Si la citation « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. » est attribuée à Paul ELUARD, je veux bien y croire. Une nouvelle fois, les planètes se sont alignées.
Au détour du vernissage d'une exposition à La Galerie In Arte Veritas sur Angers, je me suis laissée envoûter par la beauté d'une sculpture, une réalisation de Claude JUSTAMON.
Dans les premières salles, si j'avais été impressionnée par les corps sveltes, voire androgynes, réalisés par l'artiste, je n'avais pas encore vu "Plénitude", ma #lundioeuvredart !
Là, j'ai trouvé tout ce que je cherchais à voir : la rondeur des formes, la générosité du corps, l'abondance des seins.
Cette sculpture en bronze patiné représente le corps d'une femme de la cinquantaine tel que je le conçois, une femme épanouie et sereine, une femme libérée du conformisme, une femme fertile qui a donné la vie. Avec cette poitrine mise à nu, c'est la dimension de la mère nourricière qui est représentée. Nous y voilà ! Hier était célébrée la fête des mères. Je trouve qu'elle est tout à fait à propos.
Parce que nous le savons bien, il y a mille et une manière de vivre son statut de mère, il suffit de lire quelques livres pour s'en convaincre :
Fugitive parce que reine de Violaine HUISMAN
Mon ciel et ma terre de Laure ATIKA
Maria d'Angélique VILLENEUVE
Une longue impatience de Gaëlle JOSSE
Juste une orangeade de Caroline PASCAL
Qu'importe le chemin de Martine MAGNIN
L'effet larsen de Delphine BERTHOLON
et plus récemment
Saint-Jacques de Bénédicte BELPOIS
Hamnet de Maggie O'FARRELL
La fille de la grêle de Delphine SAUBABER
la "Plénitude" est loin d'être acquise.
Je souhaite à toutes les mamans d'accéder à cette "Plénitude", de vivre le plus grand des bonheurs.
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