Dans le sillon de Moonpalaace et Floandbooks, je poursuis la déclinaison de #marsauféminin avec Leïla SLIMANI.
J’ai commencé cette folle aventure avec Simone VEIL, je la termine avec Leïla SLIMANI, il n’y a pas de hasard dans la vie !
Leïla SLIMANI, j’ai lu d’elle « Chanson douce », prix Goncourt 2016 (12ème femme en 113 ans !), lauréat du #grandprixdeslectricesElle 2017, porté depuis au cinéma.
J’avais été frappée par la noirceur du propos. C’est grâce à la toute nouvelle émission lancée par Olivia de LAMBERTERIE « Une nuit en librairie » que vous pouvez réécouter en podcast que j’ai compris. Tout au long de cette nuit, elle égrène ses références, ses lectures depuis sa plus tendre enfance. Le concept est formidable et cette complicité établie avec Leïla SLIMANI est un petit bijou.
Mais Leïla SLIMANI, je l’apprécie aussi pour ses valeurs, sa vision du monde. Franco-marocaine, Leïla SLIMANI porte un regard sans concession sur la double culture, sur les mœurs de son pays d’origine. Je vous invite d’ailleurs à réécouter le podcast de l’interview d’Augustin TRAPENARD du 23 mars 2017, un jubilé d’interculturalité.
Enfin, Leïla SLIMANI, je l’apprécie pour ce qu’elle dit et défend de la condition féminine aujourd’hui. C’est une voix du XXIème siècle qui m’éclaire beaucoup. J’ai savouré la qualité de sa chronique « Un porc, tu nais ? » dans Libération en réponse à la tribune publiée dans Le Monde de 100 femmes qui disaient vouloir en terminer avec la victimisation des femmes. Leïla SLIMANI, elle, seule, a réussi à mettre fin à des propos qui relevaient de l’indécence et de l’inacceptable en revendiquant le droit de ne pas être importunée. Les mots sont justes, savamment choisis, chapeau !
Pour toutes ces raisons, vous comprendrez qu’elle occupe une place de choix dans ce mois de #marsauféminin. Elle a l’honneur de fermer le bal et de clôturer, tout en beauté, un challenge relevé haut la main.
Il faut dire que des héroïnes, il y en a beaucoup. Inutile de vous dire que j’ai dû faire des choix, 31 jours ne peuvent suffire à présenter la richesse de leurs talents, la puissance de leur plume, la qualité de leurs créations... mais #marsauféminin a le mérite d’exister. Alors, Mesdames, Moonpalaace et Floandbooks, on se dit : « À l’année prochaine ! ».
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