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Articles avec #mes spectacles catégorie

2024-01-15T07:00:00+01:00

Helen K., texte et mise en scène d'Elsa IMBERT

Publié par Tlivres
© Pascale Cholette

© Pascale Cholette

Ma #lundioeuvredart c'est un spectacle vivant, un hommage rendu à « Helen K. » avec un texte et une mise en scène d'Elsa IMBERT, librement inspirés de la vie d’Helen KELLER.

Le Théâtre Le Quai d'Angers a eu la très belle idée de le programmer à l'attention notamment du jeune public (+ 8 ans).

Après "La belle lumière" d'Angélique VILLENEUVE, très beau roman relatant la vie d'une femme EXTRAordinaire, j'ai découvert une parfaite interprétation des différentes phases de la vie d’Helen KELLER. C'est toujours troublant de voir des images se superposer sur le film que je m'étais moi-même créé à sa lecture. Je suis tombée sous le charme.

D'abord, il y a le décor, quelques accessoires et la présence de la nature, un élément qui m'avait profondément touchée dans le livre. Je me souvenais de ces passages où Helen arpentait les allées de rosiers de la propriété familiale. On doit la qualité du travail aux Ateliers de La Comédie de Saint-Etienne.
 

Et puis, il y les prestations artistiques de chacun, chacune.

Marion LUCAS, danseuse, nous offre une performance dans sa représentation du handicap. Helen KELLER va effectivement tomber malade à l'âge de 18 mois. Une scarlatine est diagnostiquée. Elle est traitée. Repartie comme elle était arrivée, elle laisse l'enfant aveugle et sourde. J’ai été frappée par l’évolution du « langage » du corps au fil des apprentissages d’Helen et de sa capacité à communiquer avec son entourage. Au début, saccadé et violent, atterrissant souvent à plat ventre, au sol, traduisant l’abandon. A la fin, maîtrisé et paisible, debout, témoignant de son harmonie avec le monde extérieur.

Cette pièce est pleine d'espoir. Elle donne à voir l'évolution d'une enfant considérée comme « un zombie » jusqu'à son intégration à l'Université d'Harvard grâce à la langue des signes. Mais puisqu'elle est aveugle, me direz-vous, comment est-ce possible ? Annie SULLIVAN, son éducatrice, expérimente avec Helen la méthode du Docteur ANAGNOS de l’Institut Perkins, une langue des signes qui passe par le toucher, les lettres qui composent les mots sont formées avec les doigts. 

Dans le rôle d’Annie SULLIVAN, la comédienne, Noémie PASTEGER, de la Comédie Française, nous offre une représentation de ce qu’ont pu vivre Helen KELLER et Annie SULLIVAN ensemble, depuis la phase d’apprivoisement jusqu’à la phase d’exclusive complicité. 

Bien sûr, ce spectacle me rappelle mon sujet de philo au bac : « le langage ne sert-il qu’à parler ? ». Nul doute que quelques jours après cette formidable soirée, je pourrais en écrire quelques copies doubles ! J’y évoquerai comme Elsa IMBERT « la transformation de la perception du monde ».

Et puis, cette pièce, c’est aussi un formidable média pour faire évoluer le regard sur les enfants « différents ». Les enfants, ils étaient nombreux dans la salle, des très jeunes avec parents et/ou grands-parents, d’autres accompagnés par des professeurs. Nul doute qu’ils évoquent aujourd’hui cette soirée avec ce qu’ils en ont perçu et qu’un pas, conscient ou inconscient, a été franchi dans leur manière de percevoir et « accueillir » l’autre. Tout est affaire d’éducation et dans ce champ, les arts ont toute leur place. Mission accomplie vendredi grâce au travail aussi d’Elsa IMBERT qui a imaginé, outre l’intervention d’une danseuse et d’une comédienne, d’un conteur, un homme qui incarne de nombreux personnages en réalité, soit en les jouant, soit en faisant un pas de côté pour les observer et traduire leurs pensées. Dans le rôle, Stéphane PIVETEAU excelle.

Je suis sortie de ce spectacle émerveillée par la qualité de la représentation. Je suis rentrée chez moi aussi avec cette pensée que tout est toujours possible, même les désirs les plus fous. Souvenons-nous, Helen KELLER fut la première personne handicapée diplômée de l’université. L’optimiste que je suis a parfois besoin d’une petite piqûre de rappel ! Qu’elle était belle 🥰 


L’amour, n’est-ce pas cela ? - L’amour, dit-elle, est quelque chose de subtil comme les nuages qui, tout à l’heure, voilaient la face éclatante du soleil. Puis, en termes plus simples, car je ne pouvais comprendre ceux-là : - Vous ne pouvez toucher les nuages mais vous sentez la pluie et vous savez quelle est, après un jour de chaleur, son action bienfaisante sur les fleurs et la terre altérées. L’amour, non plus, vous ne sauriez le toucher ; mais vous sentez de quel charme il pénètre les choses. Sans l’amour vous ne connaîtriez pas la joie, vous ne prendriez au jeu aucun plaisir.

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2022-12-12T21:06:08+01:00

Dreams de John DOWLAND et Henry PURCELL par Le Banquet céleste

Publié par Tlivres
Un tableau des Vanités en effet miroir avec le chanteur Damien Guillon et son double danseur Aurélien Oudot. | JULIEN MIGNOT

Un tableau des Vanités en effet miroir avec le chanteur Damien Guillon et son double danseur Aurélien Oudot. | JULIEN MIGNOT

Le mercredi, on a l’habitude de dire que c’est la journée des chérubins. Et bien, mercredi 7 décembre, j’ai retrouvé mon âme d’enfant et j’ai savouré cet instant.

Au Grand Théâtre d’Angers, était interprété « Dreams » de John DOWLAND et Henry PURCELL par Damien GUILLON, contre-ténor, et Aurélien OUDOT, un spectacle féerique, une heure d’émerveillement proposée par la Compagnie Le Banquet céleste, c'est ma #lundioeuvredart.
 
Tout commence en musique avec le son d’instruments anciens, une viole de gambe, un luth, un clavecin, dans un décor onirique dans lequel seules quelques bougies offrent des percées lumineuses. On devine les musiciens derrière un rideau de voile.
 
Et puis, telle une apparition, Damien GUILLON commence sa prestation dans le parterre du Grand Théâtre, monte lentement sur scène et s’immerge dans un décor fabuleux. Sa voix prend l’ascendant.
 
Il y a encore la danse incarnée par Aurélien OUDOT se déplaçant dans une telle légèreté… réelle prouesse artistique, il enchaîne les mouvements gracieux debout, au sol, dans une très grande fluidité.
 
Il y a enfin la mise en scène. Les décors sont teintés de couleurs chaudes, du orange, du violet, tel un enveloppement. Cécile ROUSSAT et Julien LEBEK rivalisent d’ingéniosité pour nous offrir un spectacle tout à fait exceptionnel, entre chimères et réalité. Les effets spéciaux sont prodigieux.
 
Je suis sortie du spectacle enchantée.
 
Si vous avez l'occasion d'aller le voir, c'est assurément un excellent choix.

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2017-09-14T11:23:54+02:00

Les Accroche-coeurs 2017, un jubilé d'émotions et un album plein de souvenirs !

Publié par Tlivres

J'ai aimé...

un peu,

beaucoup,

passionnément,

à la folie !

Cette édition 2017 a été un bon crû et pourtant, les choses avaient bien mal commencé avec un temps "so british" particulièrement présent en terres angevines.

La pluie ne cessait de tomber à l'heure du lancement des festivités vendredi 8 septembre dernier, mais elle n'aura pas eu raison de ma volonté de participer. Direction le centre-ville ! Arrivée place Sainte-Croix, quelques notes de musiques résonnent. Je me laisse porter et j'arrive, un peu comme par magie, devinez où, à la Librairie Richer. Incredible non ?

Les Bums s'affairent à animer la soirée, un véritable rayon de soleil. Aux sons d'instruments atypiques, les deux musiciens réussissent à nous faire oublier la pluie pour nous concentrer sur des mélodies, tantôt douces, tantôt entraînantes. Un beau moment, j'aime un peu !

 

Mais à la sortie de la librairie, là, c'est le déluge. L'application Angers Agenda ne cesse de résonner pour informer le public de l'annulation des spectacles les uns après les autres. Impossible de déambuler, ni même savourer un dîner en amoureux place Freppel où les associations nous attendent pourtant.

Le lendemain matin, je n'ose à peine ouvrir les volets et pourtant, le soleil est là. Il ne faut plus perdre une minute !

1er spectacle au Jardin des Beaux Arts avec la découverte d'un spectacle dans une langue des signes peu ordinaire. La comédienne est juste exceptionnelle, à pouffer de rire ! J'aime beaucoup !

 

Je poursuis ma déambulation et là, arrêt en musique Place Freppel avec une fanfare venue tout droit d'Espagne, c'est la Always drinking Marching Band qui joue "Street is ours". Il est là le soleil ! Les musiciens sont vêtus de jaune et ont une pêche d'enfer. Jouant avec le public sur des airs ô combien dansants, les mains montent haut, les hanches se dandinent, les pieds tapotent le sol, tout va très bien. J'aime beaucoup !

Ensuite, rdv au Jardin de l'Hôtel Joubert, là, la jauge est restreinte, il convient donc de prendre de l'avance. Quand j'arrive, je ne suis pas seule mais ça devrait le faire. A l'ouverture des grilles, c'est le stress, mais non, tout va très bien, je me retrouve même installée assise en tailleur en première place, c'est de bon augure. La compagnie du Trépied nous livre un spectacle tout en beauté. Chant, musique et arts du cirque sont convoqués par 3 jeunes filles au talent fou. Leur spectacle : "Trois, Partition pour cordes en La Majeur" est d'un raffinement et d'une poésie... Elles nous apprendrons une fois l'oeuvre achevée qu'il s'agissait de leur première représentation, surtout, ne changez rien, tout est parfait ! J'aime passionnément !

Les Accroche-coeurs 2017, un jubilé d'émotions et un album plein de souvenirs !

Il est toujours difficile de poursuivre ses découvertes après un moment d'émerveillement de cette nature mais le temps est compté, impossible de s'arrêter en si bon chemin. Direction la Place Saint-Eloi où doit être joué "Out". En fait, nous allons devoir attendre un peu, à quelques minutes de la représentation s'invite une très belle averse. Parapluies et autres capes font leur apparition sur une place dallée comble. Finalement, le spectacle commence mais je ne sais pas si c'est à cause de la pluie, le coeur n'y est pas et quand le chaos envahit l'espace, l'humeur n'y est plus du tout. Les enfants regardent médusés, il faut dire que le scénario est angoissant. Quant à changer de camp pour choisir son leader, là c'est encore une autre affaire. J'abandonne, j'ai besoin d'un break !

Petite pause et hop, c'est reparti pour un spectacle plein de dynamisme et de surprise. Je m'offre un "Tea time" avec la Compagnie Les Mobilettes, c'est jubilatoire. J'aime beaucoup ! 

Les Accroche-coeurs 2017, un jubilé d'émotions et un album plein de souvenirs !

Le lendemain, l'aventure se poursuit, le ciel est clément, en route.

Là, je file découvrir une chorégraphie un peu particulière avec des caddies de supermarché, le spectacle s'appelle "Trolleys" et il est interprété par la Compagnie C-12. C'est très bien vu, on y découvre l'individualisme de chacun et puis le rapport à la différence, là, émotion garantie !

J'aime beaucoup.

Les Accroche-coeurs 2017, un jubilé d'émotions et un album plein de souvenirs !

Histoire de se remettre dans l'ambiance, direction place Freppel pour y découvrir (en fait re-découvrir) le talent des Lions pour des Lions, un trio plein d'énergie, et c'est peu dire !

J'aime beaucoup.

Le spectacle est à peine terminé que de drôles de créatures envahissent l'espace. Amazing !

J'aime beaucoup.

Les Accroche-coeurs 2017, un jubilé d'émotions et un album plein de souvenirs !

Et puis, et puis, il y a eu LE spectacle, celui dont je vais me souvenir très très longtemps assurément. Sol bémol, c'est le nom. Interprétée par la Compagnie d'irque et fien, cette représentation est un petit bijou.

Quelque chose de

poétique

magique

accrobatique

insolite

féérique

tout en musique

bref, c'est mon coup de coeur du week-end.

Je l'aime à la folie.

Les Accroche-coeurs 2017, un jubilé d'émotions et un album plein de souvenirs !

Un nouveau passage s'impose au Jardin des Beaux Arts, la décoration inspirée du conte "Alice au Pays des Merveilles" de Lewis Carroll m'émerveille !

Les Accroche-coeurs 2017, un jubilé d'émotions et un album plein de souvenirs !

Vivement l'édition 2018 !

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2016-09-18T09:21:46+02:00

La Belle au Bois Dormant à l'Opéra Bastille

Publié par Tlivres
© France 3 / Culturebox

© France 3 / Culturebox

Il y a une semaine, j'ai eu l'honneur et l'avantage d'accompagner ma fille à l'Opéra Bastille pour découvrir "La Belle au Bois Dormant", conte de Charles PERRAULT chorégraphié par Alexei RATMANSKY, un artiste russe en résidence à l’American Ballet Theater depuis 2009.

Ce fut un très grand moment de spectacle.

Je ne vous cache pas que ça faisait longtemps que je voulais découvrir un ballet dans la plus pure tradition et là, j'avoue que j'ai été gâtée.

Parler de pointes n'est pas un vain mot pour la prestation des artistes, si peu de pas sont réalisés avec un pied posé à plat, au sol. Quelle tenue, quelle cambrure, quel rythme, tout simplement incroyable. Sans pourtant jamais avoir enfilé un pied dans un chausson de danse, je peux allègrement imaginer les heures de travail pour en arriver à cette maîtrise du mouvement.

La sorcière de "La belle au bois dormant" est interprétée par un homme après de longues heures de maquillage © France 3 / Culturebox

La sorcière de "La belle au bois dormant" est interprétée par un homme après de longues heures de maquillage © France 3 / Culturebox

Les costumes sont absolument splendides, dans la tradition des modèles russes des années 1920. De petits bijoux !

Un nombre hallucinant d'artistes en représentation. Ils étaient 200 dont 80 danseurs, vous pouvez imaginer cette frénésie sur scène et la nécessité d'avoir un oeil qui se promène en permanence y compris dans les moindres recoins pour y découvrir la petite perle.

Un artiste français, un seul, en faisait partie. Alexandre HAMMOUDI, soliste à l'American Ballet Theater. Le prince qui dépose le baiser magique et réveille Aurora, c'est lui ! Un rôle ô combien précieux !

Le danseur français Alexandre Hammoudi interprète le prince qui réveille Aurora d'un baiser magique  © France 3 / Culturebox

Le danseur français Alexandre Hammoudi interprète le prince qui réveille Aurora d'un baiser magique © France 3 / Culturebox

Que dire de la musique ? De TCHAIKOVSKIU, elle était superbement interprétée sous la direction de Ormsby WILKINS, Charles BARKER et David LAMARCHE. Envoûtante !

Personnellement, je crois que je me souviendrais longtemps des petits pas réalisés par les danseuses sur un rythme saccadé à l'image de ces poupées des boîtes à musique.

Ce spectacle, c'était une pure merveille. Si vous voulez vous en donner une petite idée, je ne peux que vous inviter à visualiser ces quelques images...

Un grand MERCI à ma fille d'avoir eu cette très belle idée de demander à sa mère de l'accompagner !

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2016-01-24T22:26:42+01:00

Les chevaliers de la table ronde avec la Compagnie Les Brigands

Publié par Tlivres
Les chevaliers de la table ronde avec la Compagnie Les Brigands

L'opéra, pour moi, c'est chaque fois une découverte. Néophyte dans le genre, je prends mon abonnement en début d'année sans vraiment savoir ce qui m'attend... et je me laisse porter par la programmation !


Mardi soir, c'était "Les chevaliers de la table ronde", un opéra bouffe, entendez par là, un opéra comique plutôt sur le registre bouffon !


C'est en fait un tout nouveau spectacle, il n'a été créé qu'en novembre 2015 à l'Opéra National de Bordeaux alors même que l'oeuvre originale date, elle, de 1866. C'est donc une version revue et corrigée, interprétée par la Compagnie Les Brigands.

Les décors se déclinent en noir et blanc, les rayures sont tantôt verticales, tantôt horizontales. Et tout y passe, depuis les papiers peints jusqu'aux costumes !


Quant à l'histoire, tout tourne autour de l'amour ! Il y a l'enchanteresse Mélusine qui retient Roland emprisonné, condamné à une vie d'oisiveté. Il y a la duchesse Totoche, mariée et infidèle. Il y a le Duc Rodomont qui, lors d'un tournoi, offre la main de sa fille en lot de consolation. Bref, le sujet est traité de façon loufoque.


Les voix sont magnifiques.


La composition de l'orchestre est très limitée. Là, pas de fosse pleine de musiciens, juste une petite poignée d'artistes qui ont su se faire oublier par la mise en scène mais sans lesquels le spectacle n'aurait pas été de cette qualité !


Encore une très belle soirée passée !


Prochain spectacle à La Collégiale Saint-Martin le 16 mars...

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2015-10-11T11:13:11+02:00

Le Syndrome du chat en concert au 3 Mâts

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Le Syndrome du chat en concert au 3 Mâts

Vendredi soir, après une semaine bien chargée, j'ai eu envie de m'offrir une petite pause musicale.


Direction : le 3 Mâts, le centre socio-culturel du quartier Justices Madeleine Saint-Léonard sur Angers. Il accueille "Le Syndrome du chat" pour un concert-tapas !

Quelle bonne idée !


J'ai découvert 5 joyeux lurons sur scène avec des instruments aux tonalités chaleureuses et rythmées. Accordéon, clarinette, contrebasse, guitares, banjo, batterie, percussions... accompagnent la voix de Simon Claude, également auteur des textes.


C'est dansant, plein d'entrain, l'esprit un peu guiguette, un peu Sanseverino. On se surprend tous à tapoter des doigts et à accompagner la musique de notre pied droit qui lentement se libère des pressions, se détend, se lâche, pour se laisser porter ! Un petit régal.

Le Syndrome du chat en concert au 3 Mâts

Le Syndrome du chat en est à son 3ème album : "Les Cris". Alors, si vous voulez savoir à côté de quoi vous êtes passés, rendez-vous sur la toile...

Et quand vous avez le loisir de vous accouder à un bar improvisé pour boire un verre et grignoter quelques tapas réalisés par des habitants bénévoles du quartier, c'est assurémment une très bonne soirée pour commencer un week-end placé sous le signe du plaisir !


Alors, on s'y retrouve pour les prochains concert-tapas ? Consultez le programme complet sur le site de la Maison de Quartier.

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2015-09-13T17:55:39+02:00

Les Accroche-Coeurs du dimanche...

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Pour moi, pour que les Accroche-Coeurs soient réussis, il faut que plusieurs conditions soient remplies :

- qu'il fasse beau pour apprécier de flâner, déambuler, circuler... a minima, qu'il fasse sec !

- que les spectateurs acceptent de s'asseoir par terre, et là, rien n'est gagné. Quand on ne mesure qu'1,54 m comme moi, impossible de voir si les spectateurs décident de rester debout, trop dommage !

- que les artistes soient bons bien sûr.

Mais, dès le réveil, je me suis dit qu'il allait être difficile aujourd'hui de remplir les 2 premières conditions. Pluie du matin, chagrin. Le proverbe prenait tout son sens !

Pour autant, je n'allais quand même pas me priver de l'édition 2015...

Alors, j'ai décidé de partir à la conquête d'oeuvres éphémères, de projets participatifs, et j'ai bien fait.

J'ai beaucoup aimé par exemple tous ces visages d'Angevins moulés dans la terre sous le contrôle de la Cie Lez'Arts Vers associée à Fred MARTIN, une très belle source d'émotions...

Les Accroche-Coeurs du dimanche...
Les Accroche-Coeurs du dimanche...
Les Accroche-Coeurs du dimanche...
Les Accroche-Coeurs du dimanche...
Les Accroche-Coeurs du dimanche...

Les roues de couleurs de la Cie Off donnaient un peu de gaieté à la Place de la Rochefoucauld...

Mais ce que j'ai préféré, ce sont ces Park(ing) Day, concept venu des anglo-saxons. Le temps d'un dimanche, des places de parking sont détournées de leur usage habituel pour donner lieu à de petits jardins...

Les Accroche-Coeurs du dimanche...

Trop mignon celui de l'Association des Habitants du Quartier Doutre-Saint Jacques accompagnée par la Maison de Quartier L'Archipel.

Mais le clou du Quai des Carmes revient, selon moi, à la création participative de l'Association Philodome, une structure très colorée construite avec des objets non recyclables, bien vu !

Les Accroche-Coeurs du dimanche...
Les Accroche-Coeurs du dimanche...

C'est une association protectrice de l'environnement qui s'inscrit dans le cadre d'une activité d'économie solidaire. Je ne connaissais pas et je crois que je vais aller prochainement faire une petite visite à la boutique située 58 rue de la Chalouère à Angers. Ma curiosité est éveillée !

Voilà l'édition 2015 des Accroche-Coeurs terminée.

Même si le temps n'a pas été très beau, j'y ai encore fait de belles découvertes, vivement l'année prochaine !!!

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2015-09-12T20:42:33+02:00

L'odyssée végétale des Accroche-Coeurs

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L'odyssée végétale des Accroche-Coeurs
L'odyssée végétale des Accroche-Coeurs

Cette année, le festival des Accroche-Coeurs d'Angers se met au vert. Le végétal est à l'honneur dans des formes toutes aussi originales les unes que les autres.

"Les gouttes à doutes" de François ABELANET dans les douves du Château sont particulièrement réussies...

L'odyssée végétale des Accroche-Coeurs

Tout comme ce champ de coquelicots au beau milieu de la Place du Ralliement, ces tâches rouges donnent une tonalité toute particulière aux façades des magnifiques immeubles !

Côté spectacles, j'ai découvert quelques petites perles... alors, si la météo demain est clémente, prenez les jambes à votre coup et courez voir...

L'odyssée végétale des Accroche-Coeurs

Karl STETS pour son spectacle "Cuerdo" pour la légèreté de l'être et l'originalité de son jeu...

L'odyssée végétale des Accroche-Coeurs

Linsey POLLAK pour "Live and Loopy". Il fait jaillir de ses drôles d'instruments une musique tout aussi surprenante !

L'odyssée végétale des Accroche-Coeurs

"Bois ta lettre" par la Compagnie Créton'Art pour faire fonctionner vos neurones. Le rire et la réflexion sont tout à fait compatibles au cas où certains en douteraient !

Alors, on en reparle demain ?

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2015-05-20T21:17:15+02:00

Femmes de sang par la Compagnie Les Clandestins d'Odile AZAGURY

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Femmes de sang par la Compagnie Les Clandestins d'Odile AZAGURY

Hier soir, c'était le dernier spectacle de mon abonnement au THV de Saint Barthélemy d'Anjou et je dois dire que j'ai terminé l'année en beauté !


Au programme, un spectacle de danse : "Femmes de sang". Déjà, le titre est tout un programme...


Sur scène : 2 femmes dont les corps évoluent au gré de mélodies musicales. En 1ère partie, quelque chose de plutôt doux, quelques notes de piano, de violon... en 2ème partie, un rythme très surprenant, électrique !


Les costumes : 2 robes rouges, monumentales, majestueuses, vaporeuses, avec lesquelles une tension permanente des corps des danseuses s'exerce. Ces robes de soie de 5 m de diamètre tantôt se câbrent, tantôt s'effondrent. Au gré d'un subtil mouvement, elles peuvent onduler comme se gonfler. Il faut tout le talent de Delphine PLUVINAGE et Alexandra NAUDET pour en assurer la maîtrise. Résultat époustouflant !


Ces robes rouges ont toute une histoire. Alors que la chorégraphe sortait d'un traumatisme, Pascale ROBIN, costumière, lui crée cette robe, rien que pour elle, histoire de lui permettre de recontruire son corps, son esprit aussi. Odile AZAGURY nous dévoile ses premiers instants dans cette tenue, le plaisir d'en découvrir les mouvements, les soubresauts, les caprices aussi. L'imagination fera le reste. A la sortie, c'est le spectacle "Anna" que jouera en solo Odile AZAGURY.


Et puis, happée par l'attrait du collectif, Odile AZAGURY crée un duo, formidablement interprété par les 2 danseuses qui se complètent parfaitement sur scène. Leurs corps sont différents à l'image de la couleur de leurs cheveux !


Je vais garder un excellent souvenir de cette soirée !

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2015-03-30T06:59:23+02:00

Parler des pressions par la Compagnie Piment Langue d'oiseau

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En février 2014, j'ai découvert cette compagnie locale avec "Nous, les filles", spectacle jubilatoire.

 

Depuis, je n'avais qu'une envie, la retrouver sur scène. 


L'opportunité m'en a été offerte par le 3 Mâts avec "Parlons des pressions", spectacle à mourir de rire !

 

Alors que le sujet est grave : la depression, le scénario en fait un sujet facile à aborder, voire à saborder pour mieux s'en libérer !!!


Tout y passe, les éléments extérieurs (la société, le monde du travail, l'environnement...) comme ceux de l'intérieur sont revisités pour notre plus grand plaisir.


Le talent des 2 acteurs, Jérôme Rousselet et Marie Gaultier, jouant respectivement les rôles d'un sociologue universitaire, maniaque et complètement coincé, et d'une psychothérapeute passée par la case déprimée, est exceptionnel. 


Les spectateurs sont pris à partie par la psychothérapeute particulièrement desinhibée, donnant tout de suite le ton à la soirée. Après, plus rien ne les arrête, ils pouffent de rire, voire rient à gorge déployée, et rapidement, c'est toute une salle qui interréagit avec les comédiens.


A la sortie du spectacle, je me sentais totalement libérée de mes "pressions" et d'une incroyable légèreté.


Spectacle à faire rembourser par la Sécurité Sociale !

 

 

 

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2015-03-28T13:55:33+01:00

Blanc de la Compagnie Oeil du Do au THV

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Ce spectacle, j'aurais dû le voir l'année dernière à la Salle Jean Carmet de Mûrs Erigné mais une comédienne s'était blessée dans la journée, résultat : représentation annulée.


Vous imaginez bien qu'il était donc très attendu et que je n'ai pas hésiter à l'intégrer dans mon abonnement au THV quand j'ai vu qu'il y était planifié !


Je l'ai découvert mardi soir, un beau spectacle qui me revient encore par bribes quelques jours plus tard, c'est bon signe !


L'histoire en quelques mots : 2 soeurs se retrouvent réunies pour accompagner les derniers jours de leur mère. Les 2 vivent un huis clos, coupées chacune de leur vie quotidienne, l'une a lâché conjoint et enfant, l'autre son travail. Alors, quand 2 soeurs dont les trajectoires sont si différentes se retrouvent dans un espace confiné, leur maison d'enfance, la promiscuité et l'état de tension lié au contexte tragique font resurgir des souvenirs, pour le meilleur et pour le pire...

 

J'ai été très sensible à cette relation entre 2 soeurs, peut-être en écho avec ma situation personnelle...


J'ai trouvé aussi la mise en scène ingénieuse avec ce drapé qui, à la verticale, donne l'illusion d'une alcôve pour représenter la chambre dans laquelle la mère vit ses derniers instants, et qui, à l'horizontal, s'étale au sol avec des renflements, des bourrelets, des creux, bref des irrégularités pour montrer à quel point les vies sont mouvementées.


Mais plus que tout, c'est la notion du temps qui m'a troublée, le temps dans toutes ses dimensions et sa relativité :


- il y a celui de la mère dont les heures sont comptées et qui pourtant, pour les filles, peut paraître une éternité,


- il y a cette incompréhension devant un temps non maîtrisé alors que les vies sont chronométrées, que les trains sont programmés à la minute près...


- il y a aussi celui de la vie des êtres, le temps de l'enfance qui s'est envolé, le temps d'une vie adulte avec des rythmes qui diffèrent selon les environnements et puis le temps d'une fin de vie.


C'est un spectacle qui résonne encore en moi, je pense que je peux vous le conseiller ! 

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2015-02-11T08:00:37+01:00

Amala DIANOR interprète Man Rec au THV

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Man Rec, ça veut dire "seulement moi" dans la langue du Sénégal dont est originaire Amala DIANOR, normal pour un solo, non ?


En fait, ça va beaucoupo plus loin que ça !


Amala DIANOR interprète ce solo qu'il a lui-même chorégraphié. C'est donc seulement lui qui est à l'origine de ce solo dont il assure une représentation, seul, avec talent.


Dès les premières notes de musique, dès les premiers mouvements, j'ai été sensible à sa sensualité, son rythme, son expression corporelle.


Je me suis délectée.


Et comme j'aime partager mes découvertes, vous pouvez visionner cette vidéo pour vous donner une petite idée...

 

Alors ? Vous aimez ?


Il ne vous reste plus qu'à le trouver près de chez vous...

 

 

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2015-02-02T14:11:31+01:00

Petits chocs des civilisations de Fellag au THV

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J'ai passé un excellent week-end. Il faut dire que je l'ai commencé avec le spectacle de Fellag !

D'origine algérienne, il nous livre un one-man show gourmand structuré autour de la réalisation du plat préféré des français : le couscous. Incroyable, non ?


Tous les clichés et autres stéréotypes sont mis à mal par le comédien qui s'exprime dans un français littéraire, rythmé par une élocution rapide ponctuée de quelques rémisniscences berbères.


Dans ce spectacle, "immigrés" et "français de pure souche" sont carricaturés à l'envi. Tous sont à égalité.


Quand il relate son arrivée en France, en 1995, au lendemain des attentats de Saint-Michel à Paris, en pleine application du plan Vigipirate renforcé, 10 ans plus tard, son spectacle prend une saveur toute particulière.


Mais quel plaisir de terminer ce mois de janvier singulier avec cette bouffée d'air humoristique, drôle, sans agressivité ni vulgarité. Il souffle un petit vent de liberté d'expression, de quoi faire vaciller la chape de plomb qui nous écrase depuis le 7 janvier dernier. On peut encore rire, oui !

 

 

Le jour, on fait le ramadan,
La nuit, on fait le ramdam.

Cet homme d'un peu plus de 60 printemps est bon, il fait preuve d 'une très grande chaleur humaine et d'une très belle générosité. Un modèle de savoir-être pour aborder des questions d'interculturalité dans le respect de la différence et la tolérance.


S'il passe près de chez nous, n'hésitez plus !

 

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