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2020-02-10T13:29:25+01:00

Zibris d'Alix de BOURMONT

Publié par Tlivres
Zibris d'Alix de BOURMONT

Ma #lundioeuvredart, c'est une création d'Alix de BOURMONT, c'est une acrylique sur toile intitulée "Zibris", ou la contraction du zèbre et de l'iris, un mariage subtil du monde animal avec celui du végétal, du noir/du blanc avec des ponctuations colorées de jaune, du rectiligne et vertical avec le courbé et l'horizontal.

Rien n'est en opposition, tout s'unit merveilleusement bien, presque naturellement, c'est tout le talent de l'artiste peintre qui, de réalités distinctes, construit un scénario imaginaire.

Si vous souhaitez aller plus loin dans l'exploration de l'univers artistique d'Alix de BOURMONT, je vous invite à une visite d'atelier.

Très beau début de semaine à vous !

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2020-02-09T09:44:33+01:00

Tout ce qu'on veut dans la vie de Louis CHEDID

Publié par Tlivres
Tout ce qu'on veut dans la vie de Louis CHEDID

Ma #chansondudimanche est extraite du tout dernier album de Louis CHEDID : "Tout ce qu'on veut dans la vie", un petit bijou. Je vous laisse écouter... et regarder, le clip est magnifique !

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2020-02-08T08:44:57+01:00

Visite d'atelier, bienvenue chez Nicolas BOISBOUVIER

Publié par Tlivres
Visite d'atelier, bienvenue chez Nicolas BOISBOUVIER

Nous nous sommes rencontrés Promenade du Bout du Monde. Nicolas y exposait. J'ai personnellement été happée par la beauté de ses dessins, son approche miniaturiste, la double lecture des créations, de près, de loin. On avait évoqué un entretien. Il aura suffit d'un mail pour que Nicolas se jette à l'eau.

Alors, Nicolas, comment tout a commencé ?
J'ai toujours dessiné mais les choses se sont accélérées avec le bac, littéraire et arts plastiques. J'allais aux Beaux Arts le mercredi. Et puis, j'ai suivi la formation Pivaut de Nantes en section illustration pendant 4 ans.

Aujourd'hui, ton atelier est dans ton appartement ?
Si j'aime la nature et que le vert me ressource, j'ai besoin de vivre en ville. J'ai cherché un appartement sans vis-à-vis avec de la lumière, je suis vraiment très bien ici.

J'ai toutefois aussi besoin d'être entouré, ça me stimule. Je me rends compte que finalement j'aime dessiner avec du monde autour de moi. Je ne peux pas vivre seul et l'avantage, c'est d'évoluer avec le regard des autres. Les  gens me parlent, ça leur fait du bien de regarder ce que je dessine. J'aime ça en fait, j'ai envie de donner du plaisir aux gens, ça donne une utilité à ce que je fais. Alors, sur les salons, les expos, je dessine !

Comment tu organises tes journées ?
L'une de mes priorités, en arrivant dans cet appartement, a été de me remettre à vivre au rythme du soleil. Quand j'étais plus jeune, je vivais en décalé, debout la nuit, couché le jour. Et puis, avec l'âge (rire), je me suis rendu compte que c'était important pour moi de me réveiller avec la lumière du jour. Je ne ferme d'ailleurs plus jamais les volets !

Tu travailles sur quoi en ce moment ?
Je suis très branché couleur, je me rends compte que je me fais plaisir avec mes feutres. 

Dans ma palette, il y a beaucoup de bleu, ma couleur préférée, une couleur plus profonde que les autres. Je travaille aussi le jaune, le orange, le rouge. Le carmin par exemple fait exploser le bleu. Et puis, avec les feutres, j'ai acquis une certaine spontanéïté dans le geste et je me libère dans le tracé. ça me fait plaisir même si le dessin noir et blanc me taraude toujours. J'ai besoin de régulièrement y revenir. 

Où puises-tu ton inspiration ?
Dans tout un tas d'images ! Certaines nous marquent plus que d'autres, on les mémorise et un jour, elles s'imposent à nous et trouvent leurs places. Quand je travaille avec l'ordinateur, je juxtapose toujours beaucoup de clichés les uns à côté des autres, et puis, à un moment donné, j'éteins, et là s'impose quelque chose qui relève de mon imagination. J'aime beaucoup butiner, je vais sur Pinterest, je me compose des collections au cas où... je sais que je les utiliserai un jour. J'ai toujours beaucoup aimé "Où est Charlie ?", et bien c'est un peu la même approche, le côté puzzle, la composition... 

Il y a une récurrence de personnages dans tes créations ?
Oui, j'ai toujours été très intéressé par la psyché humaine, le pourquoi de certains comportements. Les personnages humains me fascinent. Ce sont plutôt des femmes d'ailleurs, des têtes. Je m'éclate dans les chevelures, les drapés, les accessoires, à l'image de la toile en cours. ça m'amuse, ça me plaît vraiment et puis, ça me contraint, j'ai besoin de me limiter parce que, sinon, je pourrais partir tous azymuts. Et comme je ne suis pas très patient, j'ai besoin de travailler sur un sujet réduit.

Ils ont aussi une position singulière, non ?
Oui, c'est vrai, je suis beaucoup sur le 3/4 ou le profil. C'est dynamique pour moi, je réussis à mettre de la profondeur alors que, de face, les personnes sont statiques et j'ai du mal à leur faire exprimer une émotion.

Et les animaux ?
Ah, les animaux, oui, j'en ai fait une série. Je suis allé au zoo de Doué-la-Fontaine et j'ai réalisé un certain nombre de planches. D'ailleurs, je travaille à un projet avec Pascal GIRAUD, photographe animalier, pour la fin de l'année 2020. J'ai dessiné un paon aussi, je trouve cet oiseau juste sublime. Il est tellement raffiné, gracieux. Et puis, le plumage est composé de ronds, un peu comme des yeux. Il y a plein de détails à dessiner.

Les détails, bien sûr, ta signature, quoi ! Mais dis-nous, quel rapport tu entretiens avec celui qui regarde tes créations ?
J'aime, plus que tout, susciter l'imagination des gens. Je souhaite qu'ils prennent le temps de se poser, regarder, chercher pourquoi j'ai dessiné tel ou tel objet. J'aime lancer le processus, une petite mécanique qui fait ensuite que chacun peut imaginer et créer son monde, un peu comme un puzzle. J'aime le côté labyrinthique, que les gens fassent fonctionner leurs neurones... J'aime que les gens se posent des questions, s'interrogent grâce à la représentation. L'emplacement des choses sur une toile par exemple, n'est pas anodine. Pourquoi la corbeille de fruit est elle-là ? D'ailleurs, on ne regarde pas tous les oeuvres de la même manière. Toi, par exemple, tu vas peut-être commencer par le haut, et moi par le bas !

Parle-nous des enfants...
Ah, les enfants, c'est particulier. Chaque mercredi, j'interviens pour les ateliers dessin d'une association. J'ai deux groupes de neuf enfants. Bien sûr, je leur apprends à utiliser différents matériels et à choisir chacun le sien, mais j'aime plus que tout permettre aux enfants de laisser s'exprimer leur imagination, et certains l'ont débordante ! Ils m'interrogent eux aussi, ils me questionnent, c'est un vrai exercice pour moi. Ils m'apprennent des choses aussi. Certains maîtrisent la gravure par exemple. J'essaie de m'adapter aux envies de chacun, à leur âge, leurs souhaits. Je me reconnais dans certains, c'est assez drôle !

Tu réalises des commandes aussi ?
Oui, j'en ai quelques unes en ce moment. Le salon de la Daguenière m'a permis de rencontrer des gens qui souhaitent que je réalise quelque chose pour eux. Je demande deux trois pistes pour orienter mon travail mais c'est compliqué pour moi. J'essaie d'être en phase avec les attentes du public mais je ne le connais pas et puis, il peut toujours y avoir un accident. Le tracé n'est pas toujours comme je l'avais imaginé. Rien n'est raté bien sûr, mais le résultat peut être différent de ce qui est attendu. Je me mets la pression. Par contre, l'avantage c'est de devoir m'arrêter à un moment donné. Il y a une échéance, qui me stresse d'ailleurs, mais qui me permet de passer à autre chose. Sinon, je ne peux pas m'arrêter. J'ai toujours envie de rajouter quelque chose, d'améliorer encore, de retravailler. Terminer quelque chose, c'est une torture pour moi. D'ailleurs, je ne lis jamais la fin d'un livre, j'ai besoin de laisser mon imagination faire le reste.

Justement, Nicolas, parle-nous de tes lectures.
J'ai beaucoup lu pour mon bac bien sûr. J'aime beaucoup les nouvelles, des histoires courtes, et les univers fantastiques comme ceux de Ray BRADBURY (Fahrenheit 451). La BD, ça me plaît beaucoup. Je me suis consacré aussi à la lecture d'Ovide pour découvrir l'origine de l'empire grec et travailler mes dessins de Poséidon...

C'est difficile à lire parce que c'est que des vers mais j'en avais besoin pour nourrir mes dessins. J'ai commencé à faire une représentation graphique pour permettre à certains d'y accéder.

Le dessin, c'est une chose mais je crois que tu es attiré par d'autres registres artistiques ?
Je fais un peu de piano en ce moment, oui. J'aurais aimé aussi être musicien mais ça ne s'est pas fait. Pour autant, musique et dessin sont très associés. Je dessine toujours avec un casque sur les oreilles. Ces deux arts sont très complémentaires pour moi. Les deux communiquent ensemble. La musique amène des images, elle crée une ambiance et ça m'inspire. Quand j'écoute de la musique, je cherche toujours à connaître le pourquoi d'une création, je m'approprie ainsi l'oeuvre et j'ai l'impression de partager quelque chose avec l'artiste malgré les années qui parfois nous séparent. 
J'écoute beaucoup de classique... Je suis très Mozart, Chopin, Bach, Beethoven... J'écoute aussi du rock, des musiques du monde, du reggae. 

Cette année 2020 est de bon augure alors ?
Oui, elle démarre bien, celle-là aussi. J'ai bougé un peu, du coup, j'ai fait des rencontres, et aujourd'hui, je suis contacté. J'ai quelques projets qui vont m'emmener sur des productions particulières. ça me motive, ça me permet de me lancer dans des recherches, de travailler mon sujet, d'y réfléchir, de commencer à poser une idée, et puis une autre... c'est infini en fait. 

Pour notre plus grand plaisir, Nicolas ! Merci pour cet entretien et que cette année soit belle, pleine de projets. C'est sûr, nous suivrons ton actualité sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram et Pinterest. A très vite donc !

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2020-02-07T19:03:54+01:00

Disparaître de Mathieu MENEGAUX

Publié par Tlivres
Disparaître de Mathieu MENEGAUX

Editions GRASSET

Vous avez passé une semaine de M..., vous voulez disparaître ? Mathieu MENEGAUX a quelque chose pour vous !

Après  « Je me suis tue » « Un fils parfait » « Est-ce ainsi que les hommes jugent ? », l'écrivain nous revient avec "Disparaître".

Je sais, c'est noir, mais c'est bien le registre dans lequel l'auteur confirme son style. Je vous livre les toutes premières lignes :

"Paris - Les Abbesses

Un silence brutal vient de s'abattre sur les Abbesses. Quelques instants auparavant, la rue des Trois-Frères grouillait de monde, des hommes et des femmes riaient, s'apostrophaient, trinquaient, s'embrassaient, fumaient et parlaient fort. Ils occupaient tout l'espace des trottoirs étroits, traînant parfois sur la chaussée, au risque de se faire klaxonner par les automobilistes qui osent affronter les coteaux de la butte Montmartre un soir de juin. En une seconde toute cette foule s'est figée. Les joyeux drilles se sont statufiés. Le cri les a glacés. Tous ont tourné la tête, cherché à localiser d'où il provenait. Il retentissait encore, alors qu'il n'avait duré que quelques secondes. Un hurlement de femme, primitif et inoubliable. Certains, rares, ont vu le corps chuter. La plupart n'en ont pas eu le temps. Mais, au silence qui a suivi le choc, tous ont compris qu'elle était morte."

Pour la première clé, c'est relativement clair quoique... nous ne savons pas encore ce qui s'est passé. L'a-t-on poussée ? S'est-elle défenestrée ? Pourquoi ? Tout un tas de questions, bien sûr, auxquelles l'auteur répondra avec parcimonie.

Pour la deuxième, rien n'est dit, vous allez, au fil de l'eau, vous plonger dans une histoire macabre et découvrir, dans les toutes dernières pages, du flux et du reflux, le vague à l'âme d'un homme, c'est peut-être la seule chose dont la Police soit sûre quand elle cherche à identifier le corps rejeté par la mer sur la plage des Fosses de Saint-Jean-Cap-Ferrat, qu'il s'agisse d'un homme. Crâne rasé, corps épilé, extrémité des doigts brûlée. Pourquoi ? Comment ? Là repose tout le mystère d'une intrigue parfaitement maîtrisée.

Vous connaissez la chanson de Rita MITSOUKO, "Les histoires d'a"... Je vous entends d'ici la fredonner mais le roman de Mathieu MENEGAUX est bien plus que cela.

C'est d'abord un florilège de personnages. Certains sont totalement abandonnés après une cinquantaine de pages alors que d'autres se retrouveront au-devant de la scène. Mais quand vous commencez le roman, rien ne paraît.

"Disparaître", c'est aussi une histoire de quartier. J'ai personnellement adoré retrouver l'ambiance du XXIIIème arrondissement, Les Abbesses, Montmartre, les bistrots parisiens, la fête, l'architecture, le patrimoine, les traditions. Ce quartier, je l'arpente chaque fois que je "monte à la capitale", c'est toujours un petit bonheur. Mais, parce qu'il y a un Mais, derrière les belles façades se cache la détresse, la souffrance, le désenchantement d'une génération, d'une jeunesse sacrifiée par les hautes études et les postes à haut potentiel. Il y est question du travail aujourd'hui. "Disparaître", c'est un roman social, un livre qui assurera la mémoire d'un espace temps pendant lequel des hommes, des femmes, ont été pressurisés par des ordres, une charge de travail insurmontable.

Le dernier roman de Mathieu MENEGAUX, c'est aussi une enquête policière. Pas de celle qui est menée dans les clous, non, de celle qui relève du seul acharnement d'un flic, voire... d'un pas de côté vis-à-vis des procédures. Et si la résolution de l'énigme en dépendait...

Ne croyez pas que je vous en dise plus, non, maintenant, c'est à vous, je crois, de découvrir "Disparaître". Les romans de Mathieu MENEGAUX, ils se lisent et c'est à chaque fois une lecture coup de poing. Son écriture, éminemment descriptive, est quasi cinématographique. Ce n'est pas très étonnant, finalement, que le roman "Un fils parfait" ait été réalisé par Didier BIVEL. Personnellement, en refermant "Disparaître", je suis imprégnée de bon nombre de scènes, je me suis fait mon film, à moi ! Et vous, qu'attendez-vous pour faire le vôtre ?

Je ne peux décemment pas clôturer cette chronique sans un petit clin d'oeil à l'équipe de la Librairie Richer. D'ailleurs, Mathieu MENEGAUX, quand est-ce qu'il vient à Angers Nicolas ?

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2020-02-06T18:45:34+01:00

Vaincre à Rome de Sylvain COHER

Publié par Tlivres
Vaincre à Rome de Sylvain COHER

Ma #citationdujeudi est extraite d'un roman de la rentrée de septembre 2019 qui continue de m'habiter. Il s'agit de "Vaincre à Rome" de Sylvain COHER chez Actes Sud

Imaginez... sur la ligne de départ : 69 coureurs de 35 nationalités. 11 sont africains et vous en faites partie. Vous êtes éthiopien. 11, c’est aussi le numéro de votre dossard ! Vous faites 55 kilos. Vous êtes chrétien orthodoxe (ça vous semble un détail mais, on ne sait jamais, la foi et le spiritualisme pourraient vous être utiles !). Vous vous apprêtez à vous lancer dans une performance sportive, mais pas que. Au fil des 42,195 kilomètres (c’est long !), vous allez porter les couleurs de tout un peuple assailli 25 ans plus tôt par les troupes de Mussolini lancées contre le fléau noir.

Ce roman, juste prodigieux, assure la mémoire du sacre d'Abebe BIKILA, ce marathonien qui a restauré l’honneur des siens en passant le premier sous l’Arc Constantin, le symbole des ambitions coloniales du fasciste italien, lors des Jeux Olympiques de 1960.

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2020-02-04T19:36:53+01:00

Disparaître de Mathieu MENEGAUX

Publié par Tlivres
Disparaître de Mathieu MENEGAUX

Mon #mardiconseil, c'est le tout dernier roman de Mathieu MENEGAUX : "Disparaître" publié aux éditions Grasset.

Mathieu MENEGAUX, c'est l'auteur de  « Je me suis tue » « Un fils parfait » « Est-ce ainsi que les hommes jugent ? ».

Si vous ne le connaissez pas encore, c'est le moment de vous intéresser à cette plume tout à fait singulière. Pour les autres, je suppose que vous l'attendez avec impatience et vous avez bien raison.

Je vous livre donc aujourd'hui les premières lignes de "Disparaître" :

"Paris - Les Abbesses

Un silence brutal vient de s'abattre sur les Abbesses. Quelques instants auparavant, la rue des Trois-Frères grouillait de monde, des hommes et des femmes riaient, s'apostrophaient, trinquaient, s'embrassaient, fumaient et parlaient fort. Ils occupaient tout l'espace des trottoirs étroits, traînant parfois sur la chaussée, au risque de se faire klaxonner par les automobilistes qui osent affronter les coteaux de la butte Montmartre un soir de juin. En une seconde toute cette foule s'est figée. Les joyeux drilles se sont statufiés. Le cri les a glacés. Tous ont tourné la tête, cherché à localiser d'où il provenait. Il retentissait encore, alors qu'il n'avait duré que quelques secondes. Un hurlement de femme, primitif et inoubliable. Certains, rares, ont vu le corps chuter. La plupart n'en ont pas eu le temps. Mais, au silence qui a suivi le choc, tous ont compris qu'elle était morte."

Vous voilà captivés par l'intrigue de ce tout nouveau roman noir ? Objectif atteint alors. Maintenant, à vous de jouer, je suis persuadée que votre librairie préférée en a encore quelques exemplaires exposés !

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