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2020-04-17T16:47:52+02:00

La vendeuse d'arums de Diego RIVERA

Publié par Tlivres
La vendeuse d'arums de Diego RIVERA

Après Frida KAHLO et son "Autoportrait au Collier d'Epines et Colibri", impossible de ne pas consacrer un billet à son amoureux, Diego RIVERA. Tous deux se sont aimés à la folie, ils se sont haïs aussi, l'occasion d'un petit clin d'oeil au roman de Claire BEREST "Rien n'est noir", énorme coup de coeur de la rentrée littéraire de septembre 2019.

Et puisque nous avons décidé de publier chaque jour une toile d'artiste autour du thème du vert, symbole de l'espoir, j'ai choisi de partager avec vous aujourd'hui "La vendeuse d'arums" réalisée en 1942.

Cette toile m'inspire tout particulièrement.

Il y a cette fleur d'arum, une fleur récurrente dans l'oeuvre de l'artiste mexicain, et quand on sait que dans le langage des fleurs elle représente le Désir ardent, emblème s'il en est un de la masculinité et de la fertilité, on peut aisément imaginer l'amour fougueux qu'il vouait à Frida et plus largement, aux femmes. 

Cette fleur d'arum, plutôt originaire d'Afrique, est représentée dans une large brassée, comme le signe d'une nature généreuse et d'une économie florissante reposant sur l'activité agricole, la production et la commercialisation des produits, dans laquelle les femmes jouent un rôle très important. J'y vois une reconnaissance des femmes sud-américaines avec les nattes et le châle aux couleurs traditionnelles qui, doté de sangles, leur permet de porter des charges exceptionnelles.

Outre la composition de cette toile, c'est aussi le contraste des couleurs, plutôt chatoyantes et lumineuses, qui me plaît ici.

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2020-04-17T16:15:34+02:00

En attendant Bojangles d'Olivier BOURDEAUT

Publié par Tlivres
En attendant Bojangles d'Olivier BOURDEAUT

Parce que c’est le printemps et que nous sommes en confinement, mais que les idées continuent de germer pour se « culturer », le blog s’associe avec Page des Libraires, chaque jour du mois d’avril, pour mettre au devant de la scène un livre et une librairie.

Au hasard, chaque jour, sur les étagères de ma bibliothèque, je prendrai un numéro du magazine de ces dernières années (j’en ai toute une collection !) dans lequel je choisirai un livre que j’ai aimé.

Après 

le numéro 181 avec "Charlotte" de David FOENKINOS

le numéro 190 et « Chanson douce » de Leïla SLIMANI

le numéro 194 et « Nous aurons été vivants » de Laurence TARDIEU

le numéro 184 avec « Le coeur à l’aiguille » de Claire GONDOR

le numéro 197 avec "La Symphonie du Nouveau Monde" de Lenka HORNAKOVA CIVADE 

le numéro 188 et « Bénédict » de Cécile LADJALI,

le numéro 195 et « Juste après la vague » de Sandrine COLLETTE, 

le numéro 182 et "Collaboration horizontale" de NAVIE et Carole MAUREL,

le numéro 191 et "Chien-loup" de Serge JONCOUR,

le numéro 169 avec "Bérénice 34-44" d'Isabelle STIBBE,

le numéro 166 et "Profanes" de Jeanne BENAMEUR,

le numéro 196 et "Le cahier de recettes" de Jacky DURAND

le numéro 199 et "Par les routes" de Sylvain PRUDHOMME,

le numéro 162 et « Mauvais genre » de Chloé CRUCHAUDET, 

le numéro 173 et « Quand le diable sortit de la salle de bains » de Sophie DIVRY,

place au numéro 176 et « En attendant Bojangles » d'Olivier BOURDEAUT, un bijou, un roman étourdissant présenté par Olivier BADOY de la Librairie des Cordeliers de Romans-sur-Isère, l'occasion d'un petit clin d'oeil aux librairies Saint-Pierre de Senlis, La Préface de Colomiers, Le livre et la tortue d'Issy-Les-Moulineaux, L'Intranquille Plazza de Besançon. 

Ce roman, je l'ai aimé à la folie. Je l'ai découvert avec les 68 Premières fois que je salue chaleureusement.

Et si on se quittait en musique ? Laissez-vous guider, un simple clic suffit !

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2020-04-17T06:00:00+02:00

Colette et les siennes de Dominique BONA

Publié par Tlivres
Colette et les siennes de Dominique BONA

Editions Grasset
 

J'en viendrais presque à dire que ce confinement a du bon et je suis sûre que ma grande fille ne me contredira pas ! 

En fait, elle m'a confié toute une PAL, "des bijoux" m'a-t-elle dit. J'y puise régulièrement quelques perles, à l'image de "Mon ghetto intérieur" de Santiago H. AMIGORENA. Et là, très récemment, elle m'a conseillé de me plonger dans "Colette et les siennes" de Dominique BONA, une gourmandise !

Colette, j'avais abordé sa vie avec la BD "Les apprentissages de Colette" réalisée par notre regrettée Annie GOETZINGER. 

Là, c'est sous la plume de Dominique BONA de l'Académie française que je vous propose de (re)trouver Colette, un personnage éminemment romanesque.

Colette a 41 ans. Elle est journaliste. Elle vit dans le 16ème arrondissement de Paris, dans le "chalet" de la rue Cortambert. Mariée à l'âge de 20 ans, elle était alors danseuse de music-hall. Depuis, divorcée, elle est aujourd'hui mariée avec le baron Henry de JOUVENEL, rédacteur en chef du journal pour lequel elle travaille. Sa fille, Bel-Gazou, elle l'a confiée à sa belle-mère. Elle vit en Corrèze. C'est la guerre. Henry de JOUVENEL est mobilisé. Colette en  profite pour accueillir trois amies chez elle, trois femmes d'exception avec lesquelles Colette va partager un pan de sa vie. Financièrement privilégiée, évoluant dans une propriété de plus de 3 000 mètres carré, Colette brille dans les salons. De la guerre, elle en mesure le confinement, l'absence de son amoureux, la pénurie de denrées alimentaires. Pour le reste, Colette continue de travailler et de proner haut et fort sa liberté. Elle prendra le risque d'aller jusqu'à Verdun retrouver Henry de JOUVENEL où elle vivra des moments d'une folle passion amoureuse. A la fin de la guerre, malheureusement, l'ardeur du bien aimé se portera pour d'autres femmes, rendant Colette profondément triste. Des aventures, elle en aura, avec plus jeune que soi. Pendant ce temps, Colette écrit. Si les "Claudine" avaient été publiées sous le nom de son premier mari, Henry GAUTHIER-VILLARS dit Willy, elle signe désormais ses romans comme ses chroniques dans la rubrique des Contes des mille et un matins du journal Le Matin. Colette révolutionne le ton. 


Privilégier les sensations et bannir les commentaires, toujours abstraits et ennuyeux. P. 251

Avec son amie, Annie de PENE, également journaliste, auteure de "L'évadée", ces deux femmes donnent de la chair aux mots, elles écrivent avec leur coeur, leur sensibilité, elles témoignent de leurs émotions. 

Dominique BONA nous livre une biographie absolument remarquable de Colette et ses trois amies, toutes des femmes éprises de liberté, insoumises, sensuelles et gourmandes, qui vont nourrir des liens de complicité de soeurs et de solidarité de filles pour lutter contre la solitude. J'ai adoré vivre à leurs côtés leurs moments d'euphorie. En quête d'une identité nouvelle, elles cherchent par tous les moyens à EXISTER. 


Nul ne saurait brider leur instinct souverain : être soi, par soi-même, voilà ce qu’elles revendiquent. P. 128

Elles se font couper les cheveux courts, elles fument, elles portent des pantalons et laissent tomber le corset. Avant-gardistes dans l'âme, elle s'affranchissent de tout ce qui pourrait les asservir, y compris des enfants. Pour Colette, c'est particulièrement vrai quand le tout Paris est aux mains des femmes, une capitale désertée des mâles partis à la guerre. Parce que Colette, c'est une sentimentale ; quand elle est amoureuse, elle vit sa passion avec fougue et accepte, quand d'autres le refusent, de se plier aux ordres du sexe fort !

Il y a un vent de renouveau qui souffle alors sur la société française. Colette et ses trois amies, Annie de PENE mais aussi Marguerite dite Moreno, comédienne, et Jeanne ROQUES, Musidora dite Musi, en jouissent sans modération. 

J'ai été profondément touchée en ouvrant le livre par sa résonance avec ce que nous vivons aujourd'hui, et plus précisément avec l'exode des parisiens, mi-mars, avant que ne soit acté le confinement lié à la crise sanitaire que nous traversons :

"L'heure est aux prises de décisions rapides. Devant la menace d'une avance allemande sur la capitale, beaucoup de femmes, en chefs de famille, préfèrent quitter Paris. On gagne au plus vite la province, dans des voitures pleines à craquer, des valises empilées, ficelées sur les toits. Il arrive que des femmes qui ne savaient pas conduire aient à prendre le volant. Elisabeth, qui a le privilège d'avoir à son service le vieux chauffeur de son père (le duc ne sort plus de chez lui), emmène ses deux filles à Bénerville. Après un trajet de douze heures, elle atteint enfin son refuge, la somptueuse villa normande où elle passe traditionnellement ses vacances et qui porte un nom on ne peut plus décalé, "Mon rêve". "

Ce hasard prêterait à rire si l'heure n'était pas aussi grave : "Nous sommes en guerre".

Et en guerre, la satisfaction des besoins vitaux devient la priorité numéro un. Colette et ses trois amies partagent le plaisir de... 


Manger..., elles y attachent une attention particulière dans ces mois de grave incertitude : manger rassure, on se console comme on peut. C’est une manière de se faire du bien, alors qu’on se lève et qu’on s’endort la gorge nouée par tant de menaces obscures. P. 111

Mais sur la pyramide de Maslow, après la satisfaction des besoins physiologiques, Colette et ses amies aspirent à accéder à l'échelon le plus haut, celui de l'accomplissement de soi. Colette et Annie de PENE expriment leur talent dans l'écriture. Musidora, elle, après les Folies-Bergères, convoite le cinéma. Elle connaît le succès avec "Vampires", un film en dix épisodes réalisé par Louis FEUILLADE et sorti en décembre 1916. Elle se lance ensuite dans la réalisation et enfin, dans la production. Elle entraîne dans son sillon Colette qui se consacre à la rédaction des sous-titres, nous sommes au temps du cinéma muet.

Figures des lettres et des arts, ces femmes donnent à voir une certaine approche de la maternité. Il y a l'amont, leur propre relation avec leur mère. Toutes les quatre ont vécu dans des foyers où la mère incarnait le rôle de chef de famille, une mère puissante, brillante, envahissante aussi. Elles se sont toutes émancipées de ce format. Si elles ne se disent pas féministes, elles n'en affirment pas moins une certaine relation à la filiation. Elles-mêmes se libèrent de leur progéniture.  


La maternité est une vraie chaîne. P. 105

Dominique BONA écrit la biographie de quatre femmes, aussi audacieuses qu'impétueuses. "Colette et les siennes" est aussi un livre social qui décrit les modes de vie d'une certaine catégorie de la population. C'est aussi un livre historique qui donne à voir les réalités des années 1910 et des trois décennies suivantes. C'est également un livre féministe qui montre l'évolution de la condition des femmes de l'époque. C'est, de plus, un livre artistique qui relate le développement de la presse écrite et les débuts de l'activité cinématographique. Mais c'est encore beaucoup plus que ça !

Ne sont pas à négliger les qualités de l'écriture de Dominique BONA, élue à l'Académie française en 2013. Elles sont juste parfaites.

Définitivement, "Colette et les siennes" est un bijou. C'est un coup de coeur et ma #vendredilecture ! Un très grand merci à ma fille qui m'a mise sur la voie.  

Hasard du calendrier. Dans la chronique de Juliette ARNAUD du 12 avril dernier, il est question de "Colette et Jacques", trois minutes de pur délice, comme la cerise sur le gâteau. Et s'il n'y avait pas de hasard dans la vie...

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2020-04-16T17:23:41+02:00

Continuer de Laurent MAUVIGNIER

Publié par Tlivres
Continuer de Laurent MAUVIGNIER

Ma #citationdujeudi est extraite d'un roman de Laurent MAUVIGNIER : "Continuer" aux éditions de Minuit.

Ce roman m'a littéralement transportée.

Un grand moment d'évasion en cette période de confinement, ça ne se refuse pas n'est-ce pas ?

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2020-04-16T16:40:00+02:00

Quand le diable sortit de la salle de bains de Sophie DIVRY

Publié par Tlivres
Quand le diable sortit de la salle de bains de Sophie DIVRY

Parce que c’est le printemps et que nous sommes en confinement, mais que les idées continuent de germer pour se « culturer », le blog s’associe avec Page des Libraires, chaque jour du mois d’avril, pour mettre au devant de la scène un livre et une librairie.

Au hasard, chaque jour, sur les étagères de ma bibliothèque, je prendrai un numéro du magazine de ces dernières années (j’en ai toute une collection !) dans lequel je choisirai un livre que j’ai aimé.

Après 

le numéro 181 avec "Charlotte" de David FOENKINOS

le numéro 190 et « Chanson douce » de Leïla SLIMANI

le numéro 194 et « Nous aurons été vivants » de Laurence TARDIEU

le numéro 184 avec « Le coeur à l’aiguille » de Claire GONDOR

le numéro 197 avec "La Symphonie du Nouveau Monde" de Lenka HORNAKOVA CIVADE 

le numéro 188 et « Bénédict » de Cécile LADJALI,

le numéro 195 et « Juste après la vague » de Sandrine COLLETTE, 

le numéro 182 et "Collaboration horizontale" de NAVIE et Carole MAUREL,

le numéro 191 et "Chien-loup" de Serge JONCOUR,

le numéro 169 avec "Bérénice 34-44" d'Isabelle STIBBE,

le numéro 166 et "Profanes" de Jeanne BENAMEUR,

le numéro 196 et "Le cahier de recettes" de Jacky DURAND

le numéro 199 et "Par les routes" de Sylvain PRUDHOMME,

le numéro 162 et « Mauvais genre » de Chloé CRUCHAUDET, 

place au numéro 173 et « Quand le diable sortit de la salle de bains » de Sophie DIVRY, publié aux éditions Noir sur blanc dans la collection Notabilia, présenté par Margaux HENIN de la Librairie Passion Culture d'Orléans, l'occasion d'un petit clin d'oeil aux Librairies Sauramps en Cévennes d'Alès, Rêves de mots de Lyon, Rive gauche de Lyon et l'Oeil au vert de Paris.

Je me souviens d'un roman truculent, d'avoir ri jaune aussi. J'ai bien peur que le propos satirique de Sophie DIVRY n'ait pas pris une ride !

Pour aller plus loin, je vous invite à retrouver l'écrivaine et Antigone, leur entretien date du 6 avril dernier. J'en profite pour saluer toute l'équipe du Club des lecteurs yonnais !

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2020-04-16T11:40:00+02:00

No. 153 de David HOCKNEY

Publié par Tlivres
"No. 153" - 5th April 2020 - iPad drawing © David Hockney

"No. 153" - 5th April 2020 - iPad drawing © David Hockney

Poursuivons ensemble nos découvertes artistiques autour du thème du vert, thème de l'espoir en cette période de confinement.

Place aujourd'hui à un formidable cadeau offert par David HOCKNEY, artiste peintre né au Royaume-Uni, à la Directrice artistique du Théâtre du Châtelet, Ruth MACKENZIE.

Le cadeau est pluriel. 

Il repose sur dix oeuvres d'art, inédites, réalisées à l'iPad.

La "No. 153" en fait partie, elle a été réalisée le 5 avril dernier. David HOCKNEY célèbre l'arrivée du printemps, en Normandie, tout en beauté.

Le nuancier de verts, chatoyants, donne de la modernité à un tableau qui pourrait s'apparenter aux oeuvres des Impressionnistes. J'aime cette conception avec la juxtaposition de plusieurs plans, l'ombre de l'arbre concourt à lui donner de la profondeur.

Et puis, il y a une lettre, une lettre ouverte qui fait l'éloge de la nature, de l'amour et du réconfort.

Cette lettre s'inscrit dans la prodigieuse série intitulée "Lettres d'intérieur", initiée par Augustin TRAPENARD sur France Inter depuis le début du confinement.

A l'art de peindre se joint la puissance des mots. Si d'aventure vous avez quelques minutes devant vous, je vous invite à lire cette lettre dont chacun, chacune, aurait certainement voulu être destinataire. Juste sublime ! 

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2020-04-15T12:13:12+02:00

Popasna de Seth

Publié par Tlivres
Popasna de Seth

Avec Florence&Littérature et Christine - Calliope&Pétrichor sur Twitter et Eliane sur Insta, nous posterons chaque jour du mois d'avril une toile d’artiste. En cette période de confinement, nous avons choisi comme thème le vert de l’espoir.

Après Marc CHAGALL, Frida KAHLO, Jade RIVERA, Pablo PICASSO, Robert DELAUNAY, Alix de BOURMONT, Elisabeth VIGEE LE BRUN, Gustav KLIMT, Salvador DALI, Joan MIRO, René MAGRITTEBerthe MORISOT, Nathalie DUBOISEdouard MANET, 

place à SETH avec "Popasna", 2019.

SETH, c'est un graffeur français, que j'ai déjà évoqué beaucoup sur le blog.

Je trouve ses fresques tout à fait exceptionnelles. 

Il a l'habitude de mettre l'enfant au coeur de ses créations, tout en beauté.

Mais plus que ça, c'est aussi la démarche de l'homme qui me plaît. Ainsi, la fresque monumentale d'aujourd'hui a-t-elle été réalisée dans la ville de Popasna, touchée par le conflit ukrainien, lors de son second séjour en 2019. Il y a réalisé des ateliers d'art plastique avec les enfants de l'école. Cette fresque, c'est son regard porté sur les traumatismes des enfants et leur capacité de résilience.

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2020-04-15T11:33:57+02:00

Mauvais genre de Chloé CRUCHAUDET

Publié par Tlivres
Mauvais genre de Chloé CRUCHAUDET

Parce que c’est le printemps et que nous sommes en confinement, mais que les idées continuent de germer pour se « culturer », le blog s’associe avec Page des Libraires, chaque jour du mois d’avril, pour mettre au devant de la scène un livre et une librairie.

Au hasard, chaque jour, sur les étagères de ma bibliothèque, je prendrai un numéro du magazine de ces dernières années (j’en ai toute une collection !) dans lequel je choisirai un livre que j’ai aimé.

Après 

le numéro 181 avec "Charlotte" de David FOENKINOS

le numéro 190 et « Chanson douce » de Leïla SLIMANI

le numéro 194 et « Nous aurons été vivants » de Laurence TARDIEU

le numéro 184 avec « Le coeur à l’aiguille » de Claire GONDOR

le numéro 197 avec "La Symphonie du Nouveau Monde" de Lenka HORNAKOVA CIVADE 

le numéro 188 et « Bénédict » de Cécile LADJALI,

le numéro 195 et « Juste après la vague » de Sandrine COLLETTE, 

le numéro 182 et "Collaboration horizontale" de NAVIE et Carole MAUREL,

le numéro 191 et "Chien-loup" de Serge JONCOUR,

le numéro 169 avec "Bérénice 34-44" d'Isabelle STIBBE,

le numéro 166 et "Profanes" de Jeanne BENAMEUR,

le numéro 196 et "Le cahier de recettes" de Jacky DURAND

le numéro 199 et "Par les routes" de Sylvain PRUDHOMME,

place au numéro 162 et « Mauvais genre » de Chloé CRUCHAUDET, ma #mercrediBd, chez Delcourt, lue et conseillée par les Librairies Contact d’Angers (j’en profite pour saluer l’équipe), Rabelais de Tours, Maupetit de Marseille et Gibert Joseph de Dijon.

Cette BD m’avait profondément touchée à sa sortie. Elle aborde les traumatismes de guerre, le genre, l’homosexualité, le travestissement, les violences conjugales… des sujets graves dans un graphisme délicat.

C’est l’œuvre d’une illustratrice dont j’apprécie particulièrement le talent. Retrouvez le portrait de Chloé CRUCHAUDET brossé dans le cadre de l’action #marsauféminin !

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2020-04-14T16:43:55+02:00

Le printemps d’Edouard MANET

Publié par Tlivres
Le printemps d’Edouard MANET

Avec Florence&Littérature et Christine - Calliope&Pétrichor sur Twitter et Eliane sur Insta, nous posterons chaque jour du mois d'avril une toile d’artiste. En cette période de confinement, nous avons choisi comme thème le vert de l’espoir.

Après Marc CHAGALL, Frida KAHLO, Jade RIVERA, Pablo PICASSO, Robert DELAUNAY, Alix de BOURMONT, Elisabeth VIGEE LE BRUN, Gustav KLIMT, Salvador DALI, Joan MIRO, René MAGRITTEBerthe MORISOT, Nathalie DUBOIS,

place à cette toile réalisée par Edouard MANET en 1881 : "Le printemps".

Elle fait partie d'une série, malheureusement inaboutie.

Après « L’automne », l’artiste se lance dans cette création, il brosse le portrait de l’actrice Jeanne de Marsy.

Edouard MANET décédera avant d’avoir pu réaliser les deux œuvres complémentaires qui auraient permis de boucler la boucle. Sacrilège quand on voit la beauté de la toile.

En novembre 2014, la toile a été mise en vente aux enchères par Christie’s, elle est partie moyennant la somme de 65 millions de dollars. C’est la somme record obtenue par une œuvre de l’artiste impressionniste français.

Peut-être est-ce vous qui l’avez aujourd'hui exposée dans votre salon !

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2020-04-14T11:35:40+02:00

Par les routes de Sylvain PRUDHOMME

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Par les routes de Sylvain PRUDHOMME

Parce que c’est le printemps et que nous sommes en confinement, mais que les idées continuent de germer pour se « culturer », le blog s’associe avec Page des Libraires, chaque jour du mois d’avril, pour mettre au devant de la scène un livre et une librairie.

Au hasard, chaque jour, sur les étagères de ma bibliothèque, je prendrai un numéro du magazine de ces dernières années (j’en ai toute une collection !) dans lequel je choisirai un livre que j’ai aimé.

Après 

le numéro 181 avec "Charlotte" de David FOENKINOS

le numéro 190 et « Chanson douce » de Leïla SLIMANI

le numéro 194 et « Nous aurons été vivants » de Laurence TARDIEU

le numéro 184 avec « Le coeur à l’aiguille » de Claire GONDOR

le numéro 197 avec "La Symphonie du Nouveau Monde" de Lenka HORNAKOVA CIVADE 

le numéro 188 et « Bénédict » de Cécile LADJALI,

le numéro 195 et « Juste après la vague » de Sandrine COLLETTE, 

le numéro 182 et "Collaboration horizontale" de NAVIE et Carole MAUREL,

le numéro 191 et "Chien-loup" de Serge JONCOUR,

le numéro 169 avec "Bérénice 34-44" d'Isabelle STIBBE,

le numéro 166 et "Profanes" de Jeanne BENAMEUR,

le numéro 196 et "Le cahier de recettes" de Jacky DURAND

place au numéro 199 et "Par les routes" de Sylvain PRUDHOMME, Prix Fémina 2019, un roman publié chez L’arbalète Gallimard et présenté par Marianne KMIECIK de la Librairie Les Lisières de Villeneuve-d'Ascq et Croix.

Nous avons appris hier que le confinement se prolongerait jusqu'au 11 mai prochain. Par ailleurs, beaucoup d'aléas planent sur nos vacances à l'étranger cet été, l'occasion de nous recentrer sur les richesses touristiques françaises. Si vous ne savez pas encore pour quelle destination opter, je vous conseille de vous plonger dans ce roman qui donne ses lettres de grâce au patrimoine français riche de ses 36000 communes qui, chacune, mérite d’être visitée. En tout cas, Sylvain PRUDHOMME nous y invite ! Le scénario est audacieux et réussi, bravo !

Et puis, il y a cette chute, tellement bien vue et posée comme la cerise sur un gâteau, une vraie gourmandise. Ce roman, c'est un diffuseur de plaisir, un roman qui vous veut du bien.

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2020-04-13T11:50:29+02:00

Tournesol de Nathalie DUBOIS

Publié par Tlivres
Tournesol de Nathalie DUBOIS

Avec Florence&Littérature et Christine - Calliope&Pétrichor sur Twitter et Eliane sur Insta, nous posterons chaque jour du mois d'avril une toile d’artiste. En cette période de confinement, nous avons choisi comme thème le vert de l’espoir.

Après Marc CHAGALL, Frida KAHLO, Jade RIVERA, Pablo PICASSO, Robert DELAUNAY, Alix de BOURMONT, Elisabeth VIGEE LE BRUN, Gustav KLIMT, Salvador DALI, Joan MIRO, René MAGRITTE, Berthe MORISOT,

place à Nathalie DUBOIS et son "Tournesol",

réalisé depuis le début du confinement, en avril 2020.

Cette angevine d'adoption, je l'ai découverte avec les créations de la résidence d'artiste au CHU d'Angers, un travail tout à fait extraordinaire avec des oeuvres qui le sont tout autant, d'une finesse fascinante. Ses matériaux d'alors :  des radios, des opercules de sérum utilisés pour les perfusion... Là, c'est aussi la démarche participative qui m'a intéressée.

Aujourd'hui, j'ai envie de partager avec vous son "Tournesol" qui représente une période de création atypique. Alors qu'elle nous avait habitués au monochrome, place à la couleur, au trait fin, place au tracé large. Pas un centimètre carré de blanc !

J'aime dans ses tableaux d'aujourd'hui l'esprit de mouvement. J'y perçois un élan comme si une légère bise venait animer ses fleurs qu'elle veut colorées.

Vous pouvez bien sûr consulter son site internet ou bien son compte Instagram pour avoir une plus grande idée de la richesse de son art. 

J'espère que nous pourrons ensemble rédiger une "Visite d'atelier" une fois cette période de confinement derrière nous.

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2020-04-12T12:57:33+02:00

Le cahier de recettes de Jacky DURAND

Publié par Tlivres
Le cahier de recettes de Jacky DURAND

Parce que c’est le printemps et que nous sommes en confinement, mais que les idées continuent de germer pour se « culturer », le blog s’associe avec Page des Libraires, chaque jour du mois d’avril, pour mettre au devant de la scène un livre et une librairie.

Au hasard, chaque jour, sur les étagères de ma bibliothèque, je prendrai un numéro du magazine de ces dernières années (j’en ai toute une collection !) dans lequel je choisirai un livre que j’ai aimé.

Après 

le numéro 181 avec "Charlotte" de David FOENKINOS

le numéro 190 et « Chanson douce » de Leïla SLIMANI

le numéro 194 et « Nous aurons été vivants » de Laurence TARDIEU

le numéro 184 avec « Le coeur à l’aiguille » de Claire GONDOR

le numéro 197 avec "La Symphonie du Nouveau Monde" de Lenka HORNAKOVA CIVADE 

le numéro 188 et « Bénédict » de Cécile LADJALI,

le numéro 195 et « Juste après la vague » de Sandrine COLLETTE, 

le numéro 182 et "Collaboration horizontale" de NAVIE et Carole MAUREL,

le numéro 191 et "Chien-loup" de Serge JONCOUR,

le numéro 169 avec "Bérénice 34-44" d'Isabelle STIBBE,

le numéro 166 et "Profanes" de Jeanne BENAMEUR,

place au numéro 196 et à ce petit bijou "Le cahier de recettes" de Jacky DURAND, un roman publié aux éditions Stock et présenté par Béatrice PUTEGNAT de la Librairie Les Cyclades de Saint-Cloud, l'occasion d'un petit clin d'oeil aux librairies Thuard du Mans, Récréalivres du Mans, Alpha B de Saint-Omer et Aux lettres de mon moulin de Nîmes.

J'ai découvert la plume de Jacky DURAND avec "Marguerite", son premier découvert avec les 68 Premières fois (j'embrasse tout l'équipe !).

Aujourd'hui, et parce que vous êtes peut-être dans vos fourneaux à préparer les festivités de Pâques (même si cette année le nombre d'invités est considérablement réduit), je vous propose un roman qui parle de cuisine, mais pas que...

"Le cahier de recettes" est un roman empreint de générosité, de bienveillance et de bonté. La plume est délicate, poétique... bref, il est temps de vous mettre à table !

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2020-04-12T12:04:17+02:00

Vue de Paris des hauteurs du Trocadéro de Berthe MORISOT

Publié par Tlivres
Vue de Paris des hauteurs du Trocadéro de Berthe MORISOT

Avec Florence&Littérature et Christine - Calliope&Pétrichor sur Twitter et Eliane sur Insta, nous posterons chaque jour du mois d'avril une toile d’artiste. En cette période de confinement, nous avons choisi comme thème le vert de l’espoir.

"Moi et le villagede Marc CHAGALL, 1911

"Autoportrait au Collier d’Épines et Colibri" de Frida KAHLO, 1940

"El paseo" de Jade RIVERA, 2020

« Jacqueline avec des fleurs » de Pablo PICASSO, 1954

« Rythme, Joie de vivre » de Robert DELAUNAY, 1930

« Grand-père moustachu » d'Alix de BOURMONT, 2015

« Portrait de Julie Le Brun » d'Elisabeth VIGEE LE BRUN, 1787

« L'Eglise de Cassone » de Gustav KLIMT, 1939

« Femme à tête de roses » de Salvador DALI, 1935

« Prades, le Village » de Joan MIRO, 1917

"Fils de l'homme" de René MAGRITTE, 1964

place aujourd'hui à la "Vue de Paris des hauteurs du Trocadéro" de Berthe MORISOT.

Autre siècle, autre style !

Berthe MORISOT est l'un des membres fondateurs de l'Impressionnisme, ce mouvement d'avant-garde qui l'amena à côtoyer Edouard MANET, Edgar DEGAS, Pierre-Auguste RENOIR et Claude MONET.

Cette toile date de 1872.

Je l'aime beaucoup pour la finesse du tracé, les personnages ont beau être en petites dimensions, on en distingue parfaitement les postures, et puis, il y a l'horizon, le tout Paris, ses monuments, la Seine, bref un environnement qui donne à voir la capitale de cette fin du XIXème siècle.

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2020-04-11T10:45:57+02:00

Retour en images et en musique sur un mois de mars... particulier !

Publié par Tlivres

Retour en images et en musique - source "Walk in The Park" by audionautix.com - svp sur un mois de mars... particulier !

Depuis « Fou rire » de Mauricette Toussaint jusqu’à « La fille du train » en passant par #marsauféminin jusqu’à #RestezChezVous, jamais le le roman de Laurent Mauvignier « Continuer » n’a autant pris son sens.

Portez-vous bien Trèfle à quatre feuilles

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2020-04-11T09:20:23+02:00

Profanes de Jeanne BENAMEUR

Publié par Tlivres
Profanes de Jeanne BENAMEUR

Parce que c’est le printemps et que nous sommes en confinement, mais que les idées continuent de germer pour se « culturer », le blog s’associe avec Page des Libraires, chaque jour du mois d’avril, pour mettre au devant de la scène un livre et une librairie.

Au hasard, chaque jour, sur les étagères de ma bibliothèque, je prendrai un numéro du magazine de ces dernières années (j’en ai toute une collection !) dans lequel je choisirai un livre que j’ai aimé.

Après 

le numéro 181 avec "Charlotte" de David FOENKINOS

le numéro 190 et « Chanson douce » de Leïla SLIMANI

le numéro 194 et « Nous aurons été vivants » de Laurence TARDIEU

le numéro 184 avec « Le coeur à l’aiguille » de Claire GONDOR

le numéro 197 avec "La Symphonie du Nouveau Monde" de Lenka HORNAKOVA CIVADE 

le numéro 188 et « Bénédict » de Cécile LADJALI,

le numéro 195 et « Juste après la vague » de Sandrine COLLETTE, 

le numéro 182 et "Collaboration horizontale" de NAVIE et Carole MAUREL,

le numéro 191 et "Chien-loup" de Serge JONCOUR,

le numéro 169 avec "Bérénice 34-44" d'Isabelle STIBBE,

place aujourd'hui au numéro 166 et "Profanes" de Jeanne BENAMEUR, un roman publié chez Actes Sud et présenté par Jean-Marc BRUNIER de la Librairie Le Cadran lunaire de Mâcon, l'occasion d'un petit clin d'oeil aux librairies La Libreria de Paris, Tirloy de Lilles, Papyrus de La Ferté-Bernard et La Préface de Colomiers.

Plus que "Profanes", ce sont tous les romans de Jeanne BENAMEUR qui sont, pour moi, des coups de coeur.

Jeanne BENAMEUR, c'est une écrivaine dont je suis devenue au fil du temps une inconditionnelle. Sa plume a une telle sensibilité, elle est empreinte d'un tel humanisme, qu'elle nous donne l'élan nécessaire pour affronter les épreuves de la vie.

Jeanne BENAMEUR, c'est l'une de mes 30 héroïnes, ces 30 femmes mises à l'honneur dans le cadre de l'opération #marsauféminin 2020, un portrait de femme haut en couleur !

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2020-04-11T07:00:00+02:00

Le fils de l'homme de René MAGRITTE

Publié par Tlivres
© René Magritte / Collection privée

© René Magritte / Collection privée

Avec Florence&Littérature et Christine - Calliope&Pétrichor sur Twitter et Eliane sur Insta, nous posterons chaque jour du mois d'avril une toile d’artiste. En cette période de confinement, nous avons choisi comme thème le vert de l’espoir.

"Moi et le villagede Marc CHAGALL, 1911

"Autoportrait au Collier d’Épines et Colibri" de Frida KAHLO, 1940

"El paseo" de Jade RIVERA, 2020

« Jacqueline avec des fleurs » de Pablo PICASSO, 1954

« Rythme, Joie de vivre » de Robert DELAUNAY, 1930

« Grand-père moustachu » d'Alix de BOURMONT, 2015

« Portrait de Julie Le Brun » d'Elisabeth VIGEE LE BRUN, 1787

« L'Eglise de Cassone » de Gustav KLIMT, 1939

« Femme à tête de roses » de Salvador DALI, 1935

« Prades, le Village » de Joan MIRO, 1917

place au "Fils de l'homme" de René MAGRITTE, une huile sur toile réalisée en 1964.

Cet artiste belge, je l'adore. 

Fin 2016, le Centre Pompidou lui a consacré une exposition temporaire. Vous pensez bien que je m'y suis précipitée.

Sur cette création en particulier, j'aime le côté austère de la tenue de l'homme, la veste sombre, le chapeau melon, et le côté fantaisiste apporté avec la pomme, bien lisse, bien verte, presque irréelle, placée devant une partie du visage du peintre (un autoportrait).   

L'artiste aime jouer avec le spectateur de ses oeuvres dont certaines parties sont visibles, d'autres cachées.

D'ailleurs, à bien y regarder, l'oeil gauche se distingue entre le fruit et son feuillage, vraisemblablement une référence à sa mère qui s'est suicidée quand il n'était encore qu'un enfant et dont le visage restera caché, à l'exception de son oeil, gauche !

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2020-04-10T16:22:57+02:00

Bérénice 34-44 d'Isabelle STIBBE

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Bérénice 34-44 d'Isabelle STIBBE

Parce que c’est le printemps et que nous sommes en confinement, mais que les idées continuent de germer pour se « culturer », le blog s’associe avec Page des Libraires, chaque jour du mois d’avril, pour mettre au devant de la scène un livre et une librairie.

Au hasard, chaque jour, sur les étagères de ma bibliothèque, je prendrai un numéro du magazine de ces dernières années (j’en ai toute une collection !) dans lequel je choisirai un livre que j’ai aimé.

Après 

le numéro 181 avec "Charlotte" de David FOENKINOS

le numéro 190 et « Chanson douce » de Leïla SLIMANI

le numéro 194 et « Nous aurons été vivants » de Laurence TARDIEU

le numéro 184 avec « Le coeur à l’aiguille » de Claire GONDOR

le numéro 197 avec "La Symphonie du Nouveau Monde" de Lenka HORNAKOVA CIVADE 

le numéro 188 et « Bénédict » de Cécile LADJALI,

le numéro 195 et « Juste après la vague » de Sandrine COLLETTE, 

le numéro 182 et "Collaboration horizontale" de NAVIE et Carole MAUREL,

le numéro 191 et "Chien-loup" de Serge JONCOUR,

place au numéro 169 avec "Bérénice 34-44" d'Isabelle STIBBE, un énorme coup de coeur publié chez Serge SAFRAN éditeur, présenté par Margaux HENIN de la Librairie Passion Culture d'Orléans, l'occasion d'un petit clin d'oeil aux librairies Privat de Toulouse, Graffiti de Tarbes, Prado Paradis de Marseille et Tome 19 de Revel.

C'est l'univers de la Comédie Française, cette grande institution du théâtre parisien, qui nous est livré par une spécialiste de la "maison" : Isabelle STIBBE y a travaillé en tant que responsable des publications. Sa plume est remarquable, ce qui ne gâche rien, je vous l'accorde.

C'est un très beau livre en hommage aux grands noms du théâtre : Louis JOUVET, Jacques COPEAU, Jean YONNEL, Jean-Louis BARRAULT, Robert MANUEL...

C'est enfin un roman historique qui retrace une sombre page de notre Histoire : la montée du nazisme, la chasse aux juifs... Vous savez qu'il n'y a pas de hasard dans la vie, ce roman résonne avec ma lecture en cours : "De notre côté du ciel" de Hans MEYER ZU DUTTINGDORF.

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2020-04-10T07:00:00+02:00

Prades, le Village de Joan MIRO

Publié par Tlivres
Prades, le Village de Joan MIRO

Avec Florence&Littérature et Christine - Calliope&Pétrichor sur Twitter etEliane sur Insta, nous posterons chaque jour du mois d'avril une toile d’artiste. En cette période de confinement, nous avons choisi comme thème le vert de l’espoir.

"Moi et le villagede Marc CHAGALL, 1911

"Autoportrait au Collier d’Épines et Colibri" de Frida KAHLO, 1940

"El paseo" de Jade RIVERA, 2020

« Jacqueline avec des fleurs » de Pablo PICASSO, 1954

« Rythme, Joie de vivre » de Robert DELAUNAY, 1930

« Grand-père moustachu » d'Alix de BOURMONT, 2015

« Portrait de Julie Le Brun » d'Elisabeth VIGEE LE BRUN, 1787

« L'Eglise de Cassone » de Gustav KLIMT, 1939

« Femme à tête de roses » de Salvador DALI, 1935,

place à « Prades le village » de Joan MIRO réalisée en 1917.

Nous restons en Espagne. Après DALI, je vous propose une oeuvre réalisée par l'artiste catalan à ses débuts.

J'ai eu l'immense chance de visiter l'exposition temporaire qui lui était dédiée fin 2018, début 2019, au Grand Palais de Paris. J'avais alors été surprise par ses toiles de villages, dignes d'un miniaturiste. Il y avait alors « Mont-Roig, l'église et le village ».

Aujourd'hui, je reste dans ce registre mais je vous propose "Prades le village", un tableau au trait plus grossier mais composé de couleurs vives, des couleurs chatoyantes comme je les aimes.

Cette toile, elle donne à voir le réalisme que le peintre aimait représenter dans sa jeunesse. Elle préfigure aussi du mouvement pictural dans lequel il va exceller et imaginer des compositions tout à fait extraordinaires. On y retrouve des lignes, vectrices d'une certaine forme de modernité.

Joan MIRO, c'est un peintre qui me fascine par ses créations et sa soif de liberté. En cette période de confinement, il nous offre cet élan qui nous manque tant aujourd'hui.

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2020-04-09T17:12:07+02:00

Les huit montagnes de Paolo COGNETTI

Publié par Tlivres
Les huit montagnes de Paolo COGNETTI

Ma #citationdujeudi, comme Christine, je l'extrais du dernier roman de Paolo COGNETTI, "Les huit montagnes" publié aux éditions Stock et chez Le livre de poche plus récemment. Il est lauréat du Prix Médecis Etranger 2017 et du Prix François Sommer 2018.

En ces temps de confinement, on aspire aux grands espaces, non ?

Là, c'est un hymne à la montagne, à la marche dans ces environnements naturels, au bien être que ça procure, un petit bijou.

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2020-04-09T09:01:47+02:00

Chien-loup de Serge JONCOUR

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 Chien-loup de Serge JONCOUR

Parce que c’est le printemps et que nous sommes en confinement, mais que les idées continuent de germer pour se « culturer », le blog s’associe avec Page des Libraires, chaque jour du mois d’avril, pour mettre au devant de la scène un livre et une librairie.

Au hasard, chaque jour, sur les étagères de ma bibliothèque, je prendrai un numéro du magazine de ces dernières années (j’en ai toute une collection !) dans lequel je choisirai un livre que j’ai aimé.

Après 

le numéro 181 avec "Charlotte" de David FOENKINOS

le numéro 190 et « Chanson douce » de Leïla SLIMANI

le numéro 194 et « Nous aurons été vivants » de Laurence TARDIEU

le numéro 184 avec « Le coeur à l’aiguille » de Claire GONDOR

le numéro 197 avec "La Symphonie du Nouveau Monde" de Lenka HORNAKOVA CIVADE 

le numéro 188 et « Bénédict » de Cécile LADJALI,

le numéro 195 et « Juste après la vague » de Sandrine COLLETTE, 

le numéro 182 et "Collaboration horizontale" de NAVIE et Carole MAUREL,

place au numéro 191 et "Chien-loup" de Serge JONCOUR, un énorme coup de coeur publié chez Flammarion et récemment en version poche chez J'ai lu, présenté par Rachel BESNARD-JAVAUDIN de la Librairie Gargan'mots de Betton, l'occasion d'un petit clin d'oeil aux libriaires La Maison du Livre de Rodez, Le Matoulu de Melle, Les Mille paresses de Carqueiranne et la Maison de la Presse de Hagueneau.

La plume de Serge JONCOUR, j'en suis une inconditionnelle, vous le savez si vous me suivez régulièrement !  Il y a eu « Repose-toi sur moi », « L’amour sans le faire », « Vu », « U.V. »...

Ce roman, je l'ai profondément aimé pour l'hymne au règne animal et, plus globalement, à ce que nous procure la nature. L’épopée, éminemment romanesque, dote ce livre historique, moderne, familial, psychologique, environnemental… d’une richesse incommensurable. Ne passez pas à côté !

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