Cette lecture, je l'ai réalisée dans le cadre du challenge #marsaufeminin initié par Flo and Books, l'occasion de mettre sous les projecteurs une autrice iranienne, Zoyâ PIRZÂD, que Marie-Anne de la Librairie de Zulma de Veules-les-Roses m'avait conseillée l'été dernier.
Zoyâ PIRZÂD nous livre 18 nouvelles, traduites du persan (Iran) par Christophe BALAŸ, comme autant de projecteurs rivés sur la vie quotidienne des femmes iraniennes.
Ce sont tour à tour des objets, des fleurs, des insectes, des hommes et des femmes qui sont au coeur du propos.
J'ai aimé tout particulièrement "Les pétunias de Raheleh", "Dépareillées", "Les fleurs au centre de ce couvre-lit", "Comme le printemps"... enfin, presque toutes en réalité.
Il y a dans ces nouvelles, des thèmes qui reviennent comme des marronniers, la relation entre mère et fille, la transmission de génération en génération, le temps qui passe. Il y a aussi la condition des femmes largement orientée, voire exclusivement attachée, à la réalisation des tâches quotidiennes, mais Zoyâ PIRZÂD, par le jeu de l'écriture, nous offre toujours ce petit brin de fantaisie qui donne au quotidien ses vraies couleurs :
Parfois, je m’asseyais devant la machine à laver et je regardais tourner le linge : jaune, vert, blanc, bleu, sous-vêtements, jupes, pantalons, torchons, taies d’oreiller, nappes, ces petits morceaux de mon existence. P. 129
Et puis, il y a toujours une fenêtre, une porte ouverte sur le monde, sur d'autres horizons...
La plume de Zoyâ PIRZÂD est une plume de l'intime, elle donne de la voix à des portraits de femmes lumineux. Une jolie découverte qui me permet de cocher la 6ème case du challenge #marsaufeminin.
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