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Articles avec #mes oeuvres d'art catégorie

2024-03-18T11:02:17+01:00

La Négresse de Jean-Baptiste CARPEAUX

Publié par Tlivres
La Négresse de Jean-Baptiste CARPEAUX

Pourquoi naître esclave ?, c’est le nom donné à une série de sculptures réalisées par l’artiste français.

 

« La Négresse », réalisée en 1868 en fait partie.

 

Cet exemplaire est en bronze. 

 

On découvre au niveau de la poitrine les cordes qui l’entravent. Toutefois, Jean-Baptiste CARPEAUX a choisi de réaliser un buste avec une torsion au niveau du cou et les cheveux au vent en guise d’aspiration à la liberté. 

 

Si en France, l’abolition de l’esclavage a été proclamée en 1848, il est des parties du monde dans lesquelles il était encore une pratique courante. Il continuait de tuer au quotidien dans des conditions d’inhumanité indicibles. Si les formes de ce buste apparaissent généreuses, elles ne sauraient pourtant nous tromper sur la condition d’esclave ! Le simple terme utilisé pour désigner cette sculpture témoigne à lui seul d’une époque où certaines populations dans le monde étaient considérées comme des sous-hommes, objets de domination et d’exploitation. Il n’est plus usité aujourd’hui que dans des propos à portée injurieuse. La langue, à qui veut l’entendre, en dit long sur l’Histoire.

 

Si j’ai choisi cette #lundioeuvredart c’est qu’elle résonnera parfaitement demain avec mon #mardiconseil : « Bakhita » de Véronique OLMI, une référence du Book club qui met en scène l’esclavage arabo-musulman en Afrique subsaharienne, à l’œuvre justement en 1868, considéré par l’anthropologue Tidiane N’DIAYE, comme « Le génocide voilé » dans son livre éponyme.

 

À demain donc.

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2024-03-04T16:20:26+01:00

Joyeuses diatribes de Ulrica ULLMAN

Publié par Tlivres
Joyeuses diatribes de Ulrica ULLMAN

Revisiter ses collections de photos est toujours un plaisir, l’occasion de se souvenir des oeuvres d’art d’une artiste, Ulrica ULLMAN decouverte avec « Falling ».

 

J’avoue que dans un autre style, celle-là me plaît beaucoup.

 

S’il y a moins de fantaisie il y a pourtant l’essentiel, cette relation entre des êtres, ce qui fait de nous des êtres sociaux, des personnes capables de converser, de porter attention à l’autre, de s’en nourrir. Quelle plus belle activité !

 

Et puis, dans cette création, il y a de l’énergie, de l’enthousiasme, de la fougue, j’aime quand l’art vehixu des vibrations. 

 

« Joyeuses diatribes », c’est le titre de ma #lundioeuvredart découverte lors du 28ème Salon de la Doutre qui accueillait une cinquantaine d’artistes du grand ouest. Nous etons en février 2022. 

 

J’aime beaucoup les créations de Ulrica  ULLMAN, des oeuvres réalisées en papier mâché, peintes là en bleu roi, ce bleu tellement lumineux.

 

Alors, vous aimez ?

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2024-01-15T07:00:00+01:00

Helen K., texte et mise en scène d'Elsa IMBERT

Publié par Tlivres
© Pascale Cholette

© Pascale Cholette

Ma #lundioeuvredart c'est un spectacle vivant, un hommage rendu à « Helen K. » avec un texte et une mise en scène d'Elsa IMBERT, librement inspirés de la vie d’Helen KELLER.

Le Théâtre Le Quai d'Angers a eu la très belle idée de le programmer à l'attention notamment du jeune public (+ 8 ans).

Après "La belle lumière" d'Angélique VILLENEUVE, très beau roman relatant la vie d'une femme EXTRAordinaire, j'ai découvert une parfaite interprétation des différentes phases de la vie d’Helen KELLER. C'est toujours troublant de voir des images se superposer sur le film que je m'étais moi-même créé à sa lecture. Je suis tombée sous le charme.

D'abord, il y a le décor, quelques accessoires et la présence de la nature, un élément qui m'avait profondément touchée dans le livre. Je me souvenais de ces passages où Helen arpentait les allées de rosiers de la propriété familiale. On doit la qualité du travail aux Ateliers de La Comédie de Saint-Etienne.
 

Et puis, il y les prestations artistiques de chacun, chacune.

Marion LUCAS, danseuse, nous offre une performance dans sa représentation du handicap. Helen KELLER va effectivement tomber malade à l'âge de 18 mois. Une scarlatine est diagnostiquée. Elle est traitée. Repartie comme elle était arrivée, elle laisse l'enfant aveugle et sourde. J’ai été frappée par l’évolution du « langage » du corps au fil des apprentissages d’Helen et de sa capacité à communiquer avec son entourage. Au début, saccadé et violent, atterrissant souvent à plat ventre, au sol, traduisant l’abandon. A la fin, maîtrisé et paisible, debout, témoignant de son harmonie avec le monde extérieur.

Cette pièce est pleine d'espoir. Elle donne à voir l'évolution d'une enfant considérée comme « un zombie » jusqu'à son intégration à l'Université d'Harvard grâce à la langue des signes. Mais puisqu'elle est aveugle, me direz-vous, comment est-ce possible ? Annie SULLIVAN, son éducatrice, expérimente avec Helen la méthode du Docteur ANAGNOS de l’Institut Perkins, une langue des signes qui passe par le toucher, les lettres qui composent les mots sont formées avec les doigts. 

Dans le rôle d’Annie SULLIVAN, la comédienne, Noémie PASTEGER, de la Comédie Française, nous offre une représentation de ce qu’ont pu vivre Helen KELLER et Annie SULLIVAN ensemble, depuis la phase d’apprivoisement jusqu’à la phase d’exclusive complicité. 

Bien sûr, ce spectacle me rappelle mon sujet de philo au bac : « le langage ne sert-il qu’à parler ? ». Nul doute que quelques jours après cette formidable soirée, je pourrais en écrire quelques copies doubles ! J’y évoquerai comme Elsa IMBERT « la transformation de la perception du monde ».

Et puis, cette pièce, c’est aussi un formidable média pour faire évoluer le regard sur les enfants « différents ». Les enfants, ils étaient nombreux dans la salle, des très jeunes avec parents et/ou grands-parents, d’autres accompagnés par des professeurs. Nul doute qu’ils évoquent aujourd’hui cette soirée avec ce qu’ils en ont perçu et qu’un pas, conscient ou inconscient, a été franchi dans leur manière de percevoir et « accueillir » l’autre. Tout est affaire d’éducation et dans ce champ, les arts ont toute leur place. Mission accomplie vendredi grâce au travail aussi d’Elsa IMBERT qui a imaginé, outre l’intervention d’une danseuse et d’une comédienne, d’un conteur, un homme qui incarne de nombreux personnages en réalité, soit en les jouant, soit en faisant un pas de côté pour les observer et traduire leurs pensées. Dans le rôle, Stéphane PIVETEAU excelle.

Je suis sortie de ce spectacle émerveillée par la qualité de la représentation. Je suis rentrée chez moi aussi avec cette pensée que tout est toujours possible, même les désirs les plus fous. Souvenons-nous, Helen KELLER fut la première personne handicapée diplômée de l’université. L’optimiste que je suis a parfois besoin d’une petite piqûre de rappel ! Qu’elle était belle 🥰 


L’amour, n’est-ce pas cela ? - L’amour, dit-elle, est quelque chose de subtil comme les nuages qui, tout à l’heure, voilaient la face éclatante du soleil. Puis, en termes plus simples, car je ne pouvais comprendre ceux-là : - Vous ne pouvez toucher les nuages mais vous sentez la pluie et vous savez quelle est, après un jour de chaleur, son action bienfaisante sur les fleurs et la terre altérées. L’amour, non plus, vous ne sauriez le toucher ; mais vous sentez de quel charme il pénètre les choses. Sans l’amour vous ne connaîtriez pas la joie, vous ne prendriez au jeu aucun plaisir.

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2024-01-08T18:00:00+01:00

Black swan de Sigalit LANDAU

Publié par Tlivres
Black swan de Sigalit LANDAU

Ma #lundioeuvredart, je l’ai découverte au Musée des Beaux Arts d’Angers dans le cadre de l’exposition temporaire "I've got a feeling". 

Je vous avais déjà parlé d'une création : "Mandala (Arc-en-ciel)" de Pilar ALBARRACÍN, une artiste espagnole.

Place aujourd'hui à "Black swan" de Sigalit LANDAU, une artiste israélienne.

Cette oeuvre, je l'ai d'abord repérée pour son esthétique. Il s'agit du tutu d'une danseuse, sur cintre, un vêtement suspendu dans les airs, blanc, scintillant, absolument magnifique.

Cette oeuvre, je l'ai aussi sélectionnée pour le procédé créatif. Durant 2 moins, l'artiste a plongé dans la mer Morte bordant son pays l'un de ses tutus de danse. A sa sortie, il était couvert de sel. L'élément naturel a non seulement cette qualité de réfléchir la lumière, l'objet devient brillant, un peu comme s'il était couvert de diamants. Il a aussi le pouvoir de cristalliser, rigidifiant ainsi la tenue dans la posture d'une femme debout. Le concept est très ingénieux !

Avec cette création, Sigalit LANDAU immortalise la jeunesse de son corps. Il y a la couleur, le blanc, qui représente traditionnellement la pureté et la candeur de l'enfance. Il y a aussi les formes bien sûr.

Elle immortalise le 6ème art en général, celui de la scène. Ce vêtement d'apparat est le symbole par excellence de l'élégance et de la grâce des arts dits vivants. Il n'y a pas si longtemps, pendant les périodes de confinement liées au Covid19, les théâtres et autres lieux culturels étaient fermés, considérés comme non essentiels.

Elle immortalise aussi son pays, plus que jamais menacé avec le conflit israélo-palestinien. Cette création, c'est une jolie manière d'assurer la postérité d'un territoire dans ce qu'il a de plus singulier.

Elle immortalise enfin la mer Morte, vouée à la disparition. En raison du réchauffement climatique, les sources d'eau douce se tarissent réduisant son niveau d'eau. Ce phénomène est encore aggravé avec l'activité des usines de production de sel générant une évaporation accélérée. Vous vous souvenez que la salinité de cette retenue d'eau de 800 km2 environ est 15 fois supérieure à la normale. En hébreu, elle est d'ailleurs appelée "mer de sel". Par le passé, elle a bien sûr suscité les convoitises de l'Homme qui l'a réduite à un objet d'exploitation. Avec cette création, c'est aussi l'alerte de l'opinion publique sur la catastrophe écologique en cours.

Enfin, cerise sur le gâteau, cette oeuvre d'art résonne profondément avec le roman de Caroline CAUGANT, sorti vendredi dernier en librairie : "Insula". Line, le personnage principal était promise à une carrière de danseuse mais le destin en a décidé autrement. J'aime que les arts résonnent entre eux... l'occasion d'un petit clin d'oeil à Alexandra KOSZELYK !

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2023-10-02T05:55:27+02:00

Floraison de Julie DE WAROQUIER

Publié par Tlivres
Floraison de Julie DE WAROQUIER

Ma #lundioeuvredart, je l’ai glanée hier sur le chemin côtier de Préfailles. J’ai choisi « Floraison » de Julie DE WAROQUIER.

Là, sous un ciel bleu azur et un soleil au zenith, en bord de mer, quelle plus belle initiative que cette exposition de photographies outdoor, accessible gratuitement à tous. 

Pour la 10ème édition du Rendez-vous de l’hêtre, 31 artistes proposent chacun un triptyque. 

S’il est trop tard pour voter (clôture le 1er octobre), il n’est jamais trop tard pour apprécier l’esthétique, la composition et le message des créations.

« Floraison », c’est le nom retenu par l’artiste pour sa série de 3 clichés exposés, dont 2 sont dédiés à la maternité.

Je me suis retrouvée scotchée par la beauté de celle-ci. On y voit une partie d’un corps allongé, des épaules au bassin, avec l’excroissance du ventre porteur d’un enfant. Mais plus que ça, ce qui a attiré mon regard, c’est cette cloche en verre posée dessus comme une protection. 

Je me plais toujours à regarder les caresses des mains des mères sur leur ventre le temps de la grossesse comme autant de signes d’attention portés à leur bébé. Peut-être plus encore depuis que je suis Mamie…

S’il serait difficile d’imaginer, sauf pathologie particulière bien sûr, de mettre les femmes sous cloche pendant ces 9 mois, il suffisait d’ailleurs de regarder samedi le bonheur de l’une d’entre elles bravant les vagues avec ivresse, j’ai aimé l’interprétation de l’artiste. Le cliché est empreint de bien-être et sérénité, une déclinaison très poétique.

Cette exposition c’est bien sûr l’opportunité de découvrir un univers artistique dans ce qu’il a de plus singulier. Je vous invite à aller plus loin en naviguant sur le compte Instagram de Julie DE WAROQUIER. Il est somptueux.

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2023-09-25T21:12:33+02:00

La Paix, ensemble de Marilena NARDI

Publié par Tlivres
Copyright Marilena NARDI

Copyright Marilena NARDI

Ma #lundioeuvredart c’est une nouvelle fois un dessin de presse de l’illustratrice italienne, Marilena NARDI. Il a été publié le 21 septembre dernier pour la journée internationale de la paix. 

J’aime beaucoup le message de tolérance qu’il transmet avec les couleurs arc-en-ciel du drapeau LGBTQ+, une manière d’afficher la diversité de notre Humanité.

Mais plus que ça, ce qui me plaît dans ce dessin c’est l’idée qu’il puisse y avoir une transmission  d’une personne âgée à un petit enfant, peut-être une grand-mère à son petit-enfant. La grand-maternité offre des moments de bonheur inouïs, elle peut être aussi le vecteur de valeurs comme celui du respect de l’autre.

Afficher ces couleurs en guise de vêtement, avouons que le message est fort. Il ne peut y avoir d’ancrage plus puissant, sauf peut-être à se les faire tatouer dans la chair.

Marilena NARDI est une artiste engagée. Ses dessins sont puissants. Vous vous souveniez peut-être de celui réalisé il y pour dénoncer la décision prise par la Cour Suprême américaine d'abandonner le droit constitutionnel à l'avortement. C'était en juin 2022. Il m’avait bluffé.

J’aime de plus en plus regarder les dessins de presse, une discipline artistique à part entière. Ils sont tellement inspirants.

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2023-09-18T16:57:48+02:00

Mandala (Arc-en-ciel) de Pilar ALBARRACÍN

Publié par Tlivres
Mandala (Arc-en-ciel) de Pilar ALBARRACÍN

Ma #lundioeuvredart, je l’ai découverte au Musée des Beaux-Arts d’Angers dans le cadre de l’exposition temporaire « I’ve got a feeling ». C’est la création de Pilar ALBARRACÍN, une artiste espagnole. 

Son titre : « Mandala » fait référence à cette discipline artistique qui s’est largement répandue ces dernières années. Vous visualisez tous ces cahiers de coloriage qui, outre la beauté esthétique, présentent des vertus thérapeutiques. Là, Pilar ALBARRACÍN choisit un grand format, installé sur un mur blanc, à la verticale. Il est grandiose.

L’artiste joue sur une double lecture, celle de loin qui trouve ses repères dans le Mandala justement  avec ses jeux de couleurs qui en font toute la richesse, et celle de près qui dévoile le matériau de base, des petites culottes de femmes. Insolite, non ?

Il y a toutes les tailles. Il y a tous les styles, du string au slip en passant par le tanga, le hypster, le shorty… Les textures n’ont pas non plus à rougir de leur panel, depuis le 100% coton jusqu’à la soie, un éventail particulièrement large s’offre à nous. 

Pilar ALBARRACÍN met son art au service d’une cause, celle de la diversité des femmes. Cette création, c’est un acte militant, une très belle manière d’inviter au respect des femmes aussi, de prendre soin d’elles. D’ailleurs, je parlais de vertus thérapeutiques en introduction. La boucle est bouclée, non ?

Si vous êtes de passage sur Angers, faites un saut au Musée des Beaux Arts 😉

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2023-04-24T07:12:25+02:00

L'Eternel Printemps de RODIN

Publié par Tlivres
L'Eternel Printemps de RODIN

Grâce au roman de Michel BERNARD, nous connaissons maintenant tous la sculpture "Les Bourgeois de Calais" et son histoire. Nous connaissons mieux aussi l'artiste du XIXème siècle et l'atmosphère de son atelier parisien mis à disposition par l'Etat qui lui avait alors commandé "La porte de l'Enfer".

Et bien, c'est aussi à cette période qu'Auguste RODIN se consacre à une déclinaison de l'amour en réalisant "L'Eternel Printemps", tout en finesse et sensualité.

Si Michel BERNARD ne consacre que quelques lignes à Camille CLAUDEL, sa présence dans l'atelier de l'artiste est bien là, aussi mystérieuse qu'envoûtante. Géraldine JEFFROY, elle, lui consacre son premier roman : "Un été à l'Iselette, l'occasion d'un petit clin d'oeil aux 68 Premières fois.

Revenons donc à "L'Eternel Printemps", ma #lundieouvredart qui serait une création inspirée de l'histoire d'amour qui lia pendant une dizaine d'années le maître et l'élève.

Le corps féminin serait, lui, dessiné à partir de la silhouette d'Adèle ABRUZZESI, l'un des modèles de RODIN, que l'artiste avait déjà magnifié dans une oeuvre dédiée "Torse d'Adèle". 

Je trouve cette oeuvre d'art magnifique, elle met en valeur deux corps portés par la fougue des sentiments, collés serrés, quelle plus belle manière d'exprimer la passion amoureuse !

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2023-04-10T06:00:00+02:00

Arbre aux oiseaux de Philippe UG

Publié par Tlivres
Arbre aux oiseaux de Philippe UG

Si vous passez sur Toulouse d'ici le 29 juillet 2023, je vous conseille de vous arrêter à la médiathèque José CABANIS.

J'y ai découvert une magnifique exposition faite de créations de Philippe UG.

Vous connaissez les livres Pop-up avec leurs pages découpées qui se déplient à l'envi et vous offrent un décor en 3D.

Philippe UG est l'un des créateurs les plus remarqués du genre. Il est graphiste, il est dit sculpteur de papier, joli, non ?

J'ai personnellement choisi cet "Arbre aux oiseaux", c'est ma #lundioeuvredart. Elle est présentée, là, en grand format, mais vous pouvez la retrouver dans le livre jeunesse "Drôle d'oiseaux".

L'envolée est flamboyante, les couleurs chatoyantes, comme j'aime. 

Elle stimule l'imaginaire, une invitation à lâcher prise avec le quotidien et se laisser séduire par la beauté de la composition. Petits et grands succombent.

Si vous ne connaissez pas encore l'univers artistique de Philippe UG, mariant à merveille littérature et sculpture, la consultation de son site s'impose. Vous y découvrirez quelques vidéos qui donnent à voir le talent de l'artiste.

Belle découverte !

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2023-03-20T07:00:00+01:00

Ella FITZGERALD par MissMe

Publié par Tlivres
MissMe – Ella Fitzgerald – Serie “Saints of soul” ©Nickie Robinson

MissMe – Ella Fitzgerald – Serie “Saints of soul” ©Nickie Robinson

Tout au long du mois, je décline l'opération #marsaufeminin. Aujourd'hui, avec la #lundioeuvredart, place à une femme qui honore une autre femme.

La street artiste, c'est MissMe, une femme "vandale et artiste". La rue, c'est son lieu d'expression. Elle s'inspire de séries comme "Saints of soul" ici.

Cette fresque, je la trouve sublime.

D'abord, il y a cette femme au visage lumineux, au regard étincelant, au sourire attachant. C'est Ella FITZGERALD, la chanteuse de jazz américaine. 

Et puis, il y a le contraste des couleurs avec cette tunique flamboyante, teintée de rouge, de jaune, d'orange, des couleurs éminemment chaudes qui magnifient le personnage. La superposition des tissus est ingénieuse et parfaitement réussie.

Bien sûr, il y a l'éloge de la voix de la chanteuse noire avec les micros, franchement américains ceux-là.

Tout est dans le détail sur cette création, jusque dans les accessoires, les mains notamment sont ravissantes, fines et délicates, ornées comme le poignet des plus beaux bijoux.

Les femmes ont du talent, non ? Bravo MissMe pour cette réalisation.

Et si on terminait en chanson avec la grande Dame...

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2023-02-27T19:12:19+01:00

La Tour Eiffel de Robert DELAUNAY

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La Tour Eiffel de Robert DELAUNAY

Ma #lundioeuvredart est en lien avec l'une de mes lectures.

Je suis effectivement plongée dans la biographie de "Sonia DELAUNAY, une vie magnifique" de Sophie CHAUVEAU. Ce livre est une pépite, un émerveillement sur l'effervescence qui anime le monde des artistes au début du XXème siècle. Je vous en dirai plus très bientôt.

Je suis dans les années 1910, période pendant laquelle Robert et Sonia DELAUNAY lancent le simultanisme.

C'est à cette époque que Robert DELAUNAY réalise sa toile, "La Tour Eiffel", que j'ai eu la chance de découvrir au Musée d’Art Moderne en septembre 2020 lors d'une escapade à Paris.

Cette oeuvre rayonne par ses couleurs, vives, chatoyantes, mais aussi par le mouvement qu'elle inspire, l'énergie qu'elle dégage.

Je vous livre ce qu'en dit Sophie CHAUVEAU justement


Robert voit plus loin que la couleur, il veut imposer sa forme. La simultanéité des couleurs, la révolution de l’art et sa conception du beau : la tour Eiffel sous toutes ses faces en même temps, ou l’auto qui troue l’air en mêlant les lumières, la vitesse… Comment peindre le progrès qui, réellement, à cette minute-là du monde, ne s’arrête plus ? Quelle exaltation ! P. 128

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2023-02-20T07:00:00+01:00

Message in the bottle de Wild Drawing

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Message in the bottle de Wild Drawing

Vous vous souvenez peut-être de cet aller-retour sur Morlaix pour y découvrir une fresque de l'artiste Rast, "Itinéraire", qui représentait un vieux capitaine.

Ma #lundioeuvredart est une nouvelle fresque de la ville, réalisée cette fois par le street-artiste Wild Drawing.

Cette création a été réalisée dans le cadre du festival MX Arts Tour.

Elle est lauréate en 2022 du Golden Street art, une consécration dans le genre décernée par le Site de l'Art mural "Trompe l'oeil".

Ce prix vient couronner une initiative de la ville bretonne lancée en 2019 et qui n'a cessé de prendre de l'ampleur pour devenir un lieu incontournable du street-art. Il existe même aujourd'hui une application, MX ART CONNECT que vous pouvez charger sur votre téléphone mobile pour tout savoir en temps réel.

Mais revenons à la création de Wild Drawing.

Si je suis sensible à son esthétique et l'appropriation parfaite du mur du pignon de la maison, j'aime aussi profondément le "Message dans la bouteille".

Au premier coup d'oeil, la bouteille pourrait être un refuge pour la jeunesse, un lieu de repli pour écrire sur son journal intime mais vous l'aurez compris, on ne peut qualifier le lieu à l'abri des regards avec la transparence du matériau.

Non, ce que véhicule Wild Drawing, c'est une toute autre approche, celle du fait que peu importe les efforts réalisés par chacun pour être regardés et reconnus par les autres, rien n'y fait. Le "plafond de verre" est devenu une "bouteille en verre" dont la jeunesse est faite prisonnière, en incapacité de montrer son moi, ses capacités, ses compétences.

Le message est saisissant !

N'hésitez pas à aller naviguer sur le compte Instagram de Wild Drawing, les oeuvres sont diverses et variées !

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2023-02-13T18:00:00+01:00

Vision part IV par C. T. ZENKAYN

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Vision part IV par C. T. ZENKAYN

Parce que les oeuvres résonnent entre elles, ce n'est pas Alexandra KOSZELYK qui me démentira, en navigant sur Instagram, j'ai trouvé une création qui me paraît parfaitement illustrer un livre que je vous présenterai prochainement, une lecture recommandée par le Book club.

Il s'agit d'une image créée par C.T. ZENKAYN. Tout ce que je sais de l'artiste c'est qu'il est un  créateur digital et cette phrase...


Les machines ajoutent de la complexité
Les humains ajoutent de la créativité
Une harmonie parfaite

J'ai succombé au charme de ses compositions, toutes des portraits.

C'est flamboyant, acidulé et tonique, les couleurs sont vives et lumineuses.

L'esprit a un petit côté pop art, mouvement initié par Andy WARHOL, avec des couleurs acidulées et des formes géométriques.

Il y a aussi un côté futuriste avec l'imagination d'environnements totalement décalés.

Il fait des mariages tout à fait insolites avec notamment une forte présence de poissons. Ces collages digitaux sont exceptionnels.

Mais là, j'ai choisi une image qui pourrait représenter le monde de demain, enfin quelqu'un qui, à défaut de le voir, l'imaginerait. Dans sa tête, un environnement naturel (des montagnes, de l'eau, un ciel bleu, des nuages...) occupe une grande place, peut-être la seule d’ailleurs. 

Pourquoi n'imaginerions nous pas un futur différent de ce que l'on vit aujourd'hui ? C'est vrai, ça ! D'ailleurs, je crois que quelqu'un.e a sa petite idée sur le sujet. Vous voilà hameçonné.e.s, chouette alors, je reviens vite !

En attendant, laissez votre curiosité vous guider, le compte Intagram de C. T. KENZAYN regorge de créations tout à fait EXTRAordinaires !

#zenkayn #contemporaryart #collageart #artwork #collageartist #artist #surrealcollage #collageworldwide #collageartwork #digitalcollage #collagecommunity #modernart #collageoftheday #artsy #fineart #abstract #digitalart #collage_art

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2023-01-30T21:15:55+01:00

Le bras de fer de la réforme des retraites selon Anne DERENNE

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Le bras de fer de la réforme des retraites selon Anne DERENNE

Ma #lundioeuvredart, c'est un dessin de presse.

Je deviens complètement fan de ce genre artistique.

Je trouve que les illustrateurs ont un immense talent pour représenter une situation simplement et remplacer tous les discours.

Là, c'est le bras de fer qui oppose actuellement le gouvernement à la société française à propos de la réforme des retraites.

Ce dessin est la création de Anne DERENNE, une jeune femme qui dessine notamment en partenariat avec Cartooning for Peace. Vous vous souvenez peut-être de cette exposition sur les grilles du Jardin des Plantes et du Musée Pincé à Angers en faveur de l'égalité femmes/hommes.

En naviguant sur internet, j'ai découvert son site... et puis son blog de dessins de presse. Elle est extrêmement active.

Mais Anne DERENNE est également dessinatrice pour la jeunesse, un créneau qui m'intéresse de plus en plus. Elle est aussi autrice et alimente un blog !

Bref, Anne DERENNE, c'est une artiste qu'il faut suivre absolument !

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2023-01-23T19:08:53+01:00

Nymphe surprise de Mathurin MOREAU

Publié par Tlivres
Nymphe surprise de Mathurin MOREAU

Ma #lundioeuvredart, c'est une sculpture que les Angevins connaissent bien pour l'admirer au coeur du Jardin des Plantes.

Cette "Nymphe surprise" est une création de 1884 réalisée par Mathurin MOREAU, un artiste dijonnais qui s'est fait une place dans cette discipline avec des sculptures figuratives.

Cette nymphe, je la trouve magnifique.

D'abord, il y a le matériau, blanc, qui donne à voir la candeur.

Et puis, il y a cette posture un brin ingénue avec "ce sein que je ne saurais voir", le visage légèrement de profil, le chignon soigné, la main gauche délicatement relevée.

Cette représentation d'une divinité fait référence à la mythologique et honore la nature.

Avouons que son écrin, même s'il est le fait de l'Homme, lui va à ravir, l'ensemble étant si soigné et délicat.

Si vous passez par-là, n'hésitez pas à aller la saluer !

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2023-01-16T19:06:19+01:00

Itinéraire de Rast

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Itinéraire de Rast

Ma #lundioeuvredart c'est une nouvelle fois du street art, "Itinéraire", une fresque réalisée par l'artiste Rast à Morlaix, le portrait d'un vieux capitaine.

Quand ma belle-fille part en escapade, elle me rapporte des pépites. J'adore !

De son week-end à Rennes, elle est revenue avec un guide conseillé par la librairie Le Failler : "Street art, arts urbains en Bretagne" aux éditions Ouest France, un ouvrage réalisé par Violaine PONDARD, publié en 2020, le premier d'une série. Joli cadeau de Noël !

C'est donc dans la multitude d'oeuvres que j'ai repéré le travail de Rast, un portraitiste qui a l'habitude de réaliser des créations monumentales, là, 12 mètres par 6 mètres.

Cette fresque, je l'aime pour ce qu'elle témoigne des hommes de la mer. Nous sommes à Morlaix, une commune de Bretagne située au nord-est du Finistère. Le vieux capitaine est représenté avec tous les accessoires cultes : la casquette de marin, l'anneau à l'oreille, la barbe grise, la pipe, la chevalière...

Je l'aime aussi pour la manière qu'a Rast de peindre les visages des hommes, des femmes, des yeux lumineux qui donnent à voir leur sympathie, leur générosité, leur chaleur humaine. Il peint assurément de belles personnes.

Et puis, il y a encore le tracé des rides, la signature de l'artiste. Il vous suffira d'aller naviguer sur son compte Instagram pour vous en convaincre.

Cette fresque, peut-être n'existe-t-elle plus... Vous le savez, le street art est un art éphémère, un art de rue qui n'a pas vocation à vivre dans le temps. Là, son avenir était encore plus compromis compte tenu de l'immeuble sur lequel elle fut réalisée et qui affichait une fissure importante. Il faisait même à l'époque l'objet d'un avis de destruction imminente. Les habitants de Morlaix pourront peut-être nous en dire plus...

Il est d'autant plus important, je trouve, d'immortaliser les créations artistiques comme le fait joliment Violaine PONDARD.

Je crois que la boucle est bouclée !

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2023-01-09T18:17:09+01:00

Hommage à l’équipe de Charlie Hebdo par C215

Publié par Tlivres
Hommage à l’équipe de Charlie Hebdo par C215

Il y a 8 ans maintenant qu’une grande partie de l’équipe de Charlie Hebdo est tombée sous les balles de terroristes.

 

Ces actes indicibles était une atteinte à la liberté d’expression brandie haute et forte par des hommes et des femmes dont les crayons étaient leurs seules armes, un combat forcément perdu d’avance, à la vie à la mort d’une bande de joyeux lurons qui riaient de la religion, mais aussi de la politique, s’amusaient de ce qui faisait société pour en dénoncer les travers, les excès, et nous éclairer.

 

Quelques survivants continuent aujourd’hui l’action pour vous, pour nous, pour les générations à venir, au péril de leur vie désormais encadrée. Chapeau !

 

D’autres se mobilisent pour ne jamais oublier celles et ceux qui nous ont amusés de leurs caricatures à l’image de C215, alias Christian GUEMY, street artiste qui, rue Nicolas APPERT, a réalisé une somptueuse fresque, couleur sépia, de tous ces visages que l’on veut à jamais gravés dans nos mémoires.

 

L’homme est habitué d’actes militants en faveur d’actions qui le font vibrer et d’hommages à celles et ceux qui l’ont inspiré. Souvenez-vous de la création réalisée dans le 13ème arrondissement de Soeur Emmanuelle.

 

Ma #lundioeuvredart est une modeste contribution pour NE PAS OUBLIER.

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2023-01-02T13:00:00+01:00

Le nid des murmures de Stéphane GUIRAN

Publié par Tlivres
Le nid des murmures de Stéphane GUIRAN

Vous avez peut-être envie de commencer cette nouvelle année en douceur.

Je vous propose une #lundioeuvredart délicate, "Le nid des murmures" de Stéphane GUIRAN.

L'artiste voyage à travers le monde. De l'Atlas marocain, il a rapporté dans sa besace des géodes de quartz. Des géodes, ce sont des fleurs de pierre qui là, toutes blanches et par centaines, donnent l'illusion d'un champ de coquelicots. 

Des coquelicots, l'oeuvre n'en garde que l'apparence visuelle, la forme des fleurs, leur légèreté, mais dès que vous vous en approcherez, vous découvrirez la solidité de la roche.

Pourquoi ce matériau ? Stéphane GUIRAN ne l'a bien sûr pas choisi par hasard.


On prête au quartz blanc le don de révéler et d'amplifier ce que nous sommes. De chanter les mots silencieux cachés en nous.

Cette création monumentale, éminemment poétique et raffinée, gracieusement éclairée par les rayons du soleil, bruisse de vos songes en réalité. Là résonne le doux chant du vent entrant à pas de velours dans le manège, un brin enchanté, du Château de Chaumont-sur-Loire.

C'est dans ce lieu déserté par les chevaux que l'oeuvre de Stéphane GUIRAN a élu domicile, dans cet antre, ce "nid". L'artiste a souhaité créer dans cette rotonde un lieu protecteur de vos chimères. Vos pensées ne sauraient s'envoler et les tempêtes les emporter. 

Un nid, c'est bien sûr là que la vie prend forme, là qu'elle se nourrit, qu'elle se construit. Certains y verront une naissance, d'autres une forme de REnaissance, le champ des possibles à l'image de cette nouvelle année qui s'offre à vous, riche de ses nouveaux horizons.

Stéphane GUIRAN, j'ai eu la chance de le rencontrer lors de l'enregistrement sur site d'une rencontre littéraire de l'équipe de VLEEL. Il est romancier aussi mais là commencera une autre histoire.

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2022-12-26T18:00:00+01:00

Bee Eater de Sarah JARRETT

Publié par Tlivres
Bee Eater de Sarah JARRETT

La discipline des papiers collés m'émerveille depuis toujours. Vous vous souvenez bien sûr des créations des surréalistes, Picasso et Braque, qui, dès 1912, lancent un tout nouveau mouvement pictural. Matisse, quant à lui, excellera dans le collage de papiers collés peints.

Sarah JARRETT, artiste contemporaine, est une spécialiste genre.

Elle fait partie des artistes qui jouent avec les détails pour, une fois assemblés, nous proposer des compositions aussi singulières qu'EXTRAordinaires.

Dans son immense galerie, j'ai choisi sa création intitulée "Bee Eater", le guêpier, en référence à l'oiseau migrateur qui partage sa vie entre l'Europe et l'Afrique. C'est ma #lundioeuvredart.

Sarah JARRETT joue avec la superposition d'images pour en représenter trois spécimens qu'elle déploie dans un environnement naturel favorable, ici l'imprimé du chemisier, là les fleurs d'amaryllis. Elle aime mélanger les dimensions humaine, animale et végétale, c'est un peu comme un signature personnelle.

Et puis, il y a ce visage, ces deux visages devrais-je dire, l'un de face, dans la lumière, l'autre de profil, dans l'ombre, deux visages qui, par le jeu de la création, sont amenés à se côtoyer.

Je crois qu'en fait, les papiers collés, je les aime pour la double lecture qu'il nous offre. Si l'illusion d'optique est bien connue pour prouver à qui veut l'entendre que deux personnes, bien que portant un regard sur une même image, y voient deux représentations distinctes, avec le collage, l'artiste force encore le trait. Passionnée d'interculturalité, les oeuvres me font vibrer à tous les coups, ou presque. Encore faut-il qu'elles soient esthétiquement réussies, et je dois dire que de ce côté-là, Sarah JARRETT regorge de talent.

Je ne peux que vous inviter à naviguer sur son compte Instagram pour y découvrir l'ensemble de ses créations, du grand art ! 

#art #contemporaryart #abstractart #flowers #birds #analogcollage #digitalcollage #digitalart #collage #collageoftheday #collageart #collageartist #collagework #collageartwork #papierscolles #composition 

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2022-12-19T21:12:38+01:00

Une œuvre de Hani ABBAS

Publié par Tlivres
Une œuvre de Hani ABBAS

Ma #lundioeuvredart est en prise avec l’actualité. 

Hier, dimanche 18 décembre, c’était la Journée Internationale des migrants. 

 

Cette journée, on n’en parle pas beaucoup. Elle a pourtant été créée en 2000 par l’Organisation des Nations Unies.

 

Alors, pour éviter tous les discours, rien ne vaut une création de Hani ABBAS. Lui-même connaît bien la situation des réfugiés pour la vivre à titre personnel. Il est notamment très investi dans Cartooning for Peace. Si vous voulez faire connaître avec l’artiste, je vous conseille une interview publiée sur le site de l’UNHCR. 
 

Je suis de plus en plus fascinée par le talent qu’ont les caricaturistes et cette façon très personnelle qu’ils ont de synthétiser un problème sociétal en un coup de crayon. 
 

Cette illustration n’y échappe pas. Il y a une double lecture. Un œil pour illustrer le bateau sur lequel sont embarqués des migrants. 3 bouées de sauvetage pour 7 personnes à bord. Et puis, ce qui pourrait être une larme, ou bien l’océan qui sépare les côtes.

Le dessin se suffit à lui-même.

C’est une œuvre d’art 👏

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