Ma #lundioeuvredart, je l'ai découverte sur l'itinéraire "Voyage à Nantes" cet été.
Après "Eloge de la transgression", une sculpture de Philippe RAMETTE, installée Cours Cambronne, je vous invite à découvrir une création de Romuald HAZOUME, un artiste béninois, qui avait pris ses quartiers dans l'enceinte du Château des Ducs de Bretagne.
Sa création, comme beaucoup d'autres, s'inscrivait dans une exposition plus large intitulée "Expression(s) décoloniale(s) avec le dessein de faire communiquer la grande Histoire avec l'art contemporain.
Le dé, habituellement utilisé dans des jeux, est détourné par l'artiste Romuald HAZOUME pour représenter les paris périlleux pris par les migrants fuyant la guerre, la persécution, la pauvreté...
Il est recouvert de tongs récupérées sur les plages du départ comme le témoignage d'existences révolues.
Au coeur de chaque face, une silhouette est découpée pour représenter les enfants naufragés.
Cette oeuvre d'art est largement inspirée de la photographie du petit Aylan KURDI, cet enfant syrien de 3 ans dont le corps, rejeté par les vagues, a été découvert sur une plage de Turquie le 2 septembre 2015.
Dès lors, impossible de ne pas faire un lien avec le premier roman d'Alain GIORGETTI, "La nuit nous serons semblables à nous-mêmes", publié chez Alma éditeur, un coup de coeur.
commentaires