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Recherche pour “arts au couvent”

2020-05-02T21:28:02+02:00

Arums, iris et mimosas de MATISSE

Publié par Tlivres
Arums, iris et mimosas de MATISSE

Dans l'attente de notre déconfinement avec la réouverture des fleuristes et pour vous remercier de votre fidélité tout au long du mois d'avril autour de la publication d'oeuvres d'art sur le thème du vert de l'espoir, avec Florence&Littérature, Christine - Calliope&Pétrichor et Eliane, nous allons vous offrir chaque jour un bouquet de fleurs.

J'ai choisi aujourd'hui une toile d'Henri MATISSE, réalisée en 1913.

J'aime profondément les arums pour la pureté de leur blanc, le mimosa pour sa couleur jaune et son parfum envoûtant, et les iris pour leur forme raffinée et esthétique. 

Henri MATISSE les a toutes réunies et nous offre une toile aux couleurs chatoyantes et contrastées.

Le peintre français, à l'initiative du fauvisme, lutte ici contre la profondeur qu'inspirerait naturellement la composition. Ainsi, à l'exception de la nappe fleurie et son petit pli, c'est un peu comme si les fleurs étaient posées dans une version exclusivement latérale. La grande feuille verte d'arum, en façade du vase, vient renforcer cette vision d'aplat.  

Le résultat est très réussi, à mon goût. Vous l'aimez ?

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2020-05-10T06:00:00+02:00

Le bouquet de Sage BARNES

Publié par Tlivres
© Sage Barnes

© Sage Barnes

Avec Florence&Littérature, Christine - Calliope&Pétrichor et Eliane, chaque jour du confirment de mai, nous vous offrons un bouquet pour vous remercier de votre fidélité à notre Avril en vert.

Aujourd'hui, place à un tout jeune artiste américain, Sage BARNES, qui a réalisé ce portrait surréaliste en novembre 2017.

Au dessus du buste d'une femme dans une représentation tout à fait réaliste, il remplace la tête par un bouquet de fleurs.

Il marie artistiquement les textures. Il se sert d'une base en béton, le matériau par excellence du street art, et glisse des fleurs artificielles, savamment agencées dans une portion brisée. 

Il lie le plat, le lisse, avec des émergences foisonnantes.

Il joue avec les nuances de couleurs, du gris, du rose, du rouge... Sage BARNES offre une brassée de fleurs printanières dont les teintes sont ravivées par le vert du feuillage.

Il transmet un message aussi d'auto-construction avec ces deux mains, l'une installant une fleur supplémentaire dans la composition, l'autre armée d'un accessoire de jardinage, un peu comme s'il dépendait à chacun de cultiver son propre jardin.

Cette création, je la trouve EXTRAordinaire. Et vous ?

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2020-04-15T12:13:12+02:00

Popasna de Seth

Publié par Tlivres
Popasna de Seth

Avec Florence&Littérature et Christine - Calliope&Pétrichor sur Twitter et Eliane sur Insta, nous posterons chaque jour du mois d'avril une toile d’artiste. En cette période de confinement, nous avons choisi comme thème le vert de l’espoir.

Après Marc CHAGALL, Frida KAHLO, Jade RIVERA, Pablo PICASSO, Robert DELAUNAY, Alix de BOURMONT, Elisabeth VIGEE LE BRUN, Gustav KLIMT, Salvador DALI, Joan MIRO, René MAGRITTEBerthe MORISOT, Nathalie DUBOISEdouard MANET, 

place à SETH avec "Popasna", 2019.

SETH, c'est un graffeur français, que j'ai déjà évoqué beaucoup sur le blog.

Je trouve ses fresques tout à fait exceptionnelles. 

Il a l'habitude de mettre l'enfant au coeur de ses créations, tout en beauté.

Mais plus que ça, c'est aussi la démarche de l'homme qui me plaît. Ainsi, la fresque monumentale d'aujourd'hui a-t-elle été réalisée dans la ville de Popasna, touchée par le conflit ukrainien, lors de son second séjour en 2019. Il y a réalisé des ateliers d'art plastique avec les enfants de l'école. Cette fresque, c'est son regard porté sur les traumatismes des enfants et leur capacité de résilience.

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2019-01-14T07:00:00+01:00

Mère et enfant de TOLDart

Publié par Tlivres
Mère et enfant de TOLDart

Au gré de flâneries sur le net, j'ai découvert le travail tout à fait exceptionnel d'un artiste, Jasenko Đorđević, plus connu sous le nom de TOLDart.

Originaire de  Bosnie-Herzégovine, il s'est spécialisé dans les sculptures miniatures. Depuis quelques années, il travaille à l'échelle des mines de crayon et nous offre des oeuvres magnifiques qui exigent une minutie juste incroyable.

Ainsi, quand ceux utilisent les crayons pour écrire des livres, régulièrement mis en avant sur ce blog, d'autres les détournent de leur usage pour en faire des oeuvres d'art à part entière.

Parmi plus de 150 modèles, j'ai choisi celle représentant une mère et son enfant, je trouve qu'elle symbolise la maternité de bien jolie manière.

Avec cet enfant porté à bout de bras, elle m'évoque cette volonté qu'ont les parents de l'élever, au sens propre comme au figuré, l'aider à grandir. Il y a aussi cette idée de transmission entre générations.

Je suis très impressionnée par la beauté de son travail, c'est ma #lundioeuvredart.

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2020-09-05T06:00:00+02:00

La femme qui reste de Anne De Rochas

Publié par Tlivres
La femme qui reste de Anne De Rochas

Parce que j'ai découvert tout récemment le premier roman de Anne De Rochas :

"La femme qui reste",

un énorme coup de coeur publié aux éditions Les Escales dans le cadre de cette rentrée littéraire,

et que j'ai eu l'immense chance de réaliser

un entretien  avec l'autrice,

je ne résiste pas à cette nouvelle publication !

Impossible de passer à côté effectivement de l'invitation lancée par Anne De Rochas de découvrir les coulisses du Bauhaus, cette école d'art allemande créée en 1919 par Walter Gropius, et l'intimité d'une cinquantaine d'artistes et intellectuels avant-gardistes d'une époque aussi jubilatoire que compromise par le régime nazi.

La littérature offre cette possibilité de revisiter la grande Histoire, une manière de nourrir le souvenir d'une époque que l'on voudrait révolue à jamais et avouons que Anne de ROCHAS, dans ce premier roman, l'assure tout en beauté. Je me suis délectée des 463 pages de "La femme qui reste", un livre foisonnant dans une plume d'une éblouissante poésie. 

Ma chronique existe maintenant en version audio sous-titrée...

 

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2018-08-20T07:18:35+02:00

Spectacle au MET pour célébrer l'anniversaire de la pop star, Madonna

Publié par Tlivres
Spectacle au MET pour célébrer l'anniversaire de la pop star, Madonna

Ma #lundioeuvredart fait souvent référence à de la sculpture, de la peinture, un peu moins à la musique, la chanson, la danse.

Aujourd'hui, c'est donc une oeuvre un peu particulière que j'ai envie de mettre à l'honneur. Madonna a eu 60 ans la semaine dernière et pour fêter dignement cet événement, je vous présente un extrait du gala du Metropolitan Museum of Art 2018.

Les voix a cappella sont sublimes à commencer par le choeur d'hommes qui ouvre le spectacle, la musique résonne avec une acuité toute particulière, la mise en scène offre une place de choix à la religion largement présente dans les chansons de la madone noire, les costumes viennent renforcer la beauté du spectacle, quant aux lumières, elles révèlent la prouesse artistique.

Madonna ne peut pas plaire à tout le monde, la pop star est la reine de la provocation, mais n'est-ce pas aussi ça la vocation des artistes ? que de nous questionner, de repousser les limites, de faire ce pas de côté, et avouez qu'elle le fait divinement bien !

Maintenant, place au spectacle, 13 minutes, rien que ça.

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2019-10-28T07:57:24+01:00

L’Estacade du casino Marie-Christine au Havre de Raoul DUFY

Publié par Tlivres
© Photo : P. Richard Eells © Artists Rights Society (ARS), New York / Adagp, Paris, 2019

© Photo : P. Richard Eells © Artists Rights Society (ARS), New York / Adagp, Paris, 2019

Ma #lundioeuvredart est une toile de Raoul DUFY (1877-1953) "L’Estacade du casino Marie-Christine au Havre" réalisée en 1906.

Le Musée d'Art Moderne André Malraux consacre à l'artiste, jusqu'au 3 novembre 2019, une exposition temporaire. Pas moins de 80 oeuvres y sont réunies avec pour seul sujet, la Ville du Havre.

Cette ville, qui a vu naître Raoul DUFY, a été totalement détruite pendant la seconde guerre mondiale. Si d'aventure son histoire vous intéresse, je vous conseille le roman "Par amour" de Valérie TONG CUONG, un immense coup de coeur me concernant.

Toute teintée de rose, je profite de cette oeuvre pour soutenir la cause d'#Octobrerose. Le #rubanrose a 25 ans, #tousunispourunememecouleur et pour le dépistage du #cancerdusein.

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2017-03-18T08:27:39+01:00

32ème salon des Artistes pour la liberté

Publié par Tlivres

Il est des expositions qui, outre la promotion de l'art, sont des actes militants en soi et celles‐là méritent que l'on s'y attarde un peu.


Le 32ème salon des Artistes agit en faveur de la Liberté dans le monde en partenariat avec Amnesty International.


A Angers, et jusqu'à demain, dimanche 19 mars, 18h, 95 artistes exposent pas moins de 167 œuvres en tous genres : peinture, gravure, sculpture, photographie... 

 


L'art est un moyen d'exprimer librement ce que l'on ressent. L'art c'est un acte de jouissance. Au‐delà du plaisir physique c'est avant tout un plaisir intellectuel et moral que procure la création libre. Jouissance de l'âme, de la conscience et de l'esprit.

Voilà le propos que tiennent les artistes qui exposent.


Et comme chacun fait un acte formidable au nom de l'intérêt général, j'ai décide de tous les citer : 


A. BOURG  -  ACKANE  -  ARNO-AA  -  Elisabeth AUER  -  Marie  AURIO  -  Clémence BANVILLET  -  Robert BAUDIN  - 
Jean-Claude BELLANGER  -  Jack BERGERON  -  Paul BERTÉ  -  Aurore BESSON  -  Jean-Michel BLANCHARD  -  Antoine BLOC  -  
Noël BOCCACIO  -  Alain BOISDON  -  Pascale BOUCAULT-LEBOT  -  Donatien BOURCERET  -  BRONDEX  -  Pierre BRUNELLIÈRE  -  Christian CARDIN  -  Jacqueline CHASSERANT  -  Richard CHESTER  -  CHEVY  -  Véronique CORNET  -  Josette DE.BORD  - 
Gérard DERUELLE  -  Bruno DESVAUX  -  Jacques DORIENT  -  Roselyne DUPETITPRÉ  -  Marc d’EAUBONNE  -  Marie-Claude EMAURY  -  Eric FONTES  -  Béatrice FORTIN  -  Patrice GALLARD  -  Monique  GERVAIS  -  Bruno GUIARD  -  Claire GUILLEMET  -  Anne GUILLOT  -  Hélène HIRIBARNE  -  INAYAT -  Annie JEULIN  -  Emma KAYA  -  Josefa LABORDERIE  -  Daniel LACROIX  -  Vincent LAMBERT  - 
Josseline LAMBERT VERHAQUE  -  Gilles LAMOUR  -  Maryline LANGLAIS  -  Vincent LANGLOIS  -  Marcel LARCHER  -  Alain LASSERRE  -   Renée LAURENT  -  LÉNA  -  Marie Hélène LENTGE  -  Michèle LEPEINTRE  -  Guy LHEUREUX  -  MAB  -  Brigitte MAHY  - 
Evelyne MARATIER  -  Claude MARCHAND  -  Louis MARCHAND  -  Jacques MARY  -  MAURI 7  -  MOGRALL  -  Séverine MOISY  - 
Brigitte MONNIER  -  NICOLE  -  Jean-Charles NOGUÈS  -  OLIVIA  -  Marie Carmen ORTEGA-MARTINEZ  -  Marie Hélène OSTA  - 
Cécile PAJÈS  -  Alain PIHOUÉ  -  Daniel PIOLET  -  Claude POIRET  -  Geneviève PONS-VATEL  -  Claude PROULT  -  R. FAM  -  REV  - 
Astrid ROCHE  -  Véronique RONCIN  -  Marie-Annick ROUSSELOT  -  SABRINA B  -  Vincent.TÉTU  -  Christian THARRAULT  -  Frédéric TOTH  -  Nadine TOUZÉ  -  Annette  TROST  -  Josette TULASNE  -  Ana URIBE-BÉCOT  -  Maribé VIAU  -  Jean-Charles VIOLET  -  Aube VRBICA  -  Gérard WEISS  -  Douglas WONG-AGUIRRE


Peut‐être en connaissez‐vous ?


Personnellement, j'affectionne tout particulièrement le travail réalisé par Pierre BUNELLIERE, un artiste peintre installé sur Angers. Ses personnages créés à partir de collages me touchent tout particulièrement, leur mouvement, leur forme corporelle, l'atmosphère de leur environnement... C'est lui qui a d'ailleurs réalisé l'affiche de cette 32ème édition : 

 

32ème salon des Artistes pour la liberté

J'y ai retrouvé également les sculptures de Bruno GUIARD, cet artiste dont j'avais découvert le talent dans le cadre de l'opération "L'art à 2 pas". Il allie 2 matériaux que sont la pierre et le mortier pour donner un effet à l'ensemble tout à fait extraordinaire. Le côté lisse de la pierre fait front à celui ridé, tortueux, du mortier, j'adore. Ce que j'aime aussi beaucoup dans son travail, c'est la sérénité et le calme qu'inspirent le visage du personnage, un idéal en soi !

D'ailleurs, cette sculpture est intitulé "Le temps suspendu", tout un programme en ce début de week‐end...

32ème salon des Artistes pour la liberté

Avec ce salon, j'ai fait une découverte, le travail de Jean‐Charles NOGUES. "La femme" et "Danseuse" qui sont exposées en bois sont d'une très grande beauté, leur mouvement là aussi m'impressionne et puis, il y a la beauté naturelle du matériau décuplée avec le travail de l'artiste, une réussite :

 

32ème salon des Artistes pour la liberté

En arrière‐plan des sculptures, il y a des toiles exposées, les 2 femmes qui se font face sont de Aube VRBICA, là aussi, c'est dune découverte.


Si vous êtes sur Angers ce week‐end, passez Salons Curnonsky, je suis persuadée que vous aussi vous trouverez des oeuvres qui vous ferons vibrer ! 

 

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2023-03-27T18:05:40+02:00

Le vase bleu de Julie LIGER-BELAIR

Publié par Tlivres
Copyright Julie LIGER-BELAIR

Copyright Julie LIGER-BELAIR

Ma #lundioeuvredart décline tout en beauté #marsaufeminin. C’est une création d’une jeune femme, canadienne, « Le vase bleu » de Julie LIGER-BELAIR.

J’aime profondément les collages, je trouve qu’ils offrent des capacités tout à fait exceptionnelles de composer des oeuvres d’art, avec du talent bien sûr et croyez-moi, Julie LIGER-BELAIR en a.

Là, il s’agit d’un petit format, 18 x 24, ce qui redouble de contrainte.

Si le père du genre, Henry MATISSE, peignait des planches avant de les découper dans les années 1940, j’aimerai beaucoup savoir où l’artiste puise ses papiers et l’inspiration. Peut-être serai-je entendue…

Dans tous les cas, je vous invite à consulter son compte Instagram pour apprécier la qualité de ses créations. Belle visite 😉

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2023-02-06T20:57:09+01:00

Le sens de la simplicité de Yannis RITSOS

Publié par Tlivres
Le sens de la simplicité de Yannis RITSOS

Parce que les arts résonnent entre eux, et ce n'est pas Alexandra KOSZELYK qui me démentira, ma #poesiedulundi c'est un texte de Yannis RITSOS : "Le sens de la simplicité", cité par Jeanne BENAMEUR dans "La patience des traces".

Yannis RITSOS est un poète grec du XXème siècle.

Il a écrit une multitude de textes, dont celui-ci extrait de "Parenthèses" en 1946-1947.

J'aime beaucoup les sujets abordés.

Il y a d'abord la mémoire des objets, ceux qui témoigneront longtemps de la présence des disparus. Ils sont là et accompagnent dignement ceux qui assurent la descendance des générations.

Et puis, il y a cette référence à la lune, l'astre qui évoque le temps cyclique, à l'image des marées. Elle symbolise aussi la fécondité.

Il y a enfin l'évocation des mots comme moyen de communication entre les hommes.

Il n'en fallait pas plus pour me séduire.

Ce texte est intimement lié à celui de Jeanne BENAMEUR que je vous invite à découvrir sans modération. Il y a cette même quête de l'essentiel, une certaine forme de minimalisme pour atteindre le bonheur parfait. Sage philosophie de ce début de semaine...

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2024-03-27T07:00:00+01:00

La grande plongée de Lucie BRUNELLIÈRE

Publié par Tlivres
La grande plongée de Lucie BRUNELLIÈRE

Albin Michel Jeunesse

 

Cet album, je l’ai choisi pour le mois placé sous le signe du poisson bien sûr.

 

Je l’ai repéré aussi avec son grand format (27 cm X 33,5). J’aime varier les tailles des livres que je propose à mon petit-fils. Il peut ainsi choisir en fonction de ses envies.

 

Et puis, en l’ouvrant, je me suis dit qu’il nous fallait le découvrir, les pages sont entièrement colorées, de vraies œuvres d’art.

 

J’ai trouvé les illustrations originales, dans les eaux polaires comme les mers chaudes, de quoi survoler la très grande diversité qu’offrent les poissons à travers le monde.

 

C’est l’histoire de Sonarus, une machine qui explore les fonds marins. Certains poissons fuient, d’autres s’en amusent. 

 

Outre le fait qu’il s’agisse d’un très bel album, cerise sur le gâteau, vous pouvez accéder à un site grâce à un QR code pour écouter le flux et le reflux, les vagues déferler. Ingénieux !

 

Je ne connaissais pas encore le registre artistique de Lucie BRUNELLIÈRE. Je suis sous le charme. Si son nom ne vous dit rien, je vous invite à aller visiter son site, il regorge de merveilles.

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2022-12-11T07:00:00+01:00

L'Archiviste d'Alexandra KOSZELYK

Publié par Tlivres
L'Archiviste d'Alexandra KOSZELYK

Pour la 3ème année consécutive, deux passionnées de littérature, Nicole et Delphine, nous invitent à composer un calendrier de l'Avent un brin singulier. On y parle de livres, j'adhère bien sûr. C'est l'occasion de revenir sur de belles lectures de l'année.

J11

"Le livre le plus en prise avec l'actualité"

Je choisis "L'Archiviste" d'Alexandra KOSZELYK aux éditions Aux Forges de Vulcain. Quatre romans, quatre coup de coeur.

K est une jeune femme, l’Archiviste. Sa sœur Mila est photographe et journaliste. Leur mère a fait une attaque cérébrale quelques jours avant l’invasion russe en Ukraine. Elle a passé un temps dans le coma. Depuis son réveil, son ouïe reste atrophiée. Alors que K se trouve dans une galerie souterraine et assure la conservation des œuvres du chaos, elle reçoit la visite d’un commanditaire qui lui confie une mission, revisiter les créations d’artistes dissidents, les falsifier, réorienter leur propos au service de la propagande. Il a un moyen de pression sur K, une photo de sa sœur Mila, prisonnière de guerre. Elle n’a d’autre choix que de se soumettre pour éviter à sa sœur une mort certaine.

Avec ce roman, Alexandra KOSZELYK décline le verbe RÉSISTER sous toutes ses formes.

Il y a la guerre en Ukraine, celle qui occupe tous les médias aujourd’hui, mais qui puise sa source dans la grande Histoire. De tout temps, le régime soviétique s’est attaché à museler ce peuple, l’affamer, l’exterminer aussi. Ce roman est l’opportunité d’explorer le passé de l’Ukraine et des événements qui ont marqué sa vie, de voir que le peuple ukrainien a dû RÉSISTER à l’envahisseur, l’assaillant russe, pour être ce qu’il est aujourd’hui. Comme j’aime que la littérature comble mes faille…

Derrière le front, les combats, il est d’autres armes plus insidieuses, moins visibles et pourtant tout aussi puissantes, celles qui touchent au patrimoine culturel pour le réduire en miettes, le détruire, à moins de pousser la perversité jusqu’à l’instrumentaliser à des fins politiques, pour les siècles des siècles. L’art, comme composante de l’identité du peuple ukrainien, devient la cible à abattre.

Si à l’évocation des guerres, les hommes sont souvent en première place, pour le meilleur comme pour le pire, Alexandra KOSZELYK choisit là de brosser des portraits de femmes qui elles aussi vouent ce qu’il reste de leur vie à RÉSISTER.

Le rythme est soutenu, oppressant. Le foisonnement de la narration, un pur régal. C’est du grand ART mis au service de la postérité du peuple ukrainien, quel plus beau dessein ! 

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2022-12-26T18:00:00+01:00

Bee Eater de Sarah JARRETT

Publié par Tlivres
Bee Eater de Sarah JARRETT

La discipline des papiers collés m'émerveille depuis toujours. Vous vous souvenez bien sûr des créations des surréalistes, Picasso et Braque, qui, dès 1912, lancent un tout nouveau mouvement pictural. Matisse, quant à lui, excellera dans le collage de papiers collés peints.

Sarah JARRETT, artiste contemporaine, est une spécialiste genre.

Elle fait partie des artistes qui jouent avec les détails pour, une fois assemblés, nous proposer des compositions aussi singulières qu'EXTRAordinaires.

Dans son immense galerie, j'ai choisi sa création intitulée "Bee Eater", le guêpier, en référence à l'oiseau migrateur qui partage sa vie entre l'Europe et l'Afrique. C'est ma #lundioeuvredart.

Sarah JARRETT joue avec la superposition d'images pour en représenter trois spécimens qu'elle déploie dans un environnement naturel favorable, ici l'imprimé du chemisier, là les fleurs d'amaryllis. Elle aime mélanger les dimensions humaine, animale et végétale, c'est un peu comme un signature personnelle.

Et puis, il y a ce visage, ces deux visages devrais-je dire, l'un de face, dans la lumière, l'autre de profil, dans l'ombre, deux visages qui, par le jeu de la création, sont amenés à se côtoyer.

Je crois qu'en fait, les papiers collés, je les aime pour la double lecture qu'il nous offre. Si l'illusion d'optique est bien connue pour prouver à qui veut l'entendre que deux personnes, bien que portant un regard sur une même image, y voient deux représentations distinctes, avec le collage, l'artiste force encore le trait. Passionnée d'interculturalité, les oeuvres me font vibrer à tous les coups, ou presque. Encore faut-il qu'elles soient esthétiquement réussies, et je dois dire que de ce côté-là, Sarah JARRETT regorge de talent.

Je ne peux que vous inviter à naviguer sur son compte Instagram pour y découvrir l'ensemble de ses créations, du grand art ! 

#art #contemporaryart #abstractart #flowers #birds #analogcollage #digitalcollage #digitalart #collage #collageoftheday #collageart #collageartist #collagework #collageartwork #papierscolles #composition 

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2022-08-08T17:02:54+02:00

Le mur sympathique de Claude COUDERT

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Le mur sympathique de Claude COUDERT

Ma #lundioeuvredart est une création de Claude COUDERT réalisée en 2019 dans le cadre de l'opération "Angers... l'art à ciel ouvert". Vous pouvez la découvrir à l'angle des rues Paul Bert et de Brissac.

En ce lundi matin, flânant au dessus-de la voie ferrée, sous un ciel bleu azur, je me prends à rêver de faire une escapade. Si l'artiste propose deux destinations, Paris ou Le Croisic, j'avoue que mon choix est vite fait, il me tarde de retrouver la mer.

Cette fresque, largement inspirée des travaux de Keith HARING, vient embellir un très long mur, rendu visible depuis la disparition d'une station service.

Sur fond blanc, elle est composée de contours noirs et de couleurs primaires pour quelques formes pleines, donnant à l'ensemble des contrastes nets et chatoyants.

Je vois dans toutes ces formes créées à l'envi une représentation de quelque chose de vivant, en mouvement. Elle me fait penser à un grand tout, à l’image d’une communauté intimement lieequi ferait société entre la capitale et la cité balnéaire. 

En se focalisant sur un petit espace, dans cette peinture de l'art abstrait, on peut y voir aussi un soleil ou bien encore un parasol, peut-être un homme ou encore un oiseau.

Pour découvrir qui l'a réalisée, c'est un peu comme ces livres "Où est Charlie ?", je me suis pliée à l'exercice pour vous.

Cette fresque en deux dimensions, c'est une invitation à se poser, à regarder et imaginer, se laisser porter, un peu comme ce que l'on fait habituellement dans un musée, sauf que là, c'est en extérieur, en accès libre pour tous. 

Quelle plus belle manière de commencer cette nouvelle semaine... d'autant que son titre est particulièrement SYMPATHIQUE !

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2022-03-29T21:41:47+02:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Marcia BURNIER

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Marcia BURNIER

L'opération #marsaufeminin est l'occasion de mettre des plumes féminines sous les projecteurs.

J'ai fait connaissance avec celle de Marcia BURNIER avec "Les orageuses" chez Cambourakis éditions lors de la #selection2021 des 68 Premières fois.

C'était il y a un an et pourtant, cette lecture n'a pas pris une ride. Je m'en souviens comme au premier jour, gage d'une très grande qualité !

Il était une fois... on pourrait croire au conte de fées mais vous allez voir que l’on en est bien loin, à moins que la vengeance et la réparation ne soient un brin fabuleuses. 
 
Il était une fois, donc, un gang de filles, toutes des meufs violées, des filles dont les corps n'en font qu'à leur tête. Comment être bien dans sa peau quand vous avez été contraintes, souillées, pénétrées par des membres abjects ? Mia, Lucie, Leo, Lila, Inès... sont autant de femmes que la colère anime. Pourquoi la violence serait l’apanage des hommes ? Franchement, quelle question !  Ces femmes qui se ressemblent, donc, décident de faire communauté avec un objectif : se faire justice soi-même puisqu'elles ne peuvent compter sur les institutions pour leur rendre leur du. Et si elles réglaient d'abord leurs comptes avec leurs assaillants, leurs prédateurs ?
 
Vous l’aurez compris, le ton est ironique, un brin sarcastique.
 
Ce livre se structure autour d’un scénario burlesque, une manière de tourner en dérision tout ce qui agresse les femmes. Il m'a fait penser à "Une joie féroce" de Sorg CHALANDON. Marcia BURNIER a ce talent de vous surprendre, vous faire emprunter une voie que vous n'aviez pas imaginée.
 
Il y a des passages magnifiques sur l'art du tatouage et ce pourquoi certaines femmes s'y adonnent jusqu'à couvrir des pans entiers de leur corps, une certaine forme de rédemption.
 
La plume est belle, l’objet dérangeant.
 
La première de couverture est une œuvre d’art, vraiment. C'est la création de Marianne ACQUA, je vous invite à aller visiter son compte Instagram.

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2021-12-09T18:40:00+01:00

La femme qui reste de Anne DE ROCHAS

Publié par Tlivres
La femme qui reste de Anne DE ROCHAS

Ma #citationdujeudi est l'occasion de revenir sur l'un de mes coups de coeur 2020 : "La femme qui reste" de Anne de ROCHAS.

Nous sommes en 1925 en Allemagne. Clara Ottenburg s'apprête à participer à la fête donnée à l'école des arts décoratifs de Burg Giebichenstein. Elle ne saurait toutefois s'en contenter. Ce qu'elle veut, elle, c'est intégrer le Bauhaus, cette école d'art créée par Walter GROPIUS, Architecte et Urbaniste à qui on doit notamment la Cité de Dessau-Törten. L'établissement est sur le point de quitter Weimar pour Dessau, peu lui importe, la distance n'y fera rien. Clara sait ne pas pouvoir compter sur le soutien de sa mère, une jeune veuve, elle se reposera sur sa tante Louise qui croit profondément en ses capacités à prendre part au groupe d'intellectuels et d'artistes avant-gardistes, des illuminés de la création portés par un mentor de la coopération. Son principe à lui, GROPIUS, c'est le travail en équipe pluridisciplinaire. Il pense que les disciplines gagnent à travailler toutes ensemble pour créer une oeuvre unique. Et même si les femmes ont une prédisposition à être affectées à l'atelier des tisserandes, ce qui met Clara hors d'elle, il n'en demeure pas moins qu'elle ne laisserait sa place de Bauhauserin pour rien au monde. Avec Theo et Holger, elle va se laisser porter par le vent de liberté qui souffle alors sur cette école dont la renommée est internationale. Il faut dire que Vassily KANDINSKY et Paul KLEE y sont en résidence, rien de moins ! Beaucoup de grands noms s'y côtoient donc, qu'ils soient en apprentissage ou comme "maîtres" d'une certaine forme de modernité. Les années folles alimentent l'euphorie créatrice d'une jeunesse exaltée que rien ne saurait arrêter, ou presque. Hannes MEYER fait partie des enseignants de la première heure, sa matière à lui, c'est l'Architecture. Il succède à Walter GROPIUS en tant que Directeur. L'idéologie communiste fait ses premiers pas dans les murs de l'école alors que le nazisme gronde à l'extérieur. Chacun aura à choisir son chemin, pour le meilleur... ou pour le pire.

La littérature offre cette possibilité de revisiter la grande Histoire, une manière de nourrir le souvenir d'une époque que l'on voudrait révolue à jamais et avouons que Anne de ROCHAS, dans ce premier roman, l'assure tout en beauté. Je me suis délectée des 463 pages de "La femme qui reste", un livre foisonnant dans une plume d'une éblouissante poésie. Chaque mot est savamment choisi... un pur bonheur !

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2021-09-02T12:00:00+02:00

La beauté des jours de Claudie GALLAY

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La beauté des jours de Claudie GALLAY

La nouvelle performance de l'artiste Marina ABRAMOVIC à l'Opéra National de Paris pour le spectacle-opéra "7 Deaths of Maria Callas" est l'occasion de revenir sur le roman de Claudie GALLAY : "La beauté des jours" chez Actes Sud, un coup de coeur.

Je vous dis quelques mots de l'histoire.

Jeanne et Rémy s’aiment profondément. Ils sont mariés depuis une vingtaine d'années, ils ont deux filles, jumelles, étudiantes, Chloé et Elsa. Leur vie est on ne peut plus rangée. Elle travaille à la Poste, lui chez Auchan, leur vie est réglée comme du papier à musique.  Mais si Rémy peut se contenter d'entretenir le jardin, réaliser des travaux dans la maison et entraîner les jeunes du village au football, Jeanne, elle, court après quelque chose qui vienne pimenter son existence, lui donner un peu de fantaisie et lui procurer des surprises. Le temps du déjeuner, elle se laisse porter, parfois, par les pas d'un homme, d'une femme, qui la guident dans la cité, quelques instants. Elle imagine leur vie, se plait à écrire une page de leur destin, jusqu'au jour où le soi-disant inconnu se retourne et l'appelle par son prénom. Là commence une toute nouvelle histoire !

Le personnage de Jeanne est absolument fascinant. Outre toutes ses qualités personnelles remarquables, elle voue, depuis son adolescence, une passion à Marina ABRAMOVIC, une artiste contemporaine qui a puisé son inspiration dans ses peurs personnelles.

Elle s’est singularisée avec des performances physiques et mentales. Elle s’est inscrite dans le mouvement de l’art corporel et a fait, de son propre corps, un champ d’expérimentation. Personnellement je ne la connaissais pas avant la lecture de ce roman mais grâce aux ponctuations données avec ses citations régulièrement recopiées par Jeanne dans son carnet qui fait office de journal intime, je me suis familiarisée avec l’univers de cette artiste. Sous la plume de Claudie GALLAY, le portrait brossé de l’artiste prend une dimension tout à fait particulière. Elle enrichit ainsi les soirées de Jeanne passées sur l’ordinateur avec toutes ces citations minutieusement recopiées dans son carnet qui fait office de journal intime et rend un très bel hommage à une femme qui n’a pas hésité à mettre sa vie en danger pour réaliser ses projets artistiques. J’ai été personnellement très touchée par la puissance libératrice de l'art qui permet, tant à celui qui crée, qu'à celui qui admire, de s'émanciper, repousser les limites et ouvrir le champ des possibles. 

Il n'y avait donc qu'un pas à franchir pour extraire de ce très beau roman ma #citationdujeudi.

C'est aussi l'occasion d'un petit clin d'oeil à l'équipe de mon Book Club. "La beauté des jours" de Claudie GALLAY est en circulation !

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2021-03-12T21:52:31+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Anne DE ROCHAS

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Mars au féminin, tapis rouge pour Anne DE ROCHAS

Dans les pas de Flo and books, et pour cette édition 2021 du mois de #marsaufeminin, j'ai choisi de dérouler le tapis rouge à Anne DE ROCHAS.

Cette plume, je l'ai découverte en août dernier avec un premier roman, "La femme qui reste" publié aux éditions Les Escales, un roman historique.

Ils sont cinquante hommes et femmes dont Anne de ROCHAS assure la mémoire. Inspirée de faits réels, elle nous livre dans les toutes dernières pages quelques éléments de biographie qui viendront renforcer la véracité du propos, l'occasion aussi pour moi de (re)découvrir des itinéraires d'Artistes tout à fait extraordinaires. 

Plus qu'une école d'art, le Bauhaus, c'est un courant de pensée. C'est d'ailleurs à ce titre que le régime en place les a fichés comme les instigateurs de "l'art dégénéré". Devant l'oppression du nazisme, beaucoup ont choisi de migrer. Certains réussiront à échapper aux griffes du Führer, d'autres auront des destins plus tragiques. Avec "La femme qui reste", c'est l'occasion de décrypter une époque, celle de l'euphorie artistique, du pas de côté.

La littérature offre cette possibilité de revisiter la grande Histoire, et avouons que Anne de ROCHAS, dans ce premier roman, l'assure tout en beauté. Je me suis délectée des 463 pages de "La femme qui reste", un livre foisonnant dans une plume d'une éblouissante poésie. Chaque mot est savamment choisi.

Je crois que Anne DE ROCHAS mérite bien son hashtag #femmesdelettresalhonneur (initié par Moonpalaace) tout comme Carine JOAQUIM,

et puis Alexandra KOSZELYK, Sandrine COLLETTE, Angélique VILLENEUVE, Louise MEY, Catherine ROLLAND, Carole ZALBERG, Marie CHARVET, Fatou DIOME, Adelaïde BON et Johanna KRAWCZYK.

Mars au féminin, tapis rouge pour Anne DE ROCHAS

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2021-12-07T21:16:14+01:00

Artifices de Claire BEREST

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Artifices de Claire BEREST

Pour #MonAventLitteraire2021 lancé par deux passionnées de littérature, Nicole et Delphine,

J7

"La plus belle couverture".

j'ai choisi "Artifices" de Claire BEREST chez Stock éditions.

La première de couverture a été réalisée par l'artiste, Aline ZALKO, c'est une véritable oeuvre d'art, il y a des orchidées à foison et colorées à outrance, comme j'aime.

Je saisis l'occasion pour revenir sur ce roman de la rentrée littéraire. 

Tout commence avec une scène de chaos, un bal du 14 juillet qui devient un bain de sang. Abel Bac voit ses nuits régulièrement perturbées par le même cauchemar. Quatre nuits par semaines, il donne libre cours à ses insomnies, se lève, s'habille et part déambuler dans les rues de Paris jusqu’à se perdre, jubile, et rentre. Abel Bac est flic, enfin, était. Il a été suspendu de ses fonctions il y a 8 jours. Il était lieutenant de police à la 1ère DPJ de Paris. Ses journées, il les passe seul, il s'occupe de ses quatre-vingt treize orchidées qu’il soigne avec une attention toute particulière. Et puis, comme personne ne le visite jamais... enfin, visitait, parce que la nuit dernière, la voisine du dessus, ivre morte, s'est trompée d'appartement. Cette intrusion dans son intimité le fait vaciller. Et puis, il y a ce journal, trouvé sur son paillasson, chaque jour, relatant la découverte d'un cheval blanc dans une bibliothèque de Beaubourg. Etrange, non ?

Dans le titre, "Artifices", il y a "Art". Une nouvelle fois, il est au coeur de l'histoire contée par Claire BEREST qui vous nous emmener sur le terrain de la performance, en référence à l'artiste Marina ABRAMOVIC, pour explorer les formes d’expressions artistiques contemporaines.

Et puis, il y  a des personnages construits avec une incroyable minutie. L'autrice imagine des êtres torturés par des drames familiaux, hantés par les fantômes des disparus, des êtres poussés à changer d'identité. 

Dans une plume énergique et haletante, Claire BEREST dévoile des liens restés dans l'ombre et gardés secrets. Si la vie ressemble parfois à un jeu, il n'y a que l'écrivaine qui en connaisse toutes les cartes. Suspense assuré !

L'écrivaine montre son talent dans un registre littéraire très codifié. Elle nous livre un véritable page-turner.

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2018-01-08T07:00:00+01:00

L'arbre blanc de Manal RACHDI

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L'arbre blanc de Manal RACHDI

Le lundi 1er janvier, je vous ai proposé de commencer l'année avec les sculptures de Niki de SAINT-PHALLE "Les Trois Grâces", et puis, j'ai pris une résolution pour l'année 2018. Je me suis dit que ça pourrait être intéressant de commencer la semaine avec quelque chose de beau, histoire de bien démarrer la semaine.


Alors, chaque lundi, je vous proposerai une nouvelle oeuvre d'art.


Assez naturellement, on pense aux peintures, sculptures... et là, aujourd'hui, j'ai eu envie de vous surprendre avec une oeuvre architecturale. Passionnée d'urbanisme et de développement durable, je me suis toujours intéressée aux hommes et aux femmes qui ont la volonté de lancer une nouvelle génération urbaine avec l'objectif de protéger la planète.
Chaque début d'année, on s'attache à souhaiter une bonne santé à sa famille, ses ami(e)s, voisin(e)s. Alors, j'ai pensé qu'après "Les Trois Grâces", "L'Arbre Blanc" de Manal RACHDI pouvait être de bon augure pour commencer 2018.


Cette construction, esthétiquement très originale, est en cours de réalisation sur Montpellier. 110 logements y seront aménagés sur la base d'un principe, celui que les Montpelliérains profitent d'une météo favorable et qu'ils aiment, plus qu'ailleurs, passer du temps à l'extérieur. Ainsi, chaque appartement disposera d'une terrasse qui pourra être de la même surface que le logement lui-même.


Manal RACHDI est un passionné d'architecture contemporaine et de nature. Dans les bâtiments qu'il dessine, il essaie de marier les deux en favorisant l'écologie, le choix des matériaux, l'orientation, tout est judicieusement pensé pour être durable sans nuire à l'environnement.


Et puis, vous ne le saviez peut-être pas, Manal RACHDI a toujours souhaité "vivre dans une forêt avec une bibliothèque et quelques murs". Alors, qu'il trouve sa place sur T Livres ? T Arts ? devenait presque une évidence, non ?

 

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