Cette édition du Festival d’Anjou est éclectique. Place à un texte classique , shakespearien, qui date de 1599, adapté par Pierre-Alain LELEU et mis en scène par Léna BRÉBAN.
Deux jeunes femmes, des cousines, Rosalinde et Célia, vivent leur vie, à l’abri de préoccupations domestiques jusqu’au jour où les rivalités de leurs pères n’en tâchent leur avenir. Le jeune Duc bannît sa nièce après son frère aîné. Rosalinde et Célia décident dd ne pas se soumettre et s’enfuient dans la forêt d’Arden. Là, c’est une toute autre communauté qu’elles vont rencontrer, obligées de se travestir pour survivre, abandonner leur identité.
La comédie pastorale du dramaturge anglais est totalement revisitée en conte des temps modernes, une version loufoque dans laquelle des parenthèses musicales et chantées sont autant de prétextes à lâcher prise et pouffer de rire.
Ainsi résonnent les notes de
Perfect day de Lou REED
Moi si j’étais un homme de Diane TELL
Creep de Radiohead
Love is all de Roger GLOVER
Et enfin,
La philosophie de Georges MOUSTAKI
« Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer… »
Avec cette ritournelle, il ne pouvait en être autrement… Le spectacle est dynamique, c’est vivant et plein d’énergie.
La pièce a récemment été récompensée de quatre Molière, dont deux pour les comédiennes Barbara SCHULZ et Ariane MOURIER aux prestations exceptionnelles.
Une nouvelle fois, le Château du Plessis-Macé a offert un très joli décor pour une soirée théâtrale pleine de surprises.
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