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Articles avec #mes oeuvres d'art catégorie

2023-01-02T13:00:00+01:00

Le nid des murmures de Stéphane GUIRAN

Publié par Tlivres
Le nid des murmures de Stéphane GUIRAN

Vous avez peut-être envie de commencer cette nouvelle année en douceur.

Je vous propose une #lundioeuvredart délicate, "Le nid des murmures" de Stéphane GUIRAN.

L'artiste voyage à travers le monde. De l'Atlas marocain, il a rapporté dans sa besace des géodes de quartz. Des géodes, ce sont des fleurs de pierre qui là, toutes blanches et par centaines, donnent l'illusion d'un champ de coquelicots. 

Des coquelicots, l'oeuvre n'en garde que l'apparence visuelle, la forme des fleurs, leur légèreté, mais dès que vous vous en approcherez, vous découvrirez la solidité de la roche.

Pourquoi ce matériau ? Stéphane GUIRAN ne l'a bien sûr pas choisi par hasard.


On prête au quartz blanc le don de révéler et d'amplifier ce que nous sommes. De chanter les mots silencieux cachés en nous.

Cette création monumentale, éminemment poétique et raffinée, gracieusement éclairée par les rayons du soleil, bruisse de vos songes en réalité. Là résonne le doux chant du vent entrant à pas de velours dans le manège, un brin enchanté, du Château de Chaumont-sur-Loire.

C'est dans ce lieu déserté par les chevaux que l'oeuvre de Stéphane GUIRAN a élu domicile, dans cet antre, ce "nid". L'artiste a souhaité créer dans cette rotonde un lieu protecteur de vos chimères. Vos pensées ne sauraient s'envoler et les tempêtes les emporter. 

Un nid, c'est bien sûr là que la vie prend forme, là qu'elle se nourrit, qu'elle se construit. Certains y verront une naissance, d'autres une forme de REnaissance, le champ des possibles à l'image de cette nouvelle année qui s'offre à vous, riche de ses nouveaux horizons.

Stéphane GUIRAN, j'ai eu la chance de le rencontrer lors de l'enregistrement sur site d'une rencontre littéraire de l'équipe de VLEEL. Il est romancier aussi mais là commencera une autre histoire.

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2022-12-26T18:00:00+01:00

Bee Eater de Sarah JARRETT

Publié par Tlivres
Bee Eater de Sarah JARRETT

La discipline des papiers collés m'émerveille depuis toujours. Vous vous souvenez bien sûr des créations des surréalistes, Picasso et Braque, qui, dès 1912, lancent un tout nouveau mouvement pictural. Matisse, quant à lui, excellera dans le collage de papiers collés peints.

Sarah JARRETT, artiste contemporaine, est une spécialiste genre.

Elle fait partie des artistes qui jouent avec les détails pour, une fois assemblés, nous proposer des compositions aussi singulières qu'EXTRAordinaires.

Dans son immense galerie, j'ai choisi sa création intitulée "Bee Eater", le guêpier, en référence à l'oiseau migrateur qui partage sa vie entre l'Europe et l'Afrique. C'est ma #lundioeuvredart.

Sarah JARRETT joue avec la superposition d'images pour en représenter trois spécimens qu'elle déploie dans un environnement naturel favorable, ici l'imprimé du chemisier, là les fleurs d'amaryllis. Elle aime mélanger les dimensions humaine, animale et végétale, c'est un peu comme un signature personnelle.

Et puis, il y a ce visage, ces deux visages devrais-je dire, l'un de face, dans la lumière, l'autre de profil, dans l'ombre, deux visages qui, par le jeu de la création, sont amenés à se côtoyer.

Je crois qu'en fait, les papiers collés, je les aime pour la double lecture qu'il nous offre. Si l'illusion d'optique est bien connue pour prouver à qui veut l'entendre que deux personnes, bien que portant un regard sur une même image, y voient deux représentations distinctes, avec le collage, l'artiste force encore le trait. Passionnée d'interculturalité, les oeuvres me font vibrer à tous les coups, ou presque. Encore faut-il qu'elles soient esthétiquement réussies, et je dois dire que de ce côté-là, Sarah JARRETT regorge de talent.

Je ne peux que vous inviter à naviguer sur son compte Instagram pour y découvrir l'ensemble de ses créations, du grand art ! 

#art #contemporaryart #abstractart #flowers #birds #analogcollage #digitalcollage #digitalart #collage #collageoftheday #collageart #collageartist #collagework #collageartwork #papierscolles #composition 

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2022-12-19T21:12:38+01:00

Une œuvre de Hani ABBAS

Publié par Tlivres
Une œuvre de Hani ABBAS

Ma #lundioeuvredart est en prise avec l’actualité. 

Hier, dimanche 18 décembre, c’était la Journée Internationale des migrants. 

 

Cette journée, on n’en parle pas beaucoup. Elle a pourtant été créée en 2000 par l’Organisation des Nations Unies.

 

Alors, pour éviter tous les discours, rien ne vaut une création de Hani ABBAS. Lui-même connaît bien la situation des réfugiés pour la vivre à titre personnel. Il est notamment très investi dans Cartooning for Peace. Si vous voulez faire connaître avec l’artiste, je vous conseille une interview publiée sur le site de l’UNHCR. 
 

Je suis de plus en plus fascinée par le talent qu’ont les caricaturistes et cette façon très personnelle qu’ils ont de synthétiser un problème sociétal en un coup de crayon. 
 

Cette illustration n’y échappe pas. Il y a une double lecture. Un œil pour illustrer le bateau sur lequel sont embarqués des migrants. 3 bouées de sauvetage pour 7 personnes à bord. Et puis, ce qui pourrait être une larme, ou bien l’océan qui sépare les côtes.

Le dessin se suffit à lui-même.

C’est une œuvre d’art 👏

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2022-12-12T21:06:08+01:00

Dreams de John DOWLAND et Henry PURCELL par Le Banquet céleste

Publié par Tlivres
Un tableau des Vanités en effet miroir avec le chanteur Damien Guillon et son double danseur Aurélien Oudot. | JULIEN MIGNOT

Un tableau des Vanités en effet miroir avec le chanteur Damien Guillon et son double danseur Aurélien Oudot. | JULIEN MIGNOT

Le mercredi, on a l’habitude de dire que c’est la journée des chérubins. Et bien, mercredi 7 décembre, j’ai retrouvé mon âme d’enfant et j’ai savouré cet instant.

Au Grand Théâtre d’Angers, était interprété « Dreams » de John DOWLAND et Henry PURCELL par Damien GUILLON, contre-ténor, et Aurélien OUDOT, un spectacle féerique, une heure d’émerveillement proposée par la Compagnie Le Banquet céleste, c'est ma #lundioeuvredart.
 
Tout commence en musique avec le son d’instruments anciens, une viole de gambe, un luth, un clavecin, dans un décor onirique dans lequel seules quelques bougies offrent des percées lumineuses. On devine les musiciens derrière un rideau de voile.
 
Et puis, telle une apparition, Damien GUILLON commence sa prestation dans le parterre du Grand Théâtre, monte lentement sur scène et s’immerge dans un décor fabuleux. Sa voix prend l’ascendant.
 
Il y a encore la danse incarnée par Aurélien OUDOT se déplaçant dans une telle légèreté… réelle prouesse artistique, il enchaîne les mouvements gracieux debout, au sol, dans une très grande fluidité.
 
Il y a enfin la mise en scène. Les décors sont teintés de couleurs chaudes, du orange, du violet, tel un enveloppement. Cécile ROUSSAT et Julien LEBEK rivalisent d’ingéniosité pour nous offrir un spectacle tout à fait exceptionnel, entre chimères et réalité. Les effets spéciaux sont prodigieux.
 
Je suis sortie du spectacle enchantée.
 
Si vous avez l'occasion d'aller le voir, c'est assurément un excellent choix.

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2022-12-05T07:00:00+01:00

Mémoire d’éléphant de France COURPOTIN

Publié par Tlivres
Mémoire d’éléphant de France COURPOTIN

J’aime découvrir de jeunes talents. Là, une femme, une artiste peintre aux créations tout à fait surprenantes, France COURPOTIN. 

Ma #lundioeuvredart, c’est « Mémoire d’éléphant », une création faite de superposition. Il y a le visage d’une femme en arrière-plan, dont on découvre seulement la bouche et le cou, et puis le profil de deux têtes d’éléphants en premier plan.

La composition réalisée sur une acrylique est fascinante.

Je n’avais encore jamais vu d’illustration de ce que peut représenter une « Mémoire d’éléphant », c’est ingénieux et tellement esthétique. 

Je vous invite à aller découvrir le compte Instagram de l’artiste, il regorge de pépites toutes aussi surprenantes les unes que les autres.

J’aime tout particulièrement sa singularité dans la réalisation de portraits hauts en couleur. Bravo !

 

 

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2022-11-14T19:02:59+01:00

La maternité revisitée par Fiumani

Publié par Tlivres
La maternité revisitée par Fiumani

Après 

Oui ça bouge de Mario DI NINO

L'enceinte de Jean-Joseph DIX-NEUF

je cherchais une création sur la maternité. 

Force est de constater qu'en matière de street art, le sujet est peu exploité. Vous comprendrez que je succombe devant le charme de la création de Fiumani, un artiste italien, un designer né à la fin des années 1980, une #lundioeuvredart découverte grâce à Urbanvibescommunity, merci.

Cette réalisation mixe en réalité deux disciplines artistiques.

Il y a celle du sticker utilisée pour représenter la silhouette d'une femme enceinte, peinte en noir, à la bombe, sur un mur.

Il y a aussi celle de la sculpture, une sorte de bas-relief, pour représenter le bébé qui croît dans le ventre de cette femme.

Le procédé est tout à fait ingénieux. Il part d'un baigneur, un bébé en plastique. De face, l'oeil est attiré par la forme et le contraste des couleurs. De profil, on découvre l'EXcroissance. L'artiste illustre ainsi l'évolution du corps de la mère pendant cette période éphémère (certes, elle dure 9 mois, mais elle reste toute relative dans la vie d'une femme) que j'admire. S'il est bien un domaine dans lequel l'homme ne peut rivaliser avec la femme, c'est bien sur la gestation d'un bébé, ce super pouvoir donné aux femmes d'enfanter, d'assurer le renouvellement des générations et l'avenir de l'humanité.

Fiumani a l'habitude de marier la peinture à des accessoires avec des réalisations tout à fait surprenantes. Je vous invite à consulter son compte Instagram, il regorge de pépites.

Belles découvertes.

Je vous quitte en musique, le titre choisi par Fiumani pour accompagner la vidéo de sa création...

 

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2022-10-17T06:00:00+02:00

Méta-Morpho de l'artiste ISKIAS

Publié par Tlivres
Méta-Morpho de l'artiste ISKIAS

Ma #lundioeuvredart, je l'ai découverte à la Tour Saint-Aubin située rue des Lices à Angers. 

Du 14 au 24 octobre, vous pouvez y découvrir "Amazonik", une exposition temporaire des oeuvres d'un angevin, franco-vénézuélien, Iskias, un artiste plasticien.

Personnellement, j'ai été séduite par le charme d'une des créations présentées, "Méta-Morpho".

D'abord, elle donne à voir une partie du registre artistique d'Iskias, des oeuvres réalisées à partir de collages.

Et puis, il y a la couleur (si vous le rencontrez, vous verrez qu'il le dit avec beaucoup d'éloquence !!!), et pas n'importe quelles couleurs, des couleurs vives, lumineuses, "fluorescentes", comme j'aime, quoi !

Et encore, la composition du tableau. Là, une partie basse teintée de fuchsia avec la représentation de quelques spécimens de la flore tropicale, une fleur d'hibiscus, une rose de porcelaine, une partie haute avec du feuillage que l'on imagine à grand développement, une végétation exotique remarquable. Là, s'y cache un tapir... et puis un papillon, un morpho, bleu, dont la couleur métallique, iridescente, illumine l'ensemble.

Iskias aime confronter la réalité et l'imaginaire, les faire se côtoyer, s'imbriquer l'un dans l'autre.

Il est philosophe aussi. Il donne à sa création le titre "Méta-Morpho" qui résonne à l'oreille comme "métamorphose", métamorphose de l'environnement sous l'action de l'Homme.  Il fait d'un extrait de l'allocution de Claude LEVI-STRAUSS à l'UNESCO en 1971 un leitmotiv...


On a commencé par couper l'homme de la nature et par le constituer en règne souverain ; on a vu ainsi effacer son caractère le plus irrécusable, à savoir qu'il est d'abord un être vivant. Et en restant aveugle à cette propriété commune, on a donné champ libre à tous les abus.

Il est engagé et solidaire aussi avec les amérindiens. 10% des ventes de ses oeuvres seront reversés à des associations qui agissent en faveur de cette communauté, peut-être une affaire d'origines, mais là commence une autre histoire, son histoire personnelle et familiale...

Après le 24 octobre, il sera trop tard.

Alors, précipitez-vous à la Tour Saint-Aubin, l'exposition est en accès libre, Iskias vous y accueille chaque jour, de 10h à 19h. 

Méta-Morpho de l'artiste ISKIAS

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2022-09-19T20:54:18+02:00

Tous différents, tous les mêmes !

Publié par Tlivres
Tous différents, tous les mêmes !

Ma #lundioeuvredart relève du street art et se veut donc éphémère.

 

Si vous êtes dans le secteur d’Angers et que vous avez envie de la voir, faites vite, bientôt elle aura disparu.

 

« Tous différents, tous les mêmes », c’est le slogan d’une œuvre participative réalisée avec 400 Angevins et orchestrée par les 11 Maisons de Quartier pour l’ouverture de l’édition 2022 des Accroche Coeurs.

 

C’est une œuvre artistique, une déclinaison de l’opération « Inside Out project » du street artiste et plasticien JR, le grand, le boss du genre. Vous avez reconnu l’arrière plan, un fond blanc avec des pois noirs, utilisé en 2016 par Le Trois-Mâts sur le quartier Justices Madeleine Saint-Léonard.

 

C’est une œuvre esthétique avec un patchwork de photographies collées au sol pour accorder à chacun, chacune, une place dans l’espace public. 

 

C’est un acte politique aussi qui vise à reconnaître chacun comme faisant partie d’un tout, d’une communauté, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, un lieu emblématique en termes de République. Il y a des enfants, des adultes, des personnes âgées, des gens sérieux, d’autres qui rient, d’autres encore qui tirent la langue ou font des grimaces… chacun est libre de son interprétation ! C’est aussi ça faire société, non ? 

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2022-09-12T21:12:24+02:00

L’enceinte de Jean-Joseph DIX-NEUF

Publié par Tlivres
L’enceinte de Jean-Joseph DIX-NEUF

Au Parc de Pignerolles de Saint-Barthélémy d’Anjou, il y a des Botero comme s’il en pleuvait.

 

L’exposition est titrée : « Art staff ». 

 

Vous vous souvenez du personnage de Botero aux contours simples mais qui, au gré des accessoires, devient tantôt Le Petit Prince, tantôt l’ambassadeur de la journée en faveur de l’autisme.

 

Là, le concept est original, des artisans d’art, des graffeurs, des artistes… s’approprient le personnage mais en 3D pour nous livrer 50 sculptures installées sur socle et disséminées dans tout le parc.

 

Il y en a pour tous les goûts.

 

Personnellement, j’ai choisi « L’enceinte », une œuvre réalisée en bois sur la maternité.

 

La face, en séquoia, c’est une image de la vie, un beau ventre tout rond avec une cœur sculpté dessus, celui du bébé qui se développe dans les entrailles d’une femme. Cette grossesse est annonciatrice d’un heureux événement qui contribuera au renouvellement des générations, à l’avenir de l’humanité. Sur le chapeau, en relief, délicatement travaillé, une scène de nature, un paysage de montagne, un oiseau volant dans un arbre.

 

Et puis, il y a le dos, en racine de thuya, une scène macabre. Les femmes sont souvent les premières armes de guerre. Parce que l’Homme est capable du meilleur comme du pire, là une boule toute noire représentant un enfant mort né, les génocides, l’éradication des populations. Sur le chapeau, un char.

 

Cette œuvre réalisée par un sculpteur sur bois est tout un symbole, ma préférée de toute l’exposition. Et vous, laquelle préférez-vous ?

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2022-09-05T06:00:00+02:00

Re-Source de Sarah QUENTIN

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Re-Source de Sarah QUENTIN

Comme chaque année, la fin de l’été est marquée par un parcours artistique, Nov’Art, sur Rives du Loir en Anjou.

 

Ma #lundioeuvredart c’est une création EXTRAordinaire.

 

D’abord, parce qu’elle m’a scotchée. C’est notamment ça la vocation de l’art, non ? 

 

Esthétiquement parlant, elle est composée, au sommet, d’un gros robinet, et, au-dessous, d’un flux d’objets peints de couleur bleu roi. Contemporaine, elle contraste avec les bâtiments anciens du Presbytère, une trace de l’histoire qui forme autour d’elle un écrin en matériaux nobles.

 

Et puis, cette œuvre est une création collaborative. Elle est le fruit du travail du Conseil Municipal des enfants, des employés des services techniques de la commune, tous encadrés par une artiste professionnelle, plasticienne, Sarah QUENTIN.

 

Elle est enfin porteuse d’un message citoyen. Réalisée pendant la Semaine européenne de réduction des déchets en novembre 2021, elle témoigne de ceux, en flux continu, que nous produisons en consommant. Il y a plusieurs manières de sensibiliser le grand public et de l’amener à des prises de conscience. Là, ce sont les enfants qui nous rappellent nos responsabilités et ils le font tout en beauté. Bravo !

 

En plus, elle porte le titre « Re-Source », une invitation à imaginer un monde nouveau pour assurer la pérennité de l’humanité. 

 

Cette création, c’est celle qui cette année a retenu toute mon attention. 

 

Mais il y en a d’autres que vous pouvez découvrir en accès libre, gratuitement, seul.e ou en famille. Et les bords du Loir sont particulièrement séduisants, en plus du moulin. 

 

Alors, n’hésitez pas y aller faire un tour. Ce sont les Journées du Patrimoine qui clôtureront cette 40ème édition.

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2022-08-22T20:27:52+02:00

Des ailes pour voler de Jurga

Publié par Tlivres
Des ailes pour voler de Jurga

Ma #lundioeuvredart je l’ai trouvée à Saint-Valéry sur Somme, une cité médiévale de la Côte d’Opale, en façade de l’Entrepôt des sels qui accueille notamment l’office de tourisme : « Des ailes pour voler » de Jurga.

 

Cette sculpture montée sur socle est en bronze, de couleur verdâtre. 

 

Elle fait un peu plus de 1 mètre de hauteur.

 

Elle représente une jeune fille les cheveux et la robe au vent, les bras tendus vers le ciel avec, dans ses mains, un oiseau, une mouette.

 

Elle est imprégnée d’un élan de liberté.

 

Au hasard d’une flânerie dans Saint-Valéry sur Somme et d’une visite dans une galerie d’art, la Galerie Maznel, j’y découvre la formule réduite.

 

J’apprends alors que l’artiste, une jeune femme originaire de Lituanie, y est régulièrement accueillie depuis une dizaine d’années pour exposer ses créations. 

 

Coderch et Malavia font partie de ses références, l’occasion d’un petit clin d’œil à la Galerie In Arte Veritas d’Angers. Nul doute qu’elle serait fascinée par les œuvres dont elle regorge.

 

Jurga a choisi de vivre loin de ses admirateurs pour privilégier une mobilisation accrue dans les différentes phases de ses créations. Elle a sacrément raison, le résultat est particulièrement réussi !

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2022-08-08T17:02:54+02:00

Le mur sympathique de Claude COUDERT

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Le mur sympathique de Claude COUDERT

Ma #lundioeuvredart est une création de Claude COUDERT réalisée en 2019 dans le cadre de l'opération "Angers... l'art à ciel ouvert". Vous pouvez la découvrir à l'angle des rues Paul Bert et de Brissac.

En ce lundi matin, flânant au dessus-de la voie ferrée, sous un ciel bleu azur, je me prends à rêver de faire une escapade. Si l'artiste propose deux destinations, Paris ou Le Croisic, j'avoue que mon choix est vite fait, il me tarde de retrouver la mer.

Cette fresque, largement inspirée des travaux de Keith HARING, vient embellir un très long mur, rendu visible depuis la disparition d'une station service.

Sur fond blanc, elle est composée de contours noirs et de couleurs primaires pour quelques formes pleines, donnant à l'ensemble des contrastes nets et chatoyants.

Je vois dans toutes ces formes créées à l'envi une représentation de quelque chose de vivant, en mouvement. Elle me fait penser à un grand tout, à l’image d’une communauté intimement lieequi ferait société entre la capitale et la cité balnéaire. 

En se focalisant sur un petit espace, dans cette peinture de l'art abstrait, on peut y voir aussi un soleil ou bien encore un parasol, peut-être un homme ou encore un oiseau.

Pour découvrir qui l'a réalisée, c'est un peu comme ces livres "Où est Charlie ?", je me suis pliée à l'exercice pour vous.

Cette fresque en deux dimensions, c'est une invitation à se poser, à regarder et imaginer, se laisser porter, un peu comme ce que l'on fait habituellement dans un musée, sauf que là, c'est en extérieur, en accès libre pour tous. 

Quelle plus belle manière de commencer cette nouvelle semaine... d'autant que son titre est particulièrement SYMPATHIQUE !

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2022-08-01T21:18:17+02:00

La montagne de Romain TRINQUAND

Publié par Tlivres
La montagne de Romain TRINQUAND
Ma #lundioeuvredart est une création d'un jeune artiste, contemporain, parisien, Romain TRINQUAND. Il fait partie du collectif Les Fondeurs de Roue, actuellement accueilli par le Repaire Urbain (R.U.) d’Angers dans le cadre d’une exposition temporaire que vous pouvez visiter jusqu'au 18 septembre 2022.
 
Romain TRINQUAND, formé à l'école des Beaux Arts de Paris, commence par façonner le textile qu'il sculpte et installe dans l'espace. 

Là, les oeuvres exposées font la part belle à un nouveau matériau, le papier découpé, qu'il travaille avec des ciseaux japonais, des ciseaux de haute précision pour créer des réalisations d'une finesse époustouflante et d'un raffinement incroyable. N’hésitez pas à agrandir l’image pour vous rendre compte du travail de dentellier réalisé par l’artiste.

Il nous offre une sélection de 12 tableaux :
- Les océans, berceaux de la vie,
- La naissance,
- Le cœur,
- La flânerie,
- L’incendie,
- Le midi,
- La montagne,
- La nuit,
- La mort,
- Les fantômes,
- L’espace,
- L’éternel retour.

Avec le titre et le sous-titre du premier tableau, l'artiste nous donne une clé de lecture de sa série. Il s'agit effectivement d'une métaphore du cycle de la vie, depuis la création jusqu'à la réincarnation.  

Le chiffre 12 est hautement symbolique. Il fait référence aux 12 mois de l'année, mais aussi aux 12 cycles menstruels féminins, et donc à la fertilité. On peut y lire encore une dimension astrale avec les 12 lunes et les 12 constellations du zodiaque. On peut l'interpréter aussi au sens religieux, souvenez-vous des 12 apôtres de la religion catholique. On peut enfin y voir l'image d'un itinéraire harmonieux et parfaitement accompli à travers la dimension mathématique du nombre 12 (qu'il s'agisse du nombre de ses diviseurs ou bien de la somme de ses diviseurs, nous sommes sur 2 nombres "parfaits"). 

Ces 12 créations comportent un objet commun, le serpent, éminemment présent dans la mythologie, qui devient le lien entre les créations, un peu comme un fil rouge.

Dans la succession des oeuvres, l'animal va changer de couleur. Ses mues naturelles font de lui l'animal de prédilection pour illustrer les mutations de l'individu dans le temps.   

Dans la série, j'ai choisi "La montagne". Pourquoi la montagne ? Peut-être en lien avec la fin de mes vacances passées à randonner dans les grands espaces...

Ce tableau, il me plaît pour ses couleurs. Il y a du rouge, du jaune, des couleurs primaires, qui font penser à l'énergie que chacun déploie quand il devient adulte, qu'il construit sa vie, a des enfants, court partout. Mais il y a aussi du violet, une couleur habituellement utilisée pour évoquer la spiritualité, à l'image du chakra dans l'hindouisme. Cette couleur obtenue dans l'Antiquité avec des mollusques était rare, ce qui vient renforcer le caractère précieux.

De tous temps, la montagne a revêtu un caractère sacré. Les hommes préhistoriques l'honoraient comme un dieu. Elle surplomblait et était visible de très loin, elle imposait sa présence dans l’environnement naturel. On se souvient aussi des offrandes des Incas pour remercier le Dieu Soleil et des rituels préalables aux expéditions pour contrer les mauvais esprits. Les eaux thermales d’altitude avaient un usage de purification des hommes. Plus symboliquement, il est question d'élever son âme, de se ressourcer dans le silence propice à la prière et la méditation.

Le serpent donne à voir le cheminement. Il est positionné dans un espace intermédiaire, entre terre et ciel, entre réalité et chimères. L'être s'oriente vers sa fin de vie.
 
A travers le bleu du serpent, le tableau peut véhiculer une image de froid mais c’est aussi, en matière de psychologie environnementale, une couleur apaisante, une couleur qui réduit l’anxiété et les angoisses. La montagne devient, sous cette angle, une invitation à la contemplation. 

Cette création, elle me plaît aussi pour tout ce qu’elle évoque. Pas vous ?
 

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2022-07-05T20:43:02+02:00

Le retrait de la Constitution américaine du droit à l’avortement illustré par Carrilho

Publié par Tlivres
Le retrait de la Constitution américaine du droit à l’avortement illustré par Carrilho

Ma #lundioeuvredart est une nouvelle création de l’artiste portugais, Carrilho.

 

J’ai découvert l’illustrateur caricaturiste au mois de mars sur Angers dans le cadre de la campagne menée en partenariat avec @cartooningforpeace en faveur de l’égalité femmes hommes. Ses dessins sont minimalistes et tellement suggestifs, pas besoin d’en écrire un roman !

 

Vous imaginez bien que le retrait de la Constitution américaine du droit à l’avortement ne pouvait pas le laisser indifférent.

 

Là, les piliers de la Cour Suprême de Washington et puis, un pied (d’un homme bien sûr) donnant un coup à une femme sur un brancard, dévalant les marches de l’édifice. Chaque détail est important, y compris la couleur de peau. Nous savons toutes et tous que celles qui seront les plus exposées aux États-Unis seront les femmes les plus précaires, en particulier les afro-américaines. 

 

Je suis toujours impressionnée par la capacité des caricaturistes à représenter un contexte politique en quelques coups de crayons. Quel talent !

 

Quand ils deviennent militants et qu’ils mettent leur art à la disposition d’une cause féministe, je partage bien sûr  

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2022-06-27T06:00:00+02:00

Skin de Chiharu SHIOTA

Publié par Tlivres
Skin de Chiharu SHIOTA

Mes dernières lectures célébraient le kintsugi, l’art japonais qui magnifie les brisures des objets en céramique ou porcelaine avec de la poudre d’or, sublimant les failles au lieu de chercher à les dissimuler. Je pense bien sûr à « Celle qui fut moi » de Frédérique DEGHELT et « La patience des traces » de Jeanne BENAMEUR.

Je voulais rester dans le registre du Japon.

J’ai retrouvé une œuvre d’art textile réalisée par Chiharu SHIOTA, une artiste contemporaine, et découverte au Musée des Beaux Arts d’Angers lors d’une exposition temporaire de 2017.

« Skin », qui veut dire « peau » en français, est une création de 2016.

Chiharu SHIOTA offre à une toile blanche une seconde peau avec des morceaux de tissus de toutes les couleurs, assemblés à des objets de récupération, une douce évocation du passé, avec des fils noirs et rouges piqués et entrelacés. 

L’artiste représente tout en beauté les relations humaines, la singularité et la diversité des individus, leur capacité à s’unir pour faire corps, tous ensemble.

Cette installation monumentale était spectaculaire. C’est ma #lundioeuvredart. 

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2022-06-20T06:00:00+02:00

Tissue of Time de Coderch et Malavia

Publié par Tlivres
Tissue of Time de Coderch et Malavia

Ma #lundioeuvredart, je l'ai puisée une nouvelle fois dans les collections de la Galerie In Arte Veritas, installée 16 rue des Lices à Angers. Elle regorge de sculptures absolument prodigieuses.

Vous vous souvenez peut-être très récemment de "Plénitude" de Claude JUSTAMON. 

Et puis, il y a les oeuvres réalisées par un duo d'artistes espagnols, Coderch et Malavia. Je vous ai déjà présenté "My life is my message", une création d'une impressionnante délicatesse dans le traitement des tatouages d'inspiration maorie et qui m'inspire une profonde sérénité.

Je vous propose de rester dans le même registre aujourd'hui avec "Tissue of time".

Il s'agit d'une sculpture en trois dimensions en bronze, patinée noire, posée sur socle, d'une hauteur totale d'un mètre cinquante (à quelques centimètres près, la mienne !).

La sculpture représente le corps d'une femme que l'ont reconnaît aux traits de son visage et au développement de sa poitrine qui lui confère une grande sensualité.

Sa posture est, en elle-même, toute une histoire. La femme est accroupie, reposant sur la pointe des pieds, les fesses sur les talons, les avant-bras sur les genoux, le tout donnant à l'ensemble l'image d'un parfait équilibre, conforté par l’alternance des pleins et des vides. Cette posture est souvent pratiquée en Asie mais je ne l'avais pas encore vue sculptée.

Le port altier donne une puissante élégance à cette femme qui semble confortablement installée et pouvoir rester ainsi des heures.

Les formes sont lisses dans des masses plutôt rondes et globalement homogènes au-devant du personnage, il n'en est pas de même pour le dos dont la position du corps génère un étirement de la colonne vertébrale, révèle des os saillants et une structuration complexe.

La femme est représentée nue, à l'exception de sa tête.

Là, un morceau de tissu, couvrant l'intégralité de son crâne, qui me fait penser au chèche touareg. La tête est ainsi couverte pour se protéger des aléas du temps. Les deux pans de tissu, dans des plis parfaits, se croisent sous le menton pour maintenir l'ensemble mais l'originalité repose dans le fait de les laisser libre, à pendre, au vent.

Le titre de l'oeuvre, que l'on pourrait traduire en français par "Le tissu du temps", représente le temps qui passe, les années qui, de haut en bas de la sculpture, marquent l'individu des étapes de la vie. A la naissance, tout semble ficelé, parfaitement organisé, et puis, avec l'âge, le champ des possibles, le lâcher-prise, l'acceptation des événements comme ils se présentent.

Je suis profondément touchée par la sérénité incarnée par les oeuvres de Coderch et Malavia. Je crois que je pourrais les regarder pendant des heures. Elles me font du bien. Elles pourraient être ma représentation de l'art-thérapie !

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2022-06-12T17:46:15+02:00

Three Poppies "Arab Chief" de Irving PENN

Publié par Tlivres
Three Poppies "Arab Chief" de Irving PENN

A la question de Riad SATTOUF : "Qui surkiffe la saison des coquelicots ici ?", je réponds moi bien sûr.

Le simple fait de les évoquer me fait penser au roman d'Alexandra KOSZELYK, "A crier dans les ruines", un coquelicot a pris place sur la première de couverture, et puis, à l'oeuvre de Nathalie-Audrey DUBOIS.

Là, j'ai choisi une photographie, un registre artistique que j'apprends à découvrir.

Il y a notamment eu les travaux de Lee MILLER dans "L'âge de la lumière" de Withney SCHARER, ceux de Lucien CLERGUE magnifiés par Annabelle COMBES dans "Baisers de collection", ceux encore de Louis STETTNER découvert avec l'exposition organisée au Musée Pompidou, l'oeuvre de JR "The eye of the New York Ballet", celle de Felicitas SCHWENZER "Hannes" et encore les "Autoportraits" d'Astrid DI CROLLALANZA, "Hands love" de SKIMA, toutes les oeuvres de Fares MICUE, les clichés de la faune et la flore de Fabrice LENFANT... il y en a en tous genres et elles me fascinent.

Je partage avec vous aujourd'hui une création de Irving PENN dans un procédé appelé le Dye Transfer, ou encore le transfert de colorant, une technique d'impression photographique. Le cliché s'appelle "Three Poppies Arab Chief", en français Trois pavots Arab Chief. C'est ma #lundioeuvredart.

Cette création, je l'ai découverte en 2017 lors de l'exposition réalisée en l'honneur d'Irving PENN au Grand Palais, un grand moment de découvertes artistiques. 

La photographie a été réalisée en 1969 à New York et imprimée en 1992.

Elle m'émeut pour le raffinement de la corolle, les pétales des fleurs semblent de papier, d'une infinie délicatesse, elle donne à voir la finesse de la fleur qui bat au vent. Le gros plan permet de découvrir la grâce de leur coeur.

La couleur pourpre vient équilibrer cette fragilité et montrer la puissance des trois pavots, ces fleurs pour partie interdites en raison de la production d'opium qui en est réalisée.

Le coquelicot, comme le bleuet, est aussi porteur d'un message, ce sont des fleurs régulièrement retenues pour assurer la mémoire de ceux qui sont morts lors de la Première Guerre Mondiale. A ce propos, peut-être vous souvenez-vous de l'ANZAC Day, un hommage rendu le 25 avril de chaque année aux soldats néo-zélandais et australiens débarqués ce jour-là en 1915 pour préserver l'accès à la Mer Noire, via le Détroit des Dardanelles. La Turquie avait alors choisi le camp de l'Allemagne. Ian BORTHWICK et Vincent FERNANDEL le célèbre dans le livre "Au coeur de la fougère" aux éditions Au vent des îles.

Cette photographie, elle prend une dimension toute particulière pour son esthétique aussi, ce qui fait d'une création une oeuvre d'art. Irving PENN est un grand homme de cette discipline, j'avais envie aujourd'hui de le mettre dans le viseur !
 

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2022-06-06T18:40:01+02:00

Soeur Emmanuelle par C215

Publié par Tlivres
Soeur Emmanuelle par C215

Flâner dans le 13ème  arrondissement de Paris et tout à coup, croiser son regard !

Soeur Emmanuelle magnifie l'angle d'un immeuble à la croisée des rues Olivier MESSIAEN (né en 1908 comme elle, compositeur et organiste, à l'origine de l'oeuvre musicale "La Messe de Pentecôte", il n'y a pas de hasard dans la vie !) et Primo LEVI, excusez du peu.

Portrait collé, bleuté, la couleur de la sagesse et du bien-être intérieur, ses yeux attentionnés et son sourire suffisent à me réchauffer le coeur.

Soeur Emmanuelle, l'une des personnalités préférées des Français du début du XXIème siècle, a fait de la cause des déshérités l'objet de son existence. 

Cette fresque, ma #lundioeuvredart, est la création d'un street-artiste français, Christian GUEMY, alias C215, un pochoiriste, un habitué des portraits de grands de ce monde, un artiste qui ne manque pas de mettre son art au profit de grandes causes, un artiste militant, quoi !

Cette oeuvre a été réalisée à la demande de l'association Asmae, l'association créée par Soeur Emmanuelle en faveur des enfants pauvres du monde entier, l'association poursuit les combats qu'elle avait amorcés.

Cette réalisation date de 2018, 10 ans après la disparition de la centenaire, elle n'a pas pris une ride, comme celle qu'elle représente. Qu'elle soit aujourd'hui, une nouvelle fois, honorée !

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2022-05-30T20:57:33+02:00

Plénitude de Claude JUSTAMON

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Plénitude de Claude JUSTAMON

Si la citation « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. » est attribuée à Paul ELUARD, je veux bien y croire. Une nouvelle fois, les planètes se sont alignées.

Au détour du vernissage d'une exposition à La Galerie In Arte Veritas sur Angers, je me suis laissée envoûter par la beauté d'une sculpture, une réalisation de Claude JUSTAMON.

Dans les premières salles, si j'avais été impressionnée par les corps sveltes, voire androgynes, réalisés par l'artiste, je n'avais pas encore vu "Plénitude", ma #lundioeuvredart !

Là, j'ai trouvé tout ce que je cherchais à voir : la rondeur des formes, la générosité du corps, l'abondance des seins.

Cette sculpture en bronze patiné représente le corps d'une femme de la cinquantaine tel que je le conçois, une femme épanouie et sereine, une femme libérée du conformisme, une femme fertile qui a donné la vie. Avec cette poitrine mise à nu, c'est la dimension de la mère nourricière qui est représentée. Nous y voilà ! Hier était célébrée la fête des mères. Je trouve qu'elle est tout à fait à propos.

Parce que nous le savons bien, il y a mille et une manière de vivre son statut de mère, il suffit de lire quelques livres pour s'en convaincre :

Fugitive parce que reine de Violaine HUISMAN

Mon ciel et ma terre de Laure ATIKA

Maria d'Angélique VILLENEUVE

Une longue impatience de Gaëlle JOSSE

Juste une orangeade de Caroline PASCAL

Qu'importe le chemin de Martine MAGNIN

L'effet larsen de Delphine BERTHOLON

et plus récemment 

Saint-Jacques de Bénédicte BELPOIS

Hamnet de Maggie O'FARRELL

La fille de la grêle de Delphine SAUBABER

la "Plénitude" est loin d'être acquise. 

Je souhaite à toutes les mamans d'accéder à cette "Plénitude", de vivre le plus grand des bonheurs.

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2022-05-02T20:50:24+02:00

Madame Butterfly de Giacomo PUCCINI

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Madame Butterfly de Giacomo PUCCINI

Ma #lundioeuvredart est un opéra.

J'ai eu l'immense chance de pouvoir assister au spectacle "Madame Butterfly" au Grand Théâtre d'Angers, un pur bonheur.

D'abord, il y a la musique, classique, de Giacomo PUCCINI, interprétée par l'Orchestre National des Pays de la Loire, l'ONPL sous la direction de Rudolf PIEHLMAYER. Je me suis laissée portée par le rythme et les notes. C'est toujours un plaisir d'assister à la prestation d'un orchestre.

Et puis, il y a l'histoire, inspirée de la nouvelle de John Luther LONG paru en 1898 et qui se déroule à Nagasaki. Là, une jeune femme japonaise, Cio Cio San, est achetée par un officier américain pour 99 ans. Il se targue de pouvoir résilier le contrat à tout moment. Leur histoire d'amour dure jusqu'au moment où il lui annonce devoir repartir dans son pays. Cio Cio San ne va cesser de l'attendre, croire en un possible retour. Elle donne naissance à son fils et l'élève seule jusqu'au jour où... La pièce, dramatique, met en lumière un couple tiraillé entre deux cultures (asiatique et américaine), entre deux statuts (une geisha et un homme puissant)... elle traite de l'attente d'une femme et de son abnégation. Elle évoque aussi la tragédie d'une famille rongée par l'absence, l'infidélité et la trahison.

Il y a encore la mise en scène, assurée par l'italien, Fabio CERESA. La scène se passe tantôt à l'intérieur d'un appartement, meublé selon les traditions japonaises, tantôt dans le port de Nagasaki. Les représentations des navires étaient magistrales, les éclairages venant renforcer le caractère fantomatiques des embarcations dans les nuances du pays du soleil levant. Les costumes sont tout aussi éblouissants.

Il y a enfin la prestation de la cantatrice, Anne-Sophie DUPRELS, absolument époustouflante. L'opéra se passe en trois actes. Cio Cio San y est omniprésente. Elle va chanter tout au long des 2h45, juste incroyable.

Le tout accueilli dans un lieu prestigieux, le Grand Théâtre d'Angers, théâtre à l'italienne qui a lui seul est un prétexte à sortir. Alors, quand il y a une telle programmation, je signe bien sûr. Et quand je suis en charmante compagnie, je me délecte.

 

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