L'opération #marsaufeminin, c'est l'opportunité de mettre sous les projecteurs de nouvelles plumes, à l'image de celle de Delphine SAUBABER, primo-romancière avec "La fille de la grêle" tout juste édité chez Lattès.
Ce roman, je m'y suis plongée, je m'en suis délectée, il respire l'authenticité, le mot juste posé sur des réalités.
Elle décrit avec beaucoup de minutie le monde paysan, ses codes, ses références, et puis la fracture avec ce qui fait société.
Elle interpelle et nous amène à méditer sur un sujet d'actualité, un sujet qui pourrait être considéré comme secondaire au regard de la guerre qui envahit les médias, mais qui n'en est pas moins à traiter.
Je vous dis quelques mots de l'histoire :
Marie a 80 ans. C’est décidé. Pour elle, il n’y aura pas une année de plus. Elle est une vieille femme et n’a d’autre espoir que de partir pour renaître. Avant de tout quitter, elle écrit à fille, Adèle, elle-même mère d’un petit Raphaël. Elle lui dévoile son enfance à la ferme des Glycines, élevée par des paysans dont le seul dessein de toute une vie reposait dans le labeur, acharnés qu’ils étaient à se confronter chaque jour aux aléas de Dame Nature. Et puis, il y a eu un frère, Jean, né deux ans après elle, un enfant différent, un enfant sourd, diagnostiqué tard. Avec elle qui perdait son temps à lire des livres et lui qui ne comprenait rien, Joseph et Madeleine n’étaient pas aidés !
La plume de Delphine SAUBABER oscille entre la poésie d’une formidable lettre d’amour d’une mère à sa fille et la justesse d’un foudroyant manifeste.
Ce premier roman, ce ne sont que quelques 200 pages, et pourtant il m’en reste encore tant à dire !
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