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2021-11-29T07:00:00+01:00

Les acrobates de Dominique CHANSON

Publié par Tlivres
Les acrobates de Dominique CHANSON

Ma #lundioeuvredart, je l'ai découverte hier.

Partie en balade sur l'itinéraire de La Roche de Mûrs, j'ai eu la très bonne idée de m'arrêter chez Dominique CHANSON. Ce week-end, 23 artistes ouvraient leurs portes dans le cadre de l'évènement annuel, devenu un rituel, organisé par l'Assocation "Ateliers d'artistes" depuis 1998. Dominique CHANSON en faisait partie.

Dans un atelier très lumineux, une femme rayonnante m'accueille et prend le temps de me présenter ses créations, "ses trésors", une série composée à partir d'objets du quotidien ou insolites, qui tous sont chéris par leurs heureux propriétaires pour les souvenirs qu'ils évoquent, les émotions qu'ils suscitent. Une idée lumineuse.

Et puis, il y a ses "mots doux", des mots illustrés de façon amusante, un brin cocasse, déclinés en format A4 et cartes postales.

Si la grande majorité de l'exposition est composée de toiles et dessins, mes yeux ont été naturellement attirés par cette sculpture d'acrobates, présentée sur le bord de la fenêtre, dardée par les rayons du soleil.

Je l'aime pour ce qu'elle évoque du mouvement, du jeu d'équilibre, et pour sa couleur aussi.

Ce dimanche, outre la découverte de créations tout à fait originales (dont une partie est présentée sur Instagram, j'ai fait une belle rencontre, de quoi me ragaillardir avant de repartir réaliser les quelques kilomètres qu'il me restait encore à parcourir ! 

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2021-11-28T09:24:52+01:00

If it’s love de Sting

Publié par Tlivres
If it’s love de Sting

Vous étiez peut-être passé.e.s à côté du tout nouvel album de Sting : « The bridge ».

Ma #chansondudimanche en est extraite, j’ai choisi le premier titre « If it’s love ». C’est peut-être l’un des plus toniques de l’album.

J’adore les premières notes de musique qui vous invitent à sauter du lit. D’ailleurs, je ne peux pas mieux dire, voici les premières paroles…


Jumped out of bed this morning 

(J'ai sauté du lit ce matin)

With a smile upon my face 

(Avec un sourire sur mon visage)


Quant au clip, c’est un hymne à la danse. Regardez yeux

Sting est un immense artiste que j’aime retrouver régulièrement. Impossible de ne pas reconnaître sa signature dans toute son œuvre.

Allez, maintenant, musique 🎶 

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2021-11-25T13:46:42+01:00

Là où nous dansions de Judith PERRIGNON

Publié par Tlivres
Là où nous dansions de Judith PERRIGNON

Ma #citationdujeudi est l'occasion de remettre sous les projecteurs un très beau roman, "Là où nous dansions" de Judith PERRIGNON, que j'avais eu la chance de découvrir lors d'une rencontre dédicace organisée à l'UCO d'Angers par l'Association Le Bouillon de cube.

On part pour Détroit, aux Etat Unis.

Le 29 juillet 2013, un jeune homme vient d'être retrouvé mort au pied de tours abandonnées. Il a été assassiné d'une balle dans la tête. Sarah travaille dans les services de Police. Elle est chargée de trouver l'identité de ce corps dont la morgue regorge. Dans un territoire gangrené par la pauvreté (les familles n'ont même plus les moyens d'offrir des funérailles à leurs proches  et préfèrent les laisser là) et la délinquance (des crimes, il en arrive tous les jours), Sarah sait dès les premiers instants que celui-là n'est pas d'ici. Frat Boy, c'est comme ça qu'elle l'appelle, va rapidement devenir une obsession pour elle. Là commence une nouvelle histoire !

Personnellement, j'ai été fascinée par l'histoire de cette ville, sa construction, son délabrement et sa gentrification, avec des impacts directs sur les vies de celles et ceux qui y ont habité et qui y habiteront demain. 

Quelle joie de se laisser porter par l'atmosphère de fête qui régnait à Détroit quand les populations noires y étaient encore les bienvenues. La musique occupe une place très importante. C'est d'ailleurs là que naissent Les Supremes... Flo, Mary et Diane sont trois jeunes filles de Détroit. Par la voie de leur médiatisation, c'est tout l'honneur d'une cité qui vibre. Avec la Motown, c'est l'émergence de tout un tas de talents, à l'image de Marvin GAYE...

J'ai été profondément touchée aussi par le destin de Bilal BERRENI, alias Zoo Project, auquel Judith PERRIGNON rend hommage par la voie de la littérature. L'autrice véhicule le dessein qu'il poursuivait à travers le monde, donner à voir les invisibles.

Enfin, la plume est belle, sensible, empreinte d'humanité. Dans une narration rythmée par les quatre saisons et à travers des personnages très attachants (Sarah, Jeff, Ira...), Judith PERRIGNON réussit le pari d'un roman fascinant. 

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2021-11-21T19:24:34+01:00

La cause des femmes de Gisèle HALIMI

Publié par Tlivres
La cause des femmes de Gisèle HALIMI

Cette publication a une saveur toute particulière. Nous sommes le 21 novembre, et aujourd'hui, celle qui se reconnaîtra a 30 ans. C'est elle qui m'a mise sur la voie de ce livre, tout un symbole quand on sait qu'il a été publié en février 1992, un peu plus de 2 mois après sa naissance.

Et puis, parce qu'il n'y a pas de hasard dans la vie, je publie mon 2 000ème post sur Instagram, autant dire que j'ai mis du coeur à le soigner.

Alors, j'ai choisi "La cause des femmes" de Gisèle HALIMI chez Folio.

Nous sommes en avril 1971, Gisèle HALIMI signe le Manifeste des 343, rédigé par Simone DE BEAUVOIR et publié dans Le Nouvel Observateur. 343 femmes publiques déclarent avoir avorté. Elles s'exposent, à l'époque, à des poursuites pénales, voire à des peines d'emprisonnement. 
Le Manifeste est une première étape, une façon d'engager le combat en faveur de l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG).

Quelques mois après, Gisèle HALIMI, avocate à la Cour d'Appel de Paris, et Simone DE BEAUVOIR, créent le mouvement "Choisir la cause des femmes", un mouvement féministe qui va organiser les manifestations.

Il faudra toutefois attendre le procès de Marie-Claire en 1972 pour que l'opinion publique adhère à la cause.

Dès lors, les revendications s'amplifient jusqu'à l'adoption, quatre ans plus tard, de la loi Veil, dépénalisant l'avortement en France.


Que la faiblesse devient force quand naît la conscience. P. 3

Mais Gisèle HALIMI ne saurait se contenter de cette première liberté accordée aux femmes de disposer de leur corps. 

Dans le domaine de l'égalité femmes/hommes, tout reste à construire.


Les mots ne sont pas innocents. Ils traduisent exactement une idéologie, une mentalité, un état d’esprit. Laisser passer un mot c’est le tolérer. P. 65

Si elle puise dans son éducation l'inspiration d'un mouvement plus large en faveur du droit des femmes, elle ne cache pas la révolte qui l'anime et qui représente un véritable trait de caractère, une certaine forme de personnalité. Elle est née en 1927 en Tunisie. Elle ne cache pas que son itinéraire a été marqué dès sa plus tendre enfance par la revendication d'une place dans la fratrie et au sein de sa famille, un formidable tremplin pour les combats qu'elle mènera ensuite.

Ce récit de vie est publié en février 1992, il va bientôt voir 30 ans. 

Vous pourriez imaginer qu'il est dépassé, il n'en est rien. Il revient sur les fondamentaux  :


Être soi-même, c’est rejeter le stéréotype, c’est refuser la relativité à l’image « mâle », celle que la société nous renvoie. P. 215

Vous pourriez penser que le féminisme d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec celui de cette période, Gisèle HALIMI vous convaincrait peut-être de l'opposé :


Je crois au contraire que les acquis ne l'étant jamais définitivement (surtout ceux des femmes), les batailles continuent, s'entremêlent et se prolongent l'une l'autre. Que le devoir de vigilance des femmes pour le passé fait la courte échelle aux espaces nouveaux à conquérir, demain. P. XXXIII

à moins que ça ne soit les études sociologiques réalisées en 2020 lors du confinement prouvant le retour de nombreuses femmes aux seules tâches domestiques, comme si leur condition y était inlassablement liée,

ou bien encore la journée internationale du 25 novembre pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes...

Si Gisèle HALIMI avait choisi cette citation de Simone DE BEAUVOIR pour commencer son récit : "On ne naît pas femme, on le devient...", je retiendrai personnellement celle-ci pour l'achever : "N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant."

Ce récit est éclairant sur l'Histoire. Il est aussi inspirant pour l'avenir. Quel plus beau cadeau pour tes 30 ans !

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2021-11-21T07:00:00+01:00

Easy on me de la chanteuse anglaise Adèle

Publié par Tlivres
Easy on me de la chanteuse anglaise Adèle

Adèle fait son retour avec un magnifique album, "30", impossible de passer à côté !

Que de belles retrouvailles avec cette voix, juste incroyable, reconnaissable entre toutes.

J'ai choisi (choisir c'est renoncer) un titre, "Easy on me".

Si les paroles de ce morceau de l'autrice-compositrice-interprète sont empreintes de son récent divorce et d'une insondable tristesse, j'y vois la perspective d'une reconstruction.

D'ailleurs, le clip, absolument remarquable, en est tout à fait l'illustration.

Les premières images, en noir et blanc, donnent à voir une maison en délabrement. C'est le jour du déménagement. Dehors, le vent souffle très fort. Elle prend sa voiture et part avec ce qu'elle a de plus précieux.

Bientôt, le temps s'apaise, les couleurs apparaissent, c'est une nouvelle vie qui commence, pleine d'espoir. C'est l'expression d'une forme de résilience... un joli message, non ?

Allez, musique !

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2021-11-16T07:00:00+01:00

S'adapter de Clara DUPONT-MONOD

Publié par Tlivres
S'adapter de Clara DUPONT-MONOD

Stock éditions

La plume de Clara DUPONT-MONOD, je l'ai découverte très récemment avec un roman historique, "Le roi disait que j'étais diable" qui relate une partie de la vie d'Aliénor d'Aquitaine.

Là, changement de registre, son tout dernier roman couronné des Prix Landerneau et Fémina 2021, est autobiographique.

Il était une fois... c'est avec cette formule que commencent habituellement les contes de fées. Si la phrase n'est jamais prononcée dans le roman de Clara DUPONT-MONOD, c'est pourtant bien dans ce registre littéraire que l'autrice va nous plonger le temps d'une lecture.

Prêtant sa voix à des pierres cévenoles, l'occasion de personnifier Dame Nature qui occupe là une très grande place, Clara DUPONT-MONOD nous livre l'histoire d'une famille qui, après l'aîné et la cadette, voit naître un enfant différent, un enfant condamné à rester allongé et dont l'espérance de vie est comptée. Dans un cocon familial protégé, sous le regard attendri d'un grand frère attentionné et à distance d'une grande soeur révoltée, il se laisse porter. 

Cette fratrie, elle se bat avec ses armes. Dans une narration en trois parties, chacune dédiée à l'un des autres enfants de la famille, il y a cette manière d'aborder le handicap, de le vivre au quotidien, de "S'adapter" toujours, tous les jours. Clara DUPONT-MONOD nous offre un regard croisé.

J'ai beaucoup aimé ce roman pour l'éveil des sens. Il y a de magnifiques passages sur la fusion de l'aîné avec son frère handicapé, tout accaparé à le faire vibrer...


« Il ouvrait doucement les petites mains toujours fermées pour les poser sur une matière. Du collège, il rapporta de la feutrine. De la montagne, des petites branches de chêne vert. » P. 33

Tout est en réalité affaire de communication. Il y a celle des hommes avec la nature, la fusion avec les éléments, tout particulièrement en montagne. Il y a celle établie entre les enfants, il y a celle des religieuses de la structure qui accueillent l’enfant différent…


Des années plus tard, il comprendrait que ces femmes, elles aussi, étaient arrivées à un niveau inouï d’infralangage, capables d’échanger sans mots ni gestes. P. 51

Mais là où la littérature fait son oeuvre, c'est quand elle magnifie la relation du petit dernier avec un être, un brin fantomatique. Je ne vous en dis pas plus, juste que cette partie est écrite tout en beauté et montre le talent de l'écrivaine.

Au fil de ma lecture, je me suis interrogée sur l'usage de noms communs pour désigner les personnages du livre. Il y a l'aîné, la cadette, le dernier. Cette question me taraude d'autant plus que je sors de la lecture du roman de Jean-Baptiste DEL AMO "Le fils de l'homme", salué par le Prix Fnac 2021, qui lui aussi emprunte ce vocabulaire pour désigner les membres de la famille, un peu comme si leur statut les enfermait dans un rôle singulier.

Pour ce roman qui relève d'une promesse faite par Clara DUPONT-MONOD, je me prends à penser qu'il s'agit là d'un moyen offert par le jeu de l'écriture pour se détacher d'une certaine forme de réalité trop lourde à porter, l'opportunité d'un pas de côté pour mieux... se « réparer ». Engagement tenu, qu'elle en soit félicitée.

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2021-11-15T21:19:28+01:00

Tricky Dicey Die (TDD) de Romuald HAZOUME

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Tricky Dicey Die (TDD) de Romuald HAZOUME

Ma #lundioeuvredart, je l'ai découverte sur l'itinéraire "Voyage à Nantes" cet été.

 

Après "Eloge de la transgression", une sculpture de Philippe RAMETTE, installée Cours Cambronne, je vous invite à découvrir une création de Romuald HAZOUME, un artiste béninois, qui avait pris ses quartiers dans l'enceinte du Château des Ducs de Bretagne.

 

Sa création, comme beaucoup d'autres, s'inscrivait dans une exposition plus large intitulée  "Expression(s) décoloniale(s) avec le dessein de faire communiquer la grande Histoire avec l'art contemporain.

 

Le dé, habituellement utilisé dans des jeux, est détourné par l'artiste Romuald HAZOUME pour représenter les paris périlleux pris par les migrants fuyant la guerre, la persécution, la pauvreté...

 

Il est recouvert de tongs récupérées sur les plages du départ comme le témoignage d'existences révolues.

 

Au coeur de chaque face, une silhouette est découpée pour représenter les enfants naufragés.

 

Cette oeuvre d'art est largement inspirée de la photographie du petit Aylan KURDI, cet enfant syrien de 3 ans dont le corps, rejeté par les vagues, a été découvert sur une plage de Turquie le 2 septembre 2015.

 

Dès lors, impossible de ne pas faire un lien avec le premier roman d'Alain GIORGETTI, "La nuit nous serons semblables à nous-mêmes", publié chez Alma éditeur, un coup de coeur.

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2021-11-14T17:04:33+01:00

L'avenir de Florence PAGNY

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L'avenir de Florence PAGNY

Parce que l'on a toujours le droit de croire en un monde meilleur, ma #chansondudimanche s'intitule "L'avenir".

S'assoir dans une salle d'attente et regarder les vidéos sur un écran de tv a parfois du bon. Si je n'avais pas le son, je voyais... deux jeunes hommes faire leurs provisions d'un stock de bombes de peinture, les charger à bord d'un van volkswagen roulant à travers les champs de tournesols (pour un peu, on s'y croirait, n'est-ce pas Ernest ? à moins que ça ne soit Gustave !), s'envolant à bord d'un petit avion pour aller réaliser une fresque. Ils ont choisi le symbole de la paix dessiné par Gérald HOLTOM en 1958 en lutte contre l'armement nucléaire britannique et l'ont revisité avec mille et un coeurs de couleur. Un projet exaltant.

A l'image, les deux garçons, mais aussi, par alternance, le chanteur Florent PAGNY.

C'est ainsi que je me suis retrouvée à lire les paroles d'une chanson un brin utopiste, et alors ? Elles ont été écrites par Serge LAMA, un artiste que les plus jeunes d'entre nous ne connaissent peut-être pas et pourtant ! 

Quant à la musique, très rythmée, entraînante comme peuvent l'être les voyages (un thème récurrent du nouvel album sorti en septembre dernier), elle est signée Calogero.

Il n'en fallait pas plus pour me séduire et me donner l'envie d'un partage avec vous.

Allez, maintenant, musique...

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2021-11-09T18:44:37+01:00

Le fils de l’homme de Jean-Baptiste DEL AMO

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Le fils de l’homme de Jean-Baptiste DEL AMO

Cette lecture s'inscrit dans le cadre de la Masse Critique de Babelio avec le concours de la Maison d'éditions Gallimard que je remercie.

En quelques mots, "l'homme" rentre à la maison après une longue absence. Il y retrouve son fils et sa femme, enceinte. Il décide de les emmener aux Roches, une maison familiale en pleine montagne. Là va s'écrire une nouvelle page de leur vie.

Je me suis plongée sans rien connaître de l'histoire. Si je savais que le roman était lauréat du Prix Fnac 2021 (toutes mes félicitations), je ne soupçonnais pas que j'allais, le  temps d'une lecture, cohabiter avec un prédateur et ses proies.

Jean-Baptiste DEL AMO, dont j'avais découvert les qualités de la plume avec son premier roman "Une éducation libertine", s'aventure dans le genre des violences familiales.

En guise d'introduction, une citation de Sénèque extraite de Thyeste : « Et la rage des pères revivra chez les fils à chaque génération. » Le ton est donné. L'homme a lui-même été maltraité dans son enfance, il va perpétuer le climat délétère d'une vie de famille endolorie par la sauvagerie d'un homme.

Tous les rouages sont parfaitement huilés, les mécanismes de l'emprise comme celui de l'isolement totalement maîtrisés.

Au fil des pages, ce qui m'a le plus troublée, c'est le paradoxe éloquent entre une nature protectrice dont les descriptions sont éminemment sensorielles et le trio d'êtres humains dont l'existence déshumanisée est absolument glaçante.

L'auteur désigne les personnages par une somme d'articles et de noms communs et creuse le sillon du registre animal. Il pourrait s'agir d'un chien ou d'un ours, rien n'y changerait. La peur réduit mère et fils à des comportements instinctifs, totalement irrationnels, des attitudes dictées par le doigt et l'oeil de l'homme, celui qui règne en chef de famille, jamais les termes n'ont révélé autant de force, de puissance et de pouvoir, à la vie, à la mort.


Quelque chose monte en elle pour la submerger, le sentiment d’un destin en train de se nouer malgré elle et dont elle ne saurait infléchir la course. P. 124

Je sors de ce livre hantée par la présence de l'homme. Jean-Baptiste DEL AMO nous livre un roman d'une profonde noirceur. Il exprime par la voie de la littérature ce que l'on ne voudrait jamais lire comme un fait divers.

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2021-11-01T19:41:19+01:00

Renaissance de Svetlana MELIK-NUBAROVA

Publié par Tlivres
Renaissance de Svetlana MELIK-NUBAROVA

Ma #lundioeuvredart est une création de Svetlana MELIK-NUBAROVA, une artiste née au Kazakhstan en 1973.

Je cherchais une œuvre pour ouvrir joliment le bal du mois de novembre. C’est @Brindille_ sur Twitter  qui m’a mise sur la voie.

Svetlana MELIK-NUBAROVA a étudié la musique et la peinture depuis sa plus tendre enfance. Elle est aujourd’hui psychologue pour enfants et fait de la photographie. Elle puise dans son expérience professionnelle l’inspiration de ses clichés.

J’en ai choisi un qui me plaît tout particulièrement.

Il y a les teintes automnales bien sûr mais il y a aussi le message véhiculé, la renaissance comme un nouvel envol auquel chaque être humain peut aspirer. A méditer sans modération 😉

 

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