Depuis qu’elle est celle qui donne les ordres et décide de la carrière des autres, on ne dit plus rien, le féminin a fait son chemin dans les esprits, est entré dans les histoires comme le surnom d’autres marins célèbres. P. 15
Le cargo, quand elle ferme les yeux, c’est son corps à elle, stable et droit. À en oublier les vagues. P. 16
Mais il y a aussi et surtout ce moment d’ivresse des hommes, nus, la cure de jouvence que procure ce bain en plein océan. Il y a l'entrée des corps dans l'élément naturel, le choc des températures, et très vite, l'effervescence des sens. Mariette NAVARRO décrit formidablement bien le lâcher prise pour laisser place à une certaine forme de (re)naissance.
Ils naissent adultes et de leur plein gré, les pieds en avant, les bras le long du corps, et dans la gorge un chant retenu, un cri débutant. P. 23
Elle sait qu’on n’est pas toujours les bienvenus sur le dos des océans, qu’on ne peut pas impunément s’agripper à leur crinière. P. 39
"La porte du voyage sans retour ou les cahiers secrets de Michel ADANSON" de David DIOP
"Malgré tout" de Jordi LAFEBRE
"Sidérations" de Richard POWERS
"Hamnet" de Maggie O'FARRELL
"Les enfants sont rois" de Delphine DE VIGAN
"Au-delà de la mer" de David LYNCH
"Le messager" de Andrée CHEDID
"L’ami" de Tiffany TAVERNIER
"Il n’est pire aveugle" de John BOYNE,
"Les mouches bleues"» de Jean-Michel RIOU,
"Il fallait que je vous le dise" de Aude MERMILLIOD, une BD,
"Le roi disait que j'étais diable" et "La révolte" de Clara DUPONT-MONOD,
"Un jour ce sera vide" de Hugo LINDENBERG
"Viendra le temps du feu" de Wendy DELORME,
"Il n'est pire aveugle" de John BOYNE...