Largement inspiré de son histoire familiale, Abnousse SHALMANI nous livre un roman truculent de son exil alors qu'elle n'était qu'une enfant. Ses parents ont quitté l'Iran au moment de la révolution.
"Les exilés meurent aussi d'amour" relate l'arrivée en France et l'installation dans un appartement parisien, la découverte de la culture française, par la voie notamment de la télévision.
Shirin a élu domicile sous le canapé. Là, personne ne la repère. De là, elle peut entendre et voir tout ce qu'une petite fille de 9 ans ne devrait pas entendre ni voir.
L'écrivaine définit formidablement bien l'exil. C'est ma #citationdujeudi.
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