Ma dernière #lundioeuvredart de l'année vient honorer une grande Dame entrée au Panthéon le 30 novembre 2021, Joséphine BAKER.
Croquée par Pénélope BAGIEU en 2016
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par Catel et Bocquet la même année
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elle fut également représentée en 1928 par un américain, Alexander CALDER. Là, une sculpture en fil de fer, création offerte par l'artiste lui-même au Centre Pompidou :
"Grâce aux propriétés souples du fil de fer, Calder restitue les déhanchements et frétillements du charleston de Joséphine Baker.
Sans avoir vu son spectacle dans la Revue Nègre du Théâtre des Champs Elysées, Alexander Calder consacre cinq sculptures à l'artiste de music-hall américain dont l'impertinent numéro de danseuse nue, ceinturée à la taille de plumes ou de bananes, provoque scandale et succès. Suspendue, mobile, la silhouette semble générer son propre mouvement par les spirales des seins et du ventre. Avec cette technique nouvelle, la sculpture, que Calder activait parfois comme une marionnette, se fait dessin dans l'espace".
Alexander CALDER trouve sa voie dans l'art abstrait. Il est pionnier dans la discipline du "mobile" dans les pas de Marcel DUCHAMP.
A ses débuts, ses créations sont animées par un moteur. Les forces naturelles prennent bientôt le relais pour les mettre en mouvement. Il joue avec leur légèreté en quête du parfait équilibre.
Son registre artistique est marquée par des rencontres, celles de Piet MONDRIAN et Joan MIRO... en particulier.
L'homme est aussi fasciné par le cirque. Là, c'est aux côté de Léonard FOUJITA qu'il travaille, le premier crée les personnages le second la musique pour des spectacles que verront Jean COCTEAU, Kiki DE MONTPARNASSE, Man RAY...
Dans les années 1960, il répondra à des commandes internationales de sculptures monumentales. C'est ainsi qu'il réalisera "Flamingo" pour Chicago par exemple.
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