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2017-06-25T11:14:12+02:00

Lionel SABATTE au Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée

Publié par Tlivres
Lionel SABATTE au Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée

Comme le dit le proverbe, jamais 2 sans 3 ! Les Dames de la D.A.M.M. ont voulu le respecter à la lettre et elles ont parfaitement réussi. 


Après l'exposition "Sisyphe Six Artistes" au Musée Jules-Desbois de Parçay-les-Pins, il y a eu "Bidules, machins, trucs ?!" au Musée de Baugé, et puis vendredi 23 juin avait lieu le vernissage de Mirabilia, celle dédiée à Lionel SABATTE au Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée.

 

J'avoue que l'on termine en beauté cette trilogie.


Lionel SABATTE, c'est un homme qui partage sa vie entre Paris et Los Angeles, un Artiste pluriel, il sculpte, il dessine et il peint. Jusque là, peut-être rien de très original me direz-vous ? Et vous aurez certainement raison, beaucoup d'hommes et de femmes à l'esprit créatif aiment à naviguer entre les genres, s'essayer dans des disciplines diverses, repousser les limites de l'art toujours plus loin, c'est d'ailleurs un peu pour ce motif que les Musées sont fréquentés. 

 

Mais dans le travail de Lionel SABATTE, il y a deux originalités majeures.


La première repose dans le fil qui conduit inlassablement ses créations : l'exploration du vivant. L'Artiste aime partir sur les traces de l'humain et en garder la mémoire. A l'image de "Sourire", cette tête créée à partir de moutons de poussière laissés par les visiteurs au Musée Judaïque de Paris. Cette oeuvre est exposée en modèle unique mais elle fait, en réalité, partie d'une trilogie, l'une est installée sur le lieu même de la collecte et l'autre au domicile de l'Artiste.

 

Lionel SABATTE au Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée

L'autre, vous l'aurez peut-être repérée, réside dans les matériaux. Les moutons de poussière, avouons que ce n'est pas si fréquent, il semble même qu'il soit le seul à les travailler. C'est d'ailleurs avec ce matériau qu'il s'est fait repérer et son oeuvre "La Meute" exposée dans le cadre de la FIAC de Paris en 2011 à La Ménagerie du Jardin des Plantes. Il avait alors constitué son stock de poussière à la Station de Métro Châtelet les Halles, station parisienne où l'affluence y est importante.


Mais il ne travaille pas que la poussière ! Il s'attache à créer à partir de collections comme celle des pièces de 1 centime d'euro par exemple. Un peu à l'image de Joana VASCONSELOS, il aime à sculpter des oeuvres aérées avec un même objet utilisé autant de fois que nécessaire. J'ai particulièrement aimé, je l'avoue, "Le K", ce poisson composé de métal et de toutes ces petites pièces orangées qui lui donnent un côté chaleureux. Il y a une certaine énergie qui se dégage de cet animal.

 

Lionel SABATTE au Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée

Mais le top du top en matière d'originalité, c'est je crois "Branche". 

Lionel SABATTE au Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée

A première vue, il s'agit d'une branche de bois mort et de bourgeons à la couleur blanchâtre, crème. De quel matériau peut-il s'agir ? Et bien, de résidus humains. Lionel SABATTE travaille effectivement les fragments d'ongles et autres scories que l'homme s'attache à laisser traîner sur Dame planète. Des peaux mortes pour annoncer le renouveau de Dame Nature ! Autant d'autres sculptures m'inspirent tristesse, douleur, souffrance, et malgré ce qu'en dit l'Artiste lui-même (j'ai pu effectivement échanger avec lui, c'est un Artiste très agréable, accessible et qui parle avec beaucoup de passion de son art, assurément une très belle rencontre !), témoignent d'une vie âpre et difficile, autant celle-ci m'a complètement fascinée pour cet élan d'optimisme qu'elle génère.

 

Et ce n'est pas tout, non ! Cette oeuvre est aussi particulièrement esthétique, d'une très grande élégance, d'un immense raffinement. Le résultat est absolument bluffant, bravo !

 
Si vous suivez mes chroniques régulièrement, vous savez à quel point j'aime à découvrir des sites insolites et des expositions hors norme, peu médiatisées et pourtant d'une qualité artistique remarquable. Mirabilia au Musée Joesph-Denais est tout simplement une exposition d'exception dans un site d'exception, ce Musée entre dans la catégorie des Cabinets de Curiosités. C'est une véritable caverne d'Ali Baba qui regorge d'une diversité incroyable d'oeuvres.

 
Très sincèrement, ce site mérite pleinement une visite. Pour les familles, les enfants y sont aussi les bienvenus avec des animations adaptées et Mirabilia y est en résidence jusqu'au 5 novembre.

 

Je crois que vous n'avez plus aucun motif de ne pas y aller !

 

Impossible de terminer ce billet sans féliciter le travail des Dames de la D.A.M.M.. Vous nous avez offert un spectacle extraordinaire en 2017, on attend déjà avec impatience la programmation 2018 !

 

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2017-06-24T15:47:20+02:00

Les contes défaits de Oscar LALO

Publié par Tlivres
Les contes défaits de Oscar LALO

Editions Belfond


Quand je suis allée aux Journées nationales du livre et du vin de Saumur le 13 mars dernier, j'avais un objectif bien précis : faire la rencontre de Mathieu MENEGAUX. J'avais tellement lu de chroniques exaltées par la qualité et la puissance de son écriture, il m'était devenu impossible de le laisser passer à quelques dizaines de kilomètres de chez moi.


Il y a eu un premier passage devant sa table, personne, puis un deuxième, toujours personne. Je me suis dit qu'il arriverait plus tard et me suis laissée porter par le flux des visiteurs au Dome. Le pas un brin lymphatique (oui, ça peut m'arriver !), les yeux survolant les tables l'espace, le regard fixe quand même sur les couvertures des livres, leurs titres et les noms des auteurs (je ne suis quand même pas tout à fait déconnectée !), je me laisse interpeller par une femme qui me vante succinctement la prose de l'auteur d'un premier roman, Oscar LALO. Depuis que vous me suivez, vous savez certainement que les premiers romans me fascinent, n'est-ce pas les 68 premières fois ? Elle m'évoque un itinéraire douloureux et la voie de la  résilience. Là, ça y est, je suis prise au piège, je le sens. Je suis consentante et me laisse séduire !


"Les contes défaits", c'est le titre du roman.


Le narrateur et son frère prennent le train. La séparation avec les parents est traumatisante. Le coeur serré, ils s'en vont vers le home d'enfants. Pendant tout l'été, ils vont y passer leurs vacances. Les parents leur vantent le mérite qu'ils ont, eux, de pouvoir faire leurs valises et s'offrir de nouveaux horizons. Mais les enfants, eux, savent ce qu'ils vont y vivre. Tous les ans, ils s'y retrouvent, et tous les ans, ce sont les mêmes actes terribles qu'ils y subissent. Bienvenue au camp des menaces et "baisers trompettes".


Oscar LALO, pour un premier roman, n'a pas choisi un sujet simple, c'est certain. Mais il a su mettre les mots sur des actes ignobles qui marqueront à jamais la vie de jeunes garçons.  


Il décrit la vie quotidienne au home d'enfants qui aurait pu être un petit coin de paradis mais se révèle, en réalité, être un lieu d'enfermement où les prédateurs ont leurs proies à leur merci. Sous couvert de payer cher ces vacances, Madame la Directrice et son mari mettent en place une stratégie machiavélique et aveuglent les familles. 

 


Le home nous apprit très tôt que si l'argent ne fait pas le bonheur, il étouffe le malheur. P. 47

Oscar LALO use de phrases courtes mais ô combien percutantes. Elles sont cinglantes comme le fouet et permettent en quelques mots de prendre conscience de la gravité des faits.


Oscar LALO, c'est un magicien des mots, il arrive à décrire des silences, exprimer un profond sentiment de solitude et traduire des moments d'errements aussi. Il instille une tension extrême avec la description minutieuses des instants qui précèdent le passage à l'acte, l'installation de l'homme sur le lit et son étalement progressif pour maîtriser parfaitement sa victime. 


Mais plus que tout encore, c'est cette description de l'état suivant de l'enfant de déconnexion totale avec son environnement extérieur qui m'a bouleversée.

 


Quand un enfant avait les yeux dans le vide, c'est que l'homme était passé par lui. P. 82

Le poids des mots aurait pu devenir insoutenable et rendre la lecture totalement inabordable mais là encore, c'est sans compter le talent de l'auteur. Oscar LALO use d'une plume poétique à l'envi pour évoquer l'indicible. Il donne quelques respirations pour rythmer le roman :


Ils ressemblaient tous à des nuages. Mais des nuages d'un genre particulier. De ceux qui ne pleuvent jamais. P. 83

Comment surmonter de tels sévices ? Comment imaginer un avenir serein à des enfants maltraités à ce point ?


Et bien le narrateur, lui, se ressourcera dans la voie de l'écriture. C'est en écrivant que les vannes s'ouvriront et que le flot d'amerture, de haine, de rancoeur s'évacuera. Là aussi, avec les mots de Oscar LALO, il est aisé de mesurer à quel point elle va permettre au narrateur de se libérer :


Réflexe oblige, ma première pensée fut d'effeuiller ce bloc et d'en faire des avions. Puis mon regard arrêté sur la plume comprit qu'elle seule m'aiderait à prendre mon envol. Et c'est ainsi qu'en calligraphiant la laideur, j'ai tracé des lignes de vie que je ne connaissais pas. P. 190

De nombreux romans parlent de la résilience, de cette capacité de l'individu à surmonter un terrible traumatisme, tracer une voie pour continuer son chemin. Mais Oscar LALO a sa manière à lui, toute singulière :


[...] je réalise que réparer mon monde, ce n'est ni plus ni moins qu'apprendre à vivre. P. 198

Avec ce roman, l'auteur nous offre une magnifique leçon de vie, il met un peu de lumière dans ce qui n'est qu'horreur, souffrance et douleur. Sa plume est remarquable et la voie des contes pour enfants, pris pour cible, est une idée ingénieuse pour montrer à quel point une enfance peut être bafouée.


Juste sublime !


Quelle belle idée Mathieu MENEGAUX a eu d'arriver plus tard à son stand de dédicace !

 

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2017-06-22T11:00:00+02:00

Femme absolument de Adeline FLEURY

Publié par Tlivres
Femme absolument de Adeline FLEURY

Parce que, comme le disait Simone de Beauvoir : "[...] il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question."


Parce que quelqu'un, ou plutôt quelqu'une, qui se reconnaîtra j'en suis sûre, a assuré mon "éducation" au féminisme et que j'ai fait mienne cette cause universelle,


Parce que je suis maman d'une fille et que je suis attentionnée à son avenir,


Parce que le monde change, qui aurait pensé qu'à l'Assemblée Nationale nous passerions de 155 à 223 femmes députées ?


Parce que la jeune génération porte un regard nouveau sur la vie en société, la condition féminine en particulier,


Parce que Adeline FLEURY a sû me séduire avec "Rien que des mots", son 1er roman découvert dans le cadre des 68 premières fois, publié aux éditions François BOURIN 

je me suis laissée séduire par "Femme absolument", son essai publié aux éditions Lattès et que j'avais rapporté du Salon du Livre de Paris, mais attention, c'est du sérieux, et là il s'agit de choisir le moment.


Dimanche dernier, il m'a fait de l'oeil, j'ai répondu à son invitation et j'ai bien fait.


Pour faire court, je suis plutôt réfractaire à la catégorisation des publics, aux entrées un peu trop ciblées qui passent finalement à côté des réalités, et bien là, aucun risque, l'écrivaine le dit très humblement, elle a puisé dans son intimité pour en extraire peut-être quelque chose de plus universel, elle ne détient pas la vérité, mais une vérité.


Adeline FLEURY est une jeune femme de 38 ans, maman, divorcée, je ne vous en dis pas plus, ce portrait rapidement brossé dévoile quelques traits de caractères de la famille d'aujourd'hui, le modèle "papa maman et les enfants" a largement explosé pour donner naissance à de tous nouveaux schémas.


Alors, être femme aujourd'hui, c'est quoi ? Adeline FLEURY lui attribue quelques qualificatifs : 


Séductrice, maladroite, ambitieuse, bûcheuse, oisive, insolente, fragile, forte, drôle, mélancolique, capricieuse, colérique, ultrasensible, tout ça dans la même personne. Complexe et singulière." P. 12

Cette approche de l'humain finalement, le multifacettes, a tout pour me plaîre. J'aime à penser qu'un individu, femme ou homme d'ailleurs, puisse avoir différents visages selon les émotions, les circonstances de la vie... et accepter qu'une personne puisse être tout ça à la fois, c'est déjà un grand pas vers l'interculturalité, enfin je crois.


J'ai beaucoup apprécié l'approche de l'auteure au gré des grandes périodes de la vie : l'enfance, l'adolescence, la jeunesse, la maternité, la renaissance, la maturité.  


Si chacune d'entre nous, peu importe l'âge, peut assurément se retrouver dans les anecdotes enfantines de Adeline FLEURY, il en est d'autres qui résonneront peut-être un peu moins. Personnellement, et malgré une dizaine d'années de plus que l'auteure, je ne vous cache pas que je me suis délectée à retrouver Vic de "La Boum" et plus encore Valentine de "L'Etudiante" formidablement interprétée par Sophie Marceau aux côtés de Vincent Lindon, toute une époque n'est-ce pas ? "J’ai envie d’un vrai baiser de cinéma ici dans la voiture, tout de suite." vous vous en souvenez ? non ?


Plus sérieusement, et plus gravement aussi, l'écrivaine aborde une épreuve de sa vie, aucun intérêt de vous la dévoiler maintenant mais si vous avez lu "Les corps fragiles" de Delphine BERTHOLON, vous en aurez sûrement une petite idée ! Le traumatisme qu'elle a vécu, c'est celui que redoute toute mère quand elle voit sa fille lentement s'émanciper, vivre cette période de la vie où l'insouciance et la soif de liberté sont les fils conducteurs de l'existence. 
 
Mais là, il ne s'agit pas d'une fiction, non, il s'agit d'un fait réel qui marquera à jamais le corps de l'écrivaine. Ce corps justement qu'elle habite pleinement et qui fait d'elle ce qu'elle est, ce corps qu'elle a appris avec l'âge à aimer. Bien sûr, il y a eu la maternité qui l'a fait brusquement évolué mais il y a eu aussi, après, cette période de plénitude qu'elle a savouré avec gourmandise.


La sexualité est un sujet largement abordé dans cet essai. Il donne à voir les différentes expériences qui s'offrent à la génération du XXIème siècle, la quête d'une certaine identité. J'avoue avoir été très sensible à sa définition du désir. Mais oui, qu'est-ce que le désir ? Un beau sujet de philosophie, non ? 

 


Le désir s'appréhende d'abord au creux de soi, se construit lentement dans l'exploration, l'écoute et la reconnaissance que l'on s'accorde, puis vient le plaisir et enfin l'acceptation de sa condition de femme désirante et jouissante." P. 149

Là, il s'agit du regard porté par une femme mâture, de celles qui ont une certaine expérience de la vie, un brin de recul pour se recentrer sur soi et identifier ses propres sources de plaisir. Nul doute que les femmes de mon âge, et plus, se retrouveront dans le propos !


Ce qui m'a aussi intéressée dans cet essai, c'est l'approche d'un phénomène qui, s'il n'est pas nouveau, est de plus en plus dévoilé par les femmes et donne à voir une réalité juste insupportable. HDR, ça vous dit quelque chose ? Le harcèlement de rue, peut-être un peu plus ? Les hommes semblent pouvoir aborder les femmes dans la rue comme une simple marchandise et avec des propos on ne peut plus abjectes. C'est un fléau qui entrave la liberté des femmes et contre lequel il nous faut absolument lutter.


Adeline FLEURY tire une conclusion qui résonne totalement avec mes impressions :


Une femme n'est jamais totalement sereine. Sa vie est un tourbillon perpétuel. P. 158

Tiraillée entre ses différents statuts, elle peine à trouver l'apaisement.


Le livre à peine refermé, je suis tombée de ma chaise quand, au lendemain des élections législatives, j'ai entendu à la radio un député sortant doutant que la femme qui allait lui succéder ait "le temps de faire sa lessive et d'emmener ses enfants à l'école". Quelle vision réductrice du rôle de la femme dans la société et de ses aspirations !

 

Nul doute qu'il soit encore nécessaire d'écrire sur le sujet pour continuer d'avancer !

 

S'appuyant sur de très nombreuses références, Adeline FLEURY permet au singulier d'évoluer vers le collectif et ainsi de dresser le portrait du féminisme du XXIème siècle. Avec "Femme absolument", l'écrivaine réalise un acte militant, elle participe à l'écriture d'une nouvelle page de l'Histoire de la condition féminine française, c'est peut-être notre Elisabeth BADINTER de demain !

 

Pour qu'une cause soit audible toutefois, il convient de la diffuser. Et là, la balle est dans notre camp. Si l'on veut faire évoluer les perceptions, rompre avec le sexisme, il serait très intéressant, je crois, de mettre cet essai dans toutes les mains, qu'elles soient jeunes et moins jeunes (nous avons aujourd'hui la chance d'avoir une espérance de vie de 4 générations, c'est dire la résonance possible !), féminines et masculines bien sûr, et d'en échanger pour confronter les points de vue et tendre vers une vision universelle de la chose !

 

1, 2, 3, partez ! 

 

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2017-06-17T10:23:02+02:00

Ma Reine de Jean-Baptiste ANDREA

Publié par Tlivres
Ma Reine de Jean-Baptiste ANDREA

Au retour de mes vacances en Italie, j'ai eu la très belle surprise de découvrir que je faisais partie des 80 Grands Lecteurs (excusez du peu !) tirés au sort par les Editions Iconoclaste pour découvrir en avant-première leur rentrée littéraire 2017.

 

Je viens tout juste de recevoir "Ma Reine" le 1er roman de Jean-Baptiste ANDREA et même le jardin est en émoi : il est accueilli au Palais Royal !
 

Je crois que c'est de bon augure, non ? 

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2017-06-02T09:00:00+02:00

Quand un mois laisse sa place à un autre...

Publié par Tlivres

Le mois de mai a été marqué par la découverte de belles plumes... 

Quand un mois laisse sa place à un autre...

Je ne connaissais pas Mathieu MENEGAUX, il m'aura fallu une rencontre sur les Journées Nationales du Livre et du Vin de Saumur pour tomber sous le charme de sa plume. Il faut dire que son roman "Un  fils parfait" vous prend à la gorge dès les premières pages et ne lâchera pas son étreinte avant la toute dernière page. Magistral !

J'ai aussi découvert des premiers romans avec les 68 premières fois, l'heure de la fin de la sélection de l'hiver 2017 a sonné, j'ai terminé le challenge en beauté avec "La tresse" de Laëtitia COLOMBANI. J'avais également beaucoup apprécié ce livre hors catégorie de Maryam MADJIDI "Marx et la poupée" et puis "Outre-mère" de Dominique COSTERMANS malgré un nombre de personnages important et quelques difficultés à s'y retrouver.

Assurément une très belle sélection, et comme l'année dernière, j'ai adoré tous les échanges qu'elle a produit !

Ce mois-ci, je me suis aussi délectée avec la découverte d'un roman graphique : "Collaboration horizontale" de Navie et Carole MAUREL, tellement beau, tellement puissant !

Quand un mois laisse sa place à un autre...

Mais force est de constater que j'ai fait quelques infidélités à la littérature pour m'intéresser un peu plus à la peinture et à la sculpture !

J'ai visité de très belles expositions avec la découverte du talent de Anne AUGUSTE, Simon PAVEC et David RIOU, des artistes locaux qui se sont pliés au jeu de revisiter le mythe du "Rocher de Sisyphe" et exposent encore aujourd'hui au Musée Jules Desbois de Parçay-les-Pins

J'ai accueilli avec grand plaisir le retour de "L'Arbre-serpents" de Niki de Saint-Phalle dans la cour du Musée des Beaux Arts d'Angers. 

Enfin, j'ai découvert le travail de Nathalie DUBOIS, artiste accueillie en résidence au CHU d'Angers et qui a produit des oeuvres magnifiques à partir de matériel médical. Ses chardonnerets en radiographies sont juste sublimes !

Le mois de mai 2017 sera donc marqué par son côté éclectique. J'espère que vous y trouverez votre bonheur !

Quand un mois laisse sa place à un autre...

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