Alors que les qualités d'écriture de Léonor de RECONDO sont encensées par les critiques littéraires, j'ai voulu insister pour savoir si j'étais passée à côté de quelque chose lors de ma lecture de "Amours". Parfois, le contexte, l'humeur... peuvent nuire à la perception de l'art ! Joliment dit, non ?
Nous sommes en 1505, Michelangelo quitte Rome pour Carrare. Il va y choisir des blocs de marbre pour réaliser une commande passée par le Pape Jules II. Mais ce n'est pas le seul motif de son départ. Alors qu'il travaille à la morgue, il voit arriver un corps dont il découvre rapidement qu'il s'agit de la dépouille de Frère Andrea qui représentait "la beauté à l'état pur, la perfection des traits, l'harmonie des muscles et des os". P. 14
Il profitera de ce séjour pour cotoyer les carriers, ces hommes condamnés à travailler dur pour extraire les blocs de pierre et permettre à l'artiste d'exceller.
Il y rencontrera un jeune garçon, Giovanni, marqué comme lui par la mort prématurée de sa mère. Il guidera ses pas...
Oui, mais, voilà, je n'ai pas été enthousiasmée plus que ça...
Certes, il y a de belles citations sur l'inspiration artistique, la liberté de l'artiste et la beauté de la nature, la sensibilité des femmes... mais je n'ai pas vibré ! Je n'ai pas été sensible au parcours de cet homme pourtant hors du commun.
Et à force de réfléchir, je me suis souvenue d'une lecture passée du temps de l'Antre des Mots : "Rêves oubliés". Je viens de consulter ma critique et ô surprise, je découvre une même déception !
Définitivement, je crois que je vais abandonner les lectures de cette auteure...
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