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Articles avec #jeunesse catégorie

2024-04-03T06:00:00+02:00

Des vagues d’Isabelle SIMLER

Publié par Tlivres
Des vagues d’Isabelle SIMLER

Éditions courtes et longues

 

Cet album, je l’ai choisi pour le mois placé sous le signe du poisson bien sûr.

 

Après « La grande plongée » de Lucie BRUNELLIÈRE, lui aussi est un grand format (22,5 X 32,5).

 

Dans un propos un brin onirique, Isabelle SIMLER nous propose un temps de communion avec les poissons des océans. Il y a le poisson-licorne, les étoiles de mer, le poisson-vache en passant par le poisson-lune et le poisson-ange.

 

Sur chaque page, une partie blanche pour imager le corps de l’enfant, le narrateur.

 

Si des enfants peuvent être effrayés de côtoyer des êtres vivants dans la mer, cet album les invitera à avoir confiance en soi et se laisser aller, au gré des vagues. Le texte et les dessins en version mât invitent à la sérénité.

 

Très bel album avec une histoire originale, bravo !

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2024-03-27T07:00:00+01:00

La grande plongée de Lucie BRUNELLIÈRE

Publié par Tlivres
La grande plongée de Lucie BRUNELLIÈRE

Albin Michel Jeunesse

 

Cet album, je l’ai choisi pour le mois placé sous le signe du poisson bien sûr.

 

Je l’ai repéré aussi avec son grand format (27 cm X 33,5). J’aime varier les tailles des livres que je propose à mon petit-fils. Il peut ainsi choisir en fonction de ses envies.

 

Et puis, en l’ouvrant, je me suis dit qu’il nous fallait le découvrir, les pages sont entièrement colorées, de vraies œuvres d’art.

 

J’ai trouvé les illustrations originales, dans les eaux polaires comme les mers chaudes, de quoi survoler la très grande diversité qu’offrent les poissons à travers le monde.

 

C’est l’histoire de Sonarus, une machine qui explore les fonds marins. Certains poissons fuient, d’autres s’en amusent. 

 

Outre le fait qu’il s’agisse d’un très bel album, cerise sur le gâteau, vous pouvez accéder à un site grâce à un QR code pour écouter le flux et le reflux, les vagues déferler. Ingénieux !

 

Je ne connaissais pas encore le registre artistique de Lucie BRUNELLIÈRE. Je suis sous le charme. Si son nom ne vous dit rien, je vous invite à aller visiter son site, il regorge de merveilles.

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2024-03-20T07:00:00+01:00

Les poissons de Claire BESSET et Benjamin ROUFFIAC

Publié par Tlivres
Les poissons de Claire BESSET et Benjamin ROUFFIAC

C'est le mois du poisson, le signe astrologique j'entends. Cet album qui fait partie de la collection « Mon premier animalier » aux éditions Auzou arrive à point nommé.

 

Il est en format carré de 21 cm de côté, facile à manipuler pour les petites mains.

 

Les pages sont plastifiées, parfaitement adaptées pour être mises en bouche. Parce que les poissons, ça se mange, non ?

 

J’ai beaucoup aimé cette création de Claire BESSET et Benjamin ROUFFIAC, mon petit-fils aussi d’ailleurs.

 

Composé de photographies, ce livre permet de s’imprégner de la réalité des fonds marins et d’en approcher la diversité.

 

Le poisson chirurgien, le poisson-papillon en passant par le poisson-trompette, tous sont tout en beauté.

 

Pour les plus curieux, un petit texte permet de faire plus ample connaissance.

 

C’est un très bel album. 

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2024-01-15T07:00:00+01:00

Helen K., texte et mise en scène d'Elsa IMBERT

Publié par Tlivres
© Pascale Cholette

© Pascale Cholette

Ma #lundioeuvredart c'est un spectacle vivant, un hommage rendu à « Helen K. » avec un texte et une mise en scène d'Elsa IMBERT, librement inspirés de la vie d’Helen KELLER.

Le Théâtre Le Quai d'Angers a eu la très belle idée de le programmer à l'attention notamment du jeune public (+ 8 ans).

Après "La belle lumière" d'Angélique VILLENEUVE, très beau roman relatant la vie d'une femme EXTRAordinaire, j'ai découvert une parfaite interprétation des différentes phases de la vie d’Helen KELLER. C'est toujours troublant de voir des images se superposer sur le film que je m'étais moi-même créé à sa lecture. Je suis tombée sous le charme.

D'abord, il y a le décor, quelques accessoires et la présence de la nature, un élément qui m'avait profondément touchée dans le livre. Je me souvenais de ces passages où Helen arpentait les allées de rosiers de la propriété familiale. On doit la qualité du travail aux Ateliers de La Comédie de Saint-Etienne.
 

Et puis, il y les prestations artistiques de chacun, chacune.

Marion LUCAS, danseuse, nous offre une performance dans sa représentation du handicap. Helen KELLER va effectivement tomber malade à l'âge de 18 mois. Une scarlatine est diagnostiquée. Elle est traitée. Repartie comme elle était arrivée, elle laisse l'enfant aveugle et sourde. J’ai été frappée par l’évolution du « langage » du corps au fil des apprentissages d’Helen et de sa capacité à communiquer avec son entourage. Au début, saccadé et violent, atterrissant souvent à plat ventre, au sol, traduisant l’abandon. A la fin, maîtrisé et paisible, debout, témoignant de son harmonie avec le monde extérieur.

Cette pièce est pleine d'espoir. Elle donne à voir l'évolution d'une enfant considérée comme « un zombie » jusqu'à son intégration à l'Université d'Harvard grâce à la langue des signes. Mais puisqu'elle est aveugle, me direz-vous, comment est-ce possible ? Annie SULLIVAN, son éducatrice, expérimente avec Helen la méthode du Docteur ANAGNOS de l’Institut Perkins, une langue des signes qui passe par le toucher, les lettres qui composent les mots sont formées avec les doigts. 

Dans le rôle d’Annie SULLIVAN, la comédienne, Noémie PASTEGER, de la Comédie Française, nous offre une représentation de ce qu’ont pu vivre Helen KELLER et Annie SULLIVAN ensemble, depuis la phase d’apprivoisement jusqu’à la phase d’exclusive complicité. 

Bien sûr, ce spectacle me rappelle mon sujet de philo au bac : « le langage ne sert-il qu’à parler ? ». Nul doute que quelques jours après cette formidable soirée, je pourrais en écrire quelques copies doubles ! J’y évoquerai comme Elsa IMBERT « la transformation de la perception du monde ».

Et puis, cette pièce, c’est aussi un formidable média pour faire évoluer le regard sur les enfants « différents ». Les enfants, ils étaient nombreux dans la salle, des très jeunes avec parents et/ou grands-parents, d’autres accompagnés par des professeurs. Nul doute qu’ils évoquent aujourd’hui cette soirée avec ce qu’ils en ont perçu et qu’un pas, conscient ou inconscient, a été franchi dans leur manière de percevoir et « accueillir » l’autre. Tout est affaire d’éducation et dans ce champ, les arts ont toute leur place. Mission accomplie vendredi grâce au travail aussi d’Elsa IMBERT qui a imaginé, outre l’intervention d’une danseuse et d’une comédienne, d’un conteur, un homme qui incarne de nombreux personnages en réalité, soit en les jouant, soit en faisant un pas de côté pour les observer et traduire leurs pensées. Dans le rôle, Stéphane PIVETEAU excelle.

Je suis sortie de ce spectacle émerveillée par la qualité de la représentation. Je suis rentrée chez moi aussi avec cette pensée que tout est toujours possible, même les désirs les plus fous. Souvenons-nous, Helen KELLER fut la première personne handicapée diplômée de l’université. L’optimiste que je suis a parfois besoin d’une petite piqûre de rappel ! Qu’elle était belle 🥰 


L’amour, n’est-ce pas cela ? - L’amour, dit-elle, est quelque chose de subtil comme les nuages qui, tout à l’heure, voilaient la face éclatante du soleil. Puis, en termes plus simples, car je ne pouvais comprendre ceux-là : - Vous ne pouvez toucher les nuages mais vous sentez la pluie et vous savez quelle est, après un jour de chaleur, son action bienfaisante sur les fleurs et la terre altérées. L’amour, non plus, vous ne sauriez le toucher ; mais vous sentez de quel charme il pénètre les choses. Sans l’amour vous ne connaîtriez pas la joie, vous ne prendriez au jeu aucun plaisir.

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2022-11-04T07:00:00+01:00

Mesure 217 de Françoise LHOIR

Publié par Tlivres
Mesure 217 de Françoise LHOIR

Collection Évasion des éditions Academia distribuée par les éditions L'Harmattan

Les premiers romans, quand ce ne sont pas les 68 Premières fois qui les proposent, ils viennent à moi comme « Mesure 217 » de Françoise LHOIR proposé dans le cadre d’une Masse Critique de Babelio. Une nouvelle fois, bonne pioche !

Marie est violoncelliste dans l’Orchestre National de Belgique. Elle est mariée avec Beaudouin, enseignant, le père de leurs deux enfants, Jérôme et Odile. Marie a une sœur, Béatrice, son aînée de 4 ans, partie vivre aux Etats-Unis. Elle est mariée avec Scott avec qui elle a eu une fille, Morgane, adolescente, dont l’itinéraire personnel est chahuté. Béatrice demande à Marie d’accueillir Morgane chez elle pour lui offrir une pause. C’est aussi à ce moment-là qu’un garçon, Sacha (son nom de scène), prodige, l'un des cinq très jeunes talents, est accueilli par l’Orchestre National de Belgique. Il est aussi « différent ». Il ne manquait plus que Caroline, la grande amie de Marie, un brin fantasque, pour offrir un nouvel horizon à tout ce petit monde.

Françoise LHOIR, autrice belge, nous propose un premier roman trépidant. Le récit est ponctué de péripéties qui donnent du rythme à la narration, un petit bijou.

Je ne vais pas pouvoir vous le cacher bien longtemps, la musique est un personnage à part entière de ce roman délicat et grisant à la fois.


On croirait voir les personnages tourner lentement sur eux-mêmes en se destinant force courbettes, comme dans les boîtes à musique anciennes. Le chef, métamorphosé à son tour en prince des salons galants, choisit de laisser la danse onduler jusqu’au dernier point d’orgue, pour ne pas ternir le bal. P. 41

J’avais eu le nez fin de me lancer dans un Mooc sur L’orchestre, quelle bonne idée ! Je me suis délectée de la plume de Françoise LHOIR pour illustrer l’organisation très structurée et hiérarchisée d’un orchestre. C’est aussi grâce à l’écrivaine que j’ai pu mettre le doigt sur le registre musical et la discipline de travail quotidienne des artistes.

Et puis, il y a aussi et surtout la capacité de la musique à vous embarquer et vous enivrer, en premier lieu les musiciens bien sûr, les hommes et les femmes qui lui vouent leur vie professionnelle, mais aussi le public, vous, moi.

Enfin, il y a le rapport à la musique pour des enfants/ados contraints et forcés par leurs parents à faire de cette discipline leur violon d’Ingres (sans jeu de mot !). Outre le fameux solfège dont beaucoup témoignent de leur martyre dans leurs jeunes années d’apprentissage, là, il y a la musique sclérosée par tout un système, depuis les auditions jusqu’aux prestations, formatées depuis la nuit des temps. Que de frustrations !


Après le premier mouvement, la partition est abandonnée, et les jeunes gens, sans se concerter, poursuivent la même évocation en improvisant, comme de coutume, abandonnant progressivement la gravité du début pour laisser exploser une folle exubérance. P. 184

Mais il n’y a pas que la musique qui soit abordée par ce roman d’une profonde sensibilité. Non, il y a d’abord le rapport des enfants avec leurs parents, et vice et versa, à la période de l’adolescence, et cette incapacité parfois, à échanger sur des sujets qui touchent à l’intimité.

Il y a encore l’approche de ce que l’on appelle maintenant communément les « enfants différents » sans bien savoir ce que ça peut vouloir dire. Ne sommes-nous pas tous singuliers, donc tous différents ? Bref, à travers deux personnages de fiction, celui de Morgane et celui de Sacha (Jacques dans la vie), Françoise LHOIR montre la difficulté à « s’intégrer » dans une communauté d’âges, en particulier lorsqu’un jeune souffre du syndrome d’Asperger. Le mot est lâché. En plus de lire « La différence invisible », la BD de Mademoiselle Caroline et Julie DACHEZ, je vous conseille absolument de lire ce roman qui explore les comportements qui y sont liés, une acculturation tout en douceur pour des symptômes qui ne le sont pas moins.

Dans une narration s'étalant sur 9 mois, l'écrivaine offre la voie d'une REnaissance. Dans une danse qui pourrait se jouer en 4 mouvements, là, 4 chapitres aux doux titres, depuis le rocambolesque jusqu'au rationnel.

Vous l’avez compris, ce roman m’a fait vibrer. Il est à lire sans modération, par les adultes comme les jeunes, un excellent roman passerelle.

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2021-05-05T16:37:56+02:00

S'appeler Raoul de Angélique VILLENEUVE et Marta ORZEL

Publié par Tlivres
S'appeler Raoul de Angélique VILLENEUVE et Marta ORZEL

Nous sommes mercredi, le jour des enfants !

Je vous propose aujourd'hui un album pour les petits, publiés chez Actes Sud Junior : "S'appeler Raoul".

Vous vous souvenez peut-être de "Piccolo". Angéline VILLENEUVE oeuvrait alors avec Amélie VIDELO

Aujourd'hui, nouvel album, nouvelle maison d'édition, nouveau duo !

Angélique VILLENEUVE a travaillé, cette fois, avec Marta ORZEL, illustratrice, chez Actes Sud Junior.

Avec ce nouvel album, les autrices abordent le sujet du prénom, de quoi en faire toute une histoire.

Raoul, qui est un ours, n'aime pas son prénom. Il en fait la confidence à son amie, Jacquotte, une fillette tout à fait perspicace qui va essayer de redonner le sourire à Raoul.

Cet album est un jubilé de petites merveilles.

D'abord, il y a les illustrations.

J'aime que les pages soient couvertes de couleur, et quelles couleurs ? Chatoyantes. Avec Marta ORZEL, vous ne trouverez quasiment pas un centimètre carré de blanc !

Et là, il y a en plus du mouvement. Toutes les pages (en dehors de celles dédiées aux dialogues entre Raoul et Jacquotte) sont animées, tantôt par un vol d'hirondelles ou d'oies sauvages, tantôt par une séance de patinage, ou bien encore par l'ascension d'un alpiniste.

Et puis il y a le texte, très beau.

Angélique VILLENEUVE réussit en un nombre de mots tout à fait limité à faire passer de jolis messages. Cet album, c'est un hymne à l'amitié, à ce qu'il y a de plus beau dans l'écoute et la compréhension, la générosité, la confiance retrouvée.

Il y a, enfin, les personnages.

Celui de Jacquotte est tout à fait succulent, une fillette qui s'attache à procurer du bonheur à son ours préféré, un ami qui le lui rend bien !


Jacquotte, c'est le prénom le plus mirifique,
le plus tourbillonnant qu'on ait jamais porté
dans une maison, dans un jardin, dit enfin Raoul.
Jacquotte, c'est un nom de reine, ça sent la clémentine et les libellules.

Petit clin d'oeil à ma Maman que l'on appelle Jacquotte. Je crois qu'elle aimerait beaucoup ce que dit Raoul de ce prénom !

Dans le monde imaginaire de Angélique VILLENEUVE et Marta ORZEL, les hommes et les animaux se partagent le territoire, une bien belle image de ce que pourrait être un petit coin de paradis, non ?

Pour mémoire, Angélique VILLENEUVE écrit aussi des romans pour les adultes, de petites merveilles...

"Maria"

"La belle lumière"

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2020-06-10T06:00:00+02:00

Piccolo d'Angélique VILLENEUVE et Amélie VIDELO

Publié par Tlivres
Piccolo d'Angélique VILLENEUVE et Amélie VIDELO

Nous sommes le 10 juin, un mercredi. Et puisque le mercredi est habituellement le jour des enfants, je vais m'essayer à la présentation d'un album jeunesse publié aux éditions Sarbacane !

Angélique VILLENEUVE, j'ai découvert sa plume avec "Maria", un roman profondément émouvant sur le genre, la grand-maternité... des sujets de société.

Là, je découvre un autre registre dédié aux plus jeunes d'entre nous.

Piccolo, c'est un petit canard, tout jaune. Lui, et ses amis les animaux, font partie de ces jouets de plage qui attendent, inlassablement qu'un enfant tombe sous leur charme. Mais, Piccolo est tout petit, alors, les enfants passent près de lui sans même le remarquer, sauf la petite fille cruelle !

Bien sûr, vous vous interrogez sur les aventures que vivra Piccolo, et vous avez bien raison. 

Le scénario est traité tout en tendresse.

J'ai beaucoup aimé les illustrations qui, elles, sont la création d'Amélie VIDELO.

Les couleurs sont chatoyantes, pleines de vie, pour ce qui relève de la réalité, les nuances deviennent pastel pour le volet imaginaire, un brin merveilleux.

Soudainement, il me prend l'envie d'aller à la mer, marcher sur le sable chaud, faire des châteaux de sable, et puis, acheter l'un de ces jouets de plage qui attendent qu'on les prenne tendrement, sous notre aile !

 

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