Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche pour “arts au couvent”

2020-11-16T21:59:31+01:00

Kiki DE MONTPARNASSE par Pablo GARGALLO

Publié par Tlivres
Kiki DE MONTPARNASSE par Pablo GARGALLO

Ma #lundioeuvredart, c'est une sculpture de l'artiste espagnol, Pablo GARGALLO, découverte au Musée d'Art Moderne de Paris.

Elle représente Kiki De Montparnasse

Elle a été réalisée en 1928.

L'artiste côtoyait alors les cercles d'intellectuels et d'artistes parisiens. 

Il avait choisi de travailler le laiton considérant que « [...] ce matériau donne au portrait un côté étincelant correspondant à la personnalité « haute en couleur » du célèbre modèle [...]. »

J'aime beaucoup sa composition, les vides venant compléter les pleins. Cette création est tout à fait originale et permet pourtant de représenter la femme des années folles avec beaucoup de subtilité.

Voir les commentaires

2019-04-11T06:00:00+02:00

Nous aurons été vivants de Laurence TARDIEU

Publié par Tlivres
Nous aurons été vivants de Laurence TARDIEU

Ma #citationdujeudi est l'occasion de revenir sur une lecture émouvante de cette rentrée littéraire de janvier 2019.

Le tout dernier roman de Laurence TARDIEU : "Nous aurons été vivants" est d'une profonde sensibilité.

Dans la même veine que "A la fin le silence", la plume de l'écrivaine excelle dans la description des souffrances liées à l'absence. Laurence TARDIEU fait de l'art un fil conducteur, la voie de la résilience, pour panser des plaies liées à un secret de famille très, trop, bien gardé dont le poids devient insupportable pour la jeune génération.

J'ai adoré, tout simplement ! 

 

Voir les commentaires

2018-01-12T07:35:17+01:00

Une longue impatience de Gaëlle JOSSE

Publié par Tlivres
Une longue impatience de Gaëlle JOSSE

"Une longue impatience", le dernier roman de Gaëlle JOSSE vient de sortir en librairie. Il est publié par les éditions Noir sur Blanc.

C'est un bijou, une pépite. Il parle des déchirures d'une mère devant l'absence de son fils. Il y a cette femme qui regarde à l'horizon, et celle qui plonge à l'infini. Pour ce roman, 2 couvertures, ayez l'oeil et laissez vous séduire, c'est du grand art !

C'est ma #VendrediLecture.

Voir les commentaires

2018-05-09T11:19:54+02:00

Sunset de TELLAS

Publié par Tlivres
Sunset de TELLAS

Une autre manière de fêter le printemps, c'est de faire fleurir des œuvres au cœur de la Ville, accessibles à tous, voilà la volonté des Echappées d’art lancées sur Angers il y a 3 ans déjà.

La première création de l’édition 2018 est celle d’un artiste italien, Tellas. Vous pouvez la contempler rue de l’Espine, juste à côté du Musée Pincée.

Monumentale, abstraite, Sunset illumine la ruelle de ses couleurs et de la fantaisie du tracé. Une première très réussie, vivement la suivante !

Voir les commentaires

2018-06-10T10:10:21+02:00

Quand un mois laisse sa place à un autre...

Publié par Tlivres
Quand un mois laisse sa place à un autre...

Il y a des mois dont on aime chérir les souvenirs, assurément, mai 2018 restera gravé dans ma mémoire. 

J'ai lu des livres d'une profonde beauté, je pense notamment à "Mille petits riens" de Jodi PICOULT, "Avant que les ombres s'effacent" de Louis-Philippe DALEMBERT, "La nuit introuvable" de Gabrielle TULOUP, roman découvert avec les 68 Premières fois.

Et puis, il y a eu des livres qui m'ont donné à réfléchir, des livres qui vous hantent et vous montrent à quel point la société contemporaine est perverse. Je pense bien sûr au dernier roman de Mathieu MENEGAUX "Est-ce ainsi que les hommes jugent ?" et celui de Mahir GUVEN "Grand frère" lauréat du Goncourt du Premier roman 2018. "15 nuances de mères" de Martine MAGNIN sait instiller en vous ce petit rien d'impertinence qui soudain, sème le doute !

Il y a eu aussi cette très grande claque avec la lecture du dernier roman de Sandrine COLLETTE, "Juste après la vague", un roman noir hors norme, comme tous ceux de cette écrivaine d'ailleurs.

Et puis enfin, il y a eu cette formidable bouffée d'air, une parenthèse, avec de beaux sentiments, parce que je me plais à croire qu'ils existent encore. Je pense bien sûr à "Haut les coeurs" de Caroline NOEL.

Si vous cherchez quelques références de lectures pour les semaines à venir, nul doute que vous pourrez y trouver de belles idées.
 

Quand un mois laisse sa place à un autre...

Parce que T Livres ? T Arts ? ne serait pas ce qu'il est sans ses deux facettes, retour en images sur des oeuvres d'art somptueuses qui ont toutes en commun d'être visibles en Anjou, je viens tout juste de m'en rendre compte.

Sur Angers, dans le secteur Thiers Boisnet, vous pourrez découvrir l'oeuvre monumentale de VHILS, cette fresque dont le regard vous transporte. Elle a été réalisée dans le cadre des "Echappées d'art" 2017, la nouvelle édition vient de commencer, vous pouvez déjà découvrir "Sunset" de TELLAS

En parlant de regard, poursuivons avec le masque de Igor MITORAJ, lui est situé Place Sainte-Eloi, sur le parvis du Musée des Beaux Arts.

Si vous avez un peu de temps, poursuivez votre promenade au Jardin de l'Arboretum, il y a des sculptures de CACHEUX, artiste local, d'une telle sensualité...

Et parce que nous sommes toujours jeunes, rien de tel que de se revigorer avec cette magnifique sculpture de Max BLONDAT. Vous pourrez la découvrir au Musée Joseph DENAIS de Beaufort-en-Vallée, une petite merveille.

J'ai réussi à vous convaincre de visiter notre belle région ? Mission accomplie !

Voir les commentaires

2018-07-22T07:59:39+02:00

Et si le dimanche, on s'offrait une leçon de philosophie...

Publié par Tlivres
Et si le dimanche, on s'offrait une leçon de philosophie...

Chaque dimanche de l'été, Raphaël ENTHOVEN nous offre une leçon de philosophie sur Europe 1 entre 13h et 14h.

L'émission s'appelle "Qui vive ?".

Mais, au fond, qu'est ce que la philosophie ? à quoi sert la philosophie ? 

Pour le savoir, je vous invite à podcaster l'émission du 8 juillet dernier, c'est un véritable jubilé de citations, de références à l'histoire, au cinéma, à l'art... tout un programme !

Voir les commentaires

2016-06-12T14:37:16+02:00

Le 5000ème visiteur est passé !

Publié par Tlivres
Le 5000ème visiteur est passé !

5000 visiteurs au compteur après 18 petits mois, j'ai envie de fêter ça en couleur et en poésie...

Honoré de Balzac disait : "Il ne se rencontre pas plus, dans la vie de l'homme, deux moments de plaisir semblables, qu'il n'y a deux feuilles exactement pareilles sur un même arbre."


Alors, disons que pour l'arbre de T Livres T Arts, vous représentez les 5000 feuilles uniques qui le composent !


Merci de participer à cette belle aventure qui permet aux livres de se partager tout comme le plaisir qu'ils nous ont procuré ! Sans vous, le blog ne serait rien et vous le savez bien !

Voir les commentaires

2015-04-26T20:12:30+02:00

L'art à 2 pas, 2ème jour...

Publié par
L'art à 2 pas, 2ème jour...

C'est reparti pour une 2ème journée avec beaucoup moins d'enthousiasme, je l'avoue...

Il pleut, il pleut, il pleut sans discontinuer. Je serai bien restée sous la couette à lire, je suis sûre que vous me comprenez !!!

Mais l'effort a payé, j'ai été scotchée par le travail d'une jeune femme, Anne Gaëlle LEFORT.

Ces mains sont d'une authenticité incroyable !

L'art à 2 pas, 2ème jour...

Il ne me reste plus qu'à prendre la direction d'une autre exposition... en attendant l'année prochaine !

L'art à 2 pas, 2ème jour...

Voir les commentaires

2015-04-25T19:06:15+02:00

L'art à 2 pas, 1ères découvertes...

Publié par

Passage obligé chez Clodine BONNET de l'Association Porte-Plume, son premier recueil de nouvelles vient d'être publié ! Bravo !

L'art à 2 pas, 1ères découvertes...

Et chez elle, elle accueille Annelyse BOURNAND, Illustratrice, d'ailleurs auteure du dessin accompagnant la nouvelle "La lune"...

L'art à 2 pas, 1ères découvertes...

Ainsi que le sculpteur, Tidjé, j'adore sa déclinaison du "Pince me, pince moi" !

L'art à 2 pas, 1ères découvertes...
L'art à 2 pas, 1ères découvertes...

J'ai fait de très belles rencontres avec...

Laëtitia GAUTHIER, Mosaïste,

L'art à 2 pas, 1ères découvertes...

Et Brigitte TOUVRON, qui anime un atelier de gravure...

Et cerise sur le gâteau, je retrouve les oeuvres de Pierre BRUNELIERE !

Voir les commentaires

2015-02-05T12:44:28+01:00

Le Comptoir Irlandais

Publié par

T Livres T Arts


s'invite


en février 2015


au Comptoir Irlandais, 30 rue de la Roë à Angers.


Cette boutique dont les produits sont typiquement irlandais regorge de Tisanes (pour le T time), oups, d'infusions absolument excellentes.

 

Le Comptoir Irlandais

Elles sont sans caféïne, sans théïne.


Vous pourrez les choisir en vrac ou en sachet.


Vous pourrez opter pour des saveurs fruitées ou épicées.


Personnellement, ma préférée est la "Cinnamon Chai" aux parfums de cannelle, bergamote... c'est un véritable délice !

Le Comptoir Irlandais

Alors, si vous passez par là, arrêtez-vous au Comptoir Irlandais et faites votre choix !

 

Voir les commentaires

2016-12-22T16:06:43+01:00

J-3, optez pour "L'ombre de nos nuits" de Gaëlle JOSSE

Publié par Tlivres
J-3, optez pour "L'ombre de nos nuits" de Gaëlle JOSSE

Noël approche et il vous reste quelques cadeaux à faire... Ne vous éparpillez plus, il s'agit de miser sur des valeurs sûres, et là, j'ai quelque chose pour vous !

En 2016, est sorti L'ombre de nos nuits de Gaëlle JOSSE, un immense coup de coeur.

Si vous aimez naviguer entre aujourd'hui et des temps plus anciens,

Si vous appréciez l'art, et plus particulièrement la peinture,

Si vous êtes sensible à une certaine qualité de l'écriture,

je crois bien que ce livre est pour vous !

Voir les commentaires

2016-12-23T11:05:36+01:00

J-2, un livre original : "Avec cette tête-là" de François FOLL

Publié par Tlivres
J-2, un livre original : "Avec cette tête-là" de François FOLL

A jour exceptionnel, livre exceptionnel !

Nous sommes à J-2, je vous propose un petit jubilé d'interculturalité :

"Avec cette tête-là" de François FOLL

Il nous renvoie à la figure des jugements hâtifs, des 1ères impressions qui auraient à coup sûr raison... il fait la place belle à la différence, à des êtres singuliers !

Si vous aimez l'art, notamment la littérature et la musique,

Si vous appréciez les livres qui explorent le regard sur l'Autre et les relations humaines,

Si vous êtes sensible.s au parcours de chacun,

Assurément ce livre est fait pour vous !

C'est une pépite, un coup de coeur du tout début de l'année 2016 !

Voir les commentaires

2021-01-25T07:00:00+01:00

Boulevard Paris 13 de Mehdi BEN CHEIK

Publié par Tlivres
Boulevard Paris 13 de Mehdi BEN CHEIK

Ma #lundioeuvredart est un peu particulière, c’est un beau livre qui met à l’honneur des fresques parisiennes de street art mais pas n’importe lesquelles, celles du Boulevard Paris 13.

 

Vous vous êtes peut-être déjà promené(e)s dans le 13ème arrondissement de la capitale et y avez découvert des peintures réalisées sur des murs, dans le secteur de la Butte aux Cailles par exemple.

 

Perso, j’ai déjà partagé avec vous quelques clichés.

 

Et bien, ce que je ne soupçonnais pas du tout, c’est qu’il y ait une démarche d’envergure, un peu comme un schéma directeur d’art urbain, pour faire du boulevard Vincent Auriol un musée à ciel ouvert, accessible à tous. 

 

C’est un galeriste de l’arrondissement qui a initié en 2008 la démarche, Mehdi BEN CHEIK, Galerie Itinerrance, en partenariat avec la Ville de Paris.

 

Rien n’est laissé au hasard. Les murs disponibles sont identifiés et caractérisés en fonction de leurs localisation, taille, forme, texture, accessibilité, visibilité... ensuite, un appel à projets est lancé pour recruter l’artiste qui sera le plus à même de réaliser une oeuvre compte tenu des caractéristiques du support. Dans le street art, il y a une grande diversité de disciplines, il y a les peintres au spray, au pinceau, les pochoiristes... 

 

Il s’agit en réalité de sublimer l’architecture existante et d’optimiser l’usage du support pour en réaliser une œuvre d’art.

 

Cette opération est d’autant plus complexe que non seulement des touristes peuvent les voir, mais aussi les voyageurs du métro aérien dans le secteur, mais encore et surtout les habitants. N’oublions pas que ce boulevard est aussi résidentiel et qu’il s’agit d’emporter l’adhésion des plus proches riverains, une concertation dont les enjeux sont bien sûr à la hauteur des dimensions monumentales des réalisations.

 

Cerise sur le gâteau, il faut penser à la scénographie des œuvres. Leur éclairage est déterminant pour assurer leur rayonnement. Un élément qui entre bien sûr aussi dans l’échange établi avec les habitants qui peuvent subir plus de nuisances qu’en retirer d’avantages.

 

À terme, grâce à cette stratégie d’ensemble, le regard pourra se porter à l’horizon sur des paysages artistiques urbains harmonieux, dans lesquels chaque fresque deviendra « naturellement » la pièce d’un puzzle à grandeur monumentale, ponctuant le tout par sa singularité, un objectif éminemment ambitieux qui, par les partenariats établis entre artistes, propriétaires des murs et habitants, contribueront à un parfait équilibre.

 

Les signatures internationales qui composeront ce tableau à ciel ouvert lui offriront un rayonnement dans le monde entier en nourrissant la traditionnelle exception française, chapeau.

 

Le livre publié chez Albin Michel avec la Galerie Itinerrance, est assurément un très beau cadeau pour la fan de street art que je suis depuis quelques décennies maintenant.

 

J’ai beaucoup aimé découvrir la philosophie même du projet Boulevard Paris 13, et plus encore de trouver dans le coffret des planches des fresques déjà réalisées avec mille et un détails, de quoi me permettre de revenir quelques lundis de 2021 partager avec vous de formidables créations.

 

Merci Petit Papa Noël. Il a décidément de très très bons goûts !

Voir les commentaires

2022-03-11T07:00:00+01:00

La maison enchantée de Agathe SANJUAN

Publié par Tlivres
La maison enchantée de Agathe SANJUAN

Ma #VendrediLecture, c'est un premier roman tout juste sorti en librairie, publié aux éditions Aux Forges de Vulcain.

Cette maison d'édition, je l'affectionne tout particulièrement. C'est elle qui a publié les romans de Gilles MARCHAND, "Une bouche sans personne""Un funambule sur le sable", "Des mirages plein les poches", Alexandra KOSZELYK avec « À crier dans les ruines » et « La dixième Muse », Michèle ASTRUD avec "La nuit je vole", Jean-Baptiste DE FROMENT avec "Etat de nature", Alexis DAVID-MARIE et "#Martyrs Français"... Les éditions Aux Forges de Vulcain "espèrent plaire et instruire. Elles souhaitent changer la figure du monde", joli défi, non ?

Et quelle plus belle aventure avec une primo-romancière, Agathe SANJUAN.

Zoé est arrivée sur Paris pour travailler. Elle est passionnée d'art. A ses heures perdues, elle fréquente les galeries. C'est au cours de l'une de ses flâneries qu'elle découvre des estampes. Elle s'intéresse à la discipline, explore la technique, devient fidèle d'une maison et se lie avec Julien, le jeune homme qui l'accueille, la guide, l'oriente. C'est avec lui aussi qu'elle fera la visite d'un musée privé, un brin mystérieux...

Si vous aimez l'art mais que vous n'avez pas de formation particulière, vous apprécierez certainement d'accompagner Zoé dans ses tribulations. 

Zoé, c'est un personnage profondément attachant, une jeune femme que rien ne prédisposait à aimer l'art. A la maison, quand elle était enfant, il n'y avait pas d'oeuvres. Elle a donc fait ses armes seules. Agathe SANJUAN restitue parfaitement le sentiment de solitude que l'on peut éprouver parfois quand on est passionné par une discipline et qu'il est difficile d'en parler avec parents, famille et amis, sans avoir l'impression de les "gaver". C'est pourtant là que les choses deviennent intéressantes, quand les êtres dévoilent leur vraie nature...


Le contrôle qu’elle s’était toujours imposé, en corsetant son quotidien. ses occupations professionnelles, sa vie amicale, craquait de toutes parts face à sa passion dévorante. P. 52

C'est aussi là que survient un immense bonheur, un sentiment de plénitude. Comme j'ai aimé voir Zoé monter sa propre collection, remplacer petit à petit tous ces effets personnels par l'objet de ses convoitises !

Et puis, il y a l'art en tant que tel. Agathe SANJUAN nous plonge au coeur d'une discipline, les estampes. Elle va, un peu comme sait très bien le faire Maylis DE KERANGAL, le temps d'une lecture, nous apprendre les techniques, replacer dans le contexte historique les différents mouvements, enrichir nos connaissances.


Les personnages voyageaient, les époques s’entrechoquaient, les lieux se succédaient sans logique géographique, mais la poésie émanant de ces suites de contes la rassasiait de bonheur et de fantasmes. P. 114

"La maison enchantée", je peux bien vous le dévoiler, c'est en référence à une lithographie de Rodolphe BRESBIN. Il vous suffira d'ouvrir la couverture intérieure pour en découvrir une première version. Quant à la seconde, je ne peux pas vous en dire plus !

Zoé est un personnage de fiction que l’on imagine aisément vivre aujourd’hui. Agathe SANJUAN en profite pour brosser le portrait du marché de l’art et son évolution dans le temps, depuis les enchères de Drouot jusqu’aux nouvelles modalités numériques. 

Enfin, il y a la qualité de la plume. Je suis littéralement sortie envoûtée par les mots de la jeune femme, Agathe SANJUAN, dont l'écriture est éminemment romanesque. Elle n'en fait pas trop, juste ce qu'il faut pour éveiller notre curiosité et nous tenir en haleine. Entre fiction et onirisme, elle nous propose de découvrir "La maison enchantée" tout en volupté, bravo !

Voir les commentaires

2024-01-08T18:00:00+01:00

Black swan de Sigalit LANDAU

Publié par Tlivres
Black swan de Sigalit LANDAU

Ma #lundioeuvredart, je l’ai découverte au Musée des Beaux Arts d’Angers dans le cadre de l’exposition temporaire "I've got a feeling". 

Je vous avais déjà parlé d'une création : "Mandala (Arc-en-ciel)" de Pilar ALBARRACÍN, une artiste espagnole.

Place aujourd'hui à "Black swan" de Sigalit LANDAU, une artiste israélienne.

Cette oeuvre, je l'ai d'abord repérée pour son esthétique. Il s'agit du tutu d'une danseuse, sur cintre, un vêtement suspendu dans les airs, blanc, scintillant, absolument magnifique.

Cette oeuvre, je l'ai aussi sélectionnée pour le procédé créatif. Durant 2 moins, l'artiste a plongé dans la mer Morte bordant son pays l'un de ses tutus de danse. A sa sortie, il était couvert de sel. L'élément naturel a non seulement cette qualité de réfléchir la lumière, l'objet devient brillant, un peu comme s'il était couvert de diamants. Il a aussi le pouvoir de cristalliser, rigidifiant ainsi la tenue dans la posture d'une femme debout. Le concept est très ingénieux !

Avec cette création, Sigalit LANDAU immortalise la jeunesse de son corps. Il y a la couleur, le blanc, qui représente traditionnellement la pureté et la candeur de l'enfance. Il y a aussi les formes bien sûr.

Elle immortalise le 6ème art en général, celui de la scène. Ce vêtement d'apparat est le symbole par excellence de l'élégance et de la grâce des arts dits vivants. Il n'y a pas si longtemps, pendant les périodes de confinement liées au Covid19, les théâtres et autres lieux culturels étaient fermés, considérés comme non essentiels.

Elle immortalise aussi son pays, plus que jamais menacé avec le conflit israélo-palestinien. Cette création, c'est une jolie manière d'assurer la postérité d'un territoire dans ce qu'il a de plus singulier.

Elle immortalise enfin la mer Morte, vouée à la disparition. En raison du réchauffement climatique, les sources d'eau douce se tarissent réduisant son niveau d'eau. Ce phénomène est encore aggravé avec l'activité des usines de production de sel générant une évaporation accélérée. Vous vous souvenez que la salinité de cette retenue d'eau de 800 km2 environ est 15 fois supérieure à la normale. En hébreu, elle est d'ailleurs appelée "mer de sel". Par le passé, elle a bien sûr suscité les convoitises de l'Homme qui l'a réduite à un objet d'exploitation. Avec cette création, c'est aussi l'alerte de l'opinion publique sur la catastrophe écologique en cours.

Enfin, cerise sur le gâteau, cette oeuvre d'art résonne profondément avec le roman de Caroline CAUGANT, sorti vendredi dernier en librairie : "Insula". Line, le personnage principal était promise à une carrière de danseuse mais le destin en a décidé autrement. J'aime que les arts résonnent entre eux... l'occasion d'un petit clin d'oeil à Alexandra KOSZELYK !

Voir les commentaires

2021-06-08T06:00:00+02:00

Ma double vie avec Chagall de Caroline GRIMM

Publié par Tlivres
Ma double vie avec Chagall de Caroline GRIMM
 
Il y a plusieurs manières de découvrir l’œuvre d’un artiste peintre : visiter les musées (en s’y déplaçant ou bien à distance), lire des ouvrages spécialisés, regarder des documentaires... Caroline GRIMM, elle, nous propose avec la maison d'édition de partir sur la voie de Chagall, cet artiste russe, avec un roman.
 
Chagall, c’est le peintre du plafond de l’Opéra Garnier, une commande qui lui est confiée par Malraux, Ministre de la culture. Il y rend hommage à quatorze compositeurs. Chagall a alors 77 ans. Il travaille gratuitement comme un cadeau fait à la France qui lui a tout donné. C’est le pays qui l’a accueilli, lui, Moïche Zakharovitch Chagalov, quand il a quitté son shtetl, son petit village biélorusse de Vitebsk pour se vouer à la peinture, faire fortune et rentrer demander la main de Bella ROSENFELD, la femme dont il est fou amoureux. Quand il arrive dans la capitale, il est accueilli par Victor MEKLER. Il a tout à apprendre. Il trouve de nouveaux maîtres, John SINGER SARGENT et Ignacio ZULOAGA. Il se nourrit des richesses parisiennes. Il s’installe dans un atelier rue de Vaugirard, la Ruche. Il se lie d’amitié avec Blaise CENDRARS sur fond de cubisme. Si les Français ne montrent pas d’intérêt particulier pour son art, les Allemands, eux, y sont sensibles. Il rentre chez lui, retrouve ses racines et Bella, elle qui croît en sa réussite et impose le mariage à sa famille bourgeoise. Malheureusement, leur vie amoureuse commence avec la guerre. Les frontières se ferment. Ainsi commence la vie de l’artiste qui va cumuler les rendez-vous manqués, avec le public, avec son pays...
 
Caroline GRIMM réussit la prouesse de relater une vie ponctuée de mille et une tribulations, tout en beauté. Chagall et Bella sont éminemment romanesques. En rupture avec leurs familles, ils vivent leur passion amoureuse et leur passion de l’art, contre tous. Ils sont beaux, ils sont fous, ils sont portés par l'allégresse des sentiments, des émotions, de tout ce qui fait vibrer deux coeurs à l'unisson. L'écrivaine s'est largement documentée pour restituer tout le piment d'une existence hors du commun.
 
J’ai beaucoup aimé aussi, j'avoue, les relations que nourrit Chagall avec d’autres artistes. Le couple des DELAUNAY est très présent dans la vie du peintre russe. « La femme enceinte », cette oeuvre réalisée en 1912-1913, est inspirée de la maternité de Sonia DELAUNAY.
 
Ce roman, c’est encore une formidable fresque historique sur une cinquantaine d’année, ancrant la vie de Chagall dans la grande Histoire avec la seconde guerre mondiale qui gronde et stoppe en plein vol le jeune fougueux.
 
Et puis, ce roman c’est un voyage à travers le monde. Vous allez vivre au rythme des étapes de l’itinéraire de Chagall, entre la Russie, le vieux continent et le nouveau monde. Le récit est foisonnant.
 
Quant au rythme, c'est de la pure folie, il est endiablé.
 
Cerise sur le gâteau : l’autrice égrène les chapitres comme autant d’œuvres d’art dont elle assure une prodigieuse médiation. Elle place la toile dans son contexte, explore chaque détail pour nous en délivrer les secrets. Faites-lui une petite place sur votre table de salon... quand vous n’aurez que quelques minutes, vous savourerez le plaisir de vous évader avec « Vue de la fenêtre », « Solitude », « La maison brûle », et bien d’autres encore... autant d'oeuvres d'art qui assurent la postérité de l'artiste !


La magie d’une œuvre d’art, c’est qu’elle agit sur nous comme la lumière venue des étoiles, elle nous éclaire encore bien des années après que l’astre est mort. P. 60

Un petit mot sur celle qui figure en première de couverture : « Double portrait au verre de vin » qui orne parfaitement le roman intitulé "Ma double vie avec Chagall", un titre que je ne décrypterai pas parce qu'il est le symbole d'une autres histoire... juste vous dire qu'il est annonciateur d'un procédé narratif audacieux tout à fait réussi. Bravo !

Ce roman, c'est un coup de ❤️. Vous avez reconnu bien sûr la sculpture de Marie MONRIBOT qui accompagne tous ceux qui, en 2021, m'ont foudroyée.

La plume de Caroline GRIMM, je la connaissais pour l'avoir découverte en 2014 avec la lecture de "Churchill m'a menti". Je me plais à parcourir ma chronique de l'époque... alors que "T Livres ? T Arts ?" n'existait pas encore. Imaginez, nous étions encore à l'époque de "L'Antre des Mots" ! Et devinez quoi... c'était déjà un coup de ❤️ !

Alors, comme le proverbe le dit si bien, jamais 2 sans 3, j'aimerais bien succomber une nouvelle fois. Vous me conseillez quoi : Vue sur mère ? Moi, Olympe de Gouges ? La Nuit Caroline ?

Voir les commentaires

2019-05-18T08:14:19+02:00

Que les blés sont beaux d'Alain YVARS

Publié par Tlivres
Que les blés sont beaux d'Alain YVARS

Ce roman, c'est un cadeau du ciel, une invitation de l'auteur, un jour, via le blog, à lire son livre. Un très beau cadeau, merci infiniment, d'autant qu'après le roman de Saïdeh PAKRAVAN, j'avais envie de quelque chose qui m'émerveille, défi relevé !

La première de couverture vous l'annonce, vous allez vivre "L'ultime voyage de Vincent VAN GOGH". Je connaissais grosses mailles la vie du peintre, je le savais notamment meurtri, mélancolique, affecté par une maladie mentale. Là, vous découvrez un artiste enchanté par la nature, ravi de se délecter à peindre, admirer les gens, en faire des modèles...

Vincent VAN GOGH est d'origine hollandaise, il est né à Groot-Zundert en 1853. A l'âge de 16 ans, il est marchand d’art, il exerce ce métier pendant 7 années qui vont lui permettre d'accéder à une formidable connaissance des arts, formation largement soutenue par la complicité qu'il entretient avec son frère, Théo. C'est à 37 ans qu'il rentre d'un séjour en hôpital psychiatrique, il était accueilli à l’Asile de Saint-Rémy de Provence. Il s'arrête à Paris pour profiter des plaisirs en famille. Il apprécie tout particulièrement la compagnie de sa belle-soeur, elle aussi passionnée d'art. Elle donne naissance à un petit garçon, Vincent Willem, le même prénom comme un fil tendu entre oncle et neveu. Vincent VAN GOGH est passionné par le travail de Camille PISSARO, présenté comme l'un des pères fondateurs de l'impressionnisme. Il peint la campagne, des paysages ruraux, des scènes paysanes découvertes lors de ses passages à Auvers-sur-Oise. Il ouvre la voie à Vincent VAN GOGH qui s'installe dans cette bourgade. Il y rencontre le Docteur Gachet, connu pour sa peinture sous le nom de Paul VAN RYSSEL. Les deux hommes vont entretenir une relation paisible, sereine, propice à la création. Vincent VAN GOGH se délecte des plaisirs naturels, des scènes de la vie, joyeuses, lumineuses, il est à cette époque extrêmement prolifique comme porté par un immense élan que seule la passion peut procurer.

Dans ce roman, Alain YVARS nous fait partager deux mois de la vie de l'artiste, deux mois qui correspondent à une période euphorique du peintre, deux mois qui laissent à penser qu'il est en bonne voie de guérison.

J'ai adoré cheminer avec le peintre dans l'approche de son art. J'ai profondément aimé ses réflexions personnelles et son apprentissage de la discipline, sa capacité à apprendre et à faire sa place dans un univers en pleine mutation, à choisir ses amis. 


J’ai compris qu’il ne fallait pas dessiner une main, mais un geste, pas une tête parfaitement exacte mais l’expression profonde qui s’en dégage, comme celle d’un bêcheur reniflant le vent quand il se redresse fatigué... P. 90/91

Vincent VAN GOGH était un passionné, il vibrait pour son art, il savait parfaitement reconnaître là où il retirait le plus de plaisir.


Le portrait moderne est ce qui me passionne le plus dans mon métier, celui qui permet de révéler l’âme du modèle avant son apparence. P. 93

Pourtant, Vincent VAN GOGH n'était pas un être orgueilleux, il voulait être un "peintre populaire", il voulait que ses tableaux soient accrochés dans les cuisines, les pièces de vie des maisons. Il aimait profondément les gens, il savait leur porter un regard attentionné, celui d'un peintre admiratif. Chaque détail représentait pour lui une matière à explorer.


L’usure du temps, le vent et le soleil sur les habits de travail, leur donnent les nuances les plus délicates. P. 176

Ce roman est une ode à la création artistique, servie par une très belle plume, profondément humaine, délicate et tendre. Alain YVARS nous brosse le portrait d'un peintre porté par la passion, enivré par la beauté de la nature, il nous fait, le temps d'une lecture, partager des moments d'immense bonheur. Il est le fruit de longues années de recherches, Alain YVARS s'est notamment largement inspiré des correspondances de l'artiste, des archives de la Bibliothèque Nationale de France. Que j'aime découvrir l'art par la voie de la littérature, et je crois que je ne suis pas la seule ! J'ai par ailleurs désormais une furieuse envie d'aller découvrir ce village du Val d'Oise où le peintre y a vécu des heures heureuses avant le destin tragique qu'on lui connaît.

La démarche d'Alain YVARS est à souligner à plus d'un titre, mais s'il en était un à retenir, je saluerai le fait de reverser l'intégralité des bénéfices du roman "Que les blés sont beaux" au profit de l'Association Rêves qui permet à des enfants malades d'aller jusqu'au bout de leurs rêves. N'est-ce pas là un très beau geste que... sans aucun doute, Vincent VAN GOGH aurait apprécié à sa juste valeur.
 

Voir les commentaires

2022-09-12T21:12:24+02:00

L’enceinte de Jean-Joseph DIX-NEUF

Publié par Tlivres
L’enceinte de Jean-Joseph DIX-NEUF

Au Parc de Pignerolles de Saint-Barthélémy d’Anjou, il y a des Botero comme s’il en pleuvait.

 

L’exposition est titrée : « Art staff ». 

 

Vous vous souvenez du personnage de Botero aux contours simples mais qui, au gré des accessoires, devient tantôt Le Petit Prince, tantôt l’ambassadeur de la journée en faveur de l’autisme.

 

Là, le concept est original, des artisans d’art, des graffeurs, des artistes… s’approprient le personnage mais en 3D pour nous livrer 50 sculptures installées sur socle et disséminées dans tout le parc.

 

Il y en a pour tous les goûts.

 

Personnellement, j’ai choisi « L’enceinte », une œuvre réalisée en bois sur la maternité.

 

La face, en séquoia, c’est une image de la vie, un beau ventre tout rond avec une cœur sculpté dessus, celui du bébé qui se développe dans les entrailles d’une femme. Cette grossesse est annonciatrice d’un heureux événement qui contribuera au renouvellement des générations, à l’avenir de l’humanité. Sur le chapeau, en relief, délicatement travaillé, une scène de nature, un paysage de montagne, un oiseau volant dans un arbre.

 

Et puis, il y a le dos, en racine de thuya, une scène macabre. Les femmes sont souvent les premières armes de guerre. Parce que l’Homme est capable du meilleur comme du pire, là une boule toute noire représentant un enfant mort né, les génocides, l’éradication des populations. Sur le chapeau, un char.

 

Cette œuvre réalisée par un sculpteur sur bois est tout un symbole, ma préférée de toute l’exposition. Et vous, laquelle préférez-vous ?

Voir les commentaires

2022-03-15T20:42:08+01:00

Mars au féminin, tapis rouge pour Catel

Publié par Tlivres
Mars au féminin, tapis rouge pour Catel

L'opération #marsaufeminin, c'est l'opportunité de mettre sous les projecteurs des femmes talentueuses.

Là, place au 9ème art avec une autrice, dessinatrice et illustratrice de BD, Catel (Muller).

Je l'ai découverte en association avec José-Louis BOCQUET pour des biographies de femmes EXTRAordinaires :

Niki de Montparnasse,

Grand Prix RTL BD en 2007 et Grand Prix Essentiel FNAC-SNCF en 2008 du festival d'Angoulême,

Olympe de Gouges,

Grand Prix littéraire de l'Héroïne Madame Figaro

Joséphine Baker

chez Casterman écritures

Mais c'est loin d'être représentatif de sa créativité, je vous invite à visiter son site officiel qui vous donnera la réelle dimension de ses champs d'intervention.

La bande dessinée est un art à part entière depuis le début des années 1960 mais je me souviens encore d'une période, pas si lointaine que ça, où la BD n'était pas considérée comme de la "vraie" lecture. Ce n'est d'ailleurs pas Benoît PETEERS qui me démentira. Il était l'invité d'Augustin TRAPENARD dans Boomerang ce matin sur France Inter, un entretien passionnant qui relate l'histoire du genre et parle aussi de la place des femmes. 

Personnellement, je suis pourtant toujours fascinée par la qualité du rendu des dessins, leur capacité à nous émouvoir, si peu (voire pas) accompagnés de textes. 

Chapeau à nos trois artistes féminines, Pénélope BAGIEU, Julie DOUCET et Catherine MEURISSE. C'est une première au festival d'Angoulême, trois femmes en lice pour le 49ème Prix. Que la meilleure gagne ! 

Voir les commentaires

2021-09-06T21:34:03+02:00

Fret aérien de Carlos CHACIN

Publié par Tlivres
Fret aérien de Carlos CHACIN

Ma #lundioeuvredart, une nouvelle fois, je l'ai découverte sur le parcours Nov'Art, une exposition temporaire d'art contemporain sur les communes de Villevêque et Soucelles, toutes deux réunies dans la commune nouvelle #rivesduloirenanjou.

Après "Otto" de Elsa TOMKOWIAK, une création très esthétique, voici une déclinaison de "Fret aérien" de Carlos CHACIN. Cette oeuvre est installée dans le moulin. Elle fait partie d'une série de créations, faisant appel à différentes disciplines artistiques : la sculpture, la peinture et le dessin.

L'artiste colombien axe ses réalisations autour de trois thèmes dont celui de la respiration. Carlos CHACIN représente à sa manière la pollution et les conséquences écologiques du phénomène, il traite également de l'épidémie de Covid19 bien sûr. Ces deux gros poumons noircis donnent à voir le déplorable état de santé de l'humanité. 

Et puis, vous l'avez peut-être repéré. Il y a un barbelé en partie supérieure de l'oeuvre. Avec cet accessoire, l'artiste dénonce les frontières édifiées entre les états, toutes ces barrières qui sont autant de freins au déplacement et à la migration des populations.

Sur le parcours, chacun pourra choisir une création plus qu'un autre, certaine sont réalisée avec de l'argile dans une teinte chaude, le marron, d'autres sont peintes avec des couleurs chatoyantes. Mais, ne vous y trompez pas, la violence transcende toutes les oeuvres de Carlos CHACIN. L'art nous offre l'opportunité de méditer...

Vous avez jusqu'au 19 septembre pour réaliser votre visite. Après, il sera trop tard !

Voir les commentaires

Girl Gift Template by Ipietoon Blogger Template | Gift Idea - Hébergé par Overblog