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Articles avec #mes expos catégorie

2020-10-19T06:55:13+02:00

Une Dame rose au balcon de Laure DUQUESNE

Publié par Tlivres
Une Dame rose au balcon de Laure DUQUESNE

Ma #lundioeuvredart, c'est une création d'une artiste sculptrice angevine, Laure DUQUESNE.

J'ai choisi cette Dame rose pour soutenir l'opération #octobrerose.

Cette sculpture fait partie d’une série imaginée avant le confinement et réalisée pendant cette période dont on se souviendra bien longtemps.

J'avais déjà croisé, par le passé, les créatures de Laure DUQUESNE, elles étaient assises en façade du Musée Pincée d'Angers.

Elles sont maintenant au balcon et concourent à la mémoire des applaudissements en l'honneur des soignants pendant le confinement.

Ces silhouettes, aux courbes arrondies que l'on suppose féminines, font largement penser bien sûr aux Nanas de Niki de Saint-Phalle que j'aime tant. 

Elles ont toutefois leur originalité avec cette posture, accoudée, et leur couleur unie.

Je les vois comme une invitation à prendre de la hauteur pour regarder le monde, ce dont nous avons tant besoin aujourd'hui.

Cette Dame rose, vous pouvez la découvrir dans un lieu atypique dans une petite rue d'Angers : Le Cube 

 


Ce n’est pas « juste » une BOUTIQUE. Ce n’est pas « juste » une GALERIE. Ce n’est pas « juste » un CAFÉ. Ce n’est pas « juste » une EPICERIE. Ce n’est pas « juste » un ATELIER. Ce n’est pas « juste » un CONCEPT.

Cette chronique, c'est l'occasion d'un petit clin d'oeil à l'équipe qui fait un travail polyvalent pour notre plus grand plaisir.

Si vous ne connaissez pas encore ce site tout à fait original, c'est peut-être le moment d'y organiser une petite visite, non ? 

Une Dame rose au balcon de Laure DUQUESNE

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2020-07-04T06:00:00+02:00

Botero Pop à la Galerie In Arte Veritas

Publié par Tlivres
Botero Pop à la Galerie In Arte Veritas

Botero Pop, bonjour, merci de m'accorder un peu de ton temps précieux en pleine exposition à la Galerie In Arte Veritas d'Angers.

Botero Pop, c'est bien ton nom, n'est-ce pas ?
 
C'est tout à fait ça. Pendant les cours, au lycée, je m'ennuyais, un peu, comme beaucoup, je dessinais dans les marges de mes cahiers. J'avais inventé un petit personnage comme celui-là mais dont le chapeau ressemblait plus à un sombrero, le corps était un poncho, il avait un côté très sud-américain. J'aimais par ailleurs beaucoup Fernando Botero, et donc, je l'avais nommé "Botero". Il avait des bras et des jambes tout fins, il se distinguait donc très nettement des personnages du grand Fernando Botero. 20 ans après, quand j'ai repris le dessin, j'ai gardé "Botero" et j'ai ajouté "Pop", un univers culturel qui me passionne de longue date. 
 
Et tes personnages, comment s'appellent-ils ? 
 
Des "Botero Pop" ! Même si je me rends compte, à l'usage, que les gens les appellent "Botero".
Botero Pop à la Galerie In Arte Veritas
Alors, depuis vos années de lycée, que s'est-il passé ?
 
Quand les études sont devenues un peu plus complexes, je m'embêtais moins. J'ai abandonné mes dessins, je n'avais plus le temps de m'y consacrer. Et puis, un soir, lors d'une discussion avec une amie, on évoque nos dessins respectifs. Je prends un crayon et je me remets à en dessiner un. Cette copine le trouve très rigolo et très intéressant. Elle a l'idée d'en faire une bande dessinée. Pourquoi pas ? Je commence à le redessiner plusieurs fois mais je me rends compte qu'il est très statique. Pour l'animer dans une BD, ça relevait de l'impossible. Je me force un peu, parce que je suis un peu entêté ! Je lui mets un foulard rouge sur les yeux (enfin, là où habituellement sont les yeux !), et là, il ressemble à Raphaël des Tortues Ninja. Je me dis, tiens, c'est rigolo. J'en reprends un deuxième et je lui fais l'éclair de Ziggy Stardust. Je me rends compte que, quand je lui rajoute un accessoire, on devine tout de suite qui c'est. J'en enchaîne une dizaine. J'ouvre un compte Instagram, le 21 janvier 2019, pour me marrer, j'ai des "Like". Je trouve ça drôle. Je continue pour voir si c'est le fait du hasard. Je prends la décision, bienheureuse au final, d'en publier un par jour. J'en avais 10 sous le coude, je me suis dit, ça va être facile mais, derrière l'apparente simplicité, Botero Pop est pétri de contraintes. Il n'a pas de visage, pas de vêtement, pas d'expression, il est statique ou avec très peu de mouvement. Trouver ce qui fait sens pour deviner qui il est, ça devient très compliqué. La solution, c'est de me mettre dans l'idée que je vais à une soirée déguisée mais que je ne veux pas qu'on me reproche de ne pas m'être déguisé. Si tu mets une cape rouge, tu ressembles tout de suite à Superman. Il faut donc trouver l'accessoire qui permet d'identifier le personnage mais attention, sans identifier une autre personne d'autre non plus ! Résultat, le terrain de jeu pourrait paraître immense, il est en réalité très restreint.
Botero Pop à la Galerie In Arte Veritas
 
Alors, Botero Pop, en dehors de ton compte Instagram, de la Galerie In Arte Veritas jusqu'au 25 juillet, où pouvons-nous découvrir des Botero Pop ?
 
Dans la rue ! 
 
Pour rigoler, un jour, j'en ai découpé un, l'idée était d'aller le coller en ville. Je m'en souviens très bien, c'était Saillor Moon et je voulais la coller sur la gouttière d'Azu Manga rue de la Roë. Je devais y aller le samedi mais je n'y arrivais pas. J'ai quasiment passé une nuit blanche et puis, le dimanche matin, à 6h pour qu'il n'y ait personne, je suis allé collé mon Botero Pop de 10 cm. Il n'y avait personne à 200 mètres à la ronde et pourtant, j'avais le palpitant à 15 000. J'ai réussi ! J'ai commencé comme ça et puis, assez rapidement, il y a eu des remontées sur Instagram avec des publications de gens qui l'avaient vu. J'ai trouvé ça drôle et j'ai continué.
 
A Angers, mais pas que ?
 
C'est vrai. Il y en a à Tours. Le 4 mai pour la fête internationale de Star Wars, pour le Star Tours, j'ai collé une cinquantaine de Botero Pop. Il y en a aussi à Paris, Montpellier, Nantes, et ça va continuer. 
 
Et tu as tes Ambassadeurs maintenant ?
 
ça aussi c'est drôle.Tout est parti de la blagounette d'en coller à Aix-en-Provence, deux sont sur La Patrouille de France. Des copains m'en demandent pour les coller là où ils vont. Il y en a à Miami par exemple dans le quartier des arts de rue. J'ai réalisé 5-6 carreaux. Il y a des copains, mais pas que. Je suis sollicité par des gens qui trouvent les personnages sympas et ont envie de les partager. A chaque fois, je travaille sur la destination. Par exemple, à Miami, c'est "Deux flics à Miami", il y a les Dolphins parce que c'est l'équipe de foot, il ya Fidel Castro, Dexter...  Bientôt, des Botero Pop devraient investir Bruxelles, Rennes... Certains Botero Pop sont en modèle unique. Ils ne seront, au départ, visibles qu'une fois dans une seule ville. Après, ils seront peut-être diffusés sur Instagram par des gens qui les posteront mais moi, je ne le ferai pas. Ce qui est sympa aussi, c'est que les gens sont très contents d'avoir jouer au rebelle et d'avoir collé eux-mêmes, des Botero Pop. C'est une sorte de mouvement, une communauté. La diffusion est participative.
 
Mais il me semble que la création peut aussi être participative, non ?
 
Oui, c'est vrai, dans le cadre du confinement, j'ai lancé un concours. Tout a commencé avec des enfants qui, sur des murs, à la craie, pendant leur heure d'autorisation de sortie, ont commencé à dessiner un Botero Pop. Super drôle. L'idée est venue de lancer un appel à Botero Pop. Il y a eu une centaine de participations, d'enfants, d'adultes. Il y a eu des créations avec tout un tas de matériaux, un l'a fait à la soudure, un autre avec une imprimante 3D, d'autres encore avec des concombres, des chaussettes. Les gens ne se sont pas mis de barrière, ils ne se sont pas freinés dans la démarche artistique. Quand c'est un dessin, certains sont faits au bic, d'autres au crayon de couleur ou encore avec Photoshop. Bref, il y a une grande diversité de réalisations et puis, avec certains, il y a des messages, parfois forts ou poétiques. Finalement, chacun peut le faire évoluer de tout un tas de façons différentes. Pendant le confinement, ce que j'ai trouvé de génial c'était d'avoir permis de cogiter le Botero Pop parfois toute une journée, de retrouver le sourire... de dire "je ne suis pas dessinateur, je ne le trouve pas beau" mais d'avoir trouvé le courage de le diffuser. Se rendre compte que la forme est moins importante que le fonds, c'est l'essentiel.  
 
Côté message, tu n'es pas mal non plus ?
 
En fait, en tant que personne, j'ai plein de choses à dire sur la société. Je profite donc des Botero Pop aussi pour dire ce que j'ai à dire à l'image de ce que l'on a fait sur le féminicide avec le collage de "Nous toutes". C'est Hera qui est représentée, la femme de Zeus, cocufiée, martyrisée un nombre incalculable de fois. 
 
Botero Pop à la Galerie In Arte Veritas
Parfois, il  y a un message, parfois pas, à l'image des Super-héros pendant le confinement. C'est alors aux gens de comprendre.
 
Pour revenir à ton public, les enfants sont particulièrement friands de Botero Pop, n'est-ce pas ?
 
C'est vrai. Il m'est arrivé de travailler avec des enfants dans le cadre d'accueils de loisirs. J'ai commencé avec les Dieux. J'ai dessiné un Botero avec 3 éclairs dans la main, ils ont tout de suite identifié Zeus. Avec eux, je me suis rendu compte que les accessoires des Dieux sont très "boterisables" en fait. Un simple accessoire peut réussir à les définir. 
 
J'ai animé des ateliers avec des enfants tout petits. Je commence toujours par un blind test dans un univers culturel qui leur convient. Ils ont une créativité folle et une capacité à les découvrir à une vitesse déconcertante. Ensuite, je fais un atelier dessin. Les enfants choisissent l'accessoire et réalisent leur Botero Pop. A la fin, on les assemble pour faire une fresque. J'en sors toujours émerveillé.  
 
Parfois, les choses se passent sans moi. Des enseignants me disent avoir organisé des ateliers Botero Pop, je trouve ça génial. Pour moi, ce qui est important c'est de voir les enfants s'approprier l'art. L'avantage, c'est qu'ils ne se posent pas de question. Ils n'ont pas besoin de voir un visage, et tout ce qui caractérise habituellement un personnage. Un seul accessoire suffit !  Et puis, on n'a pas besoin d'avoir toute une éducation pour le comprendre. On n'a pas besoin d'avoir une connaissance des codes de l'art contemporain pour se l'approprier et l'apprécier. Dans le cadre de l'exposition à la Galerie In Arte Veritas, les premières réactions des parents c'est de dire que c'est très bien parce que c'est la première visite en galerie sans que les enfants s'embêtent. On peut faire de l'art facilement, on peut s'y mettre, on peut l'apprécier, c'est plutôt un bon combat je trouve !
 
Pendant les Arts au Couvent, ils étaient particulièrement présents, les enfants ?
 
Oui, et puis, il y a eu un autre public aussi, leurs grands-parents ! Avec eux, j'ai partagé ma culture Pop, l'un de mes autres combats. Beaucoup de grands-parents disaient ne pas avoir de culture Pop, qu'ils confondaient d'ailleurs avec culture Geek. A l'exemple du Petit Prince...
 
Les grands-parents le connaissent généralement bien. S'ils le regardent, ils ne le comprennent pas. Par contre, si je leur dis qu'il a une écharpe jaune, un renard, une rose, une étoile et une petite lune, là, ils tiltent. Une fois qu'ils ont compris le concept, ils en trouvent plein, dans la musique, le cinéma... En ville, ça fait la même chose. Dans la rue, ils sont collés pour avoir du sens. Mickaël Jordan est collé près de Foot locker, le punk anglais est collé sur La Bibliothèque Anglophone, Saint-Pierre est rue Chaussée Saint-Pierre, Robin des Bois est chez les Frères Toque. Quand ils comprennent, ça devient tout de suite vachement plus rigolo ! Ma plus belle récompense, c'est quand des gens me disent "J'en ai vu un dans la rue et il m'a fait rire", ou bien "Je ne le connaissais pas et je suis allé chercher qui il était". La culture Pop est bien plus intelligente qu'elle veut le faire croire. Tous les grands textes classiques ont leur pendant en culture Pop, avec un côté un peu plus funky, plus abordable.
 
Que dit Botero Pop de notre rapport à la société ?
 
Ce que j'aime dans ce personnage, c'est surtout qu'on ne voit pas sa tête, en gros, on ne sait pas si c'est un homme ou une femme. En prenant les accessoires, on choisit les attributs et une femme peut devenir Superman. On s'en fout. Il n'est pas lié non plus à une couleur. Ses vêtements sont noirs et blancs, on ne sait pas qui est derrière. Botero Pop, ça peut être toi, moi, n'importe qui. Il est on ne peut plus universel. Ensuite, selon l'accessoire, il devient n'importe quel Super-héros. Pas de catégorie, il devient ce que moi je décide d'être. Tout le monde et n'importe qui ! J'aime bien le concept. Tintin, par exemple, j'ai eu beaucoup de mal à le représenter parce que je ne pouvais pas faire la houppette, son pull et son pantalon de golf. Et puis un jour, j'ai croisé quelqu'un avec un chien de la race de Milou. J'ai dessiné le chien et là, il se passe quelque chose d'assez merveilleux dans le cerveau, on voit un chien qui ressemble à Milou, visuellement, dans notre tête on voit Tintin alors qu'il n'est pas dessiné. Si on arrive à se détacher de la représentation, on accède à un autre niveau de lecture !
 
 
Quelles sont tes sources d'inspiration ?
 
J'ai un cerveau qui ne s'arrête jamais... j'accumule tout. Dès que je me promène dans la rue, je trouve des idées. Sur mon smartphone, je fais des listes, des listes, des listes... je note tout. Parfois, j'en dessine un par jour, d'autres fois c'est une grosse série, je fais une nuit blanche. Pour Games of throne, par exemple, j'en ai fait 25 et je les ai diffusés heure par heure comme un décompte. Pour les sacrifiés, pendant le confinement, je les ai tous fait les uns après les autres jusqu'à épuisement. J'en ai toujours quelques uns d'avance au cas où. C'est une logistique intellectuelle un peu permanente. Le défi de la publication d'un par jour, c'est fini, et honnêtement, ça me fait du bien de me poser un peu. J'ai envie de garder le plaisir de diffuser quand j'en ai envie. J'ai une grosse série qui va arriver, elle sera peut-être publiée en une seule fois...
 
Comment te qualifies-tu ?
 
Certains m'appellent artiste, je ne sais pas ce que ça veut dire. Je préfère "créatif". Parfois, je fais du collage... je dessine sur de la faïence, j'ai aussi fait de la bombe. Street artiste, oui, parce que j'investie un peu la rue. Quand l'occasion se présente de faire une mosaïque, je veux me laisser cette liberté de faire une mosaïque. En galerie, je ne suis pas du tout street. Je suis plutôt polymorphe de mes envies !
 
Quels sont les événements à venir ?
 
Je donne rendez-vous au Château d'Angers à partir du 14 juillet. Je dessine des Botero Pop pour expliquer la tapisserie de l'Apocalypse... Je travaille à partir de la tapisserie bien sûr, mais aussi des scènes de film. L'ensemble est très "boterisable" ! Je vais continuer à faire mes "bêtises"...
 
Pour notre plus grand plaisir, Botero Pop. Merci pour cet entretien.
 
En attendant le 14 juillet, allez, tous à la Galerie In Arte Veritas ! Le 18 juin dernier, sa publication "Love" sonnait comme un appel. Il rêvait alors...


Si on pouvait avoir une pandémie mondiale, ça serrait bien.

Si vous avez envie, vous aussi, de tomber malade... Botero Pop met à notre disposition plus de 400 virus, en culture ! Alors, précipitez-vous, du mardi au samedi, de 11h30 à 19h, rendez-vous 16 rue des Lices !

 

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2019-01-26T10:21:41+01:00

JR à la Maison Européenne de la Photographie de Paris

Publié par Tlivres
Eyes on boat

Eyes on boat

JR, vous connaissez ?

Deux lettres pour sacraliser l'immense talent d'un homme, un street artiste dont le travail me fascine.

Vous vous souvenez peut-être de ces 4 000 visages qui couvraient le dôme du Panthéon pendant son chantier de rénovation... c'était son oeuvre !

Son concept Inside out project déployé dans le monde entier avait trouvé, il y a quelques années, une déclinaison sur Angers, et plus particulièrement dans le quartier Justices Madeleine Saint-Léonard, une opération orchestrée par la Maison de Quartier Le 3 Mâts qui avait exposé sur les murs des équipements publics 100 visages d'habitants.

Si vous souhaitez découvrir plus encore l'étendue de ses créations, rendez-vous à la Maison Européenne de la Photographie de Paris, c'est jusqu'au 10 février, après, il sera trop tard !

Ce qui me subjugue dans l'oeuvre de JR, c'est une affaire de regard.

Un certain regard posé sur notre humanité. Tout a commencé avec cet appareil photo, un Samsung qu'il trouve abandonné à la gare du RER Charles-de-Gaulle-Etoile en 2000. 

JR à la Maison Européenne de la Photographie de Paris

Ce qui me captive chez JR, c'est le regard bienveillant qu'il pose sur les hommes et les femmes, un regard qui révèle les invisibles, un regard qui dévoile les fragilités de notre société et magnifie les êtres, à l'image de cette création sur les enfants soignés à l'hôpital d'Ellis Island.

Unframed, Children treated in the Ellis island hospital, USA, 2014

Unframed, Children treated in the Ellis island hospital, USA, 2014

Et puis, JR croise lui-même des regards et il, là, il les sublime. Il fait des yeux de ceux qu'il voit l'objet de ses créations. J'aime tout particulièrement "Eyes on boat", une oeuvre réalisée en 2014 avec le concours des dockers du port du Havre. Sur un porte-conteneurs de 363 mètres de long, l'oeuvre la plus longue jamais créée par l'artiste, il a collé sur plus de 180 conteneurs les yeux d'une Kényane photographiée en 2009 dans le bidonville de Kibera.

Vous n'en verrez ici qu'une "copie" adaptée aux dimensions du lieu d'accueil mais elle donne à voir la puissance artistique de JR, sa créativité, un véritable émerveillement !

Cette création conclut son projet "Women are Heroes", avouez que cet artiste a tout pour plaire !

Derrière le regard, des yeux, un oeil.

En 2014, JR a décidé d'en faire le support d'une création monumentale avec le New York City Ballet. Il nous offre un montage absolument prodigieux de photos réalisées des danseurs lovés dans du papier froissé.

New York City Ballet Art Series, The Eye of the New York, 2014

Regardée de près, l'oeuvre prend la dimension de miniatures orchestrées avec minutie, dévoilant l'expression corporelle de chacun des artistes. Regardé de loin, l'oeil se révèle dans sa composition organique et nous propose un formidable tableau.

Vous ne voyez là que mes préférées, mais en réalité, j'aime toutes ses oeuvres.

Vous aussi, allez

VOIR

 la qualité de son travail, il est sensationnel.

Alors, on en reparle ?

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2018-12-20T19:14:23+01:00

Joan Miró au Grand Palais

Publié par Tlivres
Joan Miró au Grand Palais

Autant vous le dire de suite, je suis une inconditionnelle de Joan Miró depuis ma plus tendre enfance.

Je suis tombée sous le charme du talent de l'artiste catalan lors d'un voyage à Paris à l'âge de onze ans. Je me souviens très bien de la découverte de ses toiles dites surréalistes au Centre Pompidou, une révélation.

Alors, quand le week-end des 68 Premières fois offre le loisir d'une escapade le vendredi après-midi et que le Grand Palais programme justement une exposition dédiée à Joan Miró, impossible de passer à côté, je pense que vous me comprenez !

Miró naît en 1893, il se forme à la peinture et explore les paysages à portée de vue. Ses premières toiles 

Miró naît en 1893 à Barcelone. Il se forme à la peinture et explore les paysages à portée de vue. C'est ainsi qu'il nous livre "Mont-roig, l'église et le village", une toile qui rend compte de l'activité agricole de l'époque, du patrimoine du village dans lequel il se ressource l'été, ses petites ruelles, ses maisons collées serrées, les voûtes... Il restitue les éléments dans leurs moindres détails, sa peinture est digne d'un miniaturiste.

Joan Miró au Grand Palais

Les lignes qui guident son pinceau laissent présumer de l'art singulier qu'il va développer tout au long de sa vie. Bientôt il quitte les représentations du réel pour se laisser porter par un courant imaginaire largement ponctué de bleu...

 

Joan Miró au Grand Palais

Son univers est fait de signes. Une ligne d'horizon vient partager ses toiles en deux, des aplats de couleurs vives saturées viennent nourrir sa peinture. Inspiré d'un monde cosmique, Joan Miró se plaît à travailler dans des dimensions monumentales.

J'aime beaucoup un "Chien aboyant à la lune" avec cette échelle, un élément récurrent dans les oeuvres de l'artiste, et la petite boule rouge faisant référence au paysan catalan et son bonnet traditionnel.

Joan Miró au Grand Palais

Joan Miró entretient une relation étroite avec Picasso.

Joan Miró au Grand Palais

Après le bombardement de la ville de Guernica par les Allemands, Joan Miró se voit commander par le gouvernement espagnol une toile pour l'Exposition universelle de Paris de 1937. Il peint "El Segador", un paysan en révolte, qui fait face à "Guernica", la peinture monumentale de Picasso, dans le Pavillon de la République espagnole. Leurs deux toiles militent en faveur de la résistance au fascisme franquiste.

Joan Miró au Grand Palais

Et puis, il y a aussi le Miró sculpteur. Personnellement, j'adore cette "Jeune fille s'évadant"créée en 1968 à partir d'objets destinés au rebut. Au gré d'assemblages audacieux, il donne une portée poétique et humoristique à ses oeuvres. Il s'affranchit des techniques classiques du bronze et continue de jouer avec les couleurs vives. 

Joan Miró au Grand Palais

Assurément, l'homme fait corps avec ses oeuvres. Outre le fait d'y mettre tout sa force, ses convictions et sa personnalité, il réalise ses dernières créations avec des doigts trempés dans la peinture en marchant sur ses toiles.

Cette exposition est passionnante, je vous la conseille absolument.

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2018-01-24T07:30:00+01:00

Irving PENN au Grand Palais de Paris, plus que quelques jours...

Publié par Tlivres
Irving PENN au Grand Palais de Paris, plus que quelques jours...

Vous n'avez plus que quelques jours pour visiter l'exposition temporaire consacrée par le Grand Palais de Paris au photographe américain, Irving PENN. Né en 1917, le musée célèbre le 100ème anniversaire de sa naissance.


Vous vous souvenez certainement des couvertures du Magazine Vogue, ces clichés de la mode, glamour, largement médiatisés.


Mais l'artiste se délectait aussi à prendre des photographies insolites, quand le modèle lâchait prise ou bien dans des décors singuliers, sans fioriture aucune, pour permettre à la vraie nature de l'individu de s'exprimer. 


Nous étions alors en 1951. Avec ce visage poupin, malicieux, la frange courte et mal maîtrisée, Audrey HEPBURN prend une toute autre dimension dans l'objectif de l'artiste.

 
Des clichés surprenants comme celui-ci, il y en a des dizaines. Alors, précipitez-vous au Grand Palais, le 30 janvier, il sera trop tard !

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2017-12-21T07:46:14+01:00

Irving PENN au Grand Palais de Paris

Publié par Tlivres
Irving PENN au Grand Palais de Paris

Après avoir célébré comme il se doit le 100ème anniversaire de la mort de Edgar DEGAS jeudi soir au Musée d’Orsay avec la visite de l’exposition temporaire Degas Danse Dessin, j’ai fêté un autre anniversaire, avec 100 bougies toujours, mais pour honorer la naissance d’un grand artiste, américain celui-là, photographe, Irving PENN.

 

Comme vous, j’avais quelques clichés en mémoire, mais j’étais loin d’avoir connaissance de l’ensemble de son parcours artistique et j’avoue que la visite guidée organisée au Grand Palais vendredi dernier a été un grand moment de bonheur, je sais tout maintenant (ou presque !), et je vais  assouvir mon envie de partager avec vous toutes mes découvertes.

 

Cet homme est donc né en 1917. Il a acheté son Rolleiflex en 1938, il l’accompagnera toute sa carrière. Il va faire ses débuts au Harper’s Bazaar. Remarqué par le magazine Vogue, il va commencer sa carrière avec des natures mortes. Peut-être vous imaginez-vous déjà des images classiques, traditionnelles, où rien ne dénote, détrompez-vous, Irving PENN donne de la vie à ses clichés, il prend non seulement les objets mais aussi tout ce qui a pu témoigner du passage de l’homme (ex : une trace de café laissée sur le bord d’une tasse, une tâche sur la nappe, un mégot de cigarette...).

 

 

Il va se lancer ensuite dans la réalisation de portraits d’hommes et de femmes célèbres. Mais, là aussi, Irving PENN va se démarquer de la photographie habituelle, il va choisir de mettre ses modèles dans des situations inattendues. Il va les soumettre par exemple à l’exiguïté d’un angle de mur. Certains joueront les "gros bras" pour s'approprier l'espace, comme Salvador DALI...

 

 

Il va aussi proposer des clichés avec un tapis tout ragoûtant, informe.

 

Il veut montrer la vraie personnalité de celles et ceux qu’il photographie. Pour ses modèles, il s’agit là d’un véritable affront, d’une épreuve. Le Corbusier, l'Architecte, lui, se demande ce qu'il fait là. Mais peu importe, Irving PENN sait se faire respecter. Le modèle lui appartient le temps des prises de vue, il les dirige, y compris dans des situations inconfortables.

 

 

Irving PENN a réalisé une mission au Pérou, à Cusco plus précisément, pour le compte du magazine Vogue. Il y photographie des hommes et des femmes de la rue.  

 

Irving PENN a réalisé une mission au Pérou pour le compte du magazine Vogue. Il y photographie des hommes et des femmes de la rue. Accompagné de Jean PATCHETT, il réalise de nombreux clichés de la star mais non satisfait de ses prises, il immortalise un instant d'abandon du top model...

 

De retour en France, il improvise un élément de décor qu’il gardera tout au long de sa vie professionnelle, un rideau de théâtre devant lequel il fera poser ses modèles. Il cassera les lignes droites en créant des courbes là où le tissu se plie. Beaucoup poseront ainsi, y compris celle qui deviendra son épouse, Lisa FONSSAGRIVES.

 

Irving PENN c’est le photographe de l’après-guerre, il joue, il s’amuse, il montre le côté glamour de l’Amérique, la coquetterie des femmes. Il est photographe de mode et verra ses clichés largement diffusés en couverture du magazine Vogue.

 

Mais Irving PENN n’a pas photographié que des grands du monde, il a aussi mis son art à la disposition des petits métiers, il va sublimer ces êtres de la vie quotidienne de Paris sans qui la vie ne pourrait pas être ce qu’elle est. Ainsi, il va faire venir dans son studio de la rue Vaugirard la vendeuse de ballon... Il réalisera des clichés de ce type aussi à Londres et New-York.

 

Très imprégné de l’histoire de l’art, Irving PENN puise dans ses références artistiques pour réaliser des clichés qui valorisent les plus faibles, leur donnant ainsi, le temps d'une pose, l'allure des grands du monde. Ne trouvez-vous pas que ce charbonnier photographié à Londres ressemble, à s'y méprendre, à Dante peint par BOTTICELLI ?

 

 

 

Il est très attaché à donner de la dignité aux plus fragiles. C’est le cas de ces petits artisans, mais il l’a prouvé aussi avec ce cliché de Colette, quelques années avant sa mort. La maladie la ronge mais il va réussir à la photographier en lui préservant une part de beauté.

 

Irving PENN est le premier aussi à réaliser des clichés sur fond blanc. Il ne se focalise que sur son modèle et l’isole de son environnement. Il n’est donc pas un ethnographe mais plutôt à l’origine d’un observatoire de ce qui est amené à disparaître.

 

A partir de 1960, il va affiner encore la qualité de ses clichés en travaillant sur platinium, un matériau qui donne une lumière diffuse.

 

Irving PENN va aborder aussi le nu. Là encore, il va trouver sa voie, quitte à se mettre à dos les critiques de l’art de l’époque. C’est ainsi que ses nus à la végétation pubienne jugée trop développée ont été rejetés comme ceux montrant des corps disgracieux dans des figures tout autant surprenantes. Il est très attaché à la vie réelle des hommes et des femmes et assume ses clichés hors du commun. Il faudra attendre une cinquantaine d’années pour qu’en 2002 le Metropolitan Museum of Art de New York daigne les exposer et reconnaître leur valeur artistique.

 

L’exposition se clôture avec des clichés de mégots de cigarettes. Son mentor, Brodovitch est mort d’un cancer, son père aussi. La cigarette devenue déchet de l’homme est explorée sous toutes ses coutures, sur le trottoir, dans le caniveau, avec une taille décuplée. Là aussi, ses clichés ont été rejetés. Trop avant-gardistes, trop indignes.

 

Personnellement, j’ai adoré cette visite. J’ai adoré cette exposition, la découverte de l’ensemble de la carrière de l’artiste et des différentes dimensions de son art.

De nombreux clichés sont entrés dans ma mémoire et ne sont pas prêts d’en sortir.

Je tiens à féliciter le travail de la médiatrice qui nous a accompagnés pendant 1H30 dans cette découverte.

Si vous aussi voulez en bénéficier, rendez-vous sur le site du Musée du Grand Palais de Paris

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2017-12-17T20:02:45+01:00

Degas Danse Dessin, exposition temporaire du Musée d'Orsay

Publié par Tlivres
Degas Danse Dessin, exposition temporaire du Musée d'Orsay

Pour célébrer le 100ème anniversaire de la mort de l'artiste Edgar DEGAS, le Musée d'Orsay présente, jusqu'au 25 février 2018, une exposition qui retrace l'oeuvre du peintre, sculpteur...

L'inspiration est puisée dans l'hommage rendu par Paul VALERY, l'un  de ses amis proches, dans l'ouvrage "Degas Danse Dessin" publié en 1937.

Dès les premières toiles de l'exposition, j'ai été captivée par la beauté du trait, sa délicatesse et l'émotion qui s'en dégage. D'ailleurs, à ce titre, une vidéo diffusée sur le site du Musée me semble très bien restituer ce ressenti. Je ne résiste pas à la partager avec vous !

Degas est qualifié de fou de dessin, il faut dire que ses esquisses réalisées en amont des toiles peintes sont ô combien expressives alors même que dès ses 30 ans, l'artiste souffrait de troubles oculaires.

J'avoue avoir une sensibilité toute particulière pour ses croquis, à l'image de cette "Etude d'après l'Artémis du Parthénon". Je suis subjuguée par la finesse du drapé, sa grâce, son raffinement...

 

L'artiste, lui-même, en avait une subtile perception...

Degas Danse Dessin, exposition temporaire du Musée d'Orsay

Les toiles, même si aux yeux de l'artiste elles demeuraient imparfaites et qu'il aimait à les retravailler indéfiniment (quitte à ne jamais les restituer à ses acquéreurs !), sont d'une très grande beauté.

En petit format, elles resplendissent par leur éclat comme ses "Danseuses bleues".

Degas Danse Dessin, exposition temporaire du Musée d'Orsay

Degas était aussi l'artiste du mouvement.

Toutes ses oeuvres, qu'elles soient dessinées, peintes ou encore sculptées, sont imprégnées de l'élan, la vitalité, le bouillonnement... et quel domaine aurait-il pu le séduire plus que la danse ?

Ce registre artistique a été l'objet de toutes ses convoitises. Il fréquentait ardemment l'Opéra Garnier pour en apprécier la qualité de ses ballets, mais aussi en découvrir la face cachée de ses coulisses. Il a ainsi peint cette toile "La classe de danse" entre 1973 et 1976 pour représenter les auditions des petits rats.

Degas Danse Dessin, exposition temporaire du Musée d'Orsay

J'ai été particulièrement impressionnée par la beauté des danseuses sculptées, plusieurs sont ainsi présentées dans des figures EXTRA-ordinaires.

Construites à partir d'une tige métallique, l'artiste en modelait les formes pour en assurer l'équilibre.

Degas Danse Dessin, exposition temporaire du Musée d'Orsay

Degas, vous l'avez compris, était un artiste dans tout ce qu'il pouvait incarner du genre. Il était celui qui aimait faire un pas de côté, surprendre, créer tout simplement.

J'ai beaucoup apprécié notamment qu'il ait glissé dans ses représentations les petits gestes  de la vie quotidienne, sans lesquels les êtres ne seraient pas ce qu'ils sont, à l'image de sa "Danseuse se grattant le dos".

Il révélait ainsi une dimension profondément humaine et laissait place à une certaine espièglerie, digne de l'âge des modèles.

Degas Danse Dessin, exposition temporaire du Musée d'Orsay

En parlant d'âge justement, voici une oeuvre qui a particulièrement fait parler d'elle : "La petite danseuse de quatorze ans".

Quelle émotion en la découvrant, certes en copie, mais tout de même !

Degas Danse Dessin, exposition temporaire du Musée d'Orsay

Après avoir lu très récemment l'essai éponyme de Camille LAURENS, j'avais hâte de la découvrir, elle !

Il faut replacer l'oeuvre dans son contexte de création pour mesurer tout l'avant-gardisme de l'homme. Cette sculpture a été réalisée entre 1875 et 1880. A l'origine, elle était faite en cire, ce matériau qui permettait de la retoucher à l'envi et dans une couleur qui permettait de représenter au plus près la couleur de la peau.

Pour la première fois en France, une sculpture était dotée d'une perruque avec de vrais cheveux. Elle était aussi vêtue, en l'occurrence d'un bustier et d'un tutu en tulle. Elle portait de véritables chaussons de danse.

Cette sculpture avait d'autres originalités encore qui ont emporté la polémique des critiques d'art de la fin du XIXème siècle. Mais là, vous comprendrez que je vous invite à lire le livre qui lui est dédié ! Camille LAURENS a réalisé un travail de fourmi pour reconstituer l'oeuvre toute entière de l'artiste, je vous laisse en savourer sa qualité !

L'exposition est visible jusqu'au 25 février 2018, pas de quoi se presser mais veillez à ne pas l'oublier ! 

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2017-11-21T19:21:39+01:00

Collectionner, le désir inachevé au Musée des Beaux Arts d'Angers

Publié par Tlivres

 

Le Musée des Beaux Arts d'Angers vient d'ouvrir une exposition temporaire hors du commun, une exposition qui valorise des collections privées que vous ne pouvez découvrir, généralement, que dans l'intimité de celles et ceux qui s'y vouent.

Plusieurs candidats ont répondu présents à cet appel peu ordinaire et ont proposé d'exposer les oeuvres dont ils sont propriétaires jusqu'au 18 mars 2018.

Il y a bien sûr l'Association PACA, Présence de l'Art Contemporain Angers, qui réunit des amateurs d'art et qui a fait de son objet social la valorisation et la promotion de l'art contemporain.

Il y a aussi Philippe Méaille. Vous le connaissez peut-être. Il s'agit du fondateur du Château de Montsoreau-Musée d'art contemporain. Dans la propriété du Conseil Départemental de Maine-et-Loire, il expose lui-même des oeuvres et en assure une médiation culturelle à travers un programme de conférences.

Il y a encore une partie de la collection de la Fondation La Roche Jacquelin. A l'initiative d'un couple Franco-Canadien-Britannique, elle réunit des oeuvres du Sud-Est asiatique. Personnellement, j'ai été très sensible à celles de Vu Dan Tan, un artiste vietnamien décédé en 2009.

Il y a ses "Amazon series", des armures à taille humaine. A première vue, nous pourrions imaginer qu'elles aient été conçues pour protéger des agressions, ne vous y trompez pas, les bords de la tôle sont coupants et risqueraient fort de blesser celles qu'y s'aventureraient à les porter.

 

Et puis, séduisantes à l'envi, il y a ses "Fashion series", réalisées en carton recyclé. La couleur du matériau est chaleureuse. Il renvoie une certaine image de la féminité. 

 

Il y a toujours et encore la collection de Alain Le Provost. Outre son désir compulsif de "collectionnite", il est très impliqué dans la promotion de la création contemporaine, notamment dans le cadre de l'ADIAF, l'Association pour la Diffusion Internationale de l'Art Français.

Il y a enfin une personne qui a choisi de prêter des oeuvres lui appartenant mais qui a souhaité rester anonyme. C'est son droit, non ? Là, j'ai trouvé quelque chose qui ne manquera pas d'interpeller les lecteurs et lectrices que nous sommes. Théo Mercier, artiste plasticien, a créé "J'ai peur des livres". D'un livre, il en a fait un monstre, ou bien, d'un livre terrifiant, il en a fait une drôle de créature, à vous de choisir !

 

Cette exposition, elle est intéressante par son éclectisme. Des 5 salles s'exprime une ambiance particulière, un univers singulier, à l'image de celles et ceux qui composent ces collections, une bien belle manière d'appréhender l'art contemporain.

Mais finalement, le désir, c'est quoi ? C'est une aspiration, un souhait, une envie...

Quand il est inachevé, alors, c'est tout le champ des possibles qui s'ouvre à nous, pour notre plus grand plaisir bien sûr !

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2017-08-21T17:00:51+02:00

Nov'Art, une très belle édition 2017, vivement l'année prochaine !

Publié par Tlivres
Nov'Art, une très belle édition 2017, vivement l'année prochaine !

Les parcours artistiques se multiplient, pour mon plus grand plaisir, et le vôtre ?

Il y a eu les "Echappées d'art" de la Ville d'Angers, puis "Le voyage à Nantes". Et pour ne pas démentir le proverbe : "jamais 2 sans 3", j'ai poursuivi avec le 16ème "Symposium de sculpture monumentale" d'Oudon et comme j'y ai pris goût, je vous emmène maintenant à Villevêque, un petit village d'à peine 3000 habitants situé en bord de Loir.

Nov'Art est un festival artistique hors du commun, l'un de ceux qui alternent le dedans/le dehors avec des oeuvres en tous genres, chacun peut y vibrer en fonction de ses centres d'intérêt.

Cette année, entre peintures et sculptures, mon coeur a balancé, et plus d'une fois ! Je vous explique.

Tout a commencé avec l'arrivée près du moulin, il faut dire que même sans le parcours artistique, ce village est très attractif. Il présente une telle sérénité avec la présence de l'eau, une offre de loisirs avec sa plage, il vaut le détour assurément. D'ailleurs, pour ne rien vous cacher, je m'y suis installée une fois la déambulation réalisée pour lire, un vrai bonheur. Là, je ne vous explique pas !

Donc, revenons à l'objet de ce billet. 1ère source d'émotion, les sculptures de BOS dans le parc du Château. Il faut dire que la visite commence très bien, l'artiste part du postulat que "La vie est belle", programme séduisant, non ? 

Il y a là des bonhommes, certains sont orangés, ce sont "Les marcheurs", d'un pas élancé, ils marchent, il y en a des petits, des plus grands, tous dans la même direction. Et puis, il y a ceux qui m'ont assez naturellement attirée, "Les chuchoteurs". Une belle complicité émerge de ces 4 personnages, on a tout de suite envie de s'immiscer dans le groupe, se glisser dans leur conversation et d'y découvrir peut-être quelques secrets... 

Nov'Art, une très belle édition 2017, vivement l'année prochaine !

Poursuite du parcours avec de très belles créations de Patrice LEBRETON, de celles qui vous mettent des étoiles dans les yeux, regardez plutôt !

Nov'Art, une très belle édition 2017, vivement l'année prochaine !

C'est aérien, léger, explosif, j'aime beaucoup. Et en façade du Château, je trouve que le mariage de l'ancien et du contemporain est particulièrement réussi et renforce le côté moderne de la création.

Mais je n'étais pas au bout de mes surprises... et la plus grosse pour moi, la plus émouvante, la plus intense, la plus drôle, la plus humoristique aussi, c'est une toile de Bertrand BATAILLE : "Le presse citron".

Nov'Art, une très belle édition 2017, vivement l'année prochaine !

Et quand je lis ce que peut en dire l'artiste, j'adore tout simplement !


La peinture est un véhicule pour nos émotions. Ce que les mots ne disent pas, le dessin nous le raconte. Je vais en quête de cette poésie cachée dans l'ombre, et qui se dévoile dans la lumière que notre regard pose sur les êtres.

Alors, vous comprendrez qu'après ces émotions j'aspire à un peu de repos... et dans ce cadre, moi je signe tout de suite ! Pas vous ?

Nov'Art, une très belle édition 2017, vivement l'année prochaine !

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2017-08-16T17:39:20+02:00

La 16ème édition du Symposium de sculpture monumentale d'Oudon est terminée !

Publié par Tlivres
Depuis que j'ai découvert le petit village d'Oudon située en bord de Loire, dans la région nantaise, je ne taris plus d'éloges... il faut dire que, outre le charme de cette bourgade ligérienne, la culture y est partout représentée avec des sculptures disséminées dans tous les espaces verts.
 
C'est tout naturel puisque l'association l'O'Cap organise chaque année un symposium de sculpture monumentale dont elle vient de fêter le 16ème  anniversaire. C'est dire si des œuvres il y en a ! En métal comme celle de Bilal HASSAN "Le saltimbanque", en bois avec les réalisations de Stéphane DUFRESNE "Valse à deux" ou Jean-Claude ESCOULIN "Maternité", en pierre aussi comme "La course" de Vitali PANOK. Bref, si vous déambulez dans le village, vous ne manquerez pas de vous faire surprendre par une sculpture monumentale.
 
Mardi 15 août, c'était donc la clôture de cette édition 2017, un grand moment pour les 4 artistes ayant remporté l'appel à projets cette année.
 
Jonathan BERNARD passait les dernières couches de saturateur sur "Hybride", une œuvre qui reflète bien sa création. Il suffit, pour s'en convaincre, de consulter sa galerie et de voir à quel point il excelle dans la maîtrise du bois et la sculpture de ce qui pourrait être vu comme des racines, un élément récurrent dans ses oeuvres. Sa "Mangrove" des Jardins de Brocéliande offre quelques similitudes avec "Hybride".

 

étangsdArt2016 Jonathan BERNARD Pascal GLAIS

étangsdArt2016 Jonathan BERNARD Pascal GLAIS

Chaque fois le même matériau mais aussi cette interprétation du mouvement, de la mutation. Autant dire que le thème du 16ème symposium d'Oudon : "L'an 2050" était fait pour lui !

Personnellement, je suis sensible à l'optimisme qu'elle insuffle. Avec ces 3 feuilles qui trônent au sommet de la sculpture, c'est l'image d'un renouveau, d'un développement, de la croissance du végétal qui est illustrée et qui peut, peut-être, être élargie à l'espèce humaine toute entière. Souhaitons qu'il en soit ainsi, 2050 c'est presque demain !.

La 16ème édition du Symposium de sculpture monumentale d'Oudon est terminée !
Mais il ne faudrait pas réduire sa création à ces seules réalisations. Il suffit de faire une petite pause à la Gare d'Oudon qui accueille jusqu'au 27 août prochain une exposition.
 
Là, vous pourrez y découvrir des tableaux alliant de façon ingénieuse et talentueuse, deux matériaux, le bois et la pierre, plus précisément le pin brûlé et l'argile. Le résultat est tout simplement bluffant, le jeu des couleurs (le noir pour le bois, le marron pour la terre) et des matières a un effet éblouissant. Sobre, épuré, mais tellement fascinant.
La 16ème édition du Symposium de sculpture monumentale d'Oudon est terminée !

Quant à l'homme, c'est encore une autre affaire. Que d'échanges autour du bois, le cèdre en l'occurrence, sculpté, poli, soigné, les nervures et les nœuds qui offrent une beauté exceptionnelle à la matière.

La 16ème édition du Symposium de sculpture monumentale d'Oudon est terminée !
Je tiens à le remercier ici pour sa disponibilité. Ce fut une très belle rencontre avec un homme discret dont le propos est marqué par une certaine pudeur mais aussi empreint d'une profonde humanité.
 
Je ne peux que vous inviter à suivre son actualité et à croiser son chemin...
 
Un autre artiste français était toujours au travail : José BARBIER. Là, il s'agissait de pierre, de la sculpture d'un ours, le nanuk de 2050. Il donnait encore quelques coups de burin dans le socle de son animal et poursuivait le travail de polissage hier après-midi. Quelques mots échangés autour de l'évolution de notre planète, c'est un bien beau message qu'il nous envoie avec cet ours tout en chair. Souhaitons qu'il ait raison et que l'espèce survivra aux changements climatiques. Sa sculpture évoluera dans le temps, la pierre verdira légèrement mais il souhaite qu'elle ne soit pas rénovée, comme un témoignage du temps qui passe.
La 16ème édition du Symposium de sculpture monumentale d'Oudon est terminée !

Les deux autres artistes, étrangers, ont quitté les lieux.

L'œuvre de Aktham ABDULHAMID est terminée. Tous ces visages avec des expressions variées ou le portrait interculturel de notre planète en 2050.

La 16ème édition du Symposium de sculpture monumentale d'Oudon est terminée !
Enfin, celle de Li DONLIANG qui, elle, aura encore besoin de quelques heures de travail pour assurer son équilibre. Les modalités pratiques des symposiums en Chine sont un peu différentes et la réalisation de la sculpture est devenue incompatible avec les délais fixés à Oudon. Elle était hier sanglée pour tenir debout mais portait bien la signature de l'artiste, cette plume, magnifiquement sculptée
La 16ème édition du Symposium de sculpture monumentale d'Oudon est terminée !
Et puis, outre les 4 artistes en création qui laisseront leurs œuvres à la commune, ça fait partie des règles du jeu, il y avait aussi deux ateliers pour petits et grands. Il était ainsi possible de s'initier à la forge avec Ludo et à la poterie aussi pendant ces quinze jours. Beaucoup d'échanges avec Ludo qui organise des ateliers participatifs sur Rezé pendant lesquels chacun peut s'initier aux lois de la physique en manipulant.
 
Pas de grands discours mais un accompagnement dans l'approche de la technique, des explications pour mieux comprendre les réactions du matériau. Là aussi, mais dans un tout autre genre, des valeurs humaines que l'on aimerait voir véhiculées plus largement, un homme qui parle des choses de la vie. Il use des mots comme du matériau, tout en beauté. Respect pour un homme qui aime transmettre, ça se sent, ça s'entend et ça se voit, à l'image de la création d'un jeune homme de 15 ans dont le Papy assurera le transport. Il faut dire qu'elle est légèrement encombrante cette sculpture mais quel joli cadeau en fin d'atelier que de pouvoir remmener chez soi le fruit de sa création.
La 16ème édition du Symposium de sculpture monumentale d'Oudon est terminée !
Ici, il n'y a qu'à FER ! Non, je n'ai pas perdu tous mes repères, FER veut dire ici Forges Electroniques de Rezé, il s'agit en réalité de l'Association de Trentemoult dans laquelle œuvre Ludo. Le jeu de mots est astucieux, comme tous les enseignements du forgeron. Vous êtes peut-être un(e) néophyte dans le domaine, aucun souci, Ludo sait adapter le discours et montrer à chacun que tout est possible. Quelle foi en l'homme, époustouflant 
Ouest France/Mercredi autour du feu avec Ludo le forgero_20/07/2016

Ouest France/Mercredi autour du feu avec Ludo le forgero_20/07/2016

Je vous ai parlé de l'exposition de la Gare d'Oudon. Et bien, là-bas, j'y ai aussi rencontré une jeune femme, passionnée elle aussi, par la matière. Ses créations sont magnifiques, toutes en élégance, légèreté, raffinement. Elles sont réalisées en verre mais pas avec la technique si souvent médiatisée, non, elle, elle souffle le verre au chalumeau, une technique très rare et hautement exigeante. Dans son atelier, Chloé LEBRETON travaille inlassablement la matière, tantôt teintée dans la masse, tantôt transparente. Et là où elle excelle, c'est dans l'assemblage, ses montages relèvent d'une vision, d'une projection de la création dans l'espace, vivant au gré de la lumière, de l'air... Là aussi, que d'échanges autour de l'artisanat d'art, de la création, mais aussi du métier d'artiste... peut-être une rencontre qui en appellera d'autres !

Ouest France/Chloé Lebreton file le parfait amour avec le verre_09/12/2015

Ouest France/Chloé Lebreton file le parfait amour avec le verre_09/12/2015

Mais la boucle n'aurait pas été bouclée sans un passage au Château ! Là-bas, devinez quoi, une autre exposition vous y attend. Des sculptures monumentales, encore et toujours, avec d'autres artistes. J'ai été totalement séduite par la "Vénus de Villemoisan" de Bernard RYCKELYNCK. En cèdre, le corps de cette femme drapée est sublime.

La 16ème édition du Symposium de sculpture monumentale d'Oudon est terminée !

Ce symposium aura été une véritable révélation : un village de bord de Loire magnifique, une initiative artistique hors du commun, des artistes disponibles pour échanger avec le badaud, des sculptures monumentales à profusion, bref, un moment inoubliable.

J'ai déjà hâte de connaître le thème retenu pour l'édition 2018 et les dates de l'événement !

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2017-08-13T11:48:23+02:00

16ème édition du Symposium international de sculpture monumentale d'Oudon

Publié par Tlivres

L'art oudoor a le vent en poupe, c'est incontestable. Après "Echappées d'art" sur Angers, "Le voyage à Nantes", voici venu le "Symposium de sculpture monumentale d'Oudon".

 

16ème édition du Symposium international de sculpture monumentale d'Oudon

Quand le parcours urbain et artistique d'Angers fête sa 2ème bougie, d'autres en sont à leur 16ème, et malheureusement à mon goût, restés dans une ombre qu'ils ne méritent, je m'explique.

En nous rendant sur Nantes en empruntant la route départementale pour profiter des paysages et de la beauté des petits villages, nous passons sur Oudon, petite bourgade ligérienne d'un peu plus de 3000 habitant, et là, oh, notre regard est attiré par une première sculpture, celle du "Garde de la tour" de Samuel LEPETIT !
 

16ème édition du Symposium international de sculpture monumentale d'Oudon

Nous tournons un peu autour du monument, en trouvons une autre, "Le saltimbanque". En regardant de plus près le nom de l'artiste, Bilal HASSAN, nous découvrons qu'un symposium a lieu chaque année à Oudon et que l'oeuvre exposée est lauréate de l'édition 2005. Qui plus est, l'événement est international, Bilal HASSAN est Syrien.

16ème édition du Symposium international de sculpture monumentale d'Oudon

Comment avons-nous fait pour passer à côté ?

L'oeil en alerte, nous découvrons finalement une affiche qui annonce que l'événement 2017 est en cours et qu'il se terminera le 15 août prochain. Nous avons bien fait de passer par-là ! 

16ème édition du Symposium international de sculpture monumentale d'Oudon

Nous prenons la direction du port et là, surprise, 4 barnums sont installés. Sous chacun, un artiste est au travail, un artiste, oui, l'édition 2017 est exclusivement masculine !


Certains sont français, Jonathan BERNARD du Morbihan et José BARBIER de Loire-Atlantique, d'autres sont étrangers, Li DONLIANG vient de Chine et Aktham ABDULHAMID de Syrie.

Ces artistes ont répondu à un appel à projets lancé par l'O'Cap, une association, qui a fixé le thème de l'édition 2017  : "L'an 2050". Tous ont présenté leur manière singulière de voir le futur à base de matériaux divers, 2 ont choisi la pierre, le tuffeau, un autre le métal et le dernier le bois.


Pendant 2 semaines, les artistes vont s'affairer à la réalisation de leur oeuvre, à l'image de Jonathan BERTRAND en pleine création de sa sculpture "Hybride".
 

La 16ème édition sera clôturée mardi 15 août 2017.


Alors, si d'ici là, vous ne savez pas quoi faire, un conseil, rendez-vous sur Oudon.

Outre le privilège de participer à un instant magique, celui de la création artistique, vous pourrez ausi découvrir de nombreuses sculptures qui ont élu domicile au port d'Oudon et qui sont d'une très grande beauté.

Personnellement, ma préférée est "Maternité" de Jean-Claude ESCOULIN, elle est en séquoia. Je la trouve sublime.

16ème édition du Symposium international de sculpture monumentale d'Oudon

Il y a des petits villages qui n'ont pas à rougir de la qualité de leurs actions, ici culturelles, ils ont tout des grands, il faut juste qu'on se le dise !

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2017-08-12T09:00:30+02:00

Le Voyage à Nantes, ça vous dit ?

Publié par Tlivres

Vous êtes en week-end (prolongé pour les plus chanceux !), le temps est maussade et vous ne savez pas quoi faire... j'ai quelque chose pour vous.

Direction, une ville ligérienne, Nantes. Je suis allée en repérage le week-end dernier, j'y ai découvert quelques pépites que je partage avec vous.

Quelques mots sur le sujet, "Le Voyage à Nantes" c'est un parcours urbain (entendez par-là, une promenade dans la ville) et artistique (au gré de votre déambulation, vous serez surpris par des oeuvres d'art déployées sur votre itinéraire).

Le Voyage à Nantes, ça vous dit ?

Vous êtes en voiture, le mieux est de vous rendre directement sur l'île de Nantes, suivez la direction du Hangar à bananes, vous trouverez à proximité de nombreux parkings.

Vous ne connaissez pas la ville de Nantes ? Vous êtes inquiet(e)s pour vous y repérer. Rien de plus simple : il suffit de suivre la ligne verte !

Attention, ne vous trompez pas... il y a aussi celle-ci mais là, c'est un tout autre voyage qui vous attend !

Le Voyage à Nantes, ça vous dit ?

Selon l'heure à laquelle vous arrivez sur Nantes, soit vous commencez votre promenade, soit vous passez par "La cantine" pour manger la formule ! C'est un lieu très agréable, un très bon rapport qualité/prix où parents et jeunes enfants peuvent trouver leur place !

 

Le Voyage à Nantes, ça vous dit ?

Là, nous sommes en circuit court, le poulet servi vient d'Ancenis et les légumes sont produits sur place sur "Le potager de la cantine". 1er coup d'oeil, vous verrez le jardin et... un graff, 1er cliché !

Le Voyage à Nantes, ça vous dit ?

Cette fois, vous êtes prêt(e)s ? Allez, en route ! On va voir les Grandes Machines et là, petits et grands pourront s'émerveiller devant la beauté de l'animal. Instant magique et féerique !

L'appareil photo est à portée de main ? Ne changez rien, d'autres surprises vous attendent.

Un brin passionnée par l'urbanisme, je me suis laissée surprendre par cet espace de vente de logements peu ordinaires, regardez donc, le mètre ruban y prend ses aises !

Le Voyage à Nantes, ça vous dit ?

C'est une création de Lilian BOURGEAT, bravo !

Quelques pas plus loin, wouah, enfin non, "Splash", cette oeuvre vous saute aux yeux comme la goutte d'eau qu'elle représente au contact d'une surface plane. Réalisée à partir de cagettes en bois, l'effet est extravagant. Cette oeuvre est le fruit du travail du Collectif VOUS.

Personnellement, c'est l'une de mes préférées ! Il y a l'effet visuel bien sûr, mais il y a aussi le message. L'idée est de valoriser la filière bois locale, et là, je trouve qu'elle est joliment représentée.

 

Le Voyage à Nantes, ça vous dit ?

Bon et bien, je crois que vous avez compris le principe. Je peux maintenant vous laisser vous approprier vous-même le circuit et vous ébahir de ce que vous découvrirez sur votre chemin.

Je vais vous quitter, en beauté, encore ! Et je vais rester dans le domaine du végétal, j'ai choisi pour vous "La terre où les arbres rêvent" réalisée par Laurent PERNOT

Cette installation monumentale a trouvé la Place Royale comme lieu de prédilection, avouons que tout y est !

Là, émotion ! Je suis juste subjuguée par la poésie du moment, rien à dire, juste regarder, l'image relève de l'hallucination, du mirage, de la chimère, du songe... je ne sais pas très bien mais je reste silencieuse, c'est de l'ART, dans toute sa splendeur !

Le Voyage à Nantes, ça vous dit ?

Enfin, vous savez très bien, je suis bavarde et j'ai toujours du mal à vous quitter !

Mais, le coeur de TLivres ? TArts ? balance entre l'art et la littérature et là, j'ai un petit clin d'oeil à faire à Jean-Marc CECI, l'auteur de Monsieur Origami découvert avec les 68 Premières fois, des origamis, il y en a une nuée ! 

 

Le Voyage à Nantes, ça vous dit ?

C'est une oeuvre de Myrtille DROUET qui s'intéresse aux petits espaces et aux interstices. "Micr"home" ne fait que 26 m2 et pourtant on y trouve une cuisine, une salle de bain, une chambre et même une salle à manger ! Tiens, tiens, nous voilà revenu(e)s à l'urbanisme, la boucle est bouclée ! 

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2017-08-06T11:00:00+02:00

Echappées d 'art, ça se passe à Angers !

Publié par Tlivres
Echappées d 'art, ça se passe à Angers !
Pour la 2ème année consécutive, la Ville d'Angers lance un parcours artistique urbain avec des grapheurs.
 
En 2016, Julien de CASABIANCA était aux manettes.
 
Cette année, ils sont plusieurs street artistes à être mobilisés pour des créations.
 
Il y a OKUDA avec sa réalisation Apocalypsis. Personnellement, c'est ma préférée ! Imaginer la fin du monde dans un environnement aux couleurs si vives et lumineuses relèverait presque du rêve. En plus, elle s'insère parfaitement dans l'environnement, elle surplombe la placette Saint-Aubin et bénéficie d'un bel espace de visibilité à partir du boulevard Foch. J'avoue aussi que le mariage du contemporain avec le patrimoine historique est un petit bijou, la perspective de la Tour Saint-Aubin ne vient que renforcer le caractère moderne de l'œuvre. 
Echappées d 'art, ça se passe à Angers !

Il y a aussi Arthur-Louis IGNORE qui lui s'est approprié les piliers de la rue Saint-Julien. Le travail artistique en monochrome (noir et blanc) est très esthétique, il manque un peu de recul malheureusement pour lui donner toute sa valeur.

Echappées d 'art, ça se passe à Angers !

Rue Cordelle, changement d'ambiance, là c'est Monsieur HOBZ qui s'est attaché à la réalisation d'une fresque à hauteur d'homme réalisées à partir de l'observation et du croisement des passants. Si vous empruntez cette rue, peut-être y figurez-vous !

Echappées d 'art, ça se passe à Angers !

Si vous descendez vers la Maine à partir du boulevard Ayrault, retournez-vous et là, ooooohhhhh ! VHILS s'est attaqué à ce mur déjà paré l'année dernière d'une œuvre qui malheureusement n'avait pas beaucoup tenu dans le temps. L'artiste portugais, lui, grave dans le mur. Autant dire que ce portrait féminin va résister aux aléas climatiques, pour notre plus grand plaisir. VHILS inscrit cette réalisation dans une œuvre plurielle "Scratching The Surface" lancée depuis 2007. J'avoue que cette réalisation m'émeut, je la trouve d'une beauté extraordinaire et toute en sensibilité...

Echappées d 'art, ça se passe à Angers !

Et comme un très beau clin d'œil à la maternité, un artiste angevin, AL1, est venu compléter le tableau avec le collage de 5 portraits de bébés en admiration devant cette femme, qui pourrait être leur mère. C'est du off mais une bien belle idée et le résultat parfaitement réussi !

 
Echappées d 'art, ça se passe à Angers !

Et ce n'est pas tout ! Des œuvres des Musées d'Angers s'en sont échappées pour vivre une autre vie, sur l'espace public cette fois... à l'image de ces toiles de Fragonard place du Ralliement.

Echappées d 'art, ça se passe à Angers !

Et comme la cerise sur le gâteau, une œuvre, elle, a choisi de voyager au rythme du tramway angevin. La tenture de l'Apocalypse, témoignage du Moyen-Age, pare quelques rames de ce moyen de transport du XXIème siècle, toute une histoire !

Echappées d 'art, ça se passe à Angers !

Une promenade dans la ville s'impose et "ouvrez l'œil" !

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2017-06-25T11:14:12+02:00

Lionel SABATTE au Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée

Publié par Tlivres
Lionel SABATTE au Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée

Comme le dit le proverbe, jamais 2 sans 3 ! Les Dames de la D.A.M.M. ont voulu le respecter à la lettre et elles ont parfaitement réussi. 


Après l'exposition "Sisyphe Six Artistes" au Musée Jules-Desbois de Parçay-les-Pins, il y a eu "Bidules, machins, trucs ?!" au Musée de Baugé, et puis vendredi 23 juin avait lieu le vernissage de Mirabilia, celle dédiée à Lionel SABATTE au Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée.

 

J'avoue que l'on termine en beauté cette trilogie.


Lionel SABATTE, c'est un homme qui partage sa vie entre Paris et Los Angeles, un Artiste pluriel, il sculpte, il dessine et il peint. Jusque là, peut-être rien de très original me direz-vous ? Et vous aurez certainement raison, beaucoup d'hommes et de femmes à l'esprit créatif aiment à naviguer entre les genres, s'essayer dans des disciplines diverses, repousser les limites de l'art toujours plus loin, c'est d'ailleurs un peu pour ce motif que les Musées sont fréquentés. 

 

Mais dans le travail de Lionel SABATTE, il y a deux originalités majeures.


La première repose dans le fil qui conduit inlassablement ses créations : l'exploration du vivant. L'Artiste aime partir sur les traces de l'humain et en garder la mémoire. A l'image de "Sourire", cette tête créée à partir de moutons de poussière laissés par les visiteurs au Musée Judaïque de Paris. Cette oeuvre est exposée en modèle unique mais elle fait, en réalité, partie d'une trilogie, l'une est installée sur le lieu même de la collecte et l'autre au domicile de l'Artiste.

 

Lionel SABATTE au Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée

L'autre, vous l'aurez peut-être repérée, réside dans les matériaux. Les moutons de poussière, avouons que ce n'est pas si fréquent, il semble même qu'il soit le seul à les travailler. C'est d'ailleurs avec ce matériau qu'il s'est fait repérer et son oeuvre "La Meute" exposée dans le cadre de la FIAC de Paris en 2011 à La Ménagerie du Jardin des Plantes. Il avait alors constitué son stock de poussière à la Station de Métro Châtelet les Halles, station parisienne où l'affluence y est importante.


Mais il ne travaille pas que la poussière ! Il s'attache à créer à partir de collections comme celle des pièces de 1 centime d'euro par exemple. Un peu à l'image de Joana VASCONSELOS, il aime à sculpter des oeuvres aérées avec un même objet utilisé autant de fois que nécessaire. J'ai particulièrement aimé, je l'avoue, "Le K", ce poisson composé de métal et de toutes ces petites pièces orangées qui lui donnent un côté chaleureux. Il y a une certaine énergie qui se dégage de cet animal.

 

Lionel SABATTE au Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée

Mais le top du top en matière d'originalité, c'est je crois "Branche". 

Lionel SABATTE au Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée

A première vue, il s'agit d'une branche de bois mort et de bourgeons à la couleur blanchâtre, crème. De quel matériau peut-il s'agir ? Et bien, de résidus humains. Lionel SABATTE travaille effectivement les fragments d'ongles et autres scories que l'homme s'attache à laisser traîner sur Dame planète. Des peaux mortes pour annoncer le renouveau de Dame Nature ! Autant d'autres sculptures m'inspirent tristesse, douleur, souffrance, et malgré ce qu'en dit l'Artiste lui-même (j'ai pu effectivement échanger avec lui, c'est un Artiste très agréable, accessible et qui parle avec beaucoup de passion de son art, assurément une très belle rencontre !), témoignent d'une vie âpre et difficile, autant celle-ci m'a complètement fascinée pour cet élan d'optimisme qu'elle génère.

 

Et ce n'est pas tout, non ! Cette oeuvre est aussi particulièrement esthétique, d'une très grande élégance, d'un immense raffinement. Le résultat est absolument bluffant, bravo !

 
Si vous suivez mes chroniques régulièrement, vous savez à quel point j'aime à découvrir des sites insolites et des expositions hors norme, peu médiatisées et pourtant d'une qualité artistique remarquable. Mirabilia au Musée Joesph-Denais est tout simplement une exposition d'exception dans un site d'exception, ce Musée entre dans la catégorie des Cabinets de Curiosités. C'est une véritable caverne d'Ali Baba qui regorge d'une diversité incroyable d'oeuvres.

 
Très sincèrement, ce site mérite pleinement une visite. Pour les familles, les enfants y sont aussi les bienvenus avec des animations adaptées et Mirabilia y est en résidence jusqu'au 5 novembre.

 

Je crois que vous n'avez plus aucun motif de ne pas y aller !

 

Impossible de terminer ce billet sans féliciter le travail des Dames de la D.A.M.M.. Vous nous avez offert un spectacle extraordinaire en 2017, on attend déjà avec impatience la programmation 2018 !

 

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2017-05-25T13:42:59+02:00

Bidules, machins, trucs ?!

Publié par Tlivres

Dans les expositions temporaires, il y en a pour tous les goûts.

Celle du Musée Jules Desbois de Parçay-les-Pins convoque la mythologie avec "Le Rocher de Sisyphe" revisité par des artistes locaux qui jouent avec les matières.

Celle-ci, clairement, affiche son côté ludique. Le titre suffit à donner le ton de cette exposition qui vient d'ouvrir. Ce sont les D.A.M.M. qui ont encore frappé, entendez bien sûr les 4 dames qui oeuvrent au quotidien pour offrir au public l'objet de ses convoitises, ou bien, plus institutionnelle, la Direction Associée des Musées Municipaux !

Courrier de l'Ouest du 20 05 2017

Courrier de l'Ouest du 20 05 2017

Là, typiquement, c'est le jeune public qui est visé, celui qui va participer à un jeu de pistes et découvrir les usages des objets de la vie quotidienne.

Mais attention, vous ne trouverez pas de téléphone portable, ni de tablette, non, mais des objets ancestraux que nous ne sommes d'ailleurs plus très nombreux à connaître.

C'est donc une découverte pour tous qui s'offre à vous.

Allez, on visite. Qu'est-ce que c'est que ce bidule ?

Bidules, machins, trucs ?!

Vous séchez ? Et bien reportez vous au tableau noir installé à cet effet !

Il vous dévoilera le nom et l'époque de l'objet en question !

Et oui, les 4 dames sont allées jusque-là, pas de tableau blanc numérique, celui qui envahit toutes les classes de nos chères têtes blondes aujourd'hui, non, elles ont installé le bon vieux tableau noir qui siégeait dans les classes de nos parents et grands-parents ! Il est d'époque !

Bidules, machins, trucs ?!

Vous imaginez le temps qu'il fallait pour faire du sucre glace pour saupoudrer les gaufres !

Allez, peut-être un peu plus facile... qu'est-ce que c'est que ce truc ?

 

 

 

Bidules, machins, trucs ?!

Une couronne de mariée ! Si vous pénétrez dans la chambre de votre arrière-grand-mère, il est bien possible que vous trouviez la même chose trônant sur une commode.

Et puis ce machin, c'est quoi ?

Bidules, machins, trucs ?!

J'avoue que c'est mon préféré. Il allie la raffinement, la beauté et l'utilité...

Allez, vous brûlez... 

Bidules, machins, trucs ?!

Original, non ?

Donc, si vous avez envie de vous amuser en famille, direction Baugé-en-Anjou pour une petite visite. Non seulement, vous pourrez voir l'exposition temporaire jusqu'au 17 septembre, mais vous pourrez aussi accéder au Château, celui du Roi René, et profiter d'une mise en scène théâtralisée pour encore plus s'amuser !

Bidules, machins, trucs ?!

Franchement, à Baugé, c'est le pied !

Bidules, machins, trucs ?!

Et il est de taille !

Ah, j'allais oublier. En faisant ma visite, j'ai vaguement saisi une information à la volée, un scoop, quoi !

Il paraît que le proverbe qui dit : "jamais 2 sans 3" sera très bien illustré d'ici la fin du mois de juin. Le Musée de Joseph Denais de Beaufort-en-Anjou sera mis sous les projecteurs avec une exposition très très insolite.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, c'est sûr, je me tiens prête ! 

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2017-05-14T18:01:03+02:00

Sisyphe Six Artistes au Musée Jules DESBOIS

Publié par Tlivres

J'aime les expositions insolites, de celles qui sont souvent peu médiatisées mais qui méritent vraiment une visite. Sisyphe Six Artistes fait partie de celles-là.


Nous avons eu la chance d'être invités à son vernissage vendredi 12 mai dernier au Musée Jules Desbois de Parçay-les-Pins dans le Maine-et-Loire (merci Chacha pour ce privilège).


Ce musée, avec celui de Baugé et de Beaufort-en-Vallée, est géré par la D.A.M.M. (Direction Associée des Musées Municipaux) et croyez-moi, il n'a pas à rougir de son prestige.
Ouvert dans le village natal de l'artiste, un ami et un collaborateur de RODIN, il offre dans un site remarquable où le moderne se marie parfaitement à l'ancien une grande diversité d'oeuvres dans des matériaux aussi variés que le plâtre, le bronze, le marbre...

Il accueille actuellement une exposition temporaire qu'il convient de présenter. A l'origine, Jules Desbois avait réalisé une oeuvre "Le Rocher de Sisyphe". C'est donc assez naturellement que l'équipe de la D.A.M.M. a eu l'idée de proposer à 6 Artistes locaux de réinterpréter le mythe, chacun choisissant sa technique.

 

Sisyphe Six Artistes au Musée Jules DESBOIS

Anne AUGUSTE a opté pour le papier, Simon PAVEC la céramique, David RIOU la peinture, Thomas FREY l'illustration et la fresque murale, Christophe FORGET l'estampe, Mr FERROW  la photographie.

 

C'est une exposition très originale qui offre aux visiteurs une diversité d'oeuvres, chacun peut choisir celles qui le font vibrer.

 

Sisyphe Six Artistes au Musée Jules DESBOIS

Me concernant, j'ai été particulièrement sensible à la création de Anne AUGUSTE, peut-être à cause des couleurs chatoyantes et de sa façon à elle de voir le mythe de Sisyphe, une vision très optimiste de la vie : "Il faut imaginer Sisyphe heureux", à l'image de ce que pensait Albert CAMUS.


Anne AUGUSTE nous offre donc un panel d'oeuvres très colorées où les papiers se superposent pour donner des ensembles très harmonieux :

Sisyphe Six Artistes au Musée Jules DESBOIS

Elle travaille en grande dimension, mais aussi dans l'infiniment petit. Elle arrive même à mettre le bonheur en éprouvette, un concept très ingénieux et un résultat particulièrement réussi !

Sisyphe Six Artistes au Musée Jules DESBOIS

En seconde place, je voudrais saluer le talent de Simon PAVEC. Là, les oeuvres sont faites de dégradés de marron plutôt sombres. Je ne suis pas naturellement attirée par ce type de réalisations mais ce qui m'intéresse, c'est le travail du matériau, la céramique, tellement maîtrisé.

Sisyphe Six Artistes au Musée Jules DESBOIS

Quant à l'oeuvre de David RIOU, je crois qu'elle pourrait retenir l'oeil pendant des heures. La toile est faite de mille et un détails qui ne demanderaient qu'à être lentement repérés et analysés.

Sisyphe Six Artistes au Musée Jules DESBOIS

Cette exposition est d'une très grande richesse. Elle offre un panel de réalisations très réussies dans des genres tout à fait différents. Elle assure également la promotion du travail d'artistes locaux bourrés de talent qui ne demandent qu'à percer.


Et plus encore, cette exposition temporaire s'inscrit dans un Musée que je vous invite tous à visiter, au gré d'une promenade dans cette région, entre Longué-Jumelles, Le Lude et Langeais.


Il accueille des oeuvres somptueuses de Jules DESBOIS bien sûr, mais pas que. Il est le lieu de dépôt également de sculptures du Musée d'Orçay, à l'image de "La source" qui date de 1918 et qui dans le faisceau de la lumière du soir prend une dimension toute particulière.


C'est un musée hétéroclite, il suffit de regarder cette perspective pour s'en convaincre.

Sisyphe Six Artistes au Musée Jules DESBOIS

A visiter absolument !

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2017-03-18T08:27:39+01:00

32ème salon des Artistes pour la liberté

Publié par Tlivres

Il est des expositions qui, outre la promotion de l'art, sont des actes militants en soi et celles‐là méritent que l'on s'y attarde un peu.


Le 32ème salon des Artistes agit en faveur de la Liberté dans le monde en partenariat avec Amnesty International.


A Angers, et jusqu'à demain, dimanche 19 mars, 18h, 95 artistes exposent pas moins de 167 œuvres en tous genres : peinture, gravure, sculpture, photographie... 

 


L'art est un moyen d'exprimer librement ce que l'on ressent. L'art c'est un acte de jouissance. Au‐delà du plaisir physique c'est avant tout un plaisir intellectuel et moral que procure la création libre. Jouissance de l'âme, de la conscience et de l'esprit.

Voilà le propos que tiennent les artistes qui exposent.


Et comme chacun fait un acte formidable au nom de l'intérêt général, j'ai décide de tous les citer : 


A. BOURG  -  ACKANE  -  ARNO-AA  -  Elisabeth AUER  -  Marie  AURIO  -  Clémence BANVILLET  -  Robert BAUDIN  - 
Jean-Claude BELLANGER  -  Jack BERGERON  -  Paul BERTÉ  -  Aurore BESSON  -  Jean-Michel BLANCHARD  -  Antoine BLOC  -  
Noël BOCCACIO  -  Alain BOISDON  -  Pascale BOUCAULT-LEBOT  -  Donatien BOURCERET  -  BRONDEX  -  Pierre BRUNELLIÈRE  -  Christian CARDIN  -  Jacqueline CHASSERANT  -  Richard CHESTER  -  CHEVY  -  Véronique CORNET  -  Josette DE.BORD  - 
Gérard DERUELLE  -  Bruno DESVAUX  -  Jacques DORIENT  -  Roselyne DUPETITPRÉ  -  Marc d’EAUBONNE  -  Marie-Claude EMAURY  -  Eric FONTES  -  Béatrice FORTIN  -  Patrice GALLARD  -  Monique  GERVAIS  -  Bruno GUIARD  -  Claire GUILLEMET  -  Anne GUILLOT  -  Hélène HIRIBARNE  -  INAYAT -  Annie JEULIN  -  Emma KAYA  -  Josefa LABORDERIE  -  Daniel LACROIX  -  Vincent LAMBERT  - 
Josseline LAMBERT VERHAQUE  -  Gilles LAMOUR  -  Maryline LANGLAIS  -  Vincent LANGLOIS  -  Marcel LARCHER  -  Alain LASSERRE  -   Renée LAURENT  -  LÉNA  -  Marie Hélène LENTGE  -  Michèle LEPEINTRE  -  Guy LHEUREUX  -  MAB  -  Brigitte MAHY  - 
Evelyne MARATIER  -  Claude MARCHAND  -  Louis MARCHAND  -  Jacques MARY  -  MAURI 7  -  MOGRALL  -  Séverine MOISY  - 
Brigitte MONNIER  -  NICOLE  -  Jean-Charles NOGUÈS  -  OLIVIA  -  Marie Carmen ORTEGA-MARTINEZ  -  Marie Hélène OSTA  - 
Cécile PAJÈS  -  Alain PIHOUÉ  -  Daniel PIOLET  -  Claude POIRET  -  Geneviève PONS-VATEL  -  Claude PROULT  -  R. FAM  -  REV  - 
Astrid ROCHE  -  Véronique RONCIN  -  Marie-Annick ROUSSELOT  -  SABRINA B  -  Vincent.TÉTU  -  Christian THARRAULT  -  Frédéric TOTH  -  Nadine TOUZÉ  -  Annette  TROST  -  Josette TULASNE  -  Ana URIBE-BÉCOT  -  Maribé VIAU  -  Jean-Charles VIOLET  -  Aube VRBICA  -  Gérard WEISS  -  Douglas WONG-AGUIRRE


Peut‐être en connaissez‐vous ?


Personnellement, j'affectionne tout particulièrement le travail réalisé par Pierre BUNELLIERE, un artiste peintre installé sur Angers. Ses personnages créés à partir de collages me touchent tout particulièrement, leur mouvement, leur forme corporelle, l'atmosphère de leur environnement... C'est lui qui a d'ailleurs réalisé l'affiche de cette 32ème édition : 

 

32ème salon des Artistes pour la liberté

J'y ai retrouvé également les sculptures de Bruno GUIARD, cet artiste dont j'avais découvert le talent dans le cadre de l'opération "L'art à 2 pas". Il allie 2 matériaux que sont la pierre et le mortier pour donner un effet à l'ensemble tout à fait extraordinaire. Le côté lisse de la pierre fait front à celui ridé, tortueux, du mortier, j'adore. Ce que j'aime aussi beaucoup dans son travail, c'est la sérénité et le calme qu'inspirent le visage du personnage, un idéal en soi !

D'ailleurs, cette sculpture est intitulé "Le temps suspendu", tout un programme en ce début de week‐end...

32ème salon des Artistes pour la liberté

Avec ce salon, j'ai fait une découverte, le travail de Jean‐Charles NOGUES. "La femme" et "Danseuse" qui sont exposées en bois sont d'une très grande beauté, leur mouvement là aussi m'impressionne et puis, il y a la beauté naturelle du matériau décuplée avec le travail de l'artiste, une réussite :

 

32ème salon des Artistes pour la liberté

En arrière‐plan des sculptures, il y a des toiles exposées, les 2 femmes qui se font face sont de Aube VRBICA, là aussi, c'est dune découverte.


Si vous êtes sur Angers ce week‐end, passez Salons Curnonsky, je suis persuadée que vous aussi vous trouverez des oeuvres qui vous ferons vibrer ! 

 

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2017-02-05T21:11:48+01:00

15 jours pour les différences au Trois Mâts

Publié par Tlivres

Il y a des expositions de grands Musées parisiens que j'apprécie de visiter lors de mes escapades dans la Capitale, et puis, il y a des expositions en Maisons de Quartier qui présentent aussi une richesse indéniable.

J'ai récemment découvert celle installée au Trois Mâts sur le quartier des Justices à Angers installée dans le cadre des "15 jours pour les différences", un rendez-vous désormais régulier.

Conçue par "Carrefour des Sciences et des Arts" et "Science Animation" sur une idée de la "Société Méridionale de spéléologie et de préhistoire", elle se décompose en quelques panneaux qui ne manquent pas de nous donner l'occasion de méditer sur nos origines, à l'image de celui-ci...

15 jours pour les différences au Trois Mâts

A bien y regarder, nous nous ressemblons plus que nous ne nous différencions !

Cette exposition se marie allègrement à des espaces plus intimistes pour laisser place à des causeries sur des sujets aussi divers que le handicap et la parentalité, les préjugés... Une sorte de café philo, quoi !

15 jours pour les différences au Trois Mâts

Impossible de ne pas faire un clin d'oeil à cette école des paysages d'Angers qui a joliment végétalisé du mobilier de jardin, une idée originale qui, j'en suis persuadée, vous donnera quelques envies de s'y installer avec un bon roman !

15 jours pour les différences au Trois Mâts

Retrouvez l'intégralité du programme proposé jusqu'au 11 février. 

Maintenant, à vous de jouer !

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2016-12-12T21:34:25+01:00

Magritte au Centre Pompidou

Publié par Tlivres

Je rentre d'un week-end de folie sur Paris, rassasiée de gourmandises culturelles. Les prochains billets en témoigneront !

Je commence par une exposition, et pas des moindres : les oeuvres de Magritte sont temporairement exposées au Centre Pompidou.

 

 

 

Cet artiste belge, je l'ai découvert au lycée.

A l'époque, je découvrais le mouvement surréaliste. Les oeuvres de Magritte avaient retenu toute mon attention, empreintes de cet esprit décalé, extra-ordinaire !

Depuis, il n'a pas cessé de me plaire. Alors, quand ma grande fille m'a proposé d'aller visiter cette exposition à Beaubourg en attendant la soirée des 68 premières fois, je n'ai pas hésité une seconde et j'ai bien fait !

Cette exposition, je l'ai adorée.

Je me suis remémorée le travail du peintre autour de "problèmes" et son souhait de les élucider avec des équations visuelles, à l'image de la "Variante de la tristesse". Quelle ingéniosité a eu le peintre de mettre en relation la poule et l'oeuf !

 

Je me suis souvenue aussi de cette juxtaposition originale d'objets ayant la même finalité mais rarement associés, comme ce parapluie et ce verre qui tous deux retiennent l'eau ! René Magritte l'a fait avec "Les Vacances de Hegel". Cette toile date de 1958.

 

Magritte, c'est aussi l'artiste qui explora le découpage d'une partie de la toile et son repositionnement sur le tableau pour créer l'illusion, à l'image de "La Décalcomanie". Le résultat de cette technique est surprenant et tellement réussi !

 

Magritte c'est aussi l'allégorie de la caverne de Platon. Entre réalité et perception, mon coeur balance. Pensez aux ombres chinoises, aux mains habilement posées pour représenter un oiseau alors qu'en pleine lumière il ne s'agit que de mains !

Ma réelle découverte dans cette exposition, c'est la sculpture de l'artiste intitulée "La folie des grandeurs", une sculpture qui revisite les mensurations du "canon", tout en beauté. Magnifique !

 

Je ne peux que vous inviter à vous rendre au Centre Pompidou d'ici le 23 janvier 2017 pour découvrir l'intégralité de cette exposition.

En attendant, impossible de vous quitter sans une photo de Magritte, cet homme hautement original !

 

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2016-09-25T21:04:41+02:00

JR et son Inside out project envahissent les rues d'Angers avec l'opération #3quartiersen1

Publié par Tlivres

JR, ça vous dit quelque chose ? Non ?


Et cette image ?

Il s'agit du dôme du Panthéon. A l'époque de sa rénovation, démarrée en 2014, une bâche recouvrait l'édifice. Et pour donner un cachet artistique à l'affaire, le street-artiste JR avait proposé l'affichage de 4000 portraits.

Et bien, cette fois-ci, ce n'est plus à Paris mais à Angers.

Ce n'est plus Julien de CASABIANCA mais JR qui y prend ses quartiers.

Et justement, en parlant de quartier, le but de l'opération est de faire #3quartiersen1, de réunir ainsi les secteurs Justices, Madeleine et Saint-Léonard.


C'est la Maison de Quartier le 3 Mâts qui l'organise mais l'opération est participative, et à plus d'un titre.


Il y a les habitants d'abord. 120 ont accepté que leur portrait soit édité sur un papier charté, en noir et blanc. Ce sont des hommes, des femmes. Il y en a de tous âges. Et côté émotion, elles sont diverses et variées, de quoi faire sourire ou bien interpeller...


Il y a la prise des photos ensuite. Là, c'est Le Club Photo de la Madeleine qui a assuré. Il suffisait finalement de mobiliser les talents locaux !


Il y a le financement aussi. L'opération fait l'objet d'une campagne de crowdfunding. Si vous voulez vous-même participer, c'est tout simple, il suffit de cliquer. Vous aurez même droit à un petit cadeau !


Il y a la découverte de l'ensemble de l'exposition de ces oeuvres en extérieur. Pourquoi pas organiser une "ballade photographique" ? Alors, si vous habitez dans le secteur, ou ailleurs, profitez de cette opportunité pour visiter le quartier à la recherche de tous ces visages qui lui donnent une certaine identité.


Le concept est original et l'opération réussie.


Souhaitons maintenant que le soleil continue de briller pour permettre à cet art éphémère de durer le plus longtemps possible...

JR et son Inside out project envahissent les rues d'Angers avec l'opération #3quartiersen1
JR et son Inside out project envahissent les rues d'Angers avec l'opération #3quartiersen1
JR et son Inside out project envahissent les rues d'Angers avec l'opération #3quartiersen1

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