "Les grandes oubliées" aux éditions L'Iconoclaste, elle nous explique  "Pourquoi l'Histoire a effacé les femmes". Vous ne rêvez pas, non, il n'y a pas de point d'interrogation, c'est bien une affirmation qu'elle va prouver avec moults références d'historiennes.

Par le passé, pour évoquer la fragilité des droits des femmes, on avait l'habitude de citer Simone DE BEAUVOIR...


N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant.

aujourd'hui, on peut citer Titiou LECOQ qui nous alerte sur "l'oublioir" des femmes. Cette notion, c'était Aimé CESAIRE qui l'avait utilisée, là, il s'agit d'en faire sienne pour mentionner la machine à effacer les femmes de la grande Histoire.

Si elle-même a crû longtemps "au mythe de la femme empêchée", il n'en est rien, les femmes ont bien fait partie de l'Histoire, elle ont écrit, peint, travaillé dans les usines, se sont envolées dans les airs, elles ont créé, inventé, réalisé... mais elles se sont fait spolier.

Vous avez peut-être entendu parler de l'effet Matilda pour les femmes de sciences. Si vous n'avez pas encore lu "Ce qui nous revient" de Corinne ROYER, c'est peut-être le moment. L'écrivaine restitue les travaux de Marthe GAUTIER, la "Découvreuse oubliée". Cette femme a mis en évidence le chromosome surnuméraire de la trisomie 21 en 1958.

Si je n'ai pas réussi à vous convaincre de lire "Les grandes oubliées, vous pouvez toujours écouter Titiou LECOQ, elle était il y a quelques mois au micro d'Eric DELVAUX et Carine BECARD sur France Inter. 

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2022-03-12T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Delphine SAUBABER

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Delphine SAUBABER

L'opération #marsaufeminin, c'est l'opportunité de mettre sous les projecteurs de nouvelles plumes, à l'image de celle de Delphine SAUBABER, primo-romancière avec "La fille de la grêle" tout juste édité chez Lattès.

Ce roman, je m'y suis plongée, je m'en suis délectée, il respire l'authenticité, le mot juste posé sur des réalités.

Elle décrit avec beaucoup de minutie le monde paysan, ses codes, ses références, et puis la fracture avec ce qui fait société.

Elle interpelle et nous amène à méditer sur un sujet d'actualité, un sujet qui pourrait être considéré comme secondaire au regard de la guerre qui envahit les médias, mais qui n'en est pas moins à traiter.

Je vous dis quelques mots de l'histoire :

Marie a 80 ans. C’est décidé. Pour elle, il n’y aura pas une année de plus. Elle est une vieille femme et n’a d’autre espoir que de partir pour renaître. Avant de tout quitter, elle écrit à fille, Adèle, elle-même mère d’un petit Raphaël. Elle lui dévoile son enfance à la ferme des Glycines, élevée par des paysans dont le seul dessein de toute une vie reposait dans le labeur, acharnés qu’ils étaient à se confronter chaque jour aux aléas de Dame Nature. Et puis, il y a eu un frère, Jean, né deux ans après elle, un enfant différent, un enfant sourd, diagnostiqué tard. Avec elle qui perdait son temps à lire des livres et lui qui ne comprenait rien, Joseph et Madeleine n’étaient pas aidés ! 

La plume de Delphine SAUBABER oscille entre la poésie d’une formidable lettre d’amour d’une mère à sa fille et la justesse d’un foudroyant manifeste.

 

Ce premier roman, ce ne sont que quelques 200 pages, et pourtant il m’en reste encore tant à dire !

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2022-03-11T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Wendy DELORME

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Wendy DELORME

L'opération #marsaufeminin, est l'occasion de mettre sous les projecteurs des femmes talentueuses, des nouvelles voix du féminisme.

Je l'ai découverte avec Sandra du Book Club et le roman "Viendra le temps du feu" publié aux Editions Cambourakis dans la collection "Les sorcières".

Il y est question de refuge...

Il y a la montagne, de l'autre côté du fleuve. Là vit une communauté de femmes qui font l'expérience d’un monde différent, un mode de vie alternatif à la dictature qui sévit. Parce que, de ce côté du fleuve, dans la plaine, les livres et les films sont interdits, l'affichage l'est tout autant, le simple fait de lire est répréhensible, un couvre-feu est imposé, un Pacte national organise la vie d’une société largement composée de seniors. Et pour cause, les jeunes, totalement désabusés devant l'avenir qui leur était proposé, ont choisi la méthode radicale. Ils se sont immolés ou bien ont cessé de s'alimenter. Ce sont les derniers actes de résistance d'une génération bafouée. Côté climat, les températures caniculaires grillent tout sur leur passage. L'instant de rupture n'est pas loin. D'ailleurs, les premières lignes de ce résumé sont désormais à conjuguer au passé. La communauté n'existe plus. Les femmes non plus. Seule Eve, qui y a vécu une dizaine d'années, qui y a eu une histoire d’amour avec Louve et qui a finalement décidé, un jour, avec sa petite fille, de déserter pour retrouver le monde d’avant, est aujourd'hui la seule survivante de la communauté. Elle seule peut témoigner de ce qui se passait là-bas !

Wendy DELORME, je vous l'ai dit en introduction, c'est une nouvelle voix du féminisme. Elle est née en 1978, c'est une jeune femme qui nous éclaire sur les pas qui restent à franchir pour sauver les femmes du joug du sexe fort.

Son roman est inspiré d'une communauté de femmes, les Guérillères de Monique WITTIG de 1969. A la base, c'était des militantes, des combattantes, qui imaginaient pouvoir vivre autrement et elles l'ont fait !

Dans ce roman, il y a de la violence, il y a aussi de la sensibilité, de la tendresse, l'approche du corps est très sensuelle, ce qui en fait, aussi, un roman très émouvant, à l'image de la première de couverture que je trouve particulièrement belle et inspirante. Elle est illustrée par Karine ROUGIER, "Dancing to restore an eclipse moon", une danse d'ivresse des soeurs de la communauté aux portes d'un jardin de cocagne.

Je crois que je n'ai pas trouvé mieux que cette citation pour le qualifier :


J’ai lu. Les mots, incandescents, habitent ma rétine. P. 131

Les mots de Wendy DELORME sont autant d'étincelles au service d'un discours vif et passionné, à moins que ça ne soit la situation d'aujourd'hui qui ne soit tout simplement inflammable.

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2022-03-10T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Hélène BONAFOUS-MURAT

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Hélène BONAFOUS-MURAT

L'opération #marsaufeminin, c'est l'occasion de mettre sous les projecteurs des plumes talentueuses et de revenir sur de belles découvertes de ces derniers mois.

Je ne connaissais pas Hélène BONAFOUS-MURAT, c'est vrai, j'ose l'avouer. 

C'est avec son dernier roman "Le jeune homme au bras fantôme" publié aux Editions Le Passage que nous avons fait connaissance.

Tout commence avec une scène terrible, rue Transnonain en 1834 à Paris. C'est là que le petit Charles, âgé de 6 ans, voit son père tomber sous les balles des soldats du régime de Louis-Philippe. Lui est touché, il perdra son bras. Manchot il vivra. Retiré de l'école, il se construira avec les imprimés de l'époque, le Charivari et autres journaux. Devenu adulte, il retrouvera son ami d'enfance, Francisque Bruneaux,  tourneur sur bronze de formation, devenu horloger, qui aura la très belle idée de lui réaliser une prothèse de bras. Fort de cette forme de réparation, Charles cherchera un emploi. C'est au Comptoir des annonces qu'il sera recruté. Là s'écrit une nouvelle page de sa vie.

Hélène BONAFOUS-MURAT brosse le portrait de personnages attachants dont le parcours sera chahuté par les événements de la grande Histoire.

Ce livre, c'est un véritable roman d'aventure dans le tout Paris de la première moitié du XIXème siècle dont les descriptions relèvent de la plus pure poésie.

Avec le Comptoir des annonces, l'écrivaine revisite l'histoire de la presse déjà financée en son temps par les petites annonces. Les bourgeois y publiaient leurs réclames pour tout ce qui se vendait, les pâtisseries, l'orfèvrerie et bien d'autres articles encore. C'est l'avènement des panneaux publicitaires et de la fameuse colonne Morris.

Si vous ne l'avez pas encore lu, c'est peut-être le moment de vous y intéresser !

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2022-03-09T21:54:31+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Christine MONTALBETTI

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Mars au féminin, tapis rouge pour Christine MONTALBETTI

L'opération #marsaufeminin est l'occasion de mettre en lumière des plumes que j'ai découvertes ces derniers mois.

Celle de Christine MONTALBETTI, c'est l'association Bouillon de cube qui m'a permis d'accéder à son registre littéraire. Il y a eu cette soirée au au Théâtre Le Quai d'Angers, le choix d'un livre parmi d'autres... "Mon ancêtre Poisson", en parfaite harmonie ce soir-là avec le trench réalisé par Joséphine

 

Christine MONTALBETTI choisit la voie de son arbre généalogique pour tisser le fil de ses origines et brosser le portrait de son arrière-arrière-grand-père, Jules POISSON, né en 1833, recruté comme jardinier par le Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris dans le quartier Latin quand il n'avait que 9 ans et 10 mois. Au gré de ses apprentissages, il deviendra préparateur puis botaniste, publiant moult articles dans la presse spécialisée. Porté par les inventions technologiques de l'époque mais aussi, meurtri par les affres de la première guerre mondiale, après une vie bien remplie, il meurt en 1919.

Ce roman, c'est l'histoire d'un homme qui pourrait être banal mais qui, de par son parcours initiatique, donne à voir une évolution de carrière prestigieuse et laisse une trace dans l'étude des végétaux. Si hier, elle n'était accessible qu'aux initiés du genre, la voilà désormais partagée avec le grand public, de quoi lui assurer la postérité.

Mais plus que ça, ce roman, c'est une tonalité, une expression. Christine MONTALBETTI use d'une formule pleine de fantaisie, tendre et délicate. La plume est joueuse. Elle interpelle tantôt son arrière-arrière-grand-père à la 2ème personne du singulier, tantôt le.a lecteur.rice en le.a vouvoyant. Que de questions auxquelles on aurait envie, nous aussi, de répondre.

Ce roman, c'est un exercice littéraire, un peu comme une conversation qui, au gré de l'imagination, établirait un lien entre les siècles et les générations. Christine MONTALBETTI côtoie, par la voie de l'écriture, cet ancêtre à qui elle voue une profonde affection.

Une belle rencontre, assurément !

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2022-03-08T21:23:50+01:00

Les grandes oubliées de Titiou LECOQ

Publié par Tlivres
Les grandes oubliées de Titiou LECOQ

Le 8 mars, journée internationale en faveur des droits des femmes, il y a le choix entre les grandes figures du féminisme du XXème siècle comme Gisèle HALIMI, Benoîte GROULT, sans oublier Simone VEIL, Françoise HERITIER, et puis, il y a des nouvelles, celles du XXIème siècle comme Adeline FLEURY ou encore Titiou LECOQ.

En vacances, j'ai passé ma journée à lire l'essai de Titiou LECOQ, "Les grandes oubliées", publié aux éditions de l'Iconoclaste, un bijou à offrir sans modération.

La préface est rédigée par Michèle PERROT, historienne, je vous conseille d'ailleurs de l'écouter, ou la réécouter, sur France Culture. Une série d'une dizaine de podcasts sont disponibles. 

Au fond, la démarche de Michèle PERROT lancée en 2005 et cet essai de Titiou LECOQ ont la même finalité, écrire l'histoire des femmes, prendre la plume pour revisiter l'Histoire écrite par des hommes, l'Histoire dans laquelle elles sont, a minima oubliées, pire encore effacées.

Avec Titiou LECOQ, on repart de la Préhistoire et on déroule jusqu'à l'histoire contemporaine, en relisant les textes, en réinterprétant les mythes, mais mon Dieu, mais c'est bien sûr !!!

Tout depuis notre plus jeune âge est orienté, tout prête à conférer aux hommes le rôle de leader, d'acteur, de décideur, bref, seuls les hommes présents dans la sphère publique laissèrent une trace dans les livres d'histoires, y compris dans les manuels scolaires encore entre les mains de nos chères têtes blondes.

J'ai profondément aimé la manière très singulière qu'a Titiou LECOQ de déconstruire ce qui nous paraissait comme des évidences, à force de nous l'avoir rabâché.

C'est aussi, avec cet essai, une manière intelligente d'aborder des concepts tels que l'alloparentalité, l'agentivité...

C'est encore l'opportunité de se rendre compte que même dans notre langue les mots de vocabulaire afférents aux femmes ont été progressivement et purement supprimés, le sexe faible balayé d'un revers de main.

C'est enfin le moyen de se remémorer des temps pas si anciens au cours desquels le corps des femmes faisait l'objet de maltraitances, des ablations d'ovaires ou de clitoris pour calmer ou soigner les hystériques, quand il ne devenait tout simplement pas une arme de guerre.

Ce livre à diffuser sans modération est à exposer sur la table du salon pour permettre à chacun, chacune, de s'en saisir pour quelques minutes, une heure...

Si l'on parle de quotas encore aujourd'hui pour faire une place aux femmes, souvenons-nous que l'Académie royale de peinture et de sculpture au début du XVIIIème siècle en avait fixé pour réserver aux hommes une place confortable face aux femmes artistes qui arrivaient en nombre. Ce n'était nullement parce que les femmes étaient absentes de ces disciplines !

Parce que le féminisme évolue avec les années et c'est bien normal, Titiou LECOQ fait partie de ces femmes qui assurent la relève, déconstruisent le passé pour imaginer l'avenir. "Les grandes oubliées", c'est mon #mardiconseil du jour !

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2022-03-08T21:23:20+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Gisèle HALIMI

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Gisèle HALIMI

L'opération #marsaufeminin est l'opportunité de revenir sur des lectures qui m'ont profondément touchée ces derniers mois, à l'image de "La cause des femmes" de Gisèle HALIMI, 2 000ème post sur le blog. 

Nous sommes en avril 1971, Gisèle HALIMI signe le Manifeste des 343, rédigé par Simone DE BEAUVOIR et publié dans Le Nouvel Observateur. 343 femmes publiques déclarent avoir avorté. Elles s'exposent, à l'époque, à des poursuites pénales, voire à des peines d'emprisonnement. 

Le Manifeste est une première étape, une façon d'engager le combat en faveur de l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG).

Quelques mois après, Gisèle HALIMI, avocate à la Cour d'Appel de Paris, et Simone DE BEAUVOIR, créent le mouvement "Choisir la cause des femmes", un mouvement féministe qui va organiser les manifestations.

Il faudra toutefois attendre le procès de Marie-Claire CHEVALIER en 1972, décédée tout récemment, le 23 janvier 2022, pour que l'opinion publique adhère à la cause.

Dès lors, les revendications s'amplifient jusqu'à l'adoption, quatre ans plus tard, de la loi Veil, dépénalisant l'avortement en France.

Bien sûr, la vie de Gisèle HALIMI ne saurait être réduite à ce seul combat. Gisèle HALIMI, c'est déjà un parcours de femme, une jeune fille dont la culture familiale la prédisposait à un mariage arrangé et une vie de femme au foyer, et puis c'est un combat de femme menée à mains nues contre une société patriarcale dans laquelle la condition féminine tarde à s'émanciper.

Publier ce post le 8 mars, la journée internationale des droits des femmes, avouez que ça a du sens, non ?

Cette publication est l'occasion d'un petit clin d'oeil à Moonpalaace et ses #FemmesDeLettresÀL'Honneur 😉

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2022-03-07T21:40:30+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Marie CHABIN

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Marie CHABIN

L'opération #marsaufeminin est l'occasion de mettre des écrivaines sous les projecteurs.

Là, petit pas de côté en faveur d'une traductrice, Marie CHABIN, cette femme de l'ombre notamment de Jodi PICOULT. 

Vous avez peut-être déjà entendu parler de l'autrice pour "Mille petits riens" ou encore "Le Livre des deux chemins", un coup de coeur. L'écrivaine est américaine, elle écrit dans sa langue maternelle. Toutefois, pour nous permettre à nous, français, d'accéder à son récit, un intermédiaire a travaillé à la réécriture du livre, un véritable métier dont le travail est de proposer une nouvelle création qui intègre les codes et autres références culturelles mais aussi les formes grammaticales et la syntaxe de la langue cible.

Trop souvent dans l'ombre, le métier de traducteur est pourtant essentiel pour permettre aux livres de circuler à travers le mode, d'être en quelque sorte adapté à la lecture de chacun.

Marie CHABIN fait ainsi partie de ces professionnels méconnus dont le talent est pourtant à saluer.

Bravo pour la qualité de la prose, la musicalité des mots, la puissance et la sensibilité du propos.

Cette publication est l'occasion d'un petit clin d'oeil à Moonpalaace et ses #FemmesDeLettresÀL'Honneur 😉

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2022-03-06T11:15:17+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Clara DUPONT-MONOD

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Mars au féminin, tapis rouge pour Clara DUPONT-MONOD

L’opération #marsaufeminin est l’occasion de mettre en lumière des écrivaines et de revenir sur des lectures qui ont beaucoup compté ces derniers mois pour moi.

Aujourd'hui, place à Clara DUPONT-MONOD, l'occasion d'un petit clin d'oeil au Book club.

Sa plume, je l'ai découverte avec "Le Roi disait que j'étais diable", un roman consacré à Aliénor d'Aquitaine, un formidable portrait de femme comme je les aime.

Aliénor est la petite-fille d’un poète. Elle règne sur l’Aquitaine. C’est de la tour de son château surplombant Bordeaux qu’elle voit arriver une caravane de 500 cavaliers. Elle accompagne Henri, le Roi de France, venu demander sa main. Henri n’était pas promis au trône, mais un accident de cheval de son frère aîné, Philippe, est venu modifier la trajectoire. Henri n’a rien d’un conquérant. C’est un jeune garçon un peu timide qui va très vite agacer Aliénor d’Aquitaine, elle qui incarne l’autorité, monte à cheval, vit les cheveux au vent et s’habille de robes colorées. Le mariage va être célébré, pour le meilleur comme pour le pire.http://tlivrestarts.over-blog.com/2022/01/la-revolte-de-clara-dupont-monod.html

J'ai poursuivi avec "La révolte", la poursuite de ma découverte de la vie de la reine de France, puis reine d'Angleterre, mais là, à travers les yeux de l'un de ses fils, Richard Coeur de Lion, dont les gisants reposent à l'Abbaye de Fontevraud.

Richard Coeur de Lion, Geoffroy et Henri voient leur mère arriver. Ils se figent. L'heure est grave. Aliénor d'Aquitaine donne l'ordre à ses fils de renverser leur père, son mari, le roi d'Angleterre, Henri DE PLANTAGENET. Dès lors, les enfants deviennent les "jouets" de deux personnalités bien trempées, de celles qui vont à la conquête du monde.

Plus récemment, c'est avec son dernier roman, "S'adapter", lauréat du Prix Goncourt des Lycéens, du Prix Femina et du Prix Landerneau. Autre histoire, là, celle inspirée de son expérience personnelle...

Prêtant sa voix à des pierres cévenoles, l'occasion de personnifier Dame Nature qui occupe là une très grande place, Clara DUPONT-MONOD nous livre l'histoire d'une famille qui, après l'aîné et la cadette, voit naître un enfant différent, un enfant condamné à rester allongé et dont l'espérance de vie est comptée. Dans un cocon familial protégé, sous le regard attendri d'un grand frère attentionné et à distance d'une grande soeur révoltée, il se laisse porter. 

Trois romans, et bien d'autres encore... vous en avez à me conseiller ?

Cette publication est l'occasion d'un petit clin d'oeil à Moonpalaace et ses #FemmesDeLettresÀL'Honneur 😉

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