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Articles avec #t une femme catégorie

2021-03-04T13:05:08+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Marie CHARVET

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Marie CHARVET

Dans les pas de Moonpalaace, et pour cette édition 2021 du mois de #marsaufeminin, j'ai choisi de dérouler le tapis rouge à Marie CHARVET, autrice d'un premier roman qui fait la place belle à la musique : "L'âme du violon" chez GrassetAllez, en piste !

Nous sommes en 1600, en Italie du Nord, à Brescia, Giuseppe travaille chez son maître luthier, Giovanni Maggini. La notoriété des artisans d'art est telle qu'ils réalisent régulièrement des travaux pour le comte de Cagliostro. La dernière commande porte sur un violon d'exception avec lequel la fille du comte jouera lors de la prochaine réception. La musique, c'est aussi la passion de Lazlo, un jeune tzigane de Nogent-sur-Marne. Nous sommes dans les années 1930, le garçon est élevé par son oncle Nathanaël. Il a pris son neveu sous son aile, sa mère a été exclue de la communauté par avoir flirté avec un gadgo, un père que l'enfant n'a jamais vu. C'est certain, il est différent des autres, il n'a pas le commerce dans la peau, mais la musique, oui, un véritable don. La différence, c'est aussi à cela qu'est confrontée Lucie qui occupe une chambre de bonne dans le quartier des Batignolles à Paris. Depuis toute petite, elle s'est distinguée de sa soeur, Iris, bien comme il faut. Lucie, elle, a besoin de liberté, de sortir du cadre. Quand elle a fait le choix d'apprendre les Beaux-Arts, c'était la goutte d'eau dans un vase déjà bien rempli, ses parents ont coupé les ponts. De sa famille, elle ne voit plus que sa grand-mère, Marguerite. Elle habite Lyon, elle a plus de quatre-vingt-dix ans aujourd'hui mais elle fut la première femme française à exercer le métier de musicienne. L'art, elle connaît. Grand-mère et petite-fille entretiennent une relation de complicité extraordinaire. Quant à Charles, il partage sa vie entre Paris et New-York. Elève surdoué, il s'est orienté vers Polytechnique. Chef d'entreprise, il investit et se prépare à l'entrée en bourse de sa société. Dans sa vie, il avait tout ou presque. C'est à 20 ans qu'il s'est retrouvé un peu par hasard à entrer dans l'église de Saint-Eustache de Paris au moment d'un concert, il s'est découvert une passion pour la musique. Perfectionniste, il s'est constitué une culture hors pair sur le sujet et découvre un nouveau terrain de jeu, financier.

Dans "L'âme du violon", vous l'aurez compris, Marie CHARVET nous brosse une galerie de portraits, des hommes, des femmes, tous passionnés par la musique. L'écrivaine nous fait voyager à travers les siècles, depuis la création d'instruments rares largement convoités encore aujourd'hui pour la qualité du son qu'ils continuent de produire. J'ai été émerveillée par les descriptions de l'atelier de Giuseppe, le travail artisanal, l'amour du matériau, noble, le bois. 

"L'âme du violon", disponible en poche chez J'ai lu

 

est d'une construction implacable.

Au rythme des premières notes, vous ferez vos premiers pas sur la piste de danse, prendrez vos repères au bras de l'écrivaine et vous laisserez bientôt transporter par le charme de la plume. Vous en sortirez enivré.e.

Marie CHARVET mérite bien son hashtag #femmesdelettresalhonneur 

après

Angélique VILLENEUVE

Fatou DIOME

Adélaïde BON

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2021-03-03T22:01:06+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Angélique VILLENEUVE

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Angélique VILLENEUVE

Dans les pas de Moonpalaace, et pour cette édition 2021 du mois de #marsaufeminin, j'ai choisi de dérouler le tapis rouge à Angélique VILLENEUVE, une autrice dont j'ai découvert la plume avec 

"Maria"

et plus récemment avec

"La belle lumière"

Le premier roman m'avait profondément touchée et interpellée sur la notion du genre grâce à un scénario tout à fait remarquable.

De "La belle lumière", je suis sortie « illuminée » par la beauté des mots. Tout commence avec une scène saisissante. 

Nous sommes en 1886, aux Etats-Unis, à Tuscumbia, dans les bois. Kate KELLER, la mère, est toute attentionnée à l’itinéraire de sa fille, Helen, que l’on soupçonne... différente. Elle est en réalité aveugle, sourde et muette.

 

Kate a épousé un homme, Arthur, à la tête d’un journal, âgé de 20 ans de plus qu’elle. L’enfant naît 2 ans après leur mariage. Tout se passe « normalement » (si normalité il y a), jusqu’à ses 19 mois. Là, elle est prise de fortes fièvres. Sa mort est annoncée. Le bébé survit pourtant mais avec des séquelles profondes. Si les apprentissages de la vie quotidienne de l’enfant sont difficiles, il est un champ dans lequel Helen évolue en s’affranchissant de toute forme de handicap, c’est celui des fleurs, des roses très précisément. A sa naissance, un premier rosier, « Pâquerette », créé par une roseraie lyonnaise, avait été offert à Kate, celui-là ne supportera pas les différences de températures entre la France et les Etats-Unis mais il sera le point de départ d’une collection tout à fait exceptionnelle au sein de laquelle Helen « s’épanouira comme une fleur » ! Mère et fille évoluent dans une famille élargie. Il y a la soeur d’Arthur, il y a deux fils d’un premier mariage, il y a une nièce orpheline et, pour les servir, des hommes et des femmes, noirs. Virginia s’occupe de la maison, Yates du jardin, Hilliott des chevaux. C’est dans cet environnement interculturel que Kate va mener son plus grand combat, celui de l’éducation de sa fille par la voie d’un apprentissage « adapté », mais là commence une toute nouvelle histoire.

 

La plume est éminemment poétique.

 

Angélique VILLENEUVE mérite bien son hashtag #femmesdelettresalhonneur 

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Fatou DIOME

Adélaïde BON

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2021-03-02T18:45:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Fatou DIOME

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Fatou DIOME

Dans les pas de Moonpalaace, et pour commencer cette édition 2021 du mois de #marsaufeminin, j'ai choisi de dérouler le tapis rouge pour Fatou DIOME.

Son tout dernier roman  : « Les veilleurs de Sangomar », publié chez Albin Michel, disponible chez Le Livre de poche, un très beau livre qui honore la mémoire des disparus du naufrage du 26 septembre 2002 au large de Dakar. Le Joola accueillait ce jour-là environ 2 000 passagers, soit un peu plus de 4 fois le nombre prévu. C’est un roman sur le deuil et l’incantation des morts, c’est aussi une magnifique preuve d’amour d’une femme à son défunt mari.

Je vous en livre les premières lignes :


Gospel ou fado ? Seigneur, quel chant ramène les morts ? Le coeur de Coumba ne murmurait plus que lamento. Mais à quoi bon réveiller le maestro Bach ? Même son violoncelle ne saurait tout dire du manque ! Alors, silence. Surtout pas d'oratorio, trêve de prières ! Combien de maréees faut-il à Neptune pour rendre ceux qu'il retient loin des leurs ? Les bras de Coumba réclamaient Bouba.

Avec « Les veilleurs de Sangomar », j’ai découvert la plume de Fatou DIOME, éminemment romanesque, délicate, tout en pudeur, qui par la voie du conte trouve un très beau terrain de jeu philosophique. 

Fatou DIOME était hier l'invitée d'Augustin TRAPENARD dans Boomerang sur France Inter, l'occasion de nous parler de la sortie demain d'un recueil de nouvelles : « De quoi aimer vivre » et de tout un tas d'autres choses, un moment d'une rare beauté.

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2021-03-01T08:21:10+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Adelaïde BON

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Adelaïde BON

Dans les pas de Moonpalaace, et pour commencer cette édition 2021 du mois de #marsaufeminin, j'ai choisi de dérouler le tapis rouge pour Adelaïde BON.

Cette jeune femme a écrit "La petite fille sur la banquise" aux Éditions Grasset, disponible aujourd'hui chez Le Livre de poche.

 

L'autrice nous propose, le temps d’une lecture, de côtoyer l’indicible. Dans ce livre, il n’y a pas de place pour la fiction, l’imagination, nous ne sommes pas dans un roman, non, nous entrons de plein fouet dans l’intimité de l’écrivaine qui, à l’âge de 9 ans, a rencontré un homme dans l’escalier. Ce jour-là, la petite fille, qu’elle était, est morte. Une nouvelle vie a, depuis « l’événement », commencé. Retrouvée murée dans un silence par ses parents, une plainte contre X est déposée le lendemain. Dès lors, Adelaïde BON n’a fait que lutter, contre son corps d’abord, envahi de méduses, contre ses crises d’angoisse, de boulimie, de profonde tristesse et toujours, cette mémoire qui n'en fait qu'à sa tête. A coup de thérapies en tous genres, de recherches et de mobilisation, Adelaïde BON apprend à nommer les faits, une première clé pour ouvrir le coffre-fort de sa précédente vie, elle a été victime d'un viol. Le mot est lâché, dès lors, elle accède à la connaissance des modalités de fonctionnement du cerveau et en comprend la mécanique, un premier pas sur le chemin de la résilience. La deuxième clé, c’est la voie de la justice. 23 années se sont écoulées entre les faits et ce premier appel téléphonique des services de police lui annonçant avoir découvert un suspect. Giovanni Costa est impliqué dans 72 affaires, viols ou tentatives de viol sur enfants. Les jours passés devant la Cour d’Assise ont été profondément douloureux mais le jugement a été rendu. Adélaïde BON a retrouvé le goût de la vie.

Toute son enfance, sa jeunesse, son adolescence, sont marquées de l’empreinte laissée par "l’événement". J’ai été bouleversée par son parcours et tellement impressionnée par sa ténacité, son courage, sa force de caractère.
 
Alors qu’il aurait été si facile, lorsqu’elle était suspendue au-dessus du vide au 7ème étage d’un immeuble parisien, de faire ce petit geste de trop, alors qu’elle accumulait les opérations destinées à réparer sa mâchoire impactée par un accident de mobylette, alors qu’elle était à cette époque traversée par des pensées suicidaires, qu’est-ce qui a fait qu’Adelaïde BON a continué à se battre ?
 
Avec le recul de la lecture, chacun pourra en déduire que son combat en valait furieusement la peine, mais quel calvaire, quel chemin de croix !
 
Adelaïde BON parsème son récit de toutes ces petites choses qui sont loin d’être des détails, des rencontres, des relations d’amitié, d’amour, qui lui ont permis de tenir le coup.
 
Le théâtre s’est fait une place dans sa vie, il lui a offert des parenthèses, des bouffées d’air.

Elle rend hommage à tous ces professionnels aussi qu’elle a croisé sur son chemin, avec des moments d’espoir et des périodes de grand désarroi, l’impression de devoir toujours tout recommencer à zéro, tout réexpliquer, pleurer, submergée par les émotions et envahie par ces périodes blanches. Elle n’oublie pas sa famille. 

Mais ce récit, je vous le conseille aussi parce qu’il est militant, c’est un véritable plaidoyer contre un fléau de notre société et en faveur d’une prise de conscience du grand public et d’une évolution des politiques publiques.

Avouons que l'écrivaine, Adélaïde BON, mérite bien son hashtag #femmesdelettresalhonneur, non ?

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2020-03-31T16:42:39+02:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Leïla SLIMANI

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Leïla SLIMANI

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Leïla SLIMANI.

J’ai commencé cette folle aventure avec Simone VEIL, je la termine avec Leïla SLIMANI, il n’y a pas de hasard dans la vie ! 

Leïla SLIMANI, j’ai lu d’elle « Chanson douce », prix Goncourt 2016 (12ème femme en 113 ans !), lauréat du #grandprixdeslectricesElle 2017, porté depuis au cinéma. 

 
J’avais été frappée par la noirceur du propos. C’est grâce à la toute nouvelle émission lancée par Olivia de LAMBERTERIE « Une nuit en librairie » que vous pouvez réécouter en podcast que j’ai compris. Tout au long de cette nuit, elle égrène ses références, ses lectures depuis sa plus tendre enfance. Le concept est formidable et cette complicité établie avec Leïla SLIMANI est un petit bijou. 
 
Mais Leïla SLIMANI, je l’apprécie aussi pour ses valeurs, sa vision du monde. Franco-marocaine, Leïla SLIMANI porte un regard sans concession sur la double culture, sur les mœurs de son pays d’origine. Je vous invite d’ailleurs à réécouter le podcast de l’interview d’Augustin TRAPENARD du 23 mars 2017, un jubilé d’interculturalité.
 
Enfin, Leïla SLIMANI, je l’apprécie pour ce qu’elle dit et défend de la condition féminine aujourd’hui. C’est une voix du XXIème siècle qui m’éclaire beaucoup. J’ai savouré la qualité de sa chronique « Un porc, tu nais ? » dans Libération en réponse à la tribune publiée dans Le Monde de 100 femmes qui disaient vouloir en terminer avec la victimisation des femmes. Leïla SLIMANI, elle, seule, a réussi à mettre fin à des propos qui relevaient de l’indécence et de l’inacceptable en revendiquant le droit de ne pas être importunée. Les mots sont justes, savamment choisis, chapeau !
 
Pour toutes ces raisons, vous comprendrez qu’elle occupe une place de choix dans ce mois de #marsauféminin. Elle a l’honneur de fermer le bal et de clôturer, tout en beauté, un challenge relevé haut la main.
 
Il faut dire que des héroïnes, il y en a beaucoup. Inutile de vous dire que j’ai dû faire des choix, 31 jours ne peuvent suffire à présenter la richesse de leurs talents, la puissance de leur plume, la qualité de leurs créations... mais #marsauféminin a le mérite d’exister. Alors, Mesdames, Moonpalaace et Floandbooks, on se dit : « À l’année prochaine ! ».

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2020-03-29T12:01:50+02:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Aude LE CORFF

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Aude LE CORFF

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Aude LE CORFF.

J’ai découvert cette plume, profondément émouvante, avec « L’importun ». Je me souviens de cette lecture comme à la première heure. J’en frissonne encore.

Il y a eu ensuite « Les arbres voyagent la nuit » et plus récemment « La mer monte »

Trois romans, trois coups de ❤️

Vous la connaissez ?

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2020-03-28T12:01:44+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Claudie GALLAY

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Claudie GALLAY

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Claudie GALLAY.

Vous avez peut-être lu et aimé : "Les déferlantes", "L’amour est une île" ou bien encore "Une part de ciel", "Mon amour, ma vie". Si tel est le cas, vous aimerez "La beauté des jours", je puis vous l’assurer !

Claudie GALLAY est une formidable conteuse. A l'image d'Anne-Marie GARAT, Nancy HUSTON, Gaëlle JOSSE, Michèle LESBRE, Lenka HORNAKOVA CIVADE, Alice FERNEY, et bien d'autres encore, elle sait planter un décor dans les toutes premières pages et vous transporter avec ses mots. Sous la plume, la magie de la littérature opère, j'adore !

 

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2020-03-27T18:12:06+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Benoîte GROULT

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Benoîte GROULT

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Benoîte GROULT.

Vous vous souvenez certainement de cette grande Dame de la littérature, éminemment féministe en son temps. Elle s’est éteinte en 2016, elle avait 96 ans.

J’ai lu d’elle « Ainsi soit-elle », un essai largement conseillé par ma grande fille (que je remercie une nouvelle fois !). L'écrivaine répondait alors avec humour, tact et finesse, à des hommes qui croyaient tout connaître des femmes, ils se trompaient largement, à commencer par Freud.

C’est croustillant. En ce début de week-end, je ne pouvais décemment pas passer à côté !

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2020-03-26T17:55:27+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Diane DUCRET

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Diane DUCRET

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Diane DUCRET.

J’ai eu la chance de découvrir sa plume avec « Les Indésirables », un roman publié chez Flammarion. Historique, il relate le camp de Gurs, ce camp de femmes installé dans les Pyrénées pendant la seconde guerre mondiale. 

Et puis, il y a eu plus récemment « La meilleure façon de marcher est celle du flamand rose », un titre à rafler tous les records de longueur de hashtag ! Avec ce roman, vous allez rire (jaune), l’écrivaine brosse un portrait satirique de la société contemporaine. 

Les deux existent en poche chez J’ai lu

Son actualité est marquée par la sortie en janvier dernier de "La dictatrice", peut-être l'avez-vous lu ?

 

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2020-03-25T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Chloé CRUCHAUDET

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Chloé CRUCHAUDET

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Chloé CRUCHAUDET.

Aujourd'hui, c'est #mercrediBD, quoi de plus naturel donc que de vous brosser le portrait d'une toute illustratrice pleine de talent.

Chloé CRUCHAUDET, je l'ai découverte en 2013 avec "Mauvais genre", une BD inspirée de l’histoire vraie de Paul GRAPPE et Louise LANDY relatée par Fabrice VIRGILI et Danièle VOLDMAN sur la base de nombreux éléments d’archives collectés. Elle traitait alors des traumatismes de guerre, du genre, de l’homosexualité, du travestissement, des violences conjugales…

Cette BD a été couronnée du Prix Landerneau bande dessinée 2013, Fauve d'Angoulême prix du public Cultura 2014, Grand Prix de la critique de l'ACBD de la même année et puis du Prix Micheluzzi de la meilleure bande dessinée étrangère 2015.

Depuis, j'ai eu l'immense chance de la rencontrer à Carnac lors d'un événement littéraire, sous l'oeil avisé de ma très chère Valérie, blogueuse, chroniqueuse, et tout un tas d'autres casquettes ! Je profite de cette publication pour la saluer d'ailleurs et vous inviter à visiter son blog : unlivreapreslautre. J'étais alors accompagnée de ma grande fille. Nul doute qu'elle garde elle aussi très précieusement l'album dédicacé !

J'avais ainsi découvert "Ida", une trilogie dont le scénario est construit autour du parcours initiatique d'une jeune fille, Ida Von Erkentrud qui vit à Bâle en Suisse dans un milieu favorisé. Ida souffre d'un mal que les médecins n'arrivent pas à soigner, l'idée germe alors d'un voyage autour du monde. Son itinéraire est ponctué de rencontres, de découvertes... quand l'Autre offre la voie de la guérison !

Le graphisme est remarquable, un brin féerique, empreint de poésie et ô combien raffiné, chaque planche est une oeuvre d'art !

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2020-03-24T17:31:46+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Laurence TARDIEU

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Laurence TARDIEU

Dans le sillage de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Laurence TARDIEU.

Il y des plumes qui nous submergent, nous prennent dans leurs bras pour mieux pour émouvoir, assurément, celle de Laurence TARDIEU fait partie de celles-là.

Je l'ai découverte avec "A la fin, le silence" aux éditions du Seuil.

Et puis il y a eu plus récemment "Nous aurons été vivants" chez Stock

Chaque fois, ce sont des lectures qui ont laissé leur empreinte dans mon esprit. Je me souviens d'ambiances, de décors... je crois que ces deux romans pourraient être portés au cinéma, les descriptions sont d'un tel détail que les images déferlent devant mes yeux.

Peut-être avez-vous d'autres références à partager...

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2020-03-23T17:45:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Niki de SAINT-PHALLE

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Niki de SAINT-PHALLE

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks , je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Niki de SAINT-PHALLE.

En mai 2017, lors de la livraison de « L’Arbre-serpents » rénové dans la cour du Musée des Beaux Arts d’Angers, sa petite-fille et gestionnaire de la Niki charitable art foundation, Bloum CARDENAS, s'est déplacée pour l'événement.

Elle dit de sa grand-mère que "c'était une bombe dans tous les sens du terme !". Niki de SAINT-PHALLE, c'est une artiste que j'aime beaucoup et depuis une belle vingtaine d'années maintenant. Elle s'affiche d'ailleurs dans la bannière du blog comme une signature depuis son tout premier jour !

Bien sûr, comme beaucoup, je l'ai découverte avec ses Nanas, ces femmes aux formes généreuses qui, dans les années 1960, affichaient le charme des rondeurs comme un contre-pouvoir exercé face aux canons de la beauté revendiqués par les professionnels de la mode. Elle savait d'ailleurs tout particulièrement de quoi elle parlait puisqu'elle fut elle-même mannequin ! Il y avait avec Niki de SAINT-PHALLE l'affirmation d'un acte militant, un acte féministe montrant une autre voie possible.

Elle était provocatrice aussi. J'en veux pour preuve sa Nana couchée, Hon, créée en 1966 avec son mari, Jean TINGUELY, et dans laquelle le public pouvait entrer par le vagin pour assister à une mise en scène artistique.
 

Elle était exceptionnelle aussi dans les dimensions qu'elles donnait à ses oeuvres. Monumentales elles étaient. Hon mesurait 28 mètres de long.

Elles ont trouvé un écrin majestueux dans le Jardin des Tarots situé en Toscane. Inspirée du Parc Güell de Barcelone pour les oeuvres de GAUDI, Niki de SAINT-PHALLE y a mis beaucoup de ténacité pour mener à bien ce projet fantastique.

Ce que j'aime beaucoup dans son oeuvre, c'est le mélange des matières avec ses mosaïques composées de petites pierres, de morceaux de miroir, brillants et réfléchissants, ce sont ses couleurs aussi, chatoyantes à l'envi, gaies, lumineuses. 

Elle créait des oeuvres originales et tellement suggestives à l'image de "La Justice" par exemple. Insolite, non ?

Niki de SAINT-PHALLE, c'était une femme qui allait jusqu'au bout de ses idées, de son art. Elle s'affranchissait des limites qui pouvaient entraver sa création, elle croyait en ses capacités de devenir une héroïne.

Sa philosophie, j'ai envie de la relayer partout autour de moi. Elle n'a pas pris une ride avec le temps. Il conviendrait même de la crier haut et fort quand les droits des femmes peuvent être un brin fragilisés.

Que toutes les petites filles, les jeunes filles, les jeunes femmes, et les autres, croient en cet horizon des possibles ! 

Niki de SAINT-PHALLE, assurément, "c'était une bombe !".

J’avais choisi « Joie de vivre » pour vous souhaiter une très belle année 2019. Nous sommes en 2020 mais je crois que plus que jamais aujourd’hui, nous en avons besoin... c’est donc ma #lundioeuvredart.

 

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2020-03-22T16:45:54+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Françoise HÉRITIER

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Françoise HÉRITIER

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks , je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Françoise HÉRITIER.

Cette femme s’est éteinte en novembre 2017.

Au préalable, elle avait été anthropologue. J’adorais personnellement l’écouter. Elle avait une voix reconnaissable entre toutes et quel discours. Sa vision du féminisme, de la société en général, me manque aujourd’hui. J’aimerais qu’elle nous éclaire encore de ses points de vue, qu’elle partage avec nous son regard sur les événements que nous traversons en ce moment...

Et puis, Françoise HÉRITIER, c’était un sourire, la bonhomie incarnée. C’était un rire aussi !

J’ai choisi de partager avec vous cette émission du 23 octobre 2017, à quelques semaines de sa disparition, une interview d’Augustin TRAPENARD dans le cadre de « Boomerang » sur France Inter :

https://www.google.fr/amp/s/www.franceinter.fr/amp/emissions/boomerang/boomerang-23-octobre-2017

Peut-être avez-vous lu ses écrits... je cherche des références !

 

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2020-03-21T11:05:04+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Caroline LAURENT

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Caroline LAURENT

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Caroline LAURENT.

Il y a quelques années encore, je ne connaissais pas cette brillante personne.

Il aura fallu l'association des 68 Premières fois (j'en profite pour embrasser chaque membre très affectueusement !) pour me mettre sur la voie de son premier roman "Et soudain, la liberté", un roman écrit pour partie à quatre mains avec Evelyne PISIER.

Et puis, il y a eu la sortie, toujours chez Les Escales, lors de cette rentrée littéraire de janvier 2020, de "Rivage de la colère", un énorme coup de coeur en la faveur d'un peuple déporté à la fin des années 1960 au prix d'une effroyable transaction entre ceux qui détiennent le pouvoir, de vie et de mort, sur les autres. Peut-être avez-vous entendu parler des Chagossiens ? Caroline LAURENT s'évertue à leur donner de la voix et les sortir de l'ombre pour leur permettre de regagner leur dignité, à défaut de leurs terres. Ce roman, je vous le conseille absolument, il nous permet de découvrir une page de notre Histoire, celle-là même qui n'entrera dans les manuels scolaires (si un jour elle daigne le faire) que dans des décennies !

Avant que cette crise sanitaire du Covid19 ne nous confine chacun chez nous, la Librairie Richer ( dont je salue chaleureusement toute l'équipe) avait eu la formidable idée de l'inviter sur Angers. Nous avions partagé ce moment de bonheur avec un public émerveillé par ses mots, un très beau moment de littérature dans la simplicité et la chaleur humaine dont Caroline LAURENT a le secret. Aujourd'hui, dans les mains d'une autre Caroline (que j'embrasse tendrement), "Rivage de la colère" attend son heure avec un joli message d'une très belle tendresse dont nous avons tous besoin plus que jamais. En choisissant le graffiti de Banksy pour orner mes coups de coeur 2020, je ne savais pas encore que l'espoir serait notre fil d'ariane des semaines à venir...

Et enfin, Caroline LAURENT, c'est une éditrice, elle travaille aux éditions Stock et est à la tête de la collection "Arpèges". Vous vous souvenez de Caroline CAUGANT bien sûr, mon coup de coeur pour "Les heures solaires", c'était elle aussi !

Caroline LAURENT, c'est une femme qui donne beaucoup de temps pour les autres. Qu'elle puisse, elle aussi, bénéficier de la bienveillance et de la reconnaissance, pure et simple, de sa personne et de son talent. Mais, à en croire la tribune de France Info du 6 février dernier, le monde de l'édition est également concerné par les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, qui aurait crû d'ailleurs que ce domaine puisse en être exclu !

Vous comprendrez donc l'émotion que je ressens aujourd'hui à l'écriture de ce billet. Très chère Caroline, je te souhaite tout le meilleur du monde. Porte toi bien, reste chez toi, et prépare nous une rentrée littéraire de folie, nous sommes dans les starting blocks ! 

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2020-03-20T21:38:20+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Corinne ROYER

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Corinne ROYER

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Corinne ROYER.

Je ne connaissais pas la plume de cette écrivaine avant la publication chez Actes Sud de « Ce qui nous revient ».

Ce roman résonne comme une réparation. Corinne ROYER rend hommage à une chercheure bafouée par l'un de ses proches collègues. Nous étions en 1958, les femmes peinaient à se faire une place dans le monde scientifique. Quoi de plus naturel que de s'approprier le fruit du travail de celle qui sera, toute sa vie durant, considérée comme une contributrice. Marthe GAUTIER est victime de l'effet Matilda, ce déni ou cette minimisation du travail des femmes scientifiques.

Il ne m’en fallait pas plus pour que l’écrivaine, à son tour, soit invitée à fouler le tapis rouge de #marsaufeminin !

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2020-03-19T21:17:04+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Nancy HUSTON

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Nancy HUSTON

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Nancy HUSTON, une plume reconnaissable entre toutes. Il y a la volupté des mots, le romanesque des personnages, le suspense des histoires et puis, une approche tout à fait singulière de la condition féminine.

 

Vous aimerez, j’en suis persuadée : « Dolce agonia », « Ligne de faille », « Infrarouge », « L’espèce fabulatrice », « L’empreinte de l’ange »... et puis, « Lèvres de Pierre », un coup de cœur de la rentré littéraire de septembre 2018...

 

Toutes ces lectures me laissent un très beau souvenir. Et vous ?

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2020-03-18T19:04:20+01:00

Mars au féminin, tapis rouge à Anne PLANTAGENET

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge à Anne PLANTAGENET

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec  Anne PLANTAGENET.

J'ai découvert sa plume il y a très longtemps avec "Nation Pigalle", un roman qui m'avait fascinée. J'avais adoré visiter Paris à ses côtés.

J'ai poursuivi avec "Trois jours à Oran" et puis "Appelez moi Lorca Horowitz", et enfin "D'origine italienne", tous publiés aux éditions Stock.

J'ai eu aussi l'immense chance de la rencontrer à Carnac lors d'un événement littéraire, sous l'oeil avisé de ma très chère Valérie, blogueuse, chroniqueuse, et tout un tas d'autres casquettes ! Je profite de cette publication pour la saluer d'ailleurs et vous inviter à visiter son blog : unlivreapreslautre.

Si vous ne connaissez pas encore cette écrivaine... un conseil, découvrez-là et on en reparle !

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2020-03-17T16:57:50+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Gaëlle JOSSE

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Gaëlle JOSSE

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Gaëlle JOSSE.

La plume de cette femme au regard bleu intense est tout simplement addictive, je la savoure, je m’en délecte.

Il y a eu

"Vermeer, entre deux songes"

"L'ombre de nos nuits"

"Le dernier gardien d'Ellis Island"

ou bien encore

Nos vies désaccordées"

"Les heures silencieuses"

"De vive voix"

et puis

"Une longue impatience", un énorme coup de ❤️

Chaque fois, c’est un décor planté avec minutie et puis des personnages tellement romanesques, émotion garantie pour des romans courts, une preuve supplémentaire, s’il en était nécessaire, de l’immense talent de cette écrivaine.

Vous la connaissez ?

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2020-03-16T21:32:13+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Michèle LESBRE

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Michèle LESBRE

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Michèle LESBRE.

Cette écrivaine est une habituée des textes courts publiés chez Sabine WESPIESER éditeur.

Je me souviens de : 

"Chemins"

"Boléro"

"Sur le sable"

"La petite trotteuse"

"Le canapé rouge"

et 

"Chère brigande"

des romans qui vous captivent et vous tenaillent longtemps, très longtemps !

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2020-03-15T07:00:00+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Jeanne BENAMEUR

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Jeanne BENAMEUR

Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsaufeminin avec Jeanne BENAMEUR.

A l’image d’Alice FERNEY, je suis devenue une inconditionnelle de la plume de Jeanne BENAMEUR au fil du temps.

Il y a eu :
« Profanes »
 
Dans tous ces romans, j’ai retrouvé la même sensibilité, des mots savamment choisis qui émeuvent et puis, cette invitation régulière des disciplines artistiques. 
 
Cette écrivaine a un immense talent. J’ai eu la très grande chance de la rencontrer à la Bibliothèque Toussaint d’Angers, un moment profondément empreint d’humanisme.
 
Assurément, c’est une belle personne.

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