Le roman de Tim DUP : "Je suis fait de leur absence", c'est le premier du bal 2025 des 68 Premières fois, les notes de musique résonnent, le hard rock se fait une place !
Pierre est un jeune homme. Il vit à Roseville-sur-Mer. Sa mère est décédée quand il était tout petit. Il a été élevé par ses grands-parents, Suzanne et Théodore aux côtés de son oncle, Vincent, le frère de sa mère, et Esther, sa cousine. C'est dans ce village de bord de mer que l'avenir de la maison familiale se joue. Théodore souffre de la maladie de l'oubli, il est en EHPAD. Suzanne est sur le point de quitter ces murs qui connaissent tout de leur vie, y compris du drame qui les a détruit et continue d'irriguer leurs existences. Avec la sortie de prison du père de Pierre, le flux et le reflux des vagues se fait plus violent, les émotions fortes. C'est à ce moment que Pierre croise le chemin de Victoria, le début d'une histoire d'amour.
Ce roman familial, un premier roman, est empreint de la fougue de la jeunesse, Pierre est motard, il agit avant de réfléchir, prend des risques. Il se croit invincible. Il devrait pourtant savoir qu'en plus d'être un adolescent attardé, son esprit et son corps tout entier sont marqués par une histoire familiale endeuillée par la mort de sa mère.
Nous voilà, Gaëtan et moi, deux vingtenaires en quête de sens, bronzés, alcoolisés, à invoquer l'existence, comme si nous avions quelque chose à en dire. P. 172
Je ne lis plus les quatrièmes de couverture, je vous conseille tout particulièrement de vous retenir de lire celle du roman de Tim DUP. Personnellement, je me suis laissée porter par le fil des révélations de l'auteur, la recette la plus efficace pour vibrer au rythme des confidences.
Il y a des passages magnifiques sur la grand-parentalité, des moments décrits dans une profonde sensibilité.
J'ai pris sa main ridée. Le contact m'a tellement ému. Cette main frêle et ravinée par le temps, blottie dans la mienne, lisse et athlétique, c'était bouleversant. P. 92
Les chapitres portent des dates comme titres, quelle plus belle idée pour tirer avec le lecteur le fil l'existence de Pierre, le personnage principal, le narrateur.
Les événements se font troublants jusqu'à la déflagration prise en plein cœur. J'ai succombé.
J'ai été profondément touché par les descriptions, un brin poétiques, du sentiment de culpabilité, quelle plus belle métaphore que celle développée par Tim DUP !
La culpabilité, je la vois naître dans mes rêves. Depuis l'enfance, elle prend toujours la même apparence ; celle d'une grive, dont les ailes ne sont pas faites de plumes, mais de feuilles et de fleurs séchées. Les pétales s'en vont les uns après les autres, chaque fois que l'oiseau essaie de s'envoler. Il n'y parvient pas, me supplie de l'aider mais je ne sais jamais quoi faire. J'ai beau lui dire qu'elle n'a pas les ailes qu'il faut, qu'elle s'entête à bondir et retombe chaque fois au sol, ses ailes en fleurs s'évanouissant autour. Dans le ciel qu'elle tente de rejoindre, il n'y a qu'un noir épais et intangible. Il n'y a rien. Ni espérance, ni Dieu, ni réponse. P. 171
La plume de l'auteur est ciselée, percutante. Nul repos dans cette lecture coup de poing.
L'entrée en matière est fracassante, l'édition 2025 des 68 Premières fois promet d'être marquante !
Pascal MANOUKIAN nous revient avec un roman haletant sur les traces laissées par l’histoire contemporaine de la guerre en Syrie. Souvenez-vous, c’était en 2016. Alep affrontait les bombardements russes, enfin, dans sa partie Est, là où fomentait la rébellion. C’est là-bas qu’Ernest est parti. Il est grand reporter dans les pays en guerre. Son père l’était avant lui. Il est décédé quand Ernest n’avait alors que 8 ans. Ernest laisse sa compagne, Louise, se morfondre sur son destin. Elle subit ses absences, les périodes sans nouvelles et s’interroge sur son avenir. Quelle vie familiale peut-elle envisager avec lui ? Parallèlement, leur entreprise à tous les deux est en cours de rachat par un industriel, une nouvelle approche est en train de révolutionner le monde du journalisme, mêlant à l'envi l'information, la désinformation, la mésinformation... Tous les coups sont permis dès lors qu'il s'agit d'argent. Ernest et Louise continuent pourtant, coûte que coûte, de mener leur combat, celui de la loyauté.
J’ai eu le privilège de lire ce roman en avant-première, un cadeau de l’auteur que je tiens à remercier personnellement.
Ce roman, c'est une lecture coup de poing, de celles que l’on n’oublie pas, marquée à jamais par les soubresauts de la guerre, le stress traumatique, les moments de ferveur aussi.
Roman historique me direz-vous ? C'en est un, oui, mais le voyage dans le temps sera de courte durée. Un simple regard dans le rétroviseur et nous y sommes. Les événements datent de 2016 avec le siège d'Alep en juillet, la reprise de la ville par Damas et le cessez le feu en décembre. C'était il y a 8 ans, ils continuent pourtant d'alimenter les actualités.
J'ai été bouleversée par les bombardements russes venus prêter main forte à Bachar AL ASSAD pour en finir avec les insurgés. Là, ce sont les civils qui sont les premières victimes. Peu importe à celui au pouvoir de voir une partie de la ville d'Alep réduite à des bâtiments soufflés et ses habitants assoiffés, affamés, privés des services de santé.
Aujourd’hui les médecins ne s’occupent plus que des blessés. Toutes les autres maladies sont devenues orphelines. Les mots lui arrachent le coeur. P. 199
Tous sont promis à mourir. Quelle ignominie !
Pascal MANOUKIAN concourt à la mémoire de ce qui s'est passé à Alep pour ne jamais oublier. Si les faits sont bien réels, malheureusement, l'écrivain choisit d'incarner le propos avec des personnages de fiction profondément attachants, des individus qui pourraient être vous, moi, nous.
Je me suis battue aux côtés d'Ernest. Dans les galeries souterraines syriennes, j'ai ressenti dans ma chair les soubresauts de la guerre. Le roman prend une dimension sensorielle, vous allez vibrer. A travers l'itinéraire d'Ernest, son irrépressible besoin de repartir, toujours, je me suis remémorée les propos tenus par Sorj CHALANDON lors d’un festival du Scoop à Angers.
Il a besoin d’ordre et de calme avant le chaos. C’est la raison pour laquelle chaque chose a sa place dans son sac à dos noir, toujours le même. P. 13
Je me suis découvert une âme de guerrière aussi avec Louise. Dans un monde professionnel dicté par les enjeux économiques, la rationalisation des moyens, les licenciements massifs... elle tente de lutter avec les moyens à sa disposition contre un système tout entier.
Tous deux s'inscrivent dans un mouvement de résistance, l'un pour capter les images et collecter des témoignages du terrain, il en va de la fiabilité et de l'authenticité, l'autre en bout de chaîne pour l'exploitation de ces données, il en va de la sincérité. Comment traiter d'un sujet aussi tragique que la guerre sans instrumentaliser l'opinion ?
Comme j'ai aimé revisiter les règles du journalisme et du monde de l'information à un moment où elles sont plus que jamais exposées à être bafouées.
L’immédiateté étouffe la réflexion à la vitesse des réseaux. P. 81
Pascal MANOUKIAN nous replonge dans les années 1975 avec le père d'Ernest et les carnets de chacune de ses expéditions laissés à la postérité.
Il nous livre un roman foisonnant avec autant de parenthèses que de parcours. Le propos est profondément pluriel, interculturel, empreint d'une telle humanité. Quant à la chute, je ne l'ai pas vue venir, c'est une petite bombe.
Vous aimez les romans historiques foisonnants ? J'ai quelque chose pour vous ! Mon #Mardiconseil c'est "Le rouge et le blanc" de Harold COBERT aux éditions Les Escales que je remercie tout particulièrement pour ce joli cadeau.
Tout commence au sein d'une famille aristocratique en 1914 en Russie. Les deux frères incarnent des idéologies divergentes. Il y a Alexeï, l'aîné, lui est dans le mimétisme, il copie les stratégies capitalistes de son père. Et puis, il y a Ivan, le rebelle, celui qui porte haut et fort des idées communistes. Il intègrera les Cadets de Saint-Petersbourg, ses parents souhaitant le remettre dans le rang. Mais, il en faudrait plus arrêter le jeune homme au dessein anarchiste. Plus que le déchirement d'une famille, c'est celui de tout un pays qui s'offre à nous, la révolution est à l'oeuvre. Suivront d'autres évènements, mondiaux ceux-là, qui obligeront chacun à choisir son camp, à la vie, à la mort.
Je ne connaissais pas encore la plume d'Harold COBERT, c'est celle d'un formidable conteur. Elle est tentaculaire, haletante et pleine de suspense.
Je me suis délectée de cette fresque qui embrasse une centaine d'années. Je l'ai vécue au rythme effréné de la course du monde. Tous les grands évènements y sont relatés à travers les itinéraires d'activistes politiques, des personnages de fiction hauts en couleur.
À mesure qu’il relatait les événements avec la sécheresse d’un procès verbal, il fut surpris de ressentir un sentiment d’irréalité devant les faits qu’il consignait alors qu’il les avait soufferts dans les moindres replis de sa chair. P. 274
J'avoue que le personnage féminin m'a particulièrement fascinée. Natalia, la fille de la gouvernante des deux garçons avec qui elle a été élevée, joue le chaud et le froid. Le puissant régime au pouvoir pipe les dés et rebat inlassablement les cartes de la loyauté. Natalia m'a tantôt subjuguée, tantôt effrayée. Elle se hisse allègrement sur la première marche du podium.
Harold COBERT réussit plus généralement à humaniser un propos qui aurait pu rester à distance des hommes et des femmes qui ont concouru à la grande Histoire. Prodigieux !
Les 500 pages regorgent de références et nous offrent un roman captivant. C'est une très belle opportunité de revisiter les grandes décisions politiques du siècle dernier qui continuent d'irriguer le monde d'aujourd'hui. J'ai été frappée par la course à la maîtrise de l'arme nucléaire. C'est glaçant.
Je sors k.o. de cette lecture coup de poing avec une chute époustouflante. Défi relevé, chapeau.
Il y a 5 ans, Fred et sa famille, Hélène sa femme, Alexandre et Jeanne ses enfants, sont venus s’installer sur cette île située dans l’Atlantique, à 600 km d’autres terres, une île privée pour se protéger des effets du réchauffement climatique. Ces jours derniers, il ressent une colère l’animer. Plutôt que la révéler à ceux qu’il aime, il préfère s’isoler. S’il n’était que le seul…
Ce roman, c’est une lecture coup de 🥊, le premier conseil de Sophie de la toute nouvelle Librairie L’Étincelle installée 65 rue Beaurepaire sur Angers.
De ce roman, je ne vais pas vous en dire long. En fait, une fois n’est pas coutume, je vous en livre sa 4ème de couverture :
Parfois, dans ces moments, quand il avait pris un verre de vin et qu’une légère ivresse arrondissait les angles de son esprit, il oubliait que le monde avait disparu.
Cette citation est parfaitement inoffensive. Elle ne dévoile rien de la substantifique moelle de ce roman, ou si peu.
Thomas GUNZIG, dont je ne connaissais pas la plume (honte sur moi, il est prolifique et en tous genres littéraires), nous propose une dystopie. Vous ne rêvez pas. Ça se passe « aujourd’hui » !
La prose, orchestrée en trois partie, nous offre le regard croisé des quatre personnages principaux du roman. Tout à tour, le lecteur met la focale sur l’un d’entre eux, se nourrit de son histoire personnelle, prend la mesure de son dessein, le tout dans un contexte de grande vulnérabilité dans lequel les proches peuvent représenter la plus grande des menaces.
Le rythme est haletant, c’est au péril de leur vie !
Il fut envahi par un sentiment d’urgence poussé par une force impérieuse venue du fond de son ventre. P. 311
Non, je ne mettrai pas les mots sur cette histoire, loin de moi d’idée de vous la dévoiler ! Sophie m’a dit : « Il est dans le top 3 de cette rentrée littéraire ! » 😉 Suivez le conseil de cette libraire, sortez des sentiers battus, laissez votre curiosité faire le reste, succombez !
Entre deux dates, le 25 octobre 1961 et le 21 mars 2013, c’est une page de la vie d’un homme qui s’est écrite. Depuis sa naissance jusqu’à la mort d’une femme qu’il a aimée, Alma, le temps a passé et les liens avec la société se sont étiolés. Vivant ces dernières années seul, reclus dans son appartement du 20ème arrondissement de Paris, sous neuroleptiques, il décide le jour de la sépulture d'Alma de
récurer son logement, vider le contenu de son frigo et son congélateur dans un sac poubelle qu’il dépose au pied de l’immeuble, claquer la porte et... jeter les clés dans une bouche d’égout ! Il va faire de la rue son univers. Dès lors, une nouvelle page de sa vie peut s’écrire… à moins que ça ne soit la précédente qui soit revisitée !
J’avais lu de Dima ABDALLAH « Mauvaises herbes », son premier roman qui m’avait captivée. J’ai attendu les vacances pour me plonger dans « Bleu nuit », une lecture coup de poing. J’en sors terrassée. C'est ma #VendrediLecture.
A travers l’introspection d’un homme, Dima ABDALLAH propose un roman d’une profonde sensibilité.
Ce roman, c'est bien sûr, l'approche du deuil. En lisant les premières pages, une image s'est imposée à moi. Vous vous souvenez peut-être de cet homme dansant près du cercueil de sa femme, Agnès LASSALLE, assassinée à Saint-Jean de Luz en mars dernier. J'ai, un temps, vu le narrateur animé de ce même élan.
Et puis, il y a les fantômes, ceux qui hantent les nuits, longtemps après le grand départ...
Je devais la tuer et l’enterrer si profond que plus jamais elle ne pourrait revenir. Un corps ne meurt pas facilement, il ressuscite parfois et vient s’allonger près de vous la nuit. P. 36
Une fois à l'extérieur, le narrateur s'adonne à la contemplation. Il porte un regard tendre sur ce qui compose la rue, l’environnement, et plus encore sur les femmes qu’il va rencontrer et avec lesquelles vont s’instaurer des rituels rythmant hebdomadairement une vie d’errance.
J’ai beaucoup aimé les portraits brossés d’Emma, Ella, Martha, Carla, Layla… l’attention portée et la délicatesse dans la prise de contact, tout est affaire de dignité.
J’ai été captivée par sa capacité d’observation et foudroyée par sa sagacité à décrypter les gestes d’êtres écorchés.
C’est un roman éminemment sensoriel, il y a les images, les sons, les parfums, les saveurs, les contacts comme autant de vibrations qui confèrent à l’humain sa singularité... Dima ABDALLAH les explore pour ponctuer son roman, "Bleu nuit", de flashs lumineux, de moments d'émerveillement fabuleux.
Peut-être que si le beurre est d’une grande qualité et savamment dosé, si la cuisson est d’une justesse à couper le souffle, un croissant peut vous donner le courage d’un sourire même quand les lèvres sont si gercées que ça en est douloureux. Un croissant, ça peut peut-être suffire à une journée. P. 61
Dans une narration à la première personne du singulier, le rythme du coeur du lecteur s'accorde sur celui du personnage de fiction. Il se met à résonner au gré des perceptions avec des effets vertigineux.
L'histoire est ponctuée d'extraits de poèmes comme autant de respirations dans un roman que vous lirez en apnée. Dima ABDALLAH offre un rayonnement aux textes d'ARAGON, Louis-Ferdinand CELINE, Jean-Paul SARTRE, Romain GARY, Charles BAUDELAIRE, Milan KUNDERA, Marcel PROUST, Albert CAMUS...
Ce roman pourrait plaire à Alexandra KOSZELYK pour la citation, bien sûr, de Guillaume APOLLINAIRE extraite de "Cortège", Alcools, figurant en incipit, mais aussi pour les liens établis entre les arts. Dima ABDALLAH convoque, outre la poésie, la musique, la peinture, comme autant d’invitations à aller plus loin. J’aime ces résonances entre les différentes disciplines, ces regards croisés sur une certaine réalité.
Nouvelle référence du Book club, une lecture coup de poing, un bijou de Laurine ROUX. J’ai découvert cette écrivaine avec les 68 Premières fois avec son second roman « Le sanctuaire ». Là, avec « L’autre moitié du monde » toujours aux éditions du Sonneur, Laurine Roux confirme son talent dans l’écriture de romans.
Nous partons pour le delta de l’Èbre en Espagne, au sud de la Catalogne. Nous sommes dans les années 1930. Une marquise est propriétaire des rizières dans lesquelles elle exploite des paysans, les condamne à l’esclavage. Pilar, cuisinière, n’est pas mieux traitée. Son corps porte l’empreinte des sales mains de Carlos, le fils de la marquise. Heureusement, elle sait pouvoir compter sur la force et l’énergie de sa fille, sauvageonne, qui sait tirer profit de la nature comme personne. Mais les bouches à nourrir échauffent les esprits des hommes qui commencent à se regrouper pour défendre leurs droits. Quand une enfant est retrouvée pendue à un arbre, le corps à moitié déchiquetée par des charognards, c’en est trop. L’heure de la rébellion a sonné !
Ce roman dresse le portrait d’un territoire. Laurine ROUX nous livre de magnifiques descriptions d’une nature fertile et nourricière. Elle est magnifiée dans ce qu’elle propose de plus poétique.
Une sarcelle d’hiver. Peu après, une rainette pointe à travers les lentilles d’eau. Le marais reprend vie. Bientôt, la surface du bassin se fait piste de bal. Irisations vertes, turquoises, trait de khôl, mouvements gracieux - immersion, demi-tour, piqué -, les corps valsent. P. 158
On pourrait s’en émerveiller jusqu’à la fin de nos jours s’il n’y avait cette volonté irrépressible de l’être humain d’asservir son prochain, dominer les plus faibles que soi. En Espagne, il y a eu l’Inquisition emmenée par Torquemada. Les Juifs furent convertis en marranes, les Maures en morisques. Et puis, dans le delta de l’Èbre, c’est notamment là que des hommes et des femmes se révoltèrent. A travers des itinéraires de fiction, l’écrivaine relate les différentes étapes du soulèvement.
Et puis, dans ce roman, il y a des personnages profondément attachants, des beaux personnages féminins, des résistantes. Il y a Pilar, il y a Soledad, il y a Toya. Toya, la fille de Pilar, mesure dès sa plus petite enfance le poids de l’injustice. Elle en fera son credo, à la vie à la mort.
Il y a encore la puissance de la communauté, la force d’un groupe d’hommes et de femmes soudés par la violence des évènements. La fraternité devient une évidence.
A trop appuyer sur leur échine, elle a redressé leurs têtes. P. 84
Il y a enfin un livre rendu haletant par l’arrivée de Luz, une jeune femme d’aujourd’hui appelée à remplacer son compagnon dans le delta pour répertorier la faune et la flore des zones humides. Dès lors, tout peut arriver.
Ce livre historique est très romanesque. La guerre civile espagnole comme toile de fond permet à Laurine ROUX d’explorer un nouveau type de roman. Elle le fait avec brio. Bravo !