Arrivée à 4h30 sur Lima. Nous sommes un peu en avance, nous attendons notre chauffeur de taxi. Le terminal nord est très éloigné du quartier Miraflores, impossible de faire autrement !
Il nous dépose à l’hôtel mais la disponibilité des chambres n’intervient qu’à 13h. Nous partons faire un tour sur La Costa Verde, les péruviens courent, jouent au tennis, font du vélo. Ils profitent du lever du jour pour faire du sport. Dans l’océan pacifique, des surfeurs s’en donnent à cœur joie.
Retour à l’hôtel pour le petit-déjeuner, demain nous partirons trop tôt, l’hôtel nous propose donc d’en profiter aujourd’hui.
On recharge aussi nos téléphones. La connexion wifi nous permet d’envoyer quelques messages et puis le top départ est donné pour le quartier Barranco.
On arrive sur l’avenue Seanz Peña qui est bordée de propriétés bourgeoises et mène à l’océan.
On s’arrête au Dedalo, un lieu d’exposition de produits artisanaux avec un jardin intérieur absolument charmant. Là, dans une ambiance jazzy, vous pourrez boire une bière artisanale, un jus de fruits frais et savourer de très bons cookies.
On repart à l’aventure et près de la rue du 28 Julio, les graffs s’étalent sous nos yeux, il y en a partout, en haut d’un escalier, en bas sous un pont, le long d’une façade... avec quelques (que dis-je, un nombre incroyable) de fresques remarquables !
Il y en a des petites, des grandes, des colorées, des monochromes. Personnellement, j’ai un faible pour celle de Jade RIVERA réalisée en 2015 au pied du Pont des Soupirs, elle est monumentale et tellement émouvante, j’💗
Pause déjeuner au Barbarian de Barril, un petit resto aux tonalités des rues avoisinantes, toute la déco est graffée quand ce ne sont pas les bières qui font les stars. On mange un hamburger, ça faisait longtemps et il est très bon.
On reprend notre promenade dans la ville, et là, je tombe sous le charme d’une bâtisse qui accueille, devinez quoi, une librairie ! Quelques mots échangés et voilà tout un panel de livres d’auteurs français traduits en espagnol : Au revoir là-haut, Goncourt de Pierre LEMAITRE, Eldorado de Laurent GAUDE, Le rapport de Brodeck de Philippe CLAUDEL, Avenue des géants de Marc DUGAIN... Patrick MODIANO y est très bien coté ! Un grand merci au libraire qui a joué le jeu de la mise en scène, son antre s’appelle Books and Co, je vous invite à le visiter si vous passez par-là !
On rentre tranquillement le long du Malecon de la reserva jusqu’à notre hôtel. Place au briefing avec Stéphane de Yunka trek. On part demain à 6h30 pour 13 j dans la Sierra de Lima avec pour seuls compagnons, des lamas !
Pour notre dernière soirée en ville, on se régale d’une soupe andine, un mélange de légumes broyés et de légumes en morceaux avec des grains de maïs grillés qui donnent un côté croustillant. Quelques gouttes d’un jus de citron vert suffisent à raviver les papilles, un délice !
Dans le package, il n’y avait que 4 excursions sur 5 j de présence à Huaraz, nous en profitons pour faire une grasse matinée, pas de réveil à sonner.
Quand on émerge, on découvre le ciel bleu et un franc soleil, comme tous les matins d’ailleurs.
On va prendre notre petit déjeuner en terrasse de l’hôtel, là, pas de touristes, ils sont tous déjà partis, la vue sur les toits de la ville et les pics enneigés est rien que pour nous, un moment seuls au monde dans un site EXTRAordinaire.
On décide de flâner dans la ville.
On s’oriente vers l’ouest et découvrons des marchés dans toutes les rues. L’ambiance est animée, colorée par tous ces fruits/légumes, les vêtements des femmes péruviennes, dépaysement total !
Nous avons envie d’un ceviche. Nous allons au Junagan, juste une merveille avec un petit verre de leche de tigre, des saveurs gustatives exceptionnelles rencontrées juste au Pérou !
Nous reprenons notre déambulation dans la ville au rythme lent de la digestion.
On récupère nos sacs en fin de journée à l’hôtel avec notre linge lavé (un service très appréciable du Caroline Lodging).
On retrouve nos globe-trotters pour boire un verre. Finalement, tous sont sur le départ, certains à destination de Lima, d’autres Pariacas. On dîne ensemble avant de se souhaiter un très bon voyage, chacun poursuit son chemin. Ils ne manqueront pas de nous faire rêver très longtemps avec leurs destinations ! Assurément de beaux moments de complicité.
Rdv au terminal de Cruz del Sur pour prendre le bus de nuit à destination de Lima.
(J’ai retrouvé une connexion internet stable, je poursuis donc la diffusion de notre carnet de voyage, en différé !)
Réveil à 4h15, la nuit a été courte. Après une douche à l’eau chaude (c’est suffisamment rare pour être signalé !), il n’y paraît plus rien. On sort dehors. Il fait déjà jour et la température est clémente.
Du rdv fixé à 5h, nous ne partirons qu’à 6h, le temps de passer dans tous les hôtels chercher les différents touristes. Pas de français à bord cette fois-ci, on retrouvera nos globe-trotters sur site !
On fait une pause pour le petit déjeuner, des péruviens nous servent le maté de coca avec des sandwichs.
C’est parti pour 2h30 de route qui se terminent dans un site vertigineux. Nous sommes dans un canyon entre deux parois immenses, toutes droites. Nous sommes à flanc de montagne, sensation EXTRAordinaire.
Nous nous arrêtons quelques minutes pour prendre des photos d’une première lagune, l’eau y est turquoise, presque incroyable
Notre rando est ponctuée par de sublimes cascades qui nous permettent de faire des pauses, pour les photos bien sûr !
Le dernier kilomètre est particulièrement ardu, le dénivelé important, la respiration difficile (nous arrivons à 4600 m quand même !) et les arrêts fréquents mais là-haut, après le dernier virage, quelle vue !
Le site est immense, la lagune se trouve au pied du glacier qui fond, les craquements résonnent dans tout l’espace.
Les appareils photo sont tous sortis. Les nuages présents et le ciel bas ne nous permettent pas de voir une eau aussi turquoise qu’imaginée mais quand un brin de soleil se présente, les nuances de couleur s’animent, spectacle grandiose !
On pique-nique au bord de l’eau, à l’abri du vent. L’orage commence à gronder, on redescend avec la pluie, l’occasion de tester l’imperméabilité de nos capes !
Quand on reprend la route, l’orage est terminé, on retrouve le soleil et profitons de paysages magnifiques tout au long du retour.
Soirée à grignoter quelques biscuits, la journée a été bien remplie, on a des images plein la tête, il ne nous reste plus qu’à aller dormir, que dis-je, rêver !
Un grand merci à Stéphane de Yunka Trek qui nous avait listé les sites à privilégier sur Huaraz, tous ceux proposés par Sechin Tour.
Rdv à 9h Plaza de Armas. Sur notre chemin, une fanfare, les tonalités péruviennes résonnent. Grand soleil et ciel bleu toujours, la journée se présente bien !
A bord du bus, nous longeons El rio Santa, bordé d’aloe vera.
Petite pause dans un bar/restaurant pour boire un maté de coca. On repart avec les bonbons, à la coca toujours. Nous allons marcher à 5000 m d’altitude, il faut se mettre en conditions !
Là, nous voyons les effets de la pollution au plomb des terres liées à l’extraction des mines. En toile de fond, les grands sommets enneigés menacés par l’activité de l’homme sur la planète. Le glacier Pastoruri est amené lui-même à disparaître dans les 4 années à venir. Il y a cinquante, il venait jusqu’à la route. Aujourd’hui, il est à 2 km !
Nous sommes toujours dans La Cordillera Blanca, la cordillère tropicale la plus haute du monde. D’ailleurs, pensez bien à prévoir 30 soles par personne pour contribuer à la conservation du Parc de Huascaran.
Nous parcourons de très grands espaces aux couleurs brunes, il fait très sec ici.
Arrêt sur un site où l’eau bouillonne par la pollution au gaz.
Les moutons sont pourtant à y paître !
Ces grands espaces sont aussi habités par une plante EXTRAordinaire, la « puya raimondi » qui a une durée de vie de 40 à 100 ans. La fleur est l’une des plus grandes du monde. Elle est malheureusement en voie de disparition.
On file ensuite au glacier. Le bus s’arrête à 45 minutes à pied. La pente est douce, on marche tranquillement mais ça se passe bien. Certains montent à cheval.
Arrivés là-haut, on a envie juste de pleurer devant la fonte du glacier. L’eau coule, quelques morceaux de glace sont sur le côté.
Entre, de la terre !
On s’émerveille du spectacle qu’on a sous les yeux. On mesure notre chance de pouvoir encore l’apprécier, il n’a jamais été aussi précaire.
On en profite pour faire quelques photos pour #octobrerose avec des globe-trotteuses rencontrées dans le bus.
Le groupe nous invite à passer la soirée ensemble. On boit un verre et on va dîner indien, il n’y a que nous dans le petit restaurant. Soirée super sympa. Comme dit Mathieu : « Chacun, chacune, fait partie de mon voyage ».
Il est temps d’aller dormir, demain réveil 4h15 pour la lagune 69.
Nous avons rdv à 8h Plaza de Armas. Comme hier, nous retrouvons d’autres touristes pour remplir un mini-bus pour partir visiter la lagune Paron à 4150 m d’altitude.
Après une heure de route, pause glace dans un village.
Il faut dire qu’il fait un franc soleil ! Les helados sont à des parfums aussi variés que l’avocat, le quinoa, la cerbeza, en plus de la mangue, la fraise et autres saveurs plus habituelles.
Elles sont crémeuses à l’envi, un régal.
On reprend notre route, 2h avant d’arriver sur site. Les 32 derniers kilomètres se font sur piste, entendez par-là un chemin de terre, bien sec, qui vous secoue bien jusqu’au point d’arrivée mais là-haut, quelle vue !
La lagune Paron aux eaux turquoises nous offre un panorama sublime, avec des pics enneigés en toile de fond, Artesonraju, La Pyramide Garcilaso et puis le mont Chacraraju (6112 m). La magie de Dame nature
On monte au mirador, le lieu où on peut la voir toute entière. On s’émerveille du spectacle.
Quand on en a pris plein les yeux, on redescend pique-niquer au bord de l’eau, un moment suspendu, coupé du monde, juste là.
Et puis, l’heure du retour sonne et là, c’est reparti pour une bonne heure de shaker. Le chemin est bordé d’aloe vera, d’eucalyptus, et plus improbables, de parcelles d’œillets, les fleurs, oui.
On profite de la descente pour admirer toujours et encore les paysages environnants, époustouflants !
De retour sur Huaraz à 18h, il fait encore jour, on flâne avant d’aller dîner. Cette nuit, nos rêves seront ponctués d’images grandioses et colorées, j’en suis persuadée !
Nous arrivons à 5h30 à Huaraz, le soleil commence à se lever. Nous faisons connaissance avec Christiano de l’agence Sechin Tours, il nous propose un package avec 4 jours d’excursions, avec des altitudes toujours plus hautes.
Il nous laisse 3h pour déposer nos affaires à notre hôtel, le Caroline Lodging, prendre une douche et un petit dej.
Nous avons rdv à 9h Plaza de Armas avec notre agence. Nous retrouvons d’autres touristes pour compléter un bus.
Départ pour la région de Chavin et bienvenue dans les grands espaces péruviens...
1er arrêt à la lagune Querococha, un lieu absolument sublime.
Nous passons dans un tunnel sous la cordillère blanche pour arriver à Chavin.
Nous sommes accueillis par le Christ blanc. Nous étions à 4 600 m d’altitude. Nous allons redescendre très vite pour visiter le site archéologique de Chavin. La visite est guidée, une nouvelle fois c’est indispensable pour comprendre l’histoire. Nous sommes en 800 avant JC.
Après le déjeuner, nous filons au musée qui vient compléter la visite du site. C’est là que sont exposés les poteries, bijoux et autres accessoires de la culture Chavin.
Saluons les investissements japonais qui, dans le cadre d’un jumelage, ont permis à ce musée de voir le jour et de conserver dans le village les trésors d’antan plutôt que de les voir disséminés dans le monde entier.
Retour sur Huaraz. La petite nuit d’hier dans le bus commence à se faire sentir. On passe dans une épicerie chercher notre pique-nique pour demain et ensuite, dodo !
Réveil en douceur à l’Hostal del Sol de Huanchaco. La nuit a été bonne et le petit dej copieux.
On laisse nos bagages à l’hôtel et on va profiter de l’océan au petit matin. Il y a un peu de bruine mais il fait très bon. Il y a beaucoup de pêcheurs, en tenue de plongée ou sans... ce sont des algues qu’ils ramassent à pleines mains.
Ce rythme farniente nous va bien ! Le soleil se lève, on en profite pour déjeuner en front de mer. A la Casa Rustica, le ceviche est juste excellent.
Quant au café, ici pas d’expresso mais un grand mug 😉
On prend un collectivo qui nous emmène au site de Chan Chan, enfin presque. Il y a un peu plus d’un kilomètre à faire à pied dans un lieu désertique. Un taxi vous attend aussi le long de la route !
Chan Chan est un lieu de vestiges archéologiques de la civilisation Chimú (celle qui a suivi les Moches).
Ce site était la capitale de la culture Chimú, il est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Là, nous sommes fascinés par les dimensions du site et la beauté des sculptures, des bandes entières de poissons, pélicans, écureuils... mises au grand jour.
Il y a une magnifique représentation des courants marins.
Nous avons profité d’une visite guidée, en certes, mais elle est incontournable si l’on veut prendre la mesure des lieux, imaginer la vie des hommes et des femmes ici. Il vous en coutera 40 soles.
Sur 11 palais, seul un est aujourd’hui ouvert au public, un lieu incontournable si vous êtes de passage.
Après 1 heure de visite, on reprend notre chemin et retrouvons un collectivo pour finir la journée sur Huanchaco.
Savourer une cusqueña ou siroter un coca le long de l’océan, profiter du coucher de soleil avec un fond musical particulièrement entraînant, avouez qu’il y a pire comme vie !
On se trouve un petit resto. On récupère nos bagages à l’hôtel et ensuite, on prend un taxi (très bon choix) sur la voie principale (il y en a des dizaines) et nous filons sur Trujillo, le terminal Linea pour prendre un bus de nuit qui va nous emmener à Huaraz.
La nuit passée dans le bus, arrivée sur Trujillo à 8h30.
Le comite d’accueil des chauffeurs de taxi franchi, les premiers repères pris, la Plaza de Armas nous tend les bras. Comme ses cousines, elle est carrée, fleurie, avec une sculpture en son centre, des édifices religieux autour.
Destination, le sud de la ville pour aller visiter le site de Huaca de la Luna, un site archéologique accessible en collectivo, ces petits mini-bus utilisés par les gens d’ici. Une fois installés avec nos sacs à dos, impossible d’en bouger d’ici le terminus !
Le site de Huaca de la Luna a été découvert en 1991. Les archéologues ont mis presque 30 ans à explorer le temple cérémonial de la civilisation Moche que nous visitons.
Les murs édifiés dévoilent une construction en pyramide inversée en 5 étapes. Les premiers murs formaient le plus petit carré, de nouveaux étaient construits en élargissant l’édifice.
Les constructions étaient réalisées avec des briques fabriquées par les familles de la communauté. Il s’agissait d’offrandes. Chaque famille avait sa signature.
De très jolies fresques sont représentées sur ces 5 niveaux de murs, peintes à partir de couleurs naturelles (le noir avec du charbon, le blanc avec du calcaire, le jaune, le bleu et le rouge avec l’oxydation de minerais).
Les sacrifices humains qui y étaient pratiqués sont représentés sur ces dessins. Les Moches décapitaient les hommes.
Les archéologues sont encore en action sur la Huaca del Sol qui était un centré administratif et politique.
Entre les deux, une ville de plus de 20 000 habitants y était construite. Les premières fouilles laissent imaginer l’ampleur des travaux encore à réaliser pour mettre au jour l’ensemble des installations.
Assurément un site à visiter, guidés bien sûr !
Ensuite, retour en collectivo sur Trujillo pour mettre le cap sur Huanchaco, une cité balnéaire qui offre le charme de l’océan pacifique et de ses « Caballitos de totora ».
Le coucher du soleil est splendide.
Dîner chez « My friend », un repas de poisson of course.
Le décalage horaire n’est pas encore très bien assimilé, bonne nuit !
Le petit déj avalé après une bonne nuit passée à l’Hostal Porta, en route pour le Pacifique et ses surfeurs. En bord d’océan, les cours se donnent entre les stands de matériel. Quant aux voitures, elles assurent le transport des planches !
Retour sur la Costa Verde, en haut de la falaise, grâce à des passerelles très bien aménagées pour franchir les 2 x 3 voies où les véhicules roulent vite et bruyamment.
Là-haut, c’est un quartier en plein développement. Les constructions y poussent comme des champignons. À chacune son style, toutes rivalisent de modernisme. En pied d’immeubles se déploient des espaces verts qui font le plaisir des petits et des grands, on s’y repose, on y fait du sport.
Ça sera une pause gourmande pour nous au Buena Vista Café. Même s’il fait gris, la température y est très agréable. Nous retrouvons la saveur de l’avocat, un pur régal.
On est surpris par le panel d’oeuvres d’art qui s’égrènent tout au long des espaces verts, de quoi alimenter ma #lundioeuvredart au retour !
Celles de Gaudi bordent le chemin du Parc de l’Amour...
et accompagnent joliment « El beso » de l’artiste péruvien Victor DELFIN.
Les deltaplanes prennent leur élan au Parc Raimondi.
Passage au Parc Kennedy et visite du Marché de Surquillo, de l’autre côté du périphérique !
Retour à l’hôtel où nous retrouvons notre conducteur de taxi, direction av Javier Prado pour le terminal de la compagnie Cruz del Sur. Nous partons ce soir pour Trujillo en voyage de nuit.
Et bien, voilà, le voyage que l’on programmait depuis un an , c’est-à-dire depuis notre retour du Pérou l’année dernière, se profile.
Après un passage éclair à Paris, direction Roissy Charles de Gaulle pour s’envoler à destination de Lima.
Cette année, pas de retard, ni de retour sur Paris après une heure de vol, arrivée dans la capitale Péruvienne à 16h heure locale, il est 23h en France.
Nous voyageons de jour et profitons de vues splendide en quittant les côtes françaises !
Parce qu’un livre n’est jamais loin, j’ai choisi d’emmener avec moi celui reçu de Rakuten pour les #mrl2018 « Miss Sarajevo » d’Ingrid Thobois, un bijou.
Les bagages sont tous là. Avouez que c’est toujours avec un petit pincement au cœur que vous voyez vos voisins soulagés de découvrir leur valise sur le tapis roulant jusqu’au moment où... mais, oui, les vôtres aussi sont là !
Notre taxi nous attend. Si vous voyagez, profitez de ce service en général très facile à organiser avec votre hôtel. Le premier contact en terre étrangère donne un peu le ton du séjour !
Nous avons fait la conversation avec Julio, en espagnol bien sûr. Il faut bien se jeter à l’eau !
Très bon accueil à l’Hostal Porta et puis direction Larcomar, une grande galerie aux enseignes internationales. Pas de quoi se dépayser mais juste de quoi permettre à notre intestin de s’acclimater !
Retour à l’hôtel pour dormir. Ça fait 24 heures que nous sommes debout !
Aujourd’hui, de nouveau grand soleil avec un risque de pluie en fin de journée, on prend notre petit déjeuner et hop, c’est parti pour le Lac de Gaube.
L’itinéraire via le « Sentier des cascades » et le « Pont d’Espagne » jusqu’au lac fait partie du GR10. Nous sommes dans le Parc National des Pyrénées.
Après trois jours, le « Sentier des cascades » reste un incontournable de Cauterets. C’est une heure trente de pur bonheur. Mais, pour celles et ceux qui ne peuvent pas, ou ne souhaitent pas, randonner, j’ai fait quelques vidéos...
Arrivés au Lac de Gaube, pause pique-nique. Nous sommes à 1 725 m d’altitude. Le site est absolument magnifique, les reflets colorés sont sublimes.
Sous nos yeux, des fleurs de carottes sauvages se laissent butiner par des abeilles.
Des fleurs, toujours des fleurs !
Retour au « Pont d’Espagne » pour une pause goûter, gâteau basque et tartelette myrtilles (c’est la meilleure jaimais savourée en trois jours 😉).
Il ne nous reste plus qu’a rejoindre « La Raillère », l’occasion d’aller voir « La cascade du Lutour », accessible en 15 minutes depuis le parking. Un petit effort et vous vous retrouvez sur un pont, suspendu(e)s dans le vide, et vous en prenez plein les yeux et les oreilles, la cascade est là et grandiose.
Encore une très belle journée passée dans Les Pyrénées.
Ce matin, nous sommes réveillés par le cri des marmottes, c’est nettement plus agréable que les informations nationales qui nous annoncent « la dernière hécatombe » 😉
Il fait soleil mais attention, dans l’après-midi, des averses orageuses sont prévues. On revoit notre programme à la baisse et optons pour le Col de Riou.
La rando se fait pour partie en sous bois, le sol est souple et l’itinéraire très agréable. Pour finir, nous transitons dans les pâturages et arrivons à 1 949 m et là, quelle vue !
Le troupeau savoure aussi... il a choisi sa place, au sommet !
Quelques ruines peaufinent le décor 😉
Les fleurs sont toujours bien présentes.
Le retour se fait au pas de course, le tonnerre gronde !
On arrive au village juste à temps et à l’heure du goûter, l’occasion de déguster une tartelette aux myrtilles de chez Gillou, un délice 😋
Lundi, journée pluvieuse, nous la passons à l’espace balnéo de Cauterets, les Bains du Rocher, bassin intérieur, bassin extérieur, hammam, sauna (avouez qu’il y’a pire comme occupation 😆).
Hier, grand soleil, il va falloir en profiter, la météo est annoncée capricieuse cette semaine. Nous partons de La Raillière. Le chemin des cascades démarre à l’arrière du restaurant. Ensuite, c’est parti pour 1h30 de chemin en sous bois ponctué de chutes d’eau absolument remarquables, il suffit de suivre le pictogramme.
Nous sommes dans le Parc National des Pyrénées, sur l’itinéraire du GR10.
La cascade du Ceriset
Une fois arrivés au Pont d’Espagne, on s’engace pour le circuit des lacs. On monte en altitude par un chemin nettement plus physique mais quel spectacle 🤗 Se succèdent le lac de l’Embarrat, le lac du Pourtet et le lac de Nère.
On fait une boucle en passant par le refuge de Wallon-Marcadeau, une petite pause est la bienvenue et le site est magnifique.
Et des fleurs, toujours des fleurs...
Retour au Pont d’Espagne, on reprend le chemin des cascades, mais on ne se lasse pas du spectacle.
Pour la nuit, on opte pour le site de La Fruitière, en pleine nature, le long du torrent, un petit coin de paradis. Voici la vue au coucher du soleil !
Pour la nuit, on opte pour le site de La Fruitière, en pleine nature, le long du torrent, un petit coin de paradis. Voici la vue au coucher du soleil !
Après les Alpes, nous voilà arrivés dans les Pyrénées pour une semaine de vacances.
Aujourd’hui, promenade de santé, match de coupe du monde 🇫🇷🇭🇷 oblige 😉
Nous sommes allés en voiture jusqu’au parking de La Fruitière, et là, top départ pour le Lac d’Estom à 1 804 m d’altitude.
Le sentier est ponctué de jolies chutes d’eau... j’❤️
L’itinéraire est très agréable, le dénivelé peu important, il est d’ailleurs suivi par les familles.
Les enfants s’aventurent à mettre les pieds dans l’eau, mais là, aïe, l’eau est très froide. Rien de tel qu’une pause pique-nique à s’émerveiller des paysages... c’est le pied, non ?
Nous sommes réveillés par les premiers rayons du soleil, il n’y a pas d’erreur sur les prévisions météorologiques, voilà qui donne de l’enthousiasme. La deuxième étape de notre Tour du Mont Blanc nous attend !
En deux temps trois mouvements, les sacs à dos sont bouclés. En route pour le petit déjeuner, et là, à travers les carreaux, on aperçoit un bouquetin venu nous saluer et nous montrer le chemin, un instant entre parenthèses.
Le top départ est donné, retour aux cairns pour prendre la direction du Col des Fours, le point le plus haut du Tour du Mont Blanc. La vue est époustouflante, instant magique.
Dès le départ, nous sommes dans la neige. On s’en donne à cœur joie dans la descente, il ne nous manque que les skis !
De retour sur une portion de terre, quelle surprise de découvrir des marmottes pas du tout farouches. Elles prennent même la pose 😉
Nous passons ensuite par La Ville des Glaciers. Il y a des fleurs à profusion, un réel bonheur.
Nous prenons la direction du Col de Seigne, la montée est physique mais le soleil toujours bien là. On évolue sous le ciel bleu avec des paysages fantastiques. On en profite pour faire une petit pause déjeuner. Quel bonheur de s’endormir dans l’herbe, la sieste (que je ne pratique pas habituellement) est réparatrice. Nous voilà repartis... pour franchir le col à 2 512 m d’altitude.
Il ne nous reste maintenant plus qu’à rejoindre notre refuge. Nous avons encore une petite heure à parcourir dans la neige, mais à notre arrivée, la magie du lieu opère...
Assurément, nous allons passer une bonne nuit. À demain pour de nouvelles aventures...
1ère étape de notre Tour du Mont Blanc, départ des Contamines Montjoie, notre point d’arrivée nous fait de l’oeil 😉
Jusqu’à Notre Dame de la Gorge, petite promenade de santé, sur du plat, dans un sentier boisé, une petite merveille.
On en profite pour faire les derniers réglages du sac à dos.
Mais après, attention les yeux, enfin plutôt le cœur ! La montée est bien raide, les premières suées sont au rendez-vous. Les battons sont incontournables.
Et puis, bientôt, la neige. Et oui, cet hiver il y a de la neige, et même si le réchauffement climatique fait son œuvre, elle est encore bien présente. Heureusement, elle est tout à fait praticable. On n’a pas mis les crampons.
Pause déjeuner au Col du Bonhomme, on a faim !
Il ne nous reste plus que 45 minuites pour atteindre le Refuge de La Croix du Bonhomme. Là, le passage se fait aujourd’hui totalement dans la neige.
Sur une petite zone en herbe, quelques jolies petites fleurs se pâment sous le soleil.
On arrive au totem après 4h30 de marche, yesssssss.
5 minutes après, 1ère halte au Refuge de La Croix du Bonhomme. On va s’y ressourcer, y passer la nuit et demain, départ pour le Refuge Elisabetta à 6h de marche en passant par le Col des Fours.
Après « La gourmandise » des Journées Nationales du livre et du vin de Saumur, ma modeste contribution au profit d’une équipe de la Librairie Richer hors pair, des rencontres avec des auteurs formidables (Laure Manel, Erwan Lahrer, Sébastien Spitzer tout récemment couronné du Prix Emmanuel de Roblès - Bravo pour cette nouvelle reconnaissance pour son premier roman découvert avec les 68 Premières fois : « Ces rêves qu’on piétine »), place au Tour du Mont Blanc !
Cette expédition sur 7 jours, on la prépare depuis plusieurs mois.
Le matériel est prêt, le sac à dos bouclé. L’heure du départ a sonné.
1ère étape : Les Contamines Montjoie - Refuge de La Croix du Bonhomme
Mes escapades parisiennes sont toujours éclectiques. Celle du week-dernier, tout particulièrement !
Bien sûr, il y avait le Salon du Livre, je vous en ai fait quelques retours.
Et puis, dimanche, j’ai eu envie de prendre un peu de distance avec la Porte de Versailles, malgré le programme alléchant proposé il faut bien le dire, mais l’infidélité n’a été que de courte durée.
Cyril DION est avec Pierre RAHBI le cofondateur du mouvement Colibris, c'est également le coréalisateur avec Mélanie LAURENT du film "Demain", récompensé par le César du meilleur documentaire. Son premier roman "Imago" faisait partie de la sélection des 68 Premières fois l'année dernière. Chez Actes Sud, il codirige la collection "Domaine du possible". Avec tous ces "co", il n'y a qu'un pas à parler de coopération, un pas que nous n'allons pas manquer de franchir !
C'est lui qui prend la parole pour introduire le sujet de la conversation, et là, âmes sensibles, prenez garde, l'homme n'y va pas par quatre chemins. L’espère humaine est menacée. Il suffit de voir à quelle vitesse évolue le climat pour s’en convaincre. A partir de ce postulat, deux alternatives. Soit nous attendons notre fin bien patiemment, soit nous agissons pour la retarder autant que de possible et agissons au quotidien pour préserver le peu qu’il nous reste de qualité de vie.
Cyril DION, vous l'aurez compris, a choisi d’agir. Oui, mais pas n’importe comment. Il nous propose de changer de récit. Mais quel est-il, le récit ? Et bien, depuis la révolution industrielle, une sorte de cercle vicieux s’est installé nous laissant croire que les progrès technologiques nous apporteraient plus de confort et qu’en consommant tous les objets créés nous serions heureux. Ce qui n’était pas écrit dans le récit, ou pas dit, ou oublié, ou nié, c’était que les ressources naturelles n’étaient pas inépuisables.
Il nous explique l’architecture du système reposant sur 3 piliers :
- La loi qui édicte les règles de vie en société et conditionne nos comportements - L’argent avec cette nécessité qui nous est éditée d’en gagner pour vivre - L’algorithme et le web qui savent aujourd'hui tout ce que nous aimons et sont en mesure de nous présélectionner tous les objets que nous serions susceptibles d'aimer, et donc de consommer, vous connaissez maintenant la chanson.
Pour lutter contre le récit qui nous est proposé, il convient d’en inventer d’autres. Isabelle DELANNOY nous en propose un basé sur l’économie symbiotique.
Isabelle DELANNOY est, elle, Directrice de l'Agence Do Grren-économie symbiotique. Elle a d'ailleurs publié un ouvrage en 2017 sur le sujet, nous proposant une synthèse de tout ce qui existe dans le domaine à l'échelle de la planète. Elle est aussi l’auteure avec Yann ARTHUS-BERTRAND du film « Home ».
Elle se dit activiste et préfère faire carrière au service de ses convictions plutôt que de militer. Le récit qu'elle nous propose, donc, repose sur un être humain co-créateur. Elle suggère de changer de modèle grâce à la coopération, nous y voilà donc !
Isabelle DELANNOY part du principe que la nature sait faire des choses par elle-même et que, si elle est soutenue dans son action par l’intelligence humaine, avec des outils adaptés, les effets de son action peuvent être décuplés à l’envi. Ainsi, par exemple, si l’usage de la voiture est mutualisé avec le covoiturage, il y aura moins de voitures sur l’espace public, nous gagnerons ainsi des surfaces qui pourront être végétalisées, et, par voie de conséquence, favoriser la biodiversité, et ainsi de suite.
Dans ce cas d’école, l’homme devient utile à la planète, c’est un homme positif qui s’inscrit dans une économie de la beauté, séduisant comme récit, non ?
Cyril DION est convaincu de la nécessité de raconter d’autres récits pour faire évoluer les cultures, les comportements... Il nous parle de son usage du vélo. S’il pédale chaque jour pour réaliser les 14 kilomètres entre la Gare Montparnasse et son lieu de travail, certes, il a réalisé un éco-geste mais qui restera individuel avec un impact limité sur ses congénères. Si, par contre, il fédère les amis, les voisins, la famille... autour de son récit, nous pouvons espérer qu’il incite d’autres personnes à recourir aussi au vélo pour se déplacer et ainsi multiplier le nombre de cyclistes avec, là, des effets beaucoup plus intéressants parce que pluriels.
J’ai beaucoup aimé cette conversation, d’abord pour la forme. Avouez qu’il est assez insolite d’organiser une rencontre sur la protection de la planète dans l’antre du luxe, de la mode, des grandes marques... mais avec du recul je trouve qu’il s’agit d’une excellente idée et même si nous n’étions malheureusement pas très nombreux, nous étions un noyau de personnes acquises à la cause du développement durable et susceptibles de proposer un autre récit aux personnes se promenant dans les rayons de la librairie entre la maroquinerie et l’espace restauration ! C'était une très belle opportunité, rien que d'y avoir pensé, bravo !
Et puis, j’ai énormément apprécié cette conversation pour le fond aussi. Cyril DION et Isabelle DELANNOY portent des valeurs que je défends modestement depuis une vingtaine d’années. Devant l'étendue du sujet et les effets négatifs de l'action de l'homme mesurables chaque jour sur nos éco-systèmes, nous pourrions être tentés de baisser les bras. Et bien non ! Avec ce type de conversation, nous nous disons qu'il faut garder espoir et subitement, nous nous sentons un peu moins seul(e)s. Je suis sortie regonflée à bloc !
Enfin, j’ai adoré le propos de Cyril DION quand il nous a parlé de livres. C’est vrai qu’après 2 jours passés au Salon, je risquais de manquer de références ! Je ne crains absolument pas l’overdose (qui, sous la plume de Mathou devient d’ailleurs Lover-dose !, une forme que je préfère bien sûr !)...
et donc, c’est avec un immense plaisir que je me suis délectée à prendre note de quelques titres supplémentaires comme "L'espère régulatrice" de Nancy HUSTON (je suis une inconditionnelle de la plume de cette écrivaine et pourtant, j'étais passée à côté !), et "Homo Deus" de Yval NOAH HARARI.
Quand vous sortez du Bon Marché Rive gauche après ce type d'intervention, vous vous dites qu'effectivement, chacun a le pouvoir de création en racontant ses propres histoires, alors, pourquoi pas nous ? Et quand le langage permet de croiser nos subjectivités, je dis allons-y, parlons-nous, essaimons, en commençant par la rédaction de ce genre de chronique. C'est une première pierre à l'édifice, non ?
Je félicite les éditions Actes Sud d'avoir organisé avec Bon Marché Rive gauche cette conversation. D'ailleurs, une autre est programmée dimanche prochain, il sera question de Van GOGH. Elle sera animée cette fois par Adrien GOETZ, journaliste et historien de l'art. Alors, si vous êtes sur Paris, n'hésitez pas !
Pour que la boucle soit bouclée, je crois qu'il ne me reste plus qu'à souhaiter un très bel anniversaire à Actes Sud, longue vie à votre Maison d'édition !
Pour bien terminer ces 3 jours sur Paris, il me fallait quelque chose d'insolite... et comme j'avais un vieux rêve, je me suis dit que c'était le moment de le réaliser...
Séquence émotion en prenant le RER A et plus encore en arrivant rue de Varenne.
La façade latérale est couverte d'un graff magnifique, moi qui aime beaucoup le street art, ma place était bien là !!!
Et puis, en arrivant sur la façade principale, alors là, on retrouve tout de suite l'enthousiasme du libraire, des grands panneaux aux couleurs vives avec des textes on ne peut plus élogieux sur les livres (je sens instinctivement que mon budget va fondre comme neige au soleil !).
En poussant la porte, j'ai bien pris conscience que j'entrais dans une librairie pas comme les autres... les panneaux extérieurs meublent aussi l'intérieur, vous allez de table en table l'oeil attiré par cette profusion de couleur et d'avis, tous plus forts les uns que les autres.
Dès mon arrivée, j'entends une femme dire à une autre : "Dans cette librairie, tu n'as besoin de rien, tu repars avec tout !". Quelle entrée en matière !!!
Quand vous ajoutez ensuite le talent de Gérard COLLARD à découvrir des pépites dont personne n'a encore parlé. Vous vous souvenez peut être, "Alexis Vassilkov ou la vie tumultueuse du fils de Maupassant", c'était lui ! Ce livre est une pure merveille, ça vous en dit long sur son talent ! D'ailleurs, vous pouvez toujours le commander sur le site en ligne.
Très vite, je me suis dit que j'y étais un peu chez moi ! De très nombreux livres vus dans les chroniques du web y occupent une place aisément remarquable.
Je commence dangereusement à me constituer une petite pile de ceux que je veux acheter, je les mets sous le bras mais petite pile devient grande, un peu lourde même !
Et puis là, ô surprise, dans les rayonnages, il y a des alcôves cartonnées pour recevoir des bijoux... des livres dont je n'ai jamais entendu parler, à croîre que je ne lis jamais pour être passée à côté jusque là !
Impossible de repartir sans...
En déambulant dans la librairie, j'arrive devant ce qui paraît être LE livre incontournable ! Le trésor de "La Griffe Noire".
Lui, prend bien sûr une place de choix dans ma pile ! Et au final, voilà ce que ça donne...
Une excellente journée,
Une collection de livres à découvrir,
De magnifiques souvenirs,
et pour que la journée soit parfaite,
Un petit clin d'oeil à Charb que l'on n'oublie pas !
Un très grand merci à celles et ceux qui m'ont offert un beau cadeau la veille de mon départ... le budget qui m'a permis de faire toutes ces folies !