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2023-03-22T07:16:29+01:00

La jeune femme et la mer de Catherine MEURISSE

Publié par Tlivres
La jeune femme et la mer de Catherine MEURISSE

Ma #mercrediBD décline une nouvelle fois #marsaufeminin avec la création de Catherine MEURISSE et le concours d’Isabelle MERLET pour la couleur pour « La jeune femme et la mer » publiée chez Dargaud éditions.

Catherine MEURISSE, je voulais lui faire une petite place ce mois-ci parce que c’est une femme que j’admire. Elle est entrée à l’Académie française des Beaux Arts en 2022. Elle faisait partie de l'équipe de Charlie Hebdo. Dessinatrice de presse, elle est l'une des rescapés des attentats du 7 janvier 2015. Une panne de réveil pour le meilleur... ou pour le pire. Dans cette tragédie, elle a perdu des collègues mais aussi des amis, des compères avec lesquels elle partageait un état d'esprit, la LIBERTE.

De cette scénariste et illustratrice, je connaissais « La légèreté », une BD autobiographique qui relatait sa difficulté à trouver sa place en société après les attentats.

Pour Catherine MEURISSE, qui vit un drame intime, singulier, profond, intérieur, l'instinct de survie repose sur la beauté. Elle en fait sa quête personnelle, quotidienne. Elle va se mettre à rêver du "syndrome de Stendhal".

 

Vous savez de quoi il s'agit ? Un jour, alors que Stendhal voyageait en Italie, il s'est évanoui. La cause de son tourment, l'excès de beauté. Il avait été sublimé par le ravissement des oeuvres d'art qui s'offraient à ses yeux.

Elle a perdu la mémoire, elle cherche la guérison. Elle a connu le chaos, elle cherche la beauté. C'est terriblement fort.

Là nous sommes dans la même veine. Ce n’est pas à la Villa Médicis qu’elle est accueillie en résidence mais en 2018 à la Villa Kujoyama. 
Elle y rencontre l’animal mythologique nippon, un tanuki, avec qui elle fait ses premiers pas en terre étrangère.

Et puis, il y a ce peintre qui va lui parler de l’évanescence du monde, il est en quête de l’impassibilité.

Tous deux vont échanger autour de l’oeuvre de John Everett MILLAIS de 1851-1852 : « Ophélie » représentant une femme qui chante avant de se noyer, un personnage de fiction de la tragédie shakespearienne Hamlet, une toile sublime.

Et puis il y a l’histoire de « La Grande Vague de Kanagawa », estampe de Katsushika HOKUSAI bien sûr, graveur, peintre et illustrateur du XIXème siècle qui a largement inspiré des artistes européens.

La scénariste s’inspire aussi de littérature avec le roman Oreiller d’herbes de Natsume SOSEKI.

Plus humblement, j’ai beaucoup aimé découvrir la nature japonaise au bras de Catherine MEURISSE. Dans cette BD autobiographique, elle  fait référence à ce qu’elle connaît et ce qui la surprend, un peu comme chacun d’entre nous qui foulons nos premiers pas en terre étrangère…

 

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commentaires

M
J'aime beaucoup cette scénariste aussi et j'ai réalisé récemment que je n'avais jamais présenté une de ses oeuvres sur mon blog. Du coup je vais remédier à cela tu as raison elle est formidable et il faut le faire. Merci pour ta chronique du jour, si je la trouve je l'emprunterai
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T
Tu vas présenter quel album Manou ?

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