Nouvelle année, nouvelle aventure littéraire !
Je suis allée vagabonder sur le site de Collibris, ce réseau social littéraire animé par des passionné(e)s de lecture, et j'ai découvert le lancement du
Challenge de lecture 2021
avec ses 15 catégories :
1. Un livre dont la couverture vous a attiré (sans forcément lire le résumé)
2. Un livre écrit par un écrivain dont le prénom commence par un A
3. Une réécriture (de conte, de mythe, de classique…)
4. Un roman d’humour
5. Un ouvrage cité dans une de nos vidéos YouTube
6. Un livre dont il est question de la nature
7. Un roman dont l’histoire aborde un métier (libraire, écrivain, boulanger, chargée de communication…)
8. Un genre que vous n’avez pas l’habitude de lire
9. Un livre publié pour la première fois l’année de votre naissance
10. Le premier tome d’une saga / série
11. Un livre choisi pour vous par l’un de vos proches
12. Un roman avec un phare sur la couverture
13. Le prochain livre que vous voyez passer sur Instagram
14. Le dernier coup de cœur de l’un de vos amis lecteurs
15. Un roman dont le titre comporte un point d’exclamation !
bien m'en a pris !
Pour ma première contribution, j'ai choisi de revenir sur Ces orages-là de Sandrine COLLETTE, un tout nouveau roman sorti en librairie le 6 janvier 2021.
Je dois bien l'avouer, il aurait pu entrer dans tout un tas de catégories mais "choisir c'est renoncer", j'ai donc décidé de le retenir pour l'une de ses originalités, celle d'évoquer un métier, habituellement décliné au masculin et qui là, avec Clémence prend une toute nouvelle dimension.
Vous l'aurez compris, je vais donc le classer dans la catégorie
7. Un roman dont l'histoire aborde un métier
Si dans les petites boulangeries artisanales et familiales, la boulangère est généralement l'épouse du boulanger et se trouve en magasin pour vendre les produits tout juste sortis du four, embaumant l'espace de parfums qui, instantanément, ont ce pouvoir de faire ressurgir nos souvenirs d'enfance, Sandrine COLLETTE choisit une nouvelle voie, celle de faire porter à Clémence le tablier blanc de celui qui fait le pain.
Avec Flo, un jeune homme qui s'aventure à apprivoiser sa toute nouvelle collègue dans ce qu'elle évoque pour lui de mystérieux et de douloureux, la boulangerie représente un nid douillet où Clémence peut se lover, mettre à distance le dehors, se mettre à l'abri du prédateur qui rode et continue d'envahir ses journées, comme ses nuits.
Quand Clémence travaille au pétrissage de la fournée du jour, elle oublie tout. L'arrière boutique de la boulangerie devient pour elle un lieu clos dans lequel elle peut faire son métier, faire valoir ses compétences, être reconnue pour ce qu'elle fabrique. Son travail a le don de mettre les sens en éveil (les pains sont beaux à regarder, ils sentent bon, ils croustillent...), mais ce métier est aussi exigeant pour ses horaires, ne nous berçons pas d'illusions. Clémence enfourche son vélo à 4 heures du matin, qu'il pleuve, qu'il vente... pour aller travailler chaque jour de la semaine, ou presque.
Avec ce nouveau roman, écrit on ne peut plus rapidement (vous vous souvenez de la sortie de son dernier livre « Et toujours les Forêts » en janvier 2020), Sandrine COLLETTE s'est saisie d'un commerce classé essentiel dans la période de crise sanitaire que nous connaissons depuis presque un maintenant pour en explorer tous les recoins et le mettre en lumière.
Avec Sandrine COLLETTE, la boulangère montre un nouveau visage, qu'on se le dise Mesdames ! Qui sait, peut-être que Ces orages-là susciteront des vocations professionnelles...