La peur, c’est le sentiment qui prend le dessus sur toutes les autres émotions. La peur, c’est le signal de la présence d’un danger. P. 153
Le roman, c’est pour chacun la quête du soi, celle de son identité dans ce qu’elle exprime de l’attachement à la terre natale, la terre d’origine, c’est aussi, tout au long des 36 années égrenées, le lent chemin vers le pardon.
C’est le coeur qui a ouvert le feu mais tout le reste du corps suit et approuve la guerre ouverte. P. 193
Et puis, il y a la mémoire, le fantôme des souvenirs personnels qui hantent les esprits comme les « Mauvaises herbes » qui se glissent dans chaque petite faille, s’y développent sans que rien ni personne n’y fasse.
J’espère qu’elle grandira comme poussent ces adventices. Ces hôtes de lieux incongrus, ces hôtes que personne n’a invités, que personne n’a voulus, qui dérangent mais s’en moquent bien et n’en finissent pas de pousser. P. 106
Ma mémoire fait repousser chaque matin des mauvaises herbes obscures que j’arrache sans relâche et en vain. P. 196
À travers leurs voix, c’est le rapport à l’autre qui est aussi exploré sous l’angle de la paternité. Il y a la présence, la protection, le réconfort, l’entre soi contre tous.
C’est une parenthèse, un moment hors du temps, quelques minutes qui ne font pas encore partie de la journée, qui ne comptent pas, un petit bout d’éternité. P. 98
Je vais écrire parce que c’est la seule façon que j’ai de résister encore un peu. C’est mon combat, c’est ma guerre à moi. P. 109