En rédigeant ce week-end la chronique de "La femme révélée" de Gaëlle NOHANT où la photographie est largement explorée dans le regard distancié qu'elle permet de porter sur le monde, j'ai repensé à cette exposition visitée il y a un an et demi à la Maison Européenne de la Photographie de Paris.
JR, le street artiste était son invité.
Si l'homme convoque souvent l'oeil dans ses créations, il en est une devant laquelle je suis restée... subjuguée. Elle se regarde de loin, vous y voyez alors un oeil. Et puis, en vous approchant, vous découvrez des hommes, des femmes, des danseurs de l'Opéra Ballet de New York :
En 2014, JR est invité par le New York City Ballet à créer une installation monumentale en collaboration avec les danseurs de la compagnie. Il photographie les danseurs en interaction avec du papier froissé, et assemble leurs photos en taille réelle pour créer un oeil immense sur le sol.
Cette oeuvre, elle me fascine par son côté gracieux et délicat.
Dans un rose clair, elle m'inspire de la douceur. Cet oeil est un peu comme un nid douillet offert à tous ces corps qui donnent à voir l'interculturalité des danseurs.
Parce que l'actualité ne peut pas nous laisser insensible, j'aime à rêver qu'entre les hommes il puisse y avoir des espaces comme le New York City Ballet dans lesquels la diversité des couleurs de peau soit une richesse.
"The eye of the New York City Ballet" est ma #lundioeuvredart, l'opportunité de commencer cette nouvelle semaine tout en beauté, non ?
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