En naviguant sur Instagram, il m'arrive de découvrir de jolis trésors. Le compte de Strike.art en regorge, je vous le conseille absolument.
Je vous propose aujourd'hui une oeuvre peinte par l'artiste Coréenne, Silllda, "La valse de l'adieu" de Chopin revisitée, c'est ma #lundioeuvredart. Le registre artistique de Silllda est tout à fait singulier, certains peuvent y voir des images d'horreur, j'y vois personnellement plutôt un regard original porté sur le monde. Les mariages réalisés sont tellement improbables. L'artiste se joue des codes et nous livre des oeuvres inoubliables.
Sur cette toile, une partition musicale et puis, les touches d'un piano dont certaines s'étirent pour prendre l'apparence de deux mains, blanches. Elles s'agrippent aux mains vertes, parées d'un vernis à ongle rouge, que l'on soupçonne être celles d'une pianiste.
Ce qui a retenu mon attention au premier regard, c'est la fantaisie de la situation, l'incongruité de la scène.
Et puis, en écoutant Sofiane PAMART au micro d'Augustin TRAPENARD mercredi 20 avril dernier, j'ai imaginé la complicité entretenue entre le musicien et son piano, cette relation passionnée qui jour après jour, au fil des apprentissages, prend corps.
Il y a encore le titre, tellement à propos, "La Valse de l'adieu". Il y a quelque chose dans cette étreinte des mains qui semble relever d'un cri d'au secours, un peu comme deux amoureux déchirés par une séparation à venir.
Cette toile, je la trouve belle pour ce qu'elle représente d'humain et fraternel mais aussi pour ce qui pourrait être un dernier acte de résistance, vous ne trouvez pas ?