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2020-01-25T07:00:00+01:00

Quand un auteur se livre... Portrait de Mathieu MENEGAUX !

Publié par Tlivres
Quand un auteur se livre... Portrait de Mathieu MENEGAUX !

Mathieu, tout d’abord merci d’accepter de répondre à mes questions.

Après notre rencontre lors des Journées nationales du Livre et du Vin de Saumur et le Salon du Livre de Paris, je suis progressivement devenue une inconditionnelle de votre plume. Vous êtes aujourd’hui l'auteur de quatre romans. Il y a eu « Je me suis tue », puis « Un fils parfait » et « Est-ce ainsi que les hommes jugent ? » et tout dernièrement : « Disparaître ». Avant d’évoquer la toute nouvelle rentrée littéraire qui vous anime, je voudrais que vous nous parliez de votre rapport à l’écriture ? Est-ce qu’enfant vous souhaitiez devenir écrivain ?

Enfant, je voulais être Gary Cooper. Pas acteur, non. Gary Cooper. J’ai tout raté… Je suis d’abord un grand lecteur. Comme vous, je lis un ou deux livres par semaine, depuis l’adolescence. L’idée de l’écriture m’est venue de mes correspondances. Les gens à qui j’écrivais (avant les mails, les tweets
et Messenger) me disaient tous que j’avais une « plume ». Il aura fallu attendre mes 45 ans pour que je finisse par me décider à en faire quelque chose.

Si je puis me permettre, vous n'avez en réalité rien raté du tout, mon cher Mathieu. Expliquez-nous, dans quel environnement aimez-vous écrire ? Une pièce de la maison en particulier ? Une ambiance singulière ?

J’écris dans le salon, quand tout le monde dort. Et j’écoute le Concerto pour piano n°20 de Mozart. Mes filles savent quand j’écris, et elles rigolent.

Vos quatre romans ont été publiés chez Grasset. Qu’est-ce qui fait que l’on reste fidèle à une maison d’édition ? 

J’adore le jaune… Je suis avant tout fidèle à Martine Boutang, mon éditrice, qui sait me dire quand ce que je fais est bien, et quand il est nécessaire de re-travailler.

Outre la maison d’édition, vos quatre romans ont un point commun. Ils évoquent tous des affaires judiciaires et tournent autour d’enquêtes policières. Pourquoi ?

Ils évoquent d’abord la fragilité des situations. Il suffit d’un grain de sable pour que tout bascule. Ensuite, j’adore cet environnement judiciaire. La justice, c’est ce qui nous permet de vivre ensemble. Sans la justice, c’est la loi du plus fort, partout.

Quelles sont vos sources d’inspiration ? Les actualités (faits divers) ? Les jugements des tribunaux ?

J’adore les faits divers. Ce sont les contes de fées (ou plutôt les histoires de sorcières) modernes. Le concentré de la vie est là : l’amour, la haine, la violence, la méchanceté, la tristesse, la joie. J’aime décortiquer ce qui se passe dans la tête de quelqu’un, et plonger le lecteur dans la peau d’un personnage. 

Justement, parlons de vos personnages, comment les construisez-vous ?

Je les étoffe au fur et à mesure du roman. Je démarre sans bien les connaître, et je finis avec des gens dont je me sens très proche !

Claire est un personnage récurrent dans vos quatre romans. Pourquoi ?

Ah, mais vous voulez tout savoir !! Une fille dont j’ai été éperdument amoureux, à 17 ans. Et qui n’a jamais voulu de moi.

« Un fils parfait » a été revisité en 2019 par le réalisateur Didier BIVEL pour en faire un téléfilm pour France 2. Comment avez-vous vécu cette expérience ?

C’était très intense. J’ai trouvé que les acteurs rendaient un très bel hommage à Maxime et Daphné, et que le film était beau. Bien sûr, la fin a été rendue plus « acceptable » pour un film à une heure de grande écoute. Mais je suis très fier que, d’un coup, 5 millions de personnes aient été sensibilisées au sujet de l’inceste. 

Le mois dernier, à l'occasion de la rentrée littéraire de janvier, est sorti votre tout dernier roman : "Disparaître". Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

Une histoire d’amour, qui finit mal… 

Comme tous vos romans, j’ai lu « Disparaître » en apnée totale, impossible de le lâcher dès la première page tournée. Je crois qu’il ne faut pas en dire beaucoup plus. Laissons à vos lecteurs le privilège de la découverte ! Je suppose qu’un vaste tour de France va désormais s’engager pour vous pour la promotion de ce roman. Comment vivez-vous le métier de « VRP » ? Qu’est-ce que ça vous apporte personnellement ?

C’est formidable de rencontrer ses lectrices et ses lecteurs, de pouvoir discuter avec eux. Je suis très touché de la fidélité de certaines ou certains. Comme la vôtre, chère Annie !

Vous allez être accueilli par bon nombre de librairies. Avez-vous une adresse particulière à nous conseiller ? 

A Paris, je suis un inconditionnel de Tome 7, rue Saint-Dominique. Si vous passez à Bourg-en-Bresse, il faut voir Lydie Zanini de la librairie du Théâtre. Et à Nancy, précipitez-vous au Hall du Livre.

Je suppose que, lorsque l’écriture vous le permet, vous lisez beaucoup. Quel est votre dernier coup de coeur ? 

L’art de perdre, d’Alice Zeniter. Je suis resté sans voix.

Que lisez-vous actuellement ?

La tentation, de Luc Lang.

Enfin, si vous deviez « Disparaître » avec un seul livre dans votre valise. Quel serait-il ?

Les misérables, de Victor HUGO. Ou Le vicomte de Bragelonne, d’Alexandre DUMAS.

Je suis ravie d’avoir lancé le bal de la rentrée littéraire de janvier 2020 avec vous, mon Cher Mathieu. Un grand merci. Je vous souhaite un immense succès avec ce nouveau roman dont la chronique ne saurait tarder !

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