Mes dernières lectures célébraient le kintsugi, l’art japonais qui magnifie les brisures des objets en céramique ou porcelaine avec de la poudre d’or, sublimant les failles au lieu de chercher à les dissimuler. Je pense bien sûr à « Celle qui fut moi » de Frédérique DEGHELT et « La patience des traces » de Jeanne BENAMEUR.
Je voulais rester dans le registre du Japon.
J’ai retrouvé une œuvre d’art textile réalisée par Chiharu SHIOTA, une artiste contemporaine, et découverte au Musée des Beaux Arts d’Angers lors d’une exposition temporaire de 2017.
« Skin », qui veut dire « peau » en français, est une création de 2016.
Chiharu SHIOTA offre à une toile blanche une seconde peau avec des morceaux de tissus de toutes les couleurs, assemblés à des objets de récupération, une douce évocation du passé, avec des fils noirs et rouges piqués et entrelacés.
L’artiste représente tout en beauté les relations humaines, la singularité et la diversité des individus, leur capacité à s’unir pour faire corps, tous ensemble.
Cette installation monumentale était spectaculaire. C’est ma #lundioeuvredart.