Vous aimez la peinture ? Celle de La Renaissance en particulier ? Vous pourriez bien aimer le dernier roman de Laurent BINET, « Perspective(s) » aux éditions Grasset.
Nous sommes en 1557 à Florence. Jacopo PONTORMO, peintre de la cité, réalise une commande dans le choeur de l’église San Lorenzo. Il est découvert mort au pied de sa fresque en cours de réalisation. Une partie semble avoir été modifiée. L’artiste a-t-il été tué ? S’est-il suicidé ? Tout ça est très mystérieux. La famille MEDICIS règne sur le territoire. Le Duc demande à Agnello BRONZINO, l’apprenti de feu PONTORMO, d’achever la création. Eléonore de Tomède son épouse, entend également entrer dans la danse pour orienter le travail et conformer l’oeuvre aux canons de la peinture du moment. Dès lors, tous les coups sont permis.
L’originalité de ce roman, c’est d’abord sa forme : un échange de correspondances datant de 1557-1558. Si le roman épistolaire concerne souvent 2 protagonistes se répondant au gré de leurs envies, là, l’écriture est au service de plusieurs personnages, de quoi révéler tout un tas de secrets si peu bien gardés !
Et puis, il l’est aussi sur le fond. Laurent BINET choisit d’explorer la mort mystérieuse d’un peintre de la Renaissance, Jacopo PONTORMO, l’artiste en charge de la réalisation d’une fresque dans le choeur de l’église de San Lorenzo de Florence. Il y a déjà consacré 11 ans de sa vie, à l’abri des regards, enfin presque.
Le tout est servi par une plume haletante. Les tribulations de la famille de MÉDICIS ne manquent pas de fourberie, rendant l’itinéraire de chacun des plus dangereux. Laurent BINET en fait un formidable terrain de jeu, romanesque à souhait.
Comme j’ai aimé replonger dans la Renaissance, cette période d’effervescence artistique, y revisiter les canons de la peinture et croiser Michel-Ange en personne.
Ce roman historique est un petit bijou de cette rentrée littéraire, qu’on se le dise !
Nous, femmes, sommes les pièces qu’on déplace sur l’échiquier des empires, et si nous ne sommes pas sans valeur, assurément nous ne sommes pas libres de nos mouvements. P. 85
Laurent BINET en fait un formidable terrain de jeu, romanesque à souhait.
Comme j’ai aimé replonger dans la Renaissance, cette période d’effervescence artistique, y revisiter les canons de la peinture et croiser Michel-Ange en personne.
Ce roman historique est un petit bijou de cette rentrée littéraire, qu’on se le dise !
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