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2021-06-04T18:36:02+02:00

Le message de Andrée CHEDID

Publié par Tlivres
Le message de Andrée CHEDID

Depuis quelques temps, je fréquente des lectrices passionnées dans un book club. Elles regorgent de pépites, juste de la folie. Elle m’offrent ce petit pas de côté que j’aime tant en littérature. Merci 🙏

Donc, après,

« L’ami » de Tiffany TAVERNIER

« Il n’est pire aveugle » de John BOYNE,

« Les mouches bleues » de Jean-Michel RIOU,

« Il fallait que je vous le dise » de Aude MERMILLIOD, une BD,

Je vous propose « Le message » de Andrée CHEDID, publié initialement chez Flammarion et maintenant édité chez J’ai lu.

Tout commence avec cette lettre d’amour, un rendez-vous posé comme un ultimatum. Marie, reporter, photographe, est en chemin. Elle retrouvera l’homme de sa vie, qu’elle aime malgré leurs différends, leurs conflits. Cette fois, ils mettront un terme à leurs disputes intestines. Mais si Marie en est convaincue, le destin en décidera autrement. La balle d’un franc-tireur l’atteindra pour se loger dans son dos. Elle est stoppée dans son élan vers Steph, archéologue. Il doit savoir qu’elle se rendait à leur rendez-vous. Elle interpelle un vieux couple, Anya et Anton. Lui est médecin. Elle, va rapidement se lancer dans une course contre la montre pour retrouver cet homme au pull bleu et lui transmettre « Le message »...

Ce roman de Andrée CHEDID se lit en apnée totale.

Il y a cette euphorie du rendez-vous amoureux, cet élan vers un avenir qu’il reste à écrire, cette bouffée d’espoir dans un pays en guerre.


« Vivre », elle a toujours aimé ce mot, elle l’aime toujours en cette seconde comme un élan, une fontaine surgie des ombres. P. 28

Et puis, il y a cette balle perdue, l’instant de rupture...


Sur cette parcelle du vaste monde, sur ce minuscule îlot de bitume, sur cette scène se joue, une fois de plus, une fois de trop, le théâtre barbare de nos haines et de nos combats. P. 61

J’ai adoré les personnages d’Anton et Anya, capables d’autant de sagesse que de fougue. Ce ne sont pas leurs 80 ans qui les arrêteront parce que l’amour, ils savent ce que c’est, ils s’en délectent.

Et puis, il y a cette relation aux livres...

A parcourir tous ces livres, il éprouvait un plaisir neuf, intense. Son oeil avide détectait les mots qui pouvaient lui servir. Il en tirait rapidement le suc ou un rayon de lumière, ou bien une chaude proximité. À travers sa totale liberté et ces soudaines découvertes, il lui semblait vivre. Vivre comme jamais. P. 78

Ce roman, dont la couverture de Pierre MORNET fait penser au conte de fées « Les Aventures d'Alice au pays des merveilles » de Lewis CARROLL, est un bijou, un trésor d’humanité. Il est court mais d'une profonde intensité, laissez-vous séduire !

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