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Recherche pour “arts au couvent”

2021-10-27T19:54:56+02:00

#Octobrerose, Le pélican d'Alix DE BOURMONT

Publié par Tlivres
#Octobrerose, Le pélican d'Alix DE BOURMONT

Je reste dans la région avec la création d'une artiste angevine, Alix DE BOURMONT. J'ai choisi Le pélican, une acrylique sur toile, parmi toutes ses oeuvres que je trouve juste magnifiques.

Vous vous souvenez peut-être de :

Zibris

Grue Antigone

Grand-père moustachu

Son travail, je l'ai découvert avec Le Jardin du Couvent de Nazareth, une exposition temporaire de street art, mais pas que, organisée par Doris KOFFI et son association ArtProject Partner, un fantastique événement.

Ce que j'aime dans les créations artistiques d'Alix de BOURMONT que j'ai eu la chance d'interviewer, c'est le contraste entre les tracés noirs, légers, fins, et les tâches parcimonieuses de couleur.

Il y a un petit côté fantaisiste dans ses toiles que j'aime tout particulièrement.

L'opération #Octobrerose est l'occasion de remettre son travail sous les projecteurs, j'en suis ravie.

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2019-10-14T06:57:25+02:00

Le jardin du Couvent de Nazareth réalisé par Alix de BOURMONT

Publié par Tlivres
Le jardin du Couvent de Nazareth réalisé par Alix de BOURMONT

Dans un cadre tout à fait exceptionnel, 6000 mètres carrés de bâtiments voués à la démolition  au cœur d’un parc de 5 hectares sur Angers, et grâce à l’action de l’association Art Partner Project, une centaine d’artistes a relevé le pari fou de créer un événement éphémère avec un art qui l’est tout autant, le street art, une expression artistique qui me passionne.

Parce ce que c’est #Octobrerose et parce ce que « Le jardin du Couvent » tel que représenté par Alix de Bourmont est juste sublime, je partage aujourd’hui cette création d’une jeune femme au talent prodigieux. 

J’aime profondément le message qu’elle adresse au public :

 


J’ai conçu cette pièce comme un travail autour de l’idée de transformation et de passage, en accord avec la vie de ce lieu qui s’apprête à disparaître pour donner naissance à autre chose.

Loin de la nostalgie ambiante de voir tout ce patrimoine architectural, environnemental et maintenant artistique, disparaître, le propos d’Alix de Bourmont est porteur d’un nouveau projet, cet autre chose que nous ne connaissons pas, que nous présumons mais que nous ne pouvons encore qu’imaginer. 

J’aime beaucoup l’idée de la naissance comme la promesse d’un avenir... différent.

Et parce que cette citation d’Alix de Bourmont :


Le jardin et la nature font référence au jardin du couvent avec tout ce qu’il a apporté de fruits et de fleurs. Cela évoque aussi la capacité de la nature à foisonner dès que l’homme s’en va ; ici, elle reprend possession de ces lieux à travers le mur.

me fait penser à un roman de cette #RL2019 de septembre : « À crier dans les ruines », impossible de passer à côté d’un petit clin d’oeil à Alexandra KOSZELYK !

Ma #lundioeuvredart est visible jusqu’au 15 novembre 2019 avec les #artsaucouvent. Après, ce seront les publications qui assureront la mémoire des créations et du lieu revisité, une façon comme le signe si bien Rise Up Paint d'écrire son histoire :

 

Le jardin du Couvent de Nazareth réalisé par Alix de BOURMONT

Un immense bravo à la jeune femme sans qui ce projet n’aurait jamais pu voir le jour : Doris KOFFI. Elle incarne à elle seule cette génération pleine de ressources, d'énergie, de fougue aussi. En quelques mois, elle a remué des montagnes pour nous livrer ce labyrinthe artistique, juste sensationnel !

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2019-10-21T12:19:31+02:00

Le poisson de Par’Adie au Couvent de Nazareth

Publié par Tlivres
Le poisson de Par’Adie au Couvent de Nazareth

Dans un cadre tout à fait exceptionnel, 6000 mètres carrés de bâtiments voués à la démolition  au cœur d’un parc de 5 hectares sur Angers, et grâce à l’action de l’association Art Partner Project, une centaine d’artistes a relevé le pari fou de créer un événement artistique éphémère : #artsaucouvent.

Adie BERNIER, peintre et dessinatrice de Chalonnes-sur-Loire fait partie de ces artistes qui, par leurs créations, offrent au visiteur un labyrinthe tout à fait exceptionnel en termes de diversité.

Si les réalisations d'Adie BERNIER m'ont interpellée, c'est d'abord parce qu'une invitation au Par'Adie ne se refuse pas bien sûr, mais c'est aussi parce qu'elles sont particulièrement colorées et à géométrie variable.

J'aime beaucoup ce poisson. Il est tout à fait singulier dans son appropriation de l'espace, dans un angle avec deux faces, l'une unie, l'autre bigarrée.

Et puis, cette bouche, en forme de coeur, est comme une invitation à l'embrasser, tendre baiser. Elle est aussi toute rose, une belle opportunité de soutenir #octobrerose et de lutter contre le #cancerdusein grâce au dépistage et d'être #tousunispourunememecouleur. Le #rubanrose a 25 ans !

C'est ma #lundioeuvredart. Vous l'aimez ?

Vous pouvez la voir jusqu'au 15 novembre, tout comme "Le jardin du Couvent" réalisé par Alix de BOURMONT, et plein d'autres oeuvres encore.

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2020-08-17T20:25:33+02:00

Fleur de Jeanne d'Eva CZAPLICKI

Publié par Tlivres
Fleur de Jeanne d'Eva CZAPLICKI
Au gré de la visite d'un lieu tout à fait insolite et éphémère au coeur d'Angers, je suis tombée en admiration devant une sculpture réalisée par Eva CZAPLICKI, une artiste de Rambouillet, c'est ma #lundioeuvredart.
 
"Fleur de Jeanne", c'est une sculpture de femme dans une expression éminemment sensuelle. Dite "ode à un papillon", ses bras et ses doigts, travaillés dans la finesse et la longueur, donnent un côté délicat à la création et font penser effectivement à une envolée légère et délicate.
 
J'adore personnellement la teinte marron de la création, cette couleur qui confère une sensation de chaleur.
 
Ses créations en argile ne pouvaient quitter son atelier en raison de la trop grande fragilité. Grâce à un financement participatif, Eva CZAPLICKI a pu les réaliser en bronze, une nouvelle perspective pour la promotion de son art.
 
Forte de l'expérience de deux salons, elle réussit aujourd'hui à vendre ses oeuvres. L'exposition angevine qui la met actuellement au devant de la scène viendra peut-être conforter sa notoriété dans le monde de l'art. C'est en tout cas dans cet objectif que travaille Art Project Partner, une association dont je vous ai déjà parlé. Elle a organisé en octobre-novembre 2019 sur Angers l'événement "Arts au couvent" dans le quartier de Nazareth, une opération absolument remarquable. 
 
Cette fois, dans une maison abandonnée, Doris KOFFI présente l'Urb'Expo. Sur quatre niveaux, 12 artistes se partagent les espaces, des street artistes pour la plupart. Me concernant, cette découverte était la surprise du jour. Je ne m'attendais pas à voir des sculptures entre ces murs délabrés, et pourtant, quel subtil mariage. Les oeuvres sont magnifiées par les matériaux qui l'entourent (du schiste, du tuffeau, de la brique, du bois...), les rais de lumière qui se glissent à travers les interstices du bâti et les ouvertures parées d'un grillage bienvenu pour éviter aux pigeons qu'ils ne s'approprient le site. 
 
Votre curiosité est aiguisée. Vous souhaitez, vous aussi, visiter cette exposition avant que le bâtiment ne soit aménagé en logements étudiants, alors précipitez-vous, le 24 août il sera trop tard. Pour la réservation, rdv sur le site de Art Project Partner.

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2020-02-29T07:00:00+01:00

Visite d'atelier, bienvenue chez Adie

Publié par Tlivres
Visite d'atelier, bienvenue chez Adie

Après Nicolas BOISBOUVIER et Alix de BOURMONT, c'est Adie BERNIER qui m'a ouvert les portes de son atelier, un moment de magie. Je vous explique !

Adie BERNIER, je l'ai rencontrée aux #Artsaucouvent, l'opération portée par Doris de l'Association Art ProjectPartner. J'avais été séduite par ses toiles, colorées. Nous nous étions promises de nous retrouver. Samedi dernier, rendez-vous était donc pris.

Alors, Adie, nous voici dans ton atelier, c'est bien ça ?

Cet atelier, je l’ai partagé depuis Novembre avec Den CHAMANIE, peintre chalonnais. Depuis février je l’occupe seule. Cette maison est  vouée à la démolition, encore un lieu éphémère ! J'y passe une partie de mon temps. Le Couvent, ça m'a beaucoup fait évoluer. Depuis, je vis un nouvel élan, personnel et créatif. Je commence beaucoup de choses, j'en termine peu mais j'y reviendrai, je me crée ainsi du vocabulaire graphique.

J'ai commencé aussi à travailler à la bombe mais je reste une peintre de canapé.

Et puis, la peinture des murs me rappelle le travail de mon père, il était peintre décorateur. Moi, je suis plus à l'aise avec les petits formats, bien que je commence a voir plus grand !

Cette expérience du Couvent de Nazareth, qu'est-ce qu'elle t'a apportée ?

J'ai beaucoup aimé rencontrer les visiteurs qui avaient plein de questions à poser, c'est très agréable pour moi de présenter mon travail, de connaître les réactions des gens. Les échanges étaient spontanés. Bien sûr, les jours où il y avait 4 000 visiteurs, c'était fatigant, un véritable brouhaha permanent. D'ailleurs, on se disait que le Couvent allait nous manquer quand la résidence s'arrêterait, mais en réalité, on était content parce que c'était intense. On avait besoin de repos.

C'est aussi toute une bande d'artistes, des copains maintenant à l'image de Audrey BARO, Doline LEGRAND-DIOP,  SashiMee, Fred JALOT...

Peindre, ça te procure quoi Adie ?

Moi, ce que je trouve super beau, c'est de créer et de voir des gens touchés par ce que tu crées, j'aime que les gens cherchent à comprendre ce que tu as voulu transmettre, il y a une affaire de partage là-dedans. Et puis qu'ils aient envie d'acheter !

La vie d'artiste, c'est peut-être vivre dans l'inconnu du lendemain ?

C'est certain. Moi, je ne sais pas si les projets de commandes pour lesquels j'ai préparé des devis seront finalement réalisés. Je crée sans vraiment savoir quand est-ce que j'en retirerai quelque chose.

Côté matériaux, qu'est-ce que tu aimes travailler, toi, Adie ?

J'ai commencé à titiller la gouache. J'ai fait beaucoup de recherches pour une commande, j'y ai pris goût. Habituellement, je travaille à l'acrylique. Là, ça change et je dois m'approprier cette nouvelle matière. Il  faut dire que j'ai commencé avec les ronds de gouache de mon fils. Depuis, je me suis achetée une collection de tubes mais je ne suis pas encore très à l'aise et ne peux m'engager sur le rendu. L'avantage de la gouache, c'est aussi d'avoir peu de matériaux à transporter, moi, j'aime créer un peu partout. Je m'installe et c'est parti.

On dirait que les teintes sont plus ternes, non ?

C’est différent parce que c’est plus mat que l’acrylique. Mais on peut vernir ou travailler avec des liants. En tout cas, ça me parle beaucoup aussi. 

Et le poisson alors, il est récurrent, lui, dans tes créations ?

Oui, c'est vrai, il est un peu partout le poisson. Au Couvent, on m'a dit que c'était mon autoportrait. En fait, pour moi, le poisson c'est le symbole de la découverte, l'aventure, la liberté, il nage, il surfe... J'aime représenter les éléments, je suis attirée par le feng shui.

Mais je fais des portraits aussi... depuis quelques temps, je travaille l'oeil aussi, le regard, ça m'inspire.

Et puis, en ce moment, je prépare des cadeaux pour des amis qui vont avoir 40 ans comme moi cette année. J'ai envie de faire un modèle qui soit commun à tous et puis de personnaliser ensuite pour chacun.


Comment tu organises ta journée ?

En général, je me lève tôt et si mon fils n’est pas réveillé, j’écris et dessine pour bien commencer la journée. J’aime beaucoup la lumière du matin jusqu’à 15 heures... mais je peins aussi le soir .

Et puis, je découvre des mots dans ce dessin, c'est nouveau pour toi ?

Non, en fait, j'adore les mots, j'ai écrit des tas de poèmes. J'ai travaillé avec Poison d'avril. Il m'a donné une méthode en 2015, j'ai créé un texte que j'adore d'ailleurs. 

J'aimerais un jour mettre mes textes en musique, en chant, mais je dois travailler ma voix. Elle est un peu grave, on me dit toujours "Monsieur" au téléphone. Je voudrais apprendre à dire mes textes, les vivre, les jouer. C'est un grand projet, ça, qui me tient vraiment à coeur mais il nécessite du travail, du temps. Si peindre est naturel pour moi, là, ça nécessite plus d'effort. Et puis, dans mes textes, il y a de l'intime, c'est éprouvant pour moi, ça me met à nu.

D'ailleurs, c'est drôle notre rencontre parce que ton blog, c'est T Livres ? T Arts ? c'est ça ? C'est comme une évidence que l'on échange aujourd'hui ensemble. L'écriture me fascine.

Tu nous lis un texte de ta création Adie ?

Allez, je me lance :

L'artiste tisse

Ses gestes sûrs, hésitent,

Pourtant, un trait de trop, 

Une aubaine, un cadeau,

Un passage inconnu vers la suite de son ouvrage,

Oser emprunter cette ruelle inattendue,

Ce sillage, comme un nouveau venu,

Pour aller où ?

Peu importe,

Le mystère de la nouveauté excite sa créativité,

Inventer le futur d'un tableau inachevé,

A la rencontre des fantômes fraîchement nés,

Se découvrir à travers le voile, 

Effleurer cette maille encore inexplorée,

L'aventure existe, même depuis ce canapé,

Question d'échelle, de barreau dépassé,

Parfois les cimes se trouvent juste à notre portée,

 

Coté livre, tu as une référence à nous donner Adie ?

Je ne lis pas beaucoup en ce moment, mais, oui, j'ai été frappée par un roman de Colin NIEL : "Seules les bêtes".

Alors, Adie, on le partage ce dessin que tu as réalisé pendant notre échange ?

Le voilà !

Joli !

Dis-nous Adie, avant de nous quitter, quelle est ton actu ?

Je vais commencer une exposition à La Galerie des Trois Murs de Savennières. Le vernissage est programmé le 5 mars 2020 à 19h. Il y a aussi La Forge de l'Art de Chalonnes-sur-Loire. Et enfin, l'Imaginarium d'Ingrandes-sur-Loire.
 

La boucle est bouclée, je crois, non ? Enfin, on se dit à bientôt bien sûr Adie ! Merci de ton accueil, de ce moment passé dans ton petit coin de ParAdie.

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2021-07-26T15:48:59+02:00

Les bulles de Doline LEGRAND DIOP

Publié par Tlivres
Les bulles de Doline LEGRAND DIOP

Ma #lundioeuvredart, je l'ai découverte à La Rezidence initiée par Doris KOFFI et son association Artproject Partner.

Vous vous souvenez peut-être des "Arts au Couvent" de Nazareth... ou bien encore de l'Urb'Expo. 

Chaque fois, Doris KOFFI investit un lieu voué à la démolition et y crée une exposition temporaire, plutôt branchée street art. 

La Rezidence que vous pouvez visiter jusqu'en septembre 94 rue Auguste Chouteau à Trélazé du mercredi au dimanche (de 14h à 20h pour la modique somme de 5 euros, vous savez tout !) était à l'origine un lieu d'accueil de personnes porteuses d'un handicap.

Chaque petit appartement devient l'alcôve d'un.e artiste à l'image de ce qu'a pu en faire Doline LEGRAND DIOP, une artiste angevine.

Vous entrez dans un espace tout peint de noir.

Une illustration vous accueille. Une enfant soufflant sur des bulles de savon, elle-même reposant sur l'une d'entre elles (une douce métaphore de la planète Terre) dévoilant une citation pour donner le ton...


La vie est une bulle de savon, elle est fragile, elle grandit, prend son envol, peu importe sa taille ou sa couleur, elle est toujours le résultat du souffle d'un magicien.

Cette philosophie de vie est très séduisante et sous les pinceaux de Doline LEGRAND DIOP, elle devient une oeuvre d'art !

Perso, je la trouve délicate et poétique, empreinte d’une telle humanité ❤️

Dans les espaces suivants, à chaque bulle son visage. Mais là, je vais m'arrêter pour ne pas spolier votre surprise.

Si vous n'avez pas encore visité La Rezidence, un conseil, allez-y. Ce lieu regorge de créations toutes aussi surprenantes les unes que les autres.

Une nouvelle fois, bravo à Doris KOFFI pour ses initiatives, elles soutiennent les artistes et tous ceux qui gravitent autour, une très belle action à l'attention de celles et ceux qui pâtissent des protocoles sanitaires depuis plus d'un an maintenant.

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2019-12-30T13:01:56+01:00

Call me snake de Judy MILLAR

Publié par Tlivres
Call me snake de Judy MILLAR

Ma #lundioeuvredart, la toute dernière de 2019, je l’ai trouvée en Nouvelle-Zélande (peut-être aviez-vous remarqué mes publications parcimonieuses depuis quelques semaines, j’étais en vacances !), et plus précisément à Christchurch, cette ville de l’île du sud douloureusement touchée par trois tremblements de terre ravageurs en 2011. Judy MILLAR, artiste néo-zélandaise, a créé une structure monumentale pour rompre avec l’atmosphère de la ville qui y régnait en 2015. Son « Call me snake » (dont la traduction littérale signifie « Appelle moi serpent »), largement inspiré des livres pop-up, est composé de cinq grandes ailes et offre ainsi cinq perspectives selon le lieu où l’on se trouve. Les formes arrondies orientées vers le ciel, les couleurs chatoyantes… contribuent à se distinguer du gris ambiant, une manière très personnelle de l’artiste de regarder l’avenir de façon positive et d’offrir au badaud une certaine philosophie de vie. Personnellement, j’aime beaucoup regarder « Call me snake » comme le ruban d’une gymnaste, tout en mouvement, une jolie manière de terminer l’année, non ?  

 

Je profite de cette chronique pour vous rappeler celles publiées ces 12 derniers mois :

 

L’Estacade du casino Marie-Christine au Havre de Raoul DUFY

Le jardin du Couvent de Nazareth réalisé par Alix de BOURMONT

La main de G. TENIER

"Mis sous silence" de Shirley GITANE

La colonne brisée de Frida KAHLO

Love yourself de Botero.pop

Envol de Jacques TEMPEREAU

La Loire pensive de Cacheux

La misère de Jules DESBOIS

Tersicore à Venise

Le Carré des Niobides de Balthus à la villa Médicis

Visage de Raphaëlle FABRIS-MATUSZEWSKI

La danseuse jaune d'Alexis MERODACK-JEANEAU

Introspection de Marie MONRIBOT

La valse d'Amélie Poulain de Yann TIERSEN

Entre el tiempo de José TOLA

Quelle femme ? Quelle femme ! une création de Diane DE LA ROQUE

Immortels d'Alain BASHUNG

Conseil de révision de Céline CLERON

Une œuvre de Buenos Aires

Un graff de Seth

Jeune fille s'évadant de Miró

Quand Brusk revisite l'histoire sur les palissades d'un chantier parisien...

Passage des Arts dans le 14ème arrondissement de Paris

Mère et enfant de TOLDart

 

 

 

 

 

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2020-01-18T07:00:00+01:00

Visite d'atelier, bienvenue chez Alix de BOURMONT

Publié par Tlivres
Photo de Pascal GUIRAUD, Magazine "Confidences" N° 1

Photo de Pascal GUIRAUD, Magazine "Confidences" N° 1

Depuis quelques temps déjà, je réfléchissais à une nouvelle rubrique sur le blog autour des arts. Avec la nouvelle année, j'ai décidé de me lancer. Je partagerai donc avec vous, une fois par mois, la visite d'un atelier.

La première à m'ouvrir sa porte, c'est Alix de BOURMONT.

J'ai découvert son travail lors de l'événement organisé par Doris KOFFI à l'automne 2019 au Couvent de Nazareth sur Angers. La salle qui accueillait plusieurs de ses créations, dont "Le jardin du Couvent" et "Trans-humans" dont je vous ai déjà parlé, m'avait captivée. Ses oeuvres me touchaient profondément.

 

Assez naturellement, j'ai eu envie d'aller plus loin et notamment de la rencontrer, quelle bonne idée !


Rendez-vous était donné samedi dernier. Au réveil, grand ciel bleu, soleil franc, je ne savais pas encore que la météo donnerait le ton de cette journée, et de ce rendez-vous en particulier.


A mon arrivée dans l'impasse, un haut mur de schiste clôture l'enceinte, orné de jolies ferronneries, un lieu empreint des matériaux traditionnels de la région, le patrimoine architectural a son importance, c'est certain.


Sa voix, chaleureuse, résonne à l'interphone. Le visage souriant, le regard pétillant, assurément, cette rencontre promet d'être belle. Alix m'offre un café. Il est servi dans une tasse aux ailes d'ange comme une invitation à partager son petit coin de paradis. La conversation s'engage, un peu comme si l'on se connaissait depuis longtemps déjà, et puis vient le moment où, nous entrons dans l'atelier, les choses sérieuses commencent.


Expliquez-nous, Alix, dans quelle discipline artistique créez-vous ?

Je suis peintre et je fais aussi beaucoup de dessin. 

Qu'est-ce qui a prévalu à l'aménagement de cet atelier ?

Et bien, il y a deux ans, nous avions un mois pour trouver une maison sur Angers. La première que nous avons visité était celle-ci, elle nous a tout de suite plu. Il y avait des travaux à réaliser bien sûr. Nous avons transformé le garage en atelier. Nous avons fait installer une très grande fenêtre, côté nord, pour bénéficier d'une lumière stable, régulière, complétée par une lumière artificielle, et le tour était joué. De l'atelier, je vois le jardin, je suis en permanence en contact avec la nature.

L'atelier fait partie de la maison, vous vivez en famille, comment structurez-vous vos journées de travail ?

Le matin, je vais faire un tour dans le jardin, j'écoute les oiseaux, je m'imprègne de l'atmosphère. C'est devenu un besoin pour moi avant même de commencer quoi que ce soit. Dans cette maison, peu importe le lieu où l'on est, on est dehors partout, c'est très agréable et ça me pose, ça me permet de m'ancrer, me stabiliser. L'environnement est très calme, c'est presque incroyable. Le matin est pour moi important, je me rends compte que je peux travailler efficacement. Je crée plusieurs heures, 3 ou 4, et puis ensuite, je fais autre chose. Je dois assurer l'approvisionnement de l'atelier. Comme je suis une autodidacte, j'essaie de nouvelles matières, de nouveaux papiers, certains sont trop fins, ils se déforment avec l'humidité, j'en cherche d'autres. En fait, réaliser me demande beaucoup d'attention, de concentration, et puis, dessiner, c'est exigeant aussi pour le corps, on est debout, assis seulement pour les petits formats. Il est important de couper, et puis, la famille me rattrape, l'administratif aussi.


Avec quels autres matériaux travaillez-vous ?


J'utilise le fusain, j'adore son toucher, il y a l'encre aussi, l'acrylique. J'ai abandonné l'huile parce que je n'ai pas la patience d'attendre le séchage. Quand je suis dans mon idée, il faut que j'avance, je ne peux pas m'arrêter pour revenir dessus, ce n'est pas ma façon de travailler. J'ai fait aussi beaucoup de pastels secs, c'est abandonné aujourd'hui, mais j'aimais bien. 


Comment s'organise le travail de création ?


Je fais beaucoup de croquis en amont. Je dessine des idées sur des carnets. Je prends des notes. Je travaille sur la base de mes ressentis. Quand je pense à un animal en particulier, je fais des recherches sur internet pour nourrir mon projet. Je me lance enfin sur la toile mais l'idée chemine jusqu'à la fin. Je peux y revenir en permanence, la modifier, la faire évoluer.

Combien de temps mettez-vous à créer une oeuvre ?


On me demande souvent ça. En fait, c'est très variable. Je travaille parfois dans un tunnel de création. Sur une semaine par exemple, je pars et passe mon temps à créer, ça marche beaucoup mieux, beaucoup plus vite que si je travaille trois jours, puis deux matins... ça m'oblige à reprendre et redémarrer. Mais, je ne peux pas quantifier le temps de création en amont. Pour la réalisation elle-même, on n'a pas la même capacité à travailler chaque jour. Il y a des matins où tout se fait très bien, et puis il y a des jours où on n'a pas notre main, on n'a pas la bonne énergie. Je travaille aussi beaucoup les détails, là, les heures filent.


Qu'est-ce qui singularise vos créations ?


Il y a le noir et le blanc, qui sont universels, sur lesquels j'ajoute une tâche de couleur, à l'image de l'élan par exemple.

 

Je peux aussi travailler en monochrome de couleur terre. Je recherche la vie dans toutes mes oeuvres, c'est pour ça que je lie le végétal à l'animal. Les oiseaux sont absolument partout. Ils symbolisent la liberté, la légèreté, la vivacité. C'est l'univers animalier qui me parle le plus. Certains existent dans la nature, d'autres relèvent de mon imagination. Et puis, il y a les roses, je les aime beaucoup. Quand j'ai envie de me défouler, je vais jardiner. Je fais des boutures de roses tout le temps. Cette fleur me fascine. On la retrouve un peu partout. Je recherche la poésie quand je crée une toile et la rose incarne bien ça. Il y a de la fragilité, quelque chose de féminin qui m'inspire. Les troncs d'arbres, les écorces, sont aussi des éléments que j'utilise régulièrement. Ils donnent du mouvement. L'univers peut être exotique, des lianes, des choses que l'on ne trouve pas chez nous.

 

Il y a donc le monde des animaux et des végétaux récurrents dans vos oeuvres. Qu'en est-il de l'humain ?


Et bien, si on regarde "Trans-humans" par exemple, une toile particulièrement colorée celle-là, l'Homme y est représenté. Si habituellement, les animaux nous regardent de face, l'oeil perçant, chez l'humain, je travaille différemment. Je prends en compte le fait que l'Homme réfléchit, trop peut-être ! Je lui ai consacré une série l'année dernière. J'ai volontairement choisi de laisser le végétal envahir une partie du visage pour cacher ses yeux.  

 


Comment se compose une toile ? Vous travaillez d'abord votre fond je suppose.


Oui, c'est ça. Je soigne beaucoup mes fonds. Même s'ils sont blancs, les gens n'y pensent pas mais ils exigent beaucoup de travail. D'une manière générale, je n'aime pas le grain. J'aime dessiner sur un support lisse. Je dois donc peindre plusieurs couches avant de réellement dessiner. 

 


On n'a pas parlé de votre formation. Enfant, saviez-vous déjà que vous seriez peintre un jour ?


J'ai toujours beaucoup dessiné, oui. Mon rêve était de faire les Beaux-Arts mais ça n'était pas possible, alors, j'ai fait des études d'architecte. J'ai aussi eu tout un tas de métiers, j'ai été experte en feng shui par exemple. Je me suis mise à la peinture très tard. Quand je travaillais sur Paris, j'avais négocié mon lundi matin. A l'époque, je faisais de la copie. C'est là que j'ai appris à utiliser la peinture à l'huile. Et puis, après, j'ai décidé de réaliser des choses plus personnelles. Je suis allée sur Nantes, j'ai travaillé dans l'atelier d'une femme qui m'y a aidée. 

Quelle est votre actualité ?


Je viens de déposer des oeuvres pour une exposition à Lyon avec une vente aux enchères, une nouvelle expérience. Je suis présente en permanence cette année à Rablay-sur-Layon au village d'artistes où beaucoup de petits formats sont exposés pour permettre aussi à tous d'accéder à mes oeuvres. Tout le monde ne peut pas se permettre d'acheter une grande toile. Je ne sais absolument pas ce que je ferai dans quelques mois.


Enfin, parce que le blog lie les arts à la littérature. Quel rapport entretenez-vous avec les livres ?


Je lis beaucoup, et de tout. Je peux lire un polar parce que j'ai besoin de couper. Je lis aussi dans le domaine de la psychologie. J'ai beaucoup de livres sur la nature, sur des artistes que j'apprécie. J'achète toujours les livres des expositions. Je suis une fan totale de B.D. Je lis en ce moment « Trois amis en quête de sagesse » de Christophe ANDRE, Alexandre JOLLIEN et Mathieu RICARD. L’un de mes livre préféré est « Je reviendrai avec la pluie » de Takuji ICHIKAWA.


Je vois que l'heure tourne Alix, il me reste à vous remercier. J'ai passé un moment hors du temps à vos côtés, vous partagez admirablement votre passion. Je ne manquerai pas de suivre votre actualité sur les réseaux sociaux bien sûr, facebook, instagram, et votre site internet. Et puis l'opportunité nous sera certainement donnée de nous revoir !


Avant de nous quitter, Alix me fait part d'une publication récente : "Confidences" dont le premier numéro est sorti à l'automne sur Angers. Elle est à l'initiative de Thomas MILLOT et Pascal GUIRAUD qui ont décidé de mettre en lumière des femmes dont les portraits sont absolument saisissants. Alix nous y dévoile tout un tas d'autres "Confidences".

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2019-01-18T17:22:27+01:00

Passage des Arts dans le 14ème arrondissement de Paris

Publié par Tlivres

Il y a les arts de rue et la rue des Arts ! Dans le 14ème arrondissement de Paris, j'ai découvert le Passage des Arts, annoncé par une création contemporaine originale, c'est mas #lundioeuvredart. Belle semaine à vous.

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2020-07-04T06:00:00+02:00

Botero Pop à la Galerie In Arte Veritas

Publié par Tlivres
Botero Pop à la Galerie In Arte Veritas

Botero Pop, bonjour, merci de m'accorder un peu de ton temps précieux en pleine exposition à la Galerie In Arte Veritas d'Angers.

Botero Pop, c'est bien ton nom, n'est-ce pas ?
 
C'est tout à fait ça. Pendant les cours, au lycée, je m'ennuyais, un peu, comme beaucoup, je dessinais dans les marges de mes cahiers. J'avais inventé un petit personnage comme celui-là mais dont le chapeau ressemblait plus à un sombrero, le corps était un poncho, il avait un côté très sud-américain. J'aimais par ailleurs beaucoup Fernando Botero, et donc, je l'avais nommé "Botero". Il avait des bras et des jambes tout fins, il se distinguait donc très nettement des personnages du grand Fernando Botero. 20 ans après, quand j'ai repris le dessin, j'ai gardé "Botero" et j'ai ajouté "Pop", un univers culturel qui me passionne de longue date. 
 
Et tes personnages, comment s'appellent-ils ? 
 
Des "Botero Pop" ! Même si je me rends compte, à l'usage, que les gens les appellent "Botero".
Botero Pop à la Galerie In Arte Veritas
Alors, depuis vos années de lycée, que s'est-il passé ?
 
Quand les études sont devenues un peu plus complexes, je m'embêtais moins. J'ai abandonné mes dessins, je n'avais plus le temps de m'y consacrer. Et puis, un soir, lors d'une discussion avec une amie, on évoque nos dessins respectifs. Je prends un crayon et je me remets à en dessiner un. Cette copine le trouve très rigolo et très intéressant. Elle a l'idée d'en faire une bande dessinée. Pourquoi pas ? Je commence à le redessiner plusieurs fois mais je me rends compte qu'il est très statique. Pour l'animer dans une BD, ça relevait de l'impossible. Je me force un peu, parce que je suis un peu entêté ! Je lui mets un foulard rouge sur les yeux (enfin, là où habituellement sont les yeux !), et là, il ressemble à Raphaël des Tortues Ninja. Je me dis, tiens, c'est rigolo. J'en reprends un deuxième et je lui fais l'éclair de Ziggy Stardust. Je me rends compte que, quand je lui rajoute un accessoire, on devine tout de suite qui c'est. J'en enchaîne une dizaine. J'ouvre un compte Instagram, le 21 janvier 2019, pour me marrer, j'ai des "Like". Je trouve ça drôle. Je continue pour voir si c'est le fait du hasard. Je prends la décision, bienheureuse au final, d'en publier un par jour. J'en avais 10 sous le coude, je me suis dit, ça va être facile mais, derrière l'apparente simplicité, Botero Pop est pétri de contraintes. Il n'a pas de visage, pas de vêtement, pas d'expression, il est statique ou avec très peu de mouvement. Trouver ce qui fait sens pour deviner qui il est, ça devient très compliqué. La solution, c'est de me mettre dans l'idée que je vais à une soirée déguisée mais que je ne veux pas qu'on me reproche de ne pas m'être déguisé. Si tu mets une cape rouge, tu ressembles tout de suite à Superman. Il faut donc trouver l'accessoire qui permet d'identifier le personnage mais attention, sans identifier une autre personne d'autre non plus ! Résultat, le terrain de jeu pourrait paraître immense, il est en réalité très restreint.
Botero Pop à la Galerie In Arte Veritas
 
Alors, Botero Pop, en dehors de ton compte Instagram, de la Galerie In Arte Veritas jusqu'au 25 juillet, où pouvons-nous découvrir des Botero Pop ?
 
Dans la rue ! 
 
Pour rigoler, un jour, j'en ai découpé un, l'idée était d'aller le coller en ville. Je m'en souviens très bien, c'était Saillor Moon et je voulais la coller sur la gouttière d'Azu Manga rue de la Roë. Je devais y aller le samedi mais je n'y arrivais pas. J'ai quasiment passé une nuit blanche et puis, le dimanche matin, à 6h pour qu'il n'y ait personne, je suis allé collé mon Botero Pop de 10 cm. Il n'y avait personne à 200 mètres à la ronde et pourtant, j'avais le palpitant à 15 000. J'ai réussi ! J'ai commencé comme ça et puis, assez rapidement, il y a eu des remontées sur Instagram avec des publications de gens qui l'avaient vu. J'ai trouvé ça drôle et j'ai continué.
 
A Angers, mais pas que ?
 
C'est vrai. Il y en a à Tours. Le 4 mai pour la fête internationale de Star Wars, pour le Star Tours, j'ai collé une cinquantaine de Botero Pop. Il y en a aussi à Paris, Montpellier, Nantes, et ça va continuer. 
 
Et tu as tes Ambassadeurs maintenant ?
 
ça aussi c'est drôle.Tout est parti de la blagounette d'en coller à Aix-en-Provence, deux sont sur La Patrouille de France. Des copains m'en demandent pour les coller là où ils vont. Il y en a à Miami par exemple dans le quartier des arts de rue. J'ai réalisé 5-6 carreaux. Il y a des copains, mais pas que. Je suis sollicité par des gens qui trouvent les personnages sympas et ont envie de les partager. A chaque fois, je travaille sur la destination. Par exemple, à Miami, c'est "Deux flics à Miami", il y a les Dolphins parce que c'est l'équipe de foot, il ya Fidel Castro, Dexter...  Bientôt, des Botero Pop devraient investir Bruxelles, Rennes... Certains Botero Pop sont en modèle unique. Ils ne seront, au départ, visibles qu'une fois dans une seule ville. Après, ils seront peut-être diffusés sur Instagram par des gens qui les posteront mais moi, je ne le ferai pas. Ce qui est sympa aussi, c'est que les gens sont très contents d'avoir jouer au rebelle et d'avoir collé eux-mêmes, des Botero Pop. C'est une sorte de mouvement, une communauté. La diffusion est participative.
 
Mais il me semble que la création peut aussi être participative, non ?
 
Oui, c'est vrai, dans le cadre du confinement, j'ai lancé un concours. Tout a commencé avec des enfants qui, sur des murs, à la craie, pendant leur heure d'autorisation de sortie, ont commencé à dessiner un Botero Pop. Super drôle. L'idée est venue de lancer un appel à Botero Pop. Il y a eu une centaine de participations, d'enfants, d'adultes. Il y a eu des créations avec tout un tas de matériaux, un l'a fait à la soudure, un autre avec une imprimante 3D, d'autres encore avec des concombres, des chaussettes. Les gens ne se sont pas mis de barrière, ils ne se sont pas freinés dans la démarche artistique. Quand c'est un dessin, certains sont faits au bic, d'autres au crayon de couleur ou encore avec Photoshop. Bref, il y a une grande diversité de réalisations et puis, avec certains, il y a des messages, parfois forts ou poétiques. Finalement, chacun peut le faire évoluer de tout un tas de façons différentes. Pendant le confinement, ce que j'ai trouvé de génial c'était d'avoir permis de cogiter le Botero Pop parfois toute une journée, de retrouver le sourire... de dire "je ne suis pas dessinateur, je ne le trouve pas beau" mais d'avoir trouvé le courage de le diffuser. Se rendre compte que la forme est moins importante que le fonds, c'est l'essentiel.  
 
Côté message, tu n'es pas mal non plus ?
 
En fait, en tant que personne, j'ai plein de choses à dire sur la société. Je profite donc des Botero Pop aussi pour dire ce que j'ai à dire à l'image de ce que l'on a fait sur le féminicide avec le collage de "Nous toutes". C'est Hera qui est représentée, la femme de Zeus, cocufiée, martyrisée un nombre incalculable de fois. 
 
Botero Pop à la Galerie In Arte Veritas
Parfois, il  y a un message, parfois pas, à l'image des Super-héros pendant le confinement. C'est alors aux gens de comprendre.
 
Pour revenir à ton public, les enfants sont particulièrement friands de Botero Pop, n'est-ce pas ?
 
C'est vrai. Il m'est arrivé de travailler avec des enfants dans le cadre d'accueils de loisirs. J'ai commencé avec les Dieux. J'ai dessiné un Botero avec 3 éclairs dans la main, ils ont tout de suite identifié Zeus. Avec eux, je me suis rendu compte que les accessoires des Dieux sont très "boterisables" en fait. Un simple accessoire peut réussir à les définir. 
 
J'ai animé des ateliers avec des enfants tout petits. Je commence toujours par un blind test dans un univers culturel qui leur convient. Ils ont une créativité folle et une capacité à les découvrir à une vitesse déconcertante. Ensuite, je fais un atelier dessin. Les enfants choisissent l'accessoire et réalisent leur Botero Pop. A la fin, on les assemble pour faire une fresque. J'en sors toujours émerveillé.  
 
Parfois, les choses se passent sans moi. Des enseignants me disent avoir organisé des ateliers Botero Pop, je trouve ça génial. Pour moi, ce qui est important c'est de voir les enfants s'approprier l'art. L'avantage, c'est qu'ils ne se posent pas de question. Ils n'ont pas besoin de voir un visage, et tout ce qui caractérise habituellement un personnage. Un seul accessoire suffit !  Et puis, on n'a pas besoin d'avoir toute une éducation pour le comprendre. On n'a pas besoin d'avoir une connaissance des codes de l'art contemporain pour se l'approprier et l'apprécier. Dans le cadre de l'exposition à la Galerie In Arte Veritas, les premières réactions des parents c'est de dire que c'est très bien parce que c'est la première visite en galerie sans que les enfants s'embêtent. On peut faire de l'art facilement, on peut s'y mettre, on peut l'apprécier, c'est plutôt un bon combat je trouve !
 
Pendant les Arts au Couvent, ils étaient particulièrement présents, les enfants ?
 
Oui, et puis, il y a eu un autre public aussi, leurs grands-parents ! Avec eux, j'ai partagé ma culture Pop, l'un de mes autres combats. Beaucoup de grands-parents disaient ne pas avoir de culture Pop, qu'ils confondaient d'ailleurs avec culture Geek. A l'exemple du Petit Prince...
 
Les grands-parents le connaissent généralement bien. S'ils le regardent, ils ne le comprennent pas. Par contre, si je leur dis qu'il a une écharpe jaune, un renard, une rose, une étoile et une petite lune, là, ils tiltent. Une fois qu'ils ont compris le concept, ils en trouvent plein, dans la musique, le cinéma... En ville, ça fait la même chose. Dans la rue, ils sont collés pour avoir du sens. Mickaël Jordan est collé près de Foot locker, le punk anglais est collé sur La Bibliothèque Anglophone, Saint-Pierre est rue Chaussée Saint-Pierre, Robin des Bois est chez les Frères Toque. Quand ils comprennent, ça devient tout de suite vachement plus rigolo ! Ma plus belle récompense, c'est quand des gens me disent "J'en ai vu un dans la rue et il m'a fait rire", ou bien "Je ne le connaissais pas et je suis allé chercher qui il était". La culture Pop est bien plus intelligente qu'elle veut le faire croire. Tous les grands textes classiques ont leur pendant en culture Pop, avec un côté un peu plus funky, plus abordable.
 
Que dit Botero Pop de notre rapport à la société ?
 
Ce que j'aime dans ce personnage, c'est surtout qu'on ne voit pas sa tête, en gros, on ne sait pas si c'est un homme ou une femme. En prenant les accessoires, on choisit les attributs et une femme peut devenir Superman. On s'en fout. Il n'est pas lié non plus à une couleur. Ses vêtements sont noirs et blancs, on ne sait pas qui est derrière. Botero Pop, ça peut être toi, moi, n'importe qui. Il est on ne peut plus universel. Ensuite, selon l'accessoire, il devient n'importe quel Super-héros. Pas de catégorie, il devient ce que moi je décide d'être. Tout le monde et n'importe qui ! J'aime bien le concept. Tintin, par exemple, j'ai eu beaucoup de mal à le représenter parce que je ne pouvais pas faire la houppette, son pull et son pantalon de golf. Et puis un jour, j'ai croisé quelqu'un avec un chien de la race de Milou. J'ai dessiné le chien et là, il se passe quelque chose d'assez merveilleux dans le cerveau, on voit un chien qui ressemble à Milou, visuellement, dans notre tête on voit Tintin alors qu'il n'est pas dessiné. Si on arrive à se détacher de la représentation, on accède à un autre niveau de lecture !
 
 
Quelles sont tes sources d'inspiration ?
 
J'ai un cerveau qui ne s'arrête jamais... j'accumule tout. Dès que je me promène dans la rue, je trouve des idées. Sur mon smartphone, je fais des listes, des listes, des listes... je note tout. Parfois, j'en dessine un par jour, d'autres fois c'est une grosse série, je fais une nuit blanche. Pour Games of throne, par exemple, j'en ai fait 25 et je les ai diffusés heure par heure comme un décompte. Pour les sacrifiés, pendant le confinement, je les ai tous fait les uns après les autres jusqu'à épuisement. J'en ai toujours quelques uns d'avance au cas où. C'est une logistique intellectuelle un peu permanente. Le défi de la publication d'un par jour, c'est fini, et honnêtement, ça me fait du bien de me poser un peu. J'ai envie de garder le plaisir de diffuser quand j'en ai envie. J'ai une grosse série qui va arriver, elle sera peut-être publiée en une seule fois...
 
Comment te qualifies-tu ?
 
Certains m'appellent artiste, je ne sais pas ce que ça veut dire. Je préfère "créatif". Parfois, je fais du collage... je dessine sur de la faïence, j'ai aussi fait de la bombe. Street artiste, oui, parce que j'investie un peu la rue. Quand l'occasion se présente de faire une mosaïque, je veux me laisser cette liberté de faire une mosaïque. En galerie, je ne suis pas du tout street. Je suis plutôt polymorphe de mes envies !
 
Quels sont les événements à venir ?
 
Je donne rendez-vous au Château d'Angers à partir du 14 juillet. Je dessine des Botero Pop pour expliquer la tapisserie de l'Apocalypse... Je travaille à partir de la tapisserie bien sûr, mais aussi des scènes de film. L'ensemble est très "boterisable" ! Je vais continuer à faire mes "bêtises"...
 
Pour notre plus grand plaisir, Botero Pop. Merci pour cet entretien.
 
En attendant le 14 juillet, allez, tous à la Galerie In Arte Veritas ! Le 18 juin dernier, sa publication "Love" sonnait comme un appel. Il rêvait alors...


Si on pouvait avoir une pandémie mondiale, ça serrait bien.

Si vous avez envie, vous aussi, de tomber malade... Botero Pop met à notre disposition plus de 400 virus, en culture ! Alors, précipitez-vous, du mardi au samedi, de 11h30 à 19h, rendez-vous 16 rue des Lices !

 

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2020-04-19T17:46:12+02:00

Tree, little birds Par'Adie

Publié par Tlivres
Tree, little birds Par'Adie

Après Marc CHAGALL, Frida KAHLO, Jade RIVERA, Pablo PICASSO, Robert DELAUNAY, Alix de BOURMONT, Elisabeth VIGEE LE BRUN, Gustav KLIMT, Salvador DALI, Joan MIRO, René MAGRITTE, Berthe MORISOT, Nathalie DUBOIS, Edouard MANET, SETH, David HOCKNEY, Diego RIVERA, Nicolas BOISBOUVIER,

place à Adie et sa création "Tree, little birds", 2019.

Adie, peut-être l'avez-vous remarquée lors des #Artsaucouvent, cet événement artistique de grande ampleur organisé sur Angers à l'automne dernier dans un lieu amené à disparaître, Le Couvent de Nazareth, à l'image d'Alexandre SEURAT !

Personnellement, j'y avais été séduite par "Le poisson".

Mais c'est bien l'univers artistique tout entier d'Adie qui, ce jour-là, m'a séduite.

Depuis, Adie m'a fait l'immense plaisir de m'ouvrir les portes de son atelier en février dernier, l'occasion d'une chronique rédigée au coeur de son intimité.

Aujourd'hui, elle nous offre cette création : "Tree, little birds".

J'y retrouve ces lignes verticales que j'aime tant et ces nuances de vert, dont nous faisons l'éloge tout ce mois d'avril avec Florence&Littérature, Christine - Calliope&Pétrichor et Eliane, le vert, symbole par excellence de l'espoir dont nous avons tellement besoin alors que nous sommes toujours confinés !

Et puis, il y a ces ponctuations de rose et d'orange, comme autant de sources de fantaisie et de richesse trouvées chez Dame Nature.

J'adore ce petit coin de Par'Adie !

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2016-10-28T19:51:23+02:00

Lucie ou la vocation de Maëlle GUILLAUD

Publié par Tlivres

Ce roman fait partie de la sélection des 68 premières fois

Face à une société qui va mal, qui agresse les individus, les adolescents cherchent leur voie.

Certains souffrent de pathologies mentales, vont parfois jusqu’à la mise en danger de leur vie avec la volonté d’y mettre fin, c’est l’option explorée par les romans d’Alexandra FRITZ « Branques » et plus récemment de Loulou ROBERT « Bianca ».

D’autres choisissent la voie de la religion, c’est celle explorée par le 1er roman de Maëlle GUILLAUD.

 

Vous pensez immédiatement à l’actualité, à l’islam, au djihad... et bien, changement d’optique avec cette fois, l’approche contemporaine de l’univers de la religion catholique !

Lucie est une adolescente brillante à l’école. Elle a 18 ans. Bachelière, elle suit les cours de Khâgne, prépa littéraire. Elle mesure le niveau d’exigence des études supérieures. Par ailleurs, côté familial, la pression est forte. Sa mère, veuve depuis la plus tendre enfance de Lucie, pèse sur la vie de la jeune fille. Au retour d’un séjour à Taizé, Lucie s’intéresse de très près à une possible entrée au couvent. Au coeur de Paris, elle va trouver un établissement qui lui ouvre de nouveaux horizons, peut-être pour le meilleur, et pour le pire...

Ce 1er roman de Maëlle GUILLAUD nous dévoile la vie d’une communauté religieuse, féminine, du XXIème siècle. On a tous en tête quelques images d’antan. Je me souviens personnellement d’une visite théâtralisée de l’Abbaye de Fontevraud qui donnait à voir les lieux de vie, de prière, et les règles imposées aux novices.

J’étais loin d’imaginer qu’elles se perpétuaient encore aujourd’hui !

Lucie prend conscience du mode de vie des religieuses et tente de se les approprier :


Ce monde est régi par des lois qui ne lui sont pas encore familières. [...] Pendant l'entretien avec la mère supérieure, elles avaient évoqué la particularité de la congrégation, son aspect monastique, par ses exigences de retrait du monde et de silence, et la dimension apostolique du sanctuaire. P. 38/39

Mais force est de constater que les règles de vie en communauté, précisément dans ce couvent, exigent jusqu’à « l’abnégation » des femmes.

Après une certaine approche de la solitude avec les romans de Serge JONCOUR « Repose toi sur moi » et de Loulou ROBERT « Bianca », c’est une autre dimension qui est abordée par Maëlle GUILLAUD :


Jamais personne ne la soulage de son chagrin. La solitude est asphyxiante. P. 105

J’avoue avoir ressenti de l’empathie pour cette jeune femme. Comment soupçonner un tel modèle d’existence aujourd’hui ? Et face à tous les maux qui assaillent notre jeunesse, n’était-il finalement pas le moindre ?

Ce roman a l’atout de nous interroger sur la place de la religion aujourd’hui, sur cette abnégation exigée des individus. Je n’y trouve pas la dimension de la solidarité, de la générosité, du bien... étrange, non ?

Je me serai peut-être ennuyée à sa lecture, mais c’était sans compter sur le talent de cette jeune écrivaine (une petite quarantaine d’année, c’est jeune !) et son ingéniosité pour faire tourner l’existence de Lucie et de toute la communauté autour d’un mystère. Je crois que l’on peut le qualifier de thriller. 

Alors, ça y est, vous êtes tenté(e). Et bien, lisez-le et on en reparle sur la toile !

Lucie ou la vocation de Maëlle GUILLAUD

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2017-02-02T09:07:35+01:00

Aujourd'hui, c'est ma Friendsday, c'est la vôtre en fait !

Publié par Tlivres

T Livres T Arts se met en 4 pour vous honorer... visualisez la vidéo, c'est de la dynamite !

Très belle journée mes ami.e.s, je vous like !

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2016-03-14T21:20:21+01:00

Du street art sur les vitrines des Galeries Lafayette à Angers

Publié par Tlivres

Une exposition outdoor est à voir actuellement sur Angers.


Une fois n'est pas coutume, les vitrines de ce grand magasin sont devenues des oeuvres d'art depuis samedi 12 mars.

13 artistes sélectionnés par des étudiants de l'U.C.O. ont pu laisser libre cours à leur créativité.

Je vous présente mes préférées :

Du street art sur les vitrines des Galeries Lafayette à Angers
Du street art sur les vitrines des Galeries Lafayette à Angers
Du street art sur les vitrines des Galeries Lafayette à Angers
Du street art sur les vitrines des Galeries Lafayette à Angers
Du street art sur les vitrines des Galeries Lafayette à Angers

Une des caractéristiques du street art est d'être éphémère.

Il ne vous reste plus que demain pour les voir en grandeur réelle, faites vite !

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2016-03-23T07:49:34+01:00

Mille et une bonnes raisons de découvrir l'Archipel

Publié par Tlivres
Mille et une bonnes raisons de découvrir l'Archipel

Vous ne connaissez pas encore l'Archipel ?

Personne n'est parfait !

L'Archipel est un lieu d'innovation collective, ouvert dans le 8ème arrondissement de Paris, près de la Place de Clichy, 26 bis Rue Saint-Petersbourg très exactement et qui ressemble à ça...


Non, vous ne rêvez pas ! Vous êtes bien dans un lieu insolite avec nef et alcôves... il s'agit d'un ancien couvent datant du XIXème siècle. Voilà pour l'histoire du lieu !


Maintenant, passons à ses occupants... Depuis 2012, l'Etat puis la Ville de Paris mettent ce site à la disposition d'une Association, Aurore, qui n'est plus une toute jeune fille puisqu'elle a été créée en 1871. Sa mission : la réinsertion sociale et professionnelle des personnes en situation de précarité et d’exclusion.


Elle y organise de très nombreuses animations régulières comme du chant avec le Feel good song, du yoga, des jeux d'échecs, des ateliers contes et dessins, du théâtre, de la couture, du crochet...


Une idée lumineuse qui va ravir tous les accros de littérature que nous sommes... Dans ce lieu, 8 000 ouvrages y sont soigneusement rangés. Chaque samedi après-midi, vous pouvez passer à l'Archipel et échanger un ou plusieurs livres de la maison contre de nouveaux romans, polars et autres livres historiques. Le principe est simple : 1 livre apporté = 1 livre récupéré !

Mille et une bonnes raisons de découvrir l'Archipel

Plus largement, vous pouvez aussi profiter d'un Troc-shop, là, vêtements, accessoires, produits de beauté, CD, DVD... s'échangent allègrement. Chaque objet donne droit à un nombre de points échangeables contre d'autres produits.


Vous avez du temps ? Alors, vos heures de bénévolat pourront aussi être troquées contre des objets, brillantissime !


Il y a aussi des concerts en hamac, simple ou double, je rêve !!!


Et le dimanche... il y a un brunch ! Chaque mois, les cuisines changent de main. En ce moment, ce sont "Les camionneuses" qui sont à l'oeuvre, et là, c'est encore toute une histoire !

Et voilà le travail !

Mille et une bonnes raisons de découvrir l'Archipel

Pour 20 euros, vous avez une formule avec entrée plat dessert. Un peu cher ? Peut-être, sauf si vous ajoutez le geste solidaire. En fait, il existe aussi sur site un centre d'hébergement d'urgences que l'Association Aurore gère. Pour chaque formule, vous la soutiendrez dans son action de tous les jours ! L'Association Aurore n'oublie pas de vous remercier...


Vous n'êtes pas encore totalement séduit.e.s ?


Et bien, pour permettre l'innovation sociale et les synergies entre acteurs, un espace coworking est également aménagé. Il peut recevoir une trentaine de personnes.
N'en jetez plus, la coupe est pleine !


Personnellement, j'ai été totalement séduite par le lieu et la vie qui y règne. Une très belle initiative, de celles qu'offre la Capitale !

Mille et une bonnes raisons de découvrir l'Archipel

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2019-09-30T06:35:31+02:00

Chimère III d'Emmanuel KIEFFER

Publié par Tlivres
Chimère III d'Emmanuel KIEFFER

Ma #lundioeuvredart est une création d'Emmanuel KIEFFER, un sculpeur honoré par la Ville de Saumur avec l'acquisition de cette oeuvre exposée dans le cadre du festival Art(t)Cheval de 2015.

Cet homme a décidé par son art d'honorer les chevaux, lui qui est originaire d'une lignée de forgerons et qui, tout jeune, s'est dédié au métier de maréchal-ferrant.

J'aime beaucoup cette sculpture pour ce qu'elle a d'élégant, de léger, mais aussi pour le mouvement qu'elle insuffle.

L'artiste ne se consacre pas exclusivement à des sculptures monumentales de chevaux. Je vous invite à visiter sa galerie, elle vous révélera de bien belles surprises !

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2017-03-19T21:12:20+01:00

Vous êtes 9000 à avoir visité au moins une fois T Livres ? T Arts ?

Publié par Tlivres
Vous êtes 9000 à avoir visité au moins une fois T Livres ? T Arts ?

Parce que je voulais vous remercier de façon originale, je vous offre cette oeuvre participative réalisée au Foyer Marguerite d'Anjou à l'initiative d'un jeune artiste, ClémentL qui prépare le concours d'entrée des Beaux Arts.

Elle est intitulée

InHumanity

et représente


L'unicité de différentes personnes qui, rassemblées, ne forment qu'une société homogène. La mixité de ces personnes, forcément différentes, ne forment pour finir qu'un seul visage.

Cette mosaïque est composée de 250 visages.
 
Je trouvais que cette oeuvre était tout à fait adaptée pour représenter notre communauté.
 
 
MERCI !

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2018-12-31T12:27:20+01:00

Ma #lundieouvredart déclinée au pluriel pour terminer l'année 2018 !

Publié par Tlivres

Chez T Livres ? T Arts ? on  trouve des livres bien sûr, beaucoup de livres, je publierai bientôt ma 300ème chronique, je m'en réjouis, et puis, il y a de l'art aussi, d'autres disciplines que la littérature.

Tout au long de l'année 2018 je vous ai donné rendez-vous le lundi pour partager avec vous une oeuvre qui m'a émue, interpellée, questionnée, subjuguée...

Aujourd'hui étant un lundi un peu particulier, je vous propose un petit jubilé de mes découvertes, en musique s'il vous plaît !

Vivement 2019 !

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2018-02-05T07:00:00+01:00

"Eprouve le bonheur" d'Anne AUGUSTE

Publié par Tlivres
"Eprouve le bonheur" d'Anne AUGUSTE

Avec la nouvelle chronique du lundi dédiée à une oeuvre d'art, nous avons surfé dans les disciplines de la photographie, la sculpture, le street-art, l'architecture. 


Aujourd'hui, je vous propose quelque chose de singulier, d'unique, dans sa conception, sa philosophie.


Il s'agit d'une création d'Anne AUGUSTE découverte au Musée Jules Desbois dans le cadre de l'exposition temporaire de "Sisyphe, six artistes".


L'artiste a ainsi donné une interprétation ingénieuse et audacieuse à un objet qui se livre comme une injonction : "Eprouve le bonheur". Si nous aussi, on essayait cette semaine d'éprouver le bonheur... 

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2021-08-02T17:00:00+02:00

L'oeil de NMO Art

Publié par Tlivres
L'oeil de NMO Art

Comme l'artiste, j'ai une attirance toute particulière pour les yeux...


miroir de l’univers – miroir de nos émotions – miroir de notre âme.

NMO Art

Je suis toujours troublée par l'expression des yeux. Ils en disent long sur nous. Ce n'est pas le contexte sanitaire qui me démentira. A bien y regarder, aujourd'hui, quasiment tous masqués, nous ne nous reposons presque plus que sur eux pour décrypter l'état d'esprit de celui ou celle que l'on a en face de nous.

Si je vous ai déjà fait part de mon admiration pour quelques unes des créations de JR, street artiste, Eyes on boatThe Eye of the New York, là, je vous invite à changer de registre.

Ma #lundioeuvredart, je l'ai découverte assez récemment à La Rezidence, cette exposition éphémère lancée par Doris KOFFI et son association Artproject Partner.

Je l'ai choisie parmi un ensemble de créations de NMO Art, une jeune femme pleine de talent (je vous invite à visiter son site pour vous en convaincre).

NMO Art travaille donc sur les yeux.

Comme Doline LEGRAND DIOP la semaine dernière, NMO Art bénéficie au sein de La Rezidence d'une alcôve toute entière mais ce n'est pas là que je vais vous emmener aujourd'hui... (et puis, je compte sur votre visite du lieu pour vous permettre de lever l'intrigue !), ce que j'aime avec NMO Art, ce sont les grands formats.

Je suis happée d'abord par toutes les couleurs choisies dans un nuancier tantôt lumineux, tantôt sombre.

Je suis captivée aussi par l'esthétique globale de la création. Faites un pas (ou plus) en arrière, faites un pas (ou plus) en avant, vous verrez que la perception est totalement différente. Votre regard posé de très près sur l'oeuvre vous permettra d'explorer la pupille et l'iris dessinés et d'y découvrir une percée laissant apparaître un autre horizon dans une pleine clarté avec l'image d'une végétation en développement.

Mais plus que tout, ce qui me fascine chez NMO Art, c'est que l'artiste choisisse systématiquement de ne traiter qu'un seul oeil.

Vous vous souvenez peut-être de cette citation de William SHAKESPEARE dans "Le Roi Lear, I, 5" (1606) : "Il y a un œil de chaque côté du nez afin que ce qu'un homme ne peut pas flairer, il puisse le regarder."

Et bien, avec NMO Art, il n'y en a qu'un ! C'est là, de mon point de vue, que l'artiste affiche toute sa singularité. L'oeil de NMO Art, c'est un peu comme une signature.

Personnellement, quand je vois un oeil, j'ai immédiatement, et peut-être assez naturellement, envie de découvrir le second. Où peut-il bien se cacher ? S'engage alors une déambulation un brin mystérieuse... et la mobilisation des visiteurs en quête de l'oeil manquant.

Mais là où NMO Art va plus loin avec La Rezidence, c'est de choisir d'en disséminer un certain nombre dans les différents espaces (intérieurs/extérieurs), de jouer avec leur traitement, leurs dimensions, leurs localisations... bref, c'est finalement d'instaurer un dialogue entre l'ensemble de ses oeuvres à travers les méandres de l'ex Mésangerie. J'aime les résonnances mises en place dans un itinéraire hors du commun.

Alors, un seul conseil, ayez l'oeil !

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